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Xavier Dolan en page couverture des Inrocks


Laurent

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  • Habitués

Blablabla, le refrain sur les subventions, l'argent de nos poches, etc. TOUTES les productions cinématographiques sont subventionnées, sauf quelques rares films d'auteur, et encore. Il en va de même pour tous les types de spectacle d'ailleurs. Cet investissement fédéral et provincial est destiné à faire rayonner la culture locale toute en développant les retombées annexes. Un film c'est pas juste le trip d'un réalisateur. C'est une centaine d'emplois pour le tournage et la production, de l'éclairagiste au preneur de son, c'est des boites de pub qui vivent, des annonceurs, des employés de cinéma, des boites de montage, de post-prod, des doubleurs, des musiciens, etc. Dolan pourrait se permettre sans aucun problème de s'exiler en France, les studios et producteurs lui tendent les bras et il ne toucherait plus un dollar de subventions canadiennes. Mais on y perdrait un des fleurons du cinéma québécois. Et ça ne réduirait en rien les subventions, ils les donneraient juste à quelqu'un d'autre. Et comme le dit la Féline, on aime ou on aime pas, mais dire que c'est "des navets" ou que "ça brûle les yeux de les regarder", non. Si t'entends un pianiste qui exécute un concerto, tu peux dire j'aime pas le classique, tu peux pas dire c'est nul il est mauvais. Enfin si, tu peux le dire, mais t'as l'air cave. Pis Dentan, essaie pas comme d'habitude de provoquer sans raison. Dolan n'a rien d'un "cinéaste amateur" et il n'a pas de "protecteurs". Le pire là-dedans c'est que je ne suis vraiment pas fan du personnage, mais je lui reconnais un talent très précoce et une "intention", un parti pris dans sa réalisation, c'est tellement rare.

Je n'essaie pa de provoquer mais j'utilisais que certaines de tes paroles! On a toujours le droit de donner une opinion contraire même quand TOI tu as émis ton dictat!

Avec les qualificatifs que tu as utilisés, je me demande si tu accepterais une bande desinées d'une personne dont tu as dit cela de sa création! Je suis certain que tu lui dirais, retourne à ta planche à dessin!

Qui te dit que Dolan n'a pas de protecteurs? Ce n'est pas avec des films (et je ne répéterai pas les qualificatifs que tu as utlisés) qu'une personne peut percer dans le monde du cinéma!

Oui il peut avoir un talent très précoce et une ''intention'' mais ce n'est pas avec cela qu'on est un grand réalisateur, Il a la chance grâce à ses protexteurs de travailler avec d'excelents acteurs. Fais ces films avec des inconnus et ils seraient restés au niveau amateur et du devenir.

En plus c'est un talent très précoce dans le style que toi tu aimes et non pas nécesairement dans le style que tout le monde aime! Les films d'auteur (comme tu dis) ne sont pas aimés par tous, car en général, ils sont noirs, tristes etc!

Puis vas-tu arrêter de te prendre pour le moralisateur et le donneur de leçons? Ah j'oubliais!

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Blablabla, le refrain sur les subventions, l'argent de nos poches, etc. TOUTES les productions cinématographiques sont subventionnées, sauf quelques rares films d'auteur, et encore. Il en va de même pour tous les types de spectacle d'ailleurs. Cet investissement fédéral et provincial est destiné à faire rayonner la culture locale toute en développant les retombées annexes. Un film c'est pas juste le trip d'un réalisateur. C'est une centaine d'emplois pour le tournage et la production, de l'éclairagiste au preneur de son, c'est des boites de pub qui vivent, des annonceurs, des employés de cinéma, des boites de montage, de post-prod, des doubleurs, des musiciens, etc. Dolan pourrait se permettre sans aucun problème de s'exiler en France, les studios et producteurs lui tendent les bras et il ne toucherait plus un dollar de subventions canadiennes. Mais on y perdrait un des fleurons du cinéma québécois. Et ça ne réduirait en rien les subventions, ils les donneraient juste à quelqu'un d'autre. Et comme le dit la Féline, on aime ou on aime pas, mais dire que c'est "des navets" ou que "ça brûle les yeux de les regarder", non. Si t'entends un pianiste qui exécute un concerto, tu peux dire j'aime pas le classique, tu peux pas dire c'est nul il est mauvais. Enfin si, tu peux le dire, mais t'as l'air cave. Pis Dentan, essaie pas comme d'habitude de provoquer sans raison. Dolan n'a rien d'un "cinéaste amateur" et il n'a pas de "protecteurs". Le pire là-dedans c'est que je ne suis vraiment pas fan du personnage, mais je lui reconnais un talent très précoce et une "intention", un parti pris dans sa réalisation, c'est tellement rare.

Je n'essaie pa de provoquer mais j'utilisais que certaines de tes paroles! On a toujours le droit de donner une opinion contraire même quand TOI tu as émis ton dictat!

Avec les qualificatifs que tu as utilisés, je me demande si tu accepterais une bande desinées d'une personne dont tu as dit cela de sa création! Je suis certain que tu lui dirais, retourne à ta planche à dessin!

Qui te dit que Dolan n'a pas de protecteurs? Ce n'est pas avec des films (et je ne répéterai pas les qualificatifs que tu as utlisés) qu'une personne peut percer dans le monde du cinéma!

Oui il peut avoir un talent très précoce et une ''intention'' mais ce n'est pas avec cela qu'on est un grand réalisateur, Il a la chance grâce à ses protexteurs de travailler avec d'excelents acteurs. Fais ces films avec des inconnus et ils seraient restés au niveau amateur et du devenir.

En plus c'est un talent très précoce dans le style que toi tu aimes et non pas nécesairement dans le style que tout le monde aime! Les films d'auteur (comme tu dis) ne sont pas aimés par tous, car en général, ils sont noirs, tristes etc!

Puis vas-tu arrêter de te prendre pour le moralisateur et le donneur de leçons? Ah j'oubliais!

Oui oui, j'avais bien vu que tu ne reprenais que certains de mes arguments utilisés dans ma "critique" de ses premiers films, c'est la raison pour laquelle je n'ai pas débattu plus que ça sur le fond de ton propos, tu n'apportes aucun avis personnel, ce qui est dommage si tu veux appuyer ton avis. Pointer ce qui SELON MOI reste un peu faible sur un film ou un autre ne veut en aucun cas dire qu'il est mauvais ou amateur. Au contraire, je sais être critique quand je regarde un film parce que la réalisation me passionne, mais je ne suis rien par rapport à ces artistes, ces artisans du cinéma. Je pourrais détailler mes points pendant des heures, mais à quoi bon ? J'aurais autant sinon plus de commentaires sur les tics de réalisation d'un Copolla, sur la suritilisation de certains plans de Scorsese, sur le maniérisme emprunté d'un Woody Allen, sur la mauvaise compo d'un Georges Lucas, mais ce ne sont que des avis et ils restent des immenses réalisateurs.

Puisque tu parles de la BD, c'est exactement pareil. Si je faisais la critique d'un des mes albums, je pourrais très bien dire "Dans celui-là, le trait est beaucoup moins original, la déconstruction de la case moins imaginative et le rythme mois contrasté mais le trait gagne en assurance et les couleurs, bien que peu originales, apportent une dimension que ses albums en noir et blanc n'avaient pas. Les dialogues sont un peu empruntés et on sent trop de respect pour le texte original". Ça voudrait pas dire que je suis pourri, c'est juste une critique, avec sa part de subjectivité.

Tu dis que Dolan a la chance de travailler avec d'excellents acteurs, c'est vrai. Mais encore faut-il qu'ils aient l'envie de travailler avec lui et c'est ce qu'on appelle aussi de la direction d'acteurs. Il les rend bons, même si ce n'est pas ce qui le démarque le plus. Jean Marc Vallée est meilleur par exemple sur ce plan.

Et pour finir, je ne me prends pas pour "le moralisateur" et encore moins le "donneur de leçons", j'aime dialoguer et échanger, m'enrichir en discutant et affiner mes arguments, mes perceptions. Mais oui si j'entends quelqu'un dire "ouach, c'est des navets, regardez surtout pas ça, c'est du Broadback Mountain" je réagis, c'est normal. Et je défendrai toujours la culture québécoise quand on me dira qu'elle est pauvre. La différence c'est que moi j'argumente et je défends des points, j'en attends autant des autres.

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Invité AnLau

Le cinéma reste un art, l'art est un point personnel de la personnalité.

Mais avoir l'âme artistique n'est pas donné à tout le monde.

Quand parfois on voit des films se faire descendre par la critique( comme fast and furious) et au final de constater un grand succès pour le grand public, c'est qu'il y a un gouffre entre le professionnalisme et le grand public.

Il suffit de prendre le cas Godard, qui est une horreur à regarder pour le grand publique(j'en fait parti), mais qui est reconnu comme un maître hors pair dans son domaine.

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  • Habitués

Les goûts et les couleurs, c'est personnel. Moi aussi j'ai vraiment de la misère avec les gens qui descendent les artistes juste parce qu'ils n'aiment pas. Si je n'aime pas le jazz, je ne vais pas dire en entendant un morceau de jazz : "qu'est-ce que c'est nul !", je n'aime pas c'est tout. Dire que "c'est nul", "c'est des navets", "n'allez pas voir ça", c'est une certaine fermeture d'esprit.

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  • Habitués

Le cinéma reste un art, l'art est un point personnel de la personnalité.

Mais avoir l'âme artistique n'est pas donné à tout le monde.

Quand parfois on voit des films se faire descendre par la critique( comme fast and furious) et au final de constater un grand succès pour le grand public, c'est qu'il y a un gouffre entre le professionnalisme et le grand public.

Il suffit de prendre le cas Godard, qui est une horreur à regarder pour le grand publique(j'en fait parti), mais qui est reconnu comme un maître hors pair dans son domaine.

T'as tout à fait raison, et la confusion vient souvent du fait que c'est le même critique qui va parler des deux films pourtant si différents. Une bonne critique d'un film comme les Avengers, c'est de dire si l'esprit a été respecté et que les fans vont s'y retrouver, parler de la qualité des effets spéciaux, est-ce que le rythme est bon, finalement est-ce qu'on passe un bon moment et qu'on sort de là des images plein la tête en se disant "wow, c'était génial". C'est ça que veulent savoir ceux qui vont aller voir ce film. C'est pas intéressant pour ce genre de films d'avoir un critique du Télérama qui vient nous dire que la profondeur des dialogues blabla, que l'originalité de la réalisation blabla, et ce genre de choses qui ne sont pas des critères de qualité pour ce type de cinéma. À l'inverse, si le critique spécialisé en films mainstream vient descendre un film de Sofia Coppola comme Lost in Translation en disant qu'il trouve ça mou, qu'il ne se passe rien, que c'est chiant à mourir, il est dans le champs aussi, son avis n'intéressera pas ceux qui vont voir un film pour d'autres aspects. Y a AUCUN élitisme là-dedans de mon bord, j'ai autant de respect pour les uns que pour les autres et que ce soit dans mes albums BD ou dans le studio où je travaille je touche à beaucoup de styles et de public cible différents, des 3-5 ans aux hard core gamers.

Je ne vois donc pas ce qu'il y a de "dictatorial" pour reprendre les mots de Dentan, à apporter une analyse d'un réalisateur avec des arguments proches de ceux qui pourraient apprécier ce genre de films. Et non, je le répète, ses films ne s'adressent pas à une soit disant "clique du plateau".

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  • Habitués

Les goûts et les couleurs, c'est personnel. Moi aussi j'ai vraiment de la misère avec les gens qui descendent les artistes juste parce qu'ils n'aiment pas. Si je n'aime pas le jazz, je ne vais pas dire en entendant un morceau de jazz : "qu'est-ce que c'est nul !", je n'aime pas c'est tout. Dire que "c'est nul", "c'est des navets", "n'allez pas voir ça", c'est une certaine fermeture d'esprit.

Au moins si c'était argumenté, ça serait déjà plus intéressant. Dire POURQUOI c'est sensé être un "navet" permet d'engager la discussion, ce qui est le but d'un forum.

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Invité AnLau

Après il y à des films: comme Titanic, terminator, la vie est belle etc...

Et il y à des expériences cinématographique comme: 2001 l'odyssée de l'espace.

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  • Habitués

Blablabla, le refrain sur les subventions, l'argent de nos poches, etc. TOUTES les productions cinématographiques sont subventionnées, sauf quelques rares films d'auteur, et encore. Il en va de même pour tous les types de spectacle d'ailleurs. Cet investissement fédéral et provincial est destiné à faire rayonner la culture locale toute en développant les retombées annexes. Un film c'est pas juste le trip d'un réalisateur. C'est une centaine d'emplois pour le tournage et la production, de l'éclairagiste au preneur de son, c'est des boites de pub qui vivent, des annonceurs, des employés de cinéma, des boites de montage, de post-prod, des doubleurs, des musiciens, etc. Dolan pourrait se permettre sans aucun problème de s'exiler en France, les studios et producteurs lui tendent les bras et il ne toucherait plus un dollar de subventions canadiennes. Mais on y perdrait un des fleurons du cinéma québécois. Et ça ne réduirait en rien les subventions, ils les donneraient juste à quelqu'un d'autre. Et comme le dit la Féline, on aime ou on aime pas, mais dire que c'est "des navets" ou que "ça brûle les yeux de les regarder", non. Si t'entends un pianiste qui exécute un concerto, tu peux dire j'aime pas le classique, tu peux pas dire c'est nul il est mauvais. Enfin si, tu peux le dire, mais t'as l'air cave. Pis Dentan, essaie pas comme d'habitude de provoquer sans raison. Dolan n'a rien d'un "cinéaste amateur" et il n'a pas de "protecteurs". Le pire là-dedans c'est que je ne suis vraiment pas fan du personnage, mais je lui reconnais un talent très précoce et une "intention", un parti pris dans sa réalisation, c'est tellement rare.

Va vérifier aux États-Unis si des films nuls qui ne rapportent rien sont subventionnés. Ça donne rien de créer des emplois qui ne sont pas rentables. Économie 101.

Les goûts et les couleurs, c'est personnel. Moi aussi j'ai vraiment de la misère avec les gens qui descendent les artistes juste parce qu'ils n'aiment pas. Si je n'aime pas le jazz, je ne vais pas dire en entendant un morceau de jazz : "qu'est-ce que c'est nul !", je n'aime pas c'est tout. Dire que "c'est nul", "c'est des navets", "n'allez pas voir ça", c'est une certaine fermeture d'esprit.

Ce n'est pas personnel quand ça sort de mes poches. Le jour où il produira quelque chose d'assez bon pour au moins payer ses frais, je dirai rien et comme tu dis ce sera une question de goût. Là c'est moi qui paye pour ses films atroces.

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  • Habitués

Ce n'est pas personnel quand ça sort de mes poches. Le jour où il produira quelque chose d'assez bon pour au moins payer ses frais, je dirai rien et comme tu dis ce sera une question de goût. Là c'est moi qui paye pour ses films atroces.

Ça veut dire que le jour où tu estimeras ses films à la hauteur de ce que tu payes (donc le jour où ils seront à ton goût en quelque sorte… si toutefois ce jour arrive…), ça te dérangera moins. Je suis désolée, mais là c’est purement une question de goût et, oui, c’est personnel.

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  • Habitués

Blablabla, le refrain sur les subventions, l'argent de nos poches, etc. TOUTES les productions cinématographiques sont subventionnées, sauf quelques rares films d'auteur, et encore. Il en va de même pour tous les types de spectacle d'ailleurs. Cet investissement fédéral et provincial est destiné à faire rayonner la culture locale toute en développant les retombées annexes. Un film c'est pas juste le trip d'un réalisateur. C'est une centaine d'emplois pour le tournage et la production, de l'éclairagiste au preneur de son, c'est des boites de pub qui vivent, des annonceurs, des employés de cinéma, des boites de montage, de post-prod, des doubleurs, des musiciens, etc. Dolan pourrait se permettre sans aucun problème de s'exiler en France, les studios et producteurs lui tendent les bras et il ne toucherait plus un dollar de subventions canadiennes. Mais on y perdrait un des fleurons du cinéma québécois. Et ça ne réduirait en rien les subventions, ils les donneraient juste à quelqu'un d'autre. Et comme le dit la Féline, on aime ou on aime pas, mais dire que c'est "des navets" ou que "ça brûle les yeux de les regarder", non. Si t'entends un pianiste qui exécute un concerto, tu peux dire j'aime pas le classique, tu peux pas dire c'est nul il est mauvais. Enfin si, tu peux le dire, mais t'as l'air cave. Pis Dentan, essaie pas comme d'habitude de provoquer sans raison. Dolan n'a rien d'un "cinéaste amateur" et il n'a pas de "protecteurs". Le pire là-dedans c'est que je ne suis vraiment pas fan du personnage, mais je lui reconnais un talent très précoce et une "intention", un parti pris dans sa réalisation, c'est tellement rare.

Va vérifier aux États-Unis si des films nuls qui ne rapportent rien sont subventionnés. Ça donne rien de créer des emplois qui ne sont pas rentables. Économie 101.

Les goûts et les couleurs, c'est personnel. Moi aussi j'ai vraiment de la misère avec les gens qui descendent les artistes juste parce qu'ils n'aiment pas. Si je n'aime pas le jazz, je ne vais pas dire en entendant un morceau de jazz : "qu'est-ce que c'est nul !", je n'aime pas c'est tout. Dire que "c'est nul", "c'est des navets", "n'allez pas voir ça", c'est une certaine fermeture d'esprit.

Ce n'est pas personnel quand ça sort de mes poches. Le jour où il produira quelque chose d'assez bon pour au moins payer ses frais, je dirai rien et comme tu dis ce sera une question de goût. Là c'est moi qui paye pour ses films atroces.

Ça marche exactement de la même façon aux Etats Unis. Et oui, beaucoup de films qui ne sont pas "rentables" sont produits, et heureusement. T'as des films qui sont créés aussi pour la prévention, l'information, faire réfléchir le spectateur sur un sujet précis. Ma BD la moins "rentable" a été "Comme un Papillon", sortie en 2006. Elle me tenait particulièrement à cœur parce qu'elle traitait du suicide chez l'enfant, un sujet qui me touchait beaucoup dans ces années là. Je voulais amorcer un dialogue avec les parents, provoquer un questionnement chez certains, ouvrir les yeux peut-être aussi. Album difficile qui se finit par un suicide, mais cette fin était obligatoire pour que mon propos soit cohérent, soit le fait que la dépression touche aussi les enfants et que non, ça ne passe pas toujours. C'est certainement l'album qui m'a rapporté le moins d'argent, mais dans les séances de signatures je rencontrais des parents qui venaient me raconter l'histoire de leur enfant, me dire qu'ils étaient plus vigilants depuis qu'ils avaient lu le livre, ce genre de choses. 18 mois de travail pour quelques milliers d'euros, à peine de quoi couvrir mes frais de matériel, je ne parle même pas des heures consacrées, mon éditeur a perdu aussi de l'argent parce que c'est un genre de livre difficile à faire passer pour les libraires, mais je m'en contrefous, ce n'était pas l'objectif. Dans le même temps, à un salon du livre on m'avait proposé d'adapter les blagues de Patrick Sebastien en BD (véridique, un album venait de sortir avec les blagues d'Elie et un autre avec celles de Bigard je crois). Pour deux fois moins de travail j'aurais touché un chèque d'avance de plusieurs dizaines de milliers d'euros, mais ce n'est pas mon truc. Je n'ai aucun avis défavorable sur ces albums, je respecte le travail de chacun, mais ça ne m'intéresse pas. On m'a contacté en 2012 pour une adaptation éventuelle en film de mon album, mais à la fin le gamin devait se raviser et ne pas se suicider. Hors de question pour moi, le but principal aurait été annulé du même coup. Bref, tout ça pour dire qu'une oeuvre peut être personnelle, sortir des formats traditionnels et malgré tout être utile et nécessaire même si elle n'est pas "rentable". Alors oui, rien n'empêchera quelqu'un comme toi de tomber sur mon album, de ne pas être touché par le propos et de clamer "c'est une merde, même pas de la vraie BD, c'est atroce" mais pardonne-moi d'avance si je m'en sacre et que je continue à faire des albums comme je l'entends (sans aucune subvention, soit dit en passant).

Ce n'est pas personnel quand ça sort de mes poches. Le jour où il produira quelque chose d'assez bon pour au moins payer ses frais, je dirai rien et comme tu dis ce sera une question de goût. Là c'est moi qui paye pour ses films atroces.

Ça veut dire que le jour où tu estimeras ses films à la hauteur de ce que tu payes (donc le jour où ils seront à ton goût en quelque sorte… si toutefois ce jour arrive…), ça te dérangera moins. Je suis désolée, mais là c’est purement une question de goût et, oui, c’est personnel.

Et partant de là, quels sont les critères pour attribuer des subventions ? On fait un référendum pour chaque projet histoire d'être certain que ça plait à tout le monde ?

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Invité AnLau

Blablabla, le refrain sur les subventions, l'argent de nos poches, etc. TOUTES les productions cinématographiques sont subventionnées, sauf quelques rares films d'auteur, et encore. Il en va de même pour tous les types de spectacle d'ailleurs. Cet investissement fédéral et provincial est destiné à faire rayonner la culture locale toute en développant les retombées annexes. Un film c'est pas juste le trip d'un réalisateur. C'est une centaine d'emplois pour le tournage et la production, de l'éclairagiste au preneur de son, c'est des boites de pub qui vivent, des annonceurs, des employés de cinéma, des boites de montage, de post-prod, des doubleurs, des musiciens, etc. Dolan pourrait se permettre sans aucun problème de s'exiler en France, les studios et producteurs lui tendent les bras et il ne toucherait plus un dollar de subventions canadiennes. Mais on y perdrait un des fleurons du cinéma québécois. Et ça ne réduirait en rien les subventions, ils les donneraient juste à quelqu'un d'autre. Et comme le dit la Féline, on aime ou on aime pas, mais dire que c'est "des navets" ou que "ça brûle les yeux de les regarder", non. Si t'entends un pianiste qui exécute un concerto, tu peux dire j'aime pas le classique, tu peux pas dire c'est nul il est mauvais. Enfin si, tu peux le dire, mais t'as l'air cave. Pis Dentan, essaie pas comme d'habitude de provoquer sans raison. Dolan n'a rien d'un "cinéaste amateur" et il n'a pas de "protecteurs". Le pire là-dedans c'est que je ne suis vraiment pas fan du personnage, mais je lui reconnais un talent très précoce et une "intention", un parti pris dans sa réalisation, c'est tellement rare.

Va vérifier aux États-Unis si des films nuls qui ne rapportent rien sont subventionnés. Ça donne rien de créer des emplois qui ne sont pas rentables. Économie 101.

Les goûts et les couleurs, c'est personnel. Moi aussi j'ai vraiment de la misère avec les gens qui descendent les artistes juste parce qu'ils n'aiment pas. Si je n'aime pas le jazz, je ne vais pas dire en entendant un morceau de jazz : "qu'est-ce que c'est nul !", je n'aime pas c'est tout. Dire que "c'est nul", "c'est des navets", "n'allez pas voir ça", c'est une certaine fermeture d'esprit.

Ce n'est pas personnel quand ça sort de mes poches. Le jour où il produira quelque chose d'assez bon pour au moins payer ses frais, je dirai rien et comme tu dis ce sera une question de goût. Là c'est moi qui paye pour ses films atroces.

Tu aimes quels genres de films au faites?

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  • Habitués

Ich, ça ferait cliché de dire "tous les genres" mais c'est vrai que je suis un grand consommateur de films dans des styles variés. J'aime beaucoup le cinéma d'auteur, j'en parle un peu dans l'une de mes notes de blog si tu veux découvrir quelques auteurs québécois http://www.forum.immigrer.com/blog/139/entry-370-realisateurs-du-quebec/ , les films qui prennent leur temps, mais j'apprécie aussi les films plus mainstream, c'est juste que je les regarde moins de fois. Comme je travaille dans le jeu vidéo et l'animation, je regarde tout ce qui touche à ces univers qui pourraient enrichir ma culture. Les films d'animation, les films d'action, de superhéros. Je vais regarder des grosses productions pour voir tous les Fx et essayer de m'en inspirer, les Pixar ou Dreamworks pour voir nos "compétiteurs", j'aime aussi les comédies quand elles sont bonnes ("le sens de l'humour" était excellent par exemple). J'aime beaucoup les films biographiques pour apprendre un petit bout de l'histoire d'un pays. Ce ne sont souvent pas les mieux réalisés, mais si ils sont rigoureux historiquement c'est intéressant. Bref, comme pour les livres je suis très large, ça dépend de mon humeur et du rythme de ma journée :) Et toi ?

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Invité AnLau

Ich, ça ferait cliché de dire "tous les genres" mais c'est vrai que je suis un grand consommateur de films dans des styles variés. J'aime beaucoup le cinéma d'auteur, j'en parle un peu dans l'une de mes notes de blog si tu veux découvrir quelques auteurs québécois http://www.forum.immigrer.com/blog/139/entry-370-realisateurs-du-quebec/ , les films qui prennent leur temps, mais j'apprécie aussi les films plus mainstream, c'est juste que je les regarde moins de fois. Comme je travaille dans le jeu vidéo et l'animation, je regarde tout ce qui touche à ces univers qui pourraient enrichir ma culture. Les films d'animation, les films d'action, de superhéros. Je vais regarder des grosses productions pour voir tous les Fx et essayer de m'en inspirer, les Pixar ou Dreamworks pour voir nos "compétiteurs", j'aime aussi les comédies quand elles sont bonnes ("le sens de l'humour" était excellent par exemple). J'aime beaucoup les films biographiques pour apprendre un petit bout de l'histoire d'un pays. Ce ne sont souvent pas les mieux réalisés, mais si ils sont rigoureux historiquement c'est intéressant. Bref, comme pour les livres je suis très large, ça dépend de mon humeur et du rythme de ma journée :smile: Et toi ?

Mais il y à bien un film qui... est the masterpiece à tes yeux,non?

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  • Habitués

oui, bien sûr ! Je vais en oublier, c'est certain, mais j'en cite juste quelques uns :

- La plupart des Miyazaki, petite préférence pour le Tombeau des Lucioles

- l'oeuvre de Kubrik, surtout Orange Mécanique et Shining

- Tarantino aussi, Pulp Fiction notamment

- Vol au-dessus d'un nid de coucou et Amadeus de Milos Forman

- Blade Runner

- Les Intouchables


Et puis j'adore les bons films des années 80, les retour vers le Futur, Indiana Jones, Home alone 1 et 2, Total Recall, Terminator, etc. parce qu'ils me replongent dans l'enfance :)

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Invité AnLau

oui, bien sûr ! Je vais en oublier, c'est certain, mais j'en cite juste quelques uns :

- La plupart des Miyazaki, petite préférence pour le Tombeau des Lucioles

- l'oeuvre de Kubrik, surtout Orange Mécanique et Shining

- Tarantino aussi, Pulp Fiction notamment

- Vol au-dessus d'un nid de coucou et Amadeus de Milos Forman

- Blade Runner

- Les Intouchables

Et puis j'adore les bons films des années 80, les retour vers le Futur, Indiana Jones, Home alone 1 et 2, Total Recall, Terminator, etc. parce qu'ils me replongent dans l'enfance :smile:

Blade Runner :cool:

Je suis sur que tu as oublié les Gonnies,non?

Modifié par AnLau
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  • Habitués

ahah non, bien sur ! Ils rentrent dans la catégorie "années 80" !

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  • Habitués

Il y a beaucoup de film 'intello-ennuyeux' au Québec, ils font le circuit médiatique habituel, sortent en salle et sont oubliés une semaine plus tard. J'ai vu le film de Xavier Dolan J'ai tué ma mère longtemps après sa sortie car je craignais quelque chose du même genre mais j'ai été agréablement surpris.

Les deux films que j'ai adorés sont CRAZY et monsieur Lazhar, conseillables à n'importe qui n'aime pas les films ennuyeux pour autant ce ne sont pas des films à voir un vendredi soir après une semaine chargée.

Vous trouverez facilement sur youtube le film Daytona ça c'est un ovni mais ça vaut la peine de regarder pour son réalisme malheureusement.

http://divertissement.ca.msn.com/cinema/photos/galeriedephotos.aspx?cp-documentid=22246571&page=7

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  • Habitués

Blablabla, le refrain sur les subventions, l'argent de nos poches, etc. TOUTES les productions cinématographiques sont subventionnées, sauf quelques rares films d'auteur, et encore. Il en va de même pour tous les types de spectacle d'ailleurs. Cet investissement fédéral et provincial est destiné à faire rayonner la culture locale toute en développant les retombées annexes. Un film c'est pas juste le trip d'un réalisateur. C'est une centaine d'emplois pour le tournage et la production, de l'éclairagiste au preneur de son, c'est des boites de pub qui vivent, des annonceurs, des employés de cinéma, des boites de montage, de post-prod, des doubleurs, des musiciens, etc. Dolan pourrait se permettre sans aucun problème de s'exiler en France, les studios et producteurs lui tendent les bras et il ne toucherait plus un dollar de subventions canadiennes. Mais on y perdrait un des fleurons du cinéma québécois. Et ça ne réduirait en rien les subventions, ils les donneraient juste à quelqu'un d'autre. Et comme le dit la Féline, on aime ou on aime pas, mais dire que c'est "des navets" ou que "ça brûle les yeux de les regarder", non. Si t'entends un pianiste qui exécute un concerto, tu peux dire j'aime pas le classique, tu peux pas dire c'est nul il est mauvais. Enfin si, tu peux le dire, mais t'as l'air cave. Pis Dentan, essaie pas comme d'habitude de provoquer sans raison. Dolan n'a rien d'un "cinéaste amateur" et il n'a pas de "protecteurs". Le pire là-dedans c'est que je ne suis vraiment pas fan du personnage, mais je lui reconnais un talent très précoce et une "intention", un parti pris dans sa réalisation, c'est tellement rare.

Va vérifier aux États-Unis si des films nuls qui ne rapportent rien sont subventionnés. Ça donne rien de créer des emplois qui ne sont pas rentables. Économie 101.

Les goûts et les couleurs, c'est personnel. Moi aussi j'ai vraiment de la misère avec les gens qui descendent les artistes juste parce qu'ils n'aiment pas. Si je n'aime pas le jazz, je ne vais pas dire en entendant un morceau de jazz : "qu'est-ce que c'est nul !", je n'aime pas c'est tout. Dire que "c'est nul", "c'est des navets", "n'allez pas voir ça", c'est une certaine fermeture d'esprit.

Ce n'est pas personnel quand ça sort de mes poches. Le jour où il produira quelque chose d'assez bon pour au moins payer ses frais, je dirai rien et comme tu dis ce sera une question de goût. Là c'est moi qui paye pour ses films atroces.

Tu aimes quels genres de films au faites?

Action, Guerre, Suspense

Exemple : Act of valor, Captain Philips, Zero dark Thirty, Lucy, Lone survivor, White house down, etc... tu vois le style bref:)

Ah oui et je les regarde avec mes lunettes pour reposer mes yeux! :wink:

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Blablabla, le refrain sur les subventions, l'argent de nos poches, etc. TOUTES les productions cinématographiques sont subventionnées, sauf quelques rares films d'auteur, et encore. Il en va de même pour tous les types de spectacle d'ailleurs. Cet investissement fédéral et provincial est destiné à faire rayonner la culture locale toute en développant les retombées annexes. Un film c'est pas juste le trip d'un réalisateur. C'est une centaine d'emplois pour le tournage et la production, de l'éclairagiste au preneur de son, c'est des boites de pub qui vivent, des annonceurs, des employés de cinéma, des boites de montage, de post-prod, des doubleurs, des musiciens, etc. Dolan pourrait se permettre sans aucun problème de s'exiler en France, les studios et producteurs lui tendent les bras et il ne toucherait plus un dollar de subventions canadiennes. Mais on y perdrait un des fleurons du cinéma québécois. Et ça ne réduirait en rien les subventions, ils les donneraient juste à quelqu'un d'autre. Et comme le dit la Féline, on aime ou on aime pas, mais dire que c'est "des navets" ou que "ça brûle les yeux de les regarder", non. Si t'entends un pianiste qui exécute un concerto, tu peux dire j'aime pas le classique, tu peux pas dire c'est nul il est mauvais. Enfin si, tu peux le dire, mais t'as l'air cave. Pis Dentan, essaie pas comme d'habitude de provoquer sans raison. Dolan n'a rien d'un "cinéaste amateur" et il n'a pas de "protecteurs". Le pire là-dedans c'est que je ne suis vraiment pas fan du personnage, mais je lui reconnais un talent très précoce et une "intention", un parti pris dans sa réalisation, c'est tellement rare.

Va vérifier aux États-Unis si des films nuls qui ne rapportent rien sont subventionnés. Ça donne rien de créer des emplois qui ne sont pas rentables. Économie 101.

Les goûts et les couleurs, c'est personnel. Moi aussi j'ai vraiment de la misère avec les gens qui descendent les artistes juste parce qu'ils n'aiment pas. Si je n'aime pas le jazz, je ne vais pas dire en entendant un morceau de jazz : "qu'est-ce que c'est nul !", je n'aime pas c'est tout. Dire que "c'est nul", "c'est des navets", "n'allez pas voir ça", c'est une certaine fermeture d'esprit.

Ce n'est pas personnel quand ça sort de mes poches. Le jour où il produira quelque chose d'assez bon pour au moins payer ses frais, je dirai rien et comme tu dis ce sera une question de goût. Là c'est moi qui paye pour ses films atroces.

Ça marche exactement de la même façon aux Etats Unis. Et oui, beaucoup de films qui ne sont pas "rentables" sont produits, et heureusement. T'as des films qui sont créés aussi pour la prévention, l'information, faire réfléchir le spectateur sur un sujet précis. Ma BD la moins "rentable" a été "Comme un Papillon", sortie en 2006. Elle me tenait particulièrement à cœur parce qu'elle traitait du suicide chez l'enfant, un sujet qui me touchait beaucoup dans ces années là. Je voulais amorcer un dialogue avec les parents, provoquer un questionnement chez certains, ouvrir les yeux peut-être aussi. Album difficile qui se finit par un suicide, mais cette fin était obligatoire pour que mon propos soit cohérent, soit le fait que la dépression touche aussi les enfants et que non, ça ne passe pas toujours. C'est certainement l'album qui m'a rapporté le moins d'argent, mais dans les séances de signatures je rencontrais des parents qui venaient me raconter l'histoire de leur enfant, me dire qu'ils étaient plus vigilants depuis qu'ils avaient lu le livre, ce genre de choses. 18 mois de travail pour quelques milliers d'euros, à peine de quoi couvrir mes frais de matériel, je ne parle même pas des heures consacrées, mon éditeur a perdu aussi de l'argent parce que c'est un genre de livre difficile à faire passer pour les libraires, mais je m'en contrefous, ce n'était pas l'objectif. Dans le même temps, à un salon du livre on m'avait proposé d'adapter les blagues de Patrick Sebastien en BD (véridique, un album venait de sortir avec les blagues d'Elie et un autre avec celles de Bigard je crois). Pour deux fois moins de travail j'aurais touché un chèque d'avance de plusieurs dizaines de milliers d'euros, mais ce n'est pas mon truc. Je n'ai aucun avis défavorable sur ces albums, je respecte le travail de chacun, mais ça ne m'intéresse pas. On m'a contacté en 2012 pour une adaptation éventuelle en film de mon album, mais à la fin le gamin devait se raviser et ne pas se suicider. Hors de question pour moi, le but principal aurait été annulé du même coup. Bref, tout ça pour dire qu'une oeuvre peut être personnelle, sortir des formats traditionnels et malgré tout être utile et nécessaire même si elle n'est pas "rentable". Alors oui, rien n'empêchera quelqu'un comme toi de tomber sur mon album, de ne pas être touché par le propos et de clamer "c'est une merde, même pas de la vraie BD, c'est atroce" mais pardonne-moi d'avance si je m'en sacre et que je continue à faire des albums comme je l'entends (sans aucune subvention, soit dit en passant).

Ce n'est pas personnel quand ça sort de mes poches. Le jour où il produira quelque chose d'assez bon pour au moins payer ses frais, je dirai rien et comme tu dis ce sera une question de goût. Là c'est moi qui paye pour ses films atroces.

Ça veut dire que le jour où tu estimeras ses films à la hauteur de ce que tu payes (donc le jour où ils seront à ton goût en quelque sorte… si toutefois ce jour arrive…), ça te dérangera moins. Je suis désolée, mais là c’est purement une question de goût et, oui, c’est personnel.

Et partant de là, quels sont les critères pour attribuer des subventions ? On fait un référendum pour chaque projet histoire d'être certain que ça plait à tout le monde ?

Tu es de mauvaise fois. Ce n'est pas du tout le même système aux États. Ok il y a peut-être quelques subventions, mettons 1 ou 2% mais c'est rare. Ici, ce sont tous les films québécois qui sont subventionnés parce qu'aucun ne ferait de profit, simplement parce qu'ils sont mauvais. Les critères pour donner une subventions? Aucun. Si tu as du talents ton film rapportera, sinon fais le pas!

Modifié par SarahJade
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  • Habitués

c'est sur que donner un grand max de 10$ par an pour l'ensemble des productions télévisuelles et cinématographiques crève ton budget!

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