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Pas tous heureux?


Jeanpeupluici

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  • Habitués

J'ai un très bon job et ma famille ne me manque pas,pourtant je rentre.

Il faut arrêter de vouloir mettre tout le monde dans le même panier...

Mais bien sûr que je ne mets pas tout le monde dans le même panier. Je ne me permettrais pas. Mais faut avouer que, dans les statistiques constatées ici, vous êtes atypique.

Ceci dit, je n'ai pas dit non plus que je ne rentrerai jamais :)

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La vraie réalité est que l'immigration est une vraie montagne russe.

Il y a plein d'immigrants qui sont heureux ici et j'en suis. Mais je ne le suis pas tout le temps. Il y a plein de choses qui me gonflent royalement, il y a des jours où je me réveille en me demandant ce que je fous bien ici.

:thumbsup: exactement !

Je pense qu'on a tous des doutes à un moment ou à un autre, même en étant satisfait de sa vie quotidienne. Et les raisons sont différentes puisqu'on est tous différents effectivement. Pour ma part, les doutes reviennent surtout quand je vis des situations "inconfortables", genre du stress dans mon boulot, une petite altercation avec une collègue ou une amie, etc, et là je me sens loin de ma famille; j'aimerais parler à quelqu'un qui est à 6000 km de moi et qui me manque soudainement. Aussi, chaque fois que je vais faire une petite visite en France (ou que de la famille vient me rendre visite), pour les vacances, j'ai toujours une période de blues qui suit; le fait d'avoir revu les gens que j'aime et me retrouver toute seule à nouveau, si loin. Tout ceci est normal, et s'estompe dès que je retrouve ma petite routine habituelle.

Au début, je me suis effectivement posé la question à savoir : "est-ce un signe pour me faire comprendre que je devrais rentrer au pays ?" mais à voir comment ces doutes se dissipent facilement malgré tout, à chaque fois, comparé à la vie que je mène ici (vs celle que je menais en France), je ne suis clairement pas prête à rentrer. Le jour où je serai vraiment écoeurée de tout et que je m'ennuierai à mourir, là, je prendrai une décision. Mais rentrer pour le regretter, quitte à revenir quelques années plus tard, non merci. Par contre, je pense qu'en vivant seul(e), c'est plus facile aussi car il n'y a pas de risque de se laisser influencer par personne. Si vous voyez votre fille malheureuse tous les jours, je comprends votre préoccupation. En avez-vous discuté de vive voix avec elle ? Peut-être qu'il s'agit juste de combler ce qui lui manque exactement pour qu'elle soit heureuse ici ? Après, si c'est la famille et les amis de France qui lui manquent, là effectivement, y a pas 36 solutions. Mais si vous êtes tous d'accord pour dire que vous n'êtes pas heureux ici, pourquoi la décision est si dure à prendre ?

Merci de ta réponse.

Effectivement en vivant seul, je pense que ça doit déjà être moins compliqué! Nous sommes 4, donc émotions multipliées par 4, besoins multipliés par 4 etc etc! Quand on est une famille, le ressenti de chacun compte :-) Et oui, nous avons discuté avec elle, calmement, ouvertement, positivement! Oui nous lui avons expliqué ces changements et le pourquoi de ces changements, ce qui nous a amené à prendre la décision de venir vivre à Québec etc etc. Nous sommes une famille qui parlons beaucoup ensemble et qui prenons en compte le ressenti de chacun des membres de la famille car nous trouvons cela important. Chacun de nous ressent la même chose, ce besoin de rentrer et pour les mêmes raisons. Nous sommes assez soudés tous les 4 et unis. Nous avons traversés beaucoup de choses, d'émotions positives comme négatives ensembles seuls tous les quatre dans le même "bateau" ce qui fait que nous sommes très proches et assez indissociables les uns des autres!

Pourquoi nous nous posons encore toutes ces questions? Pourquoi nous ne rentrons pas de façon radicale? Simplement parce que ça fait peur malgré tout de tout changer à nouveau, de tout risquer encore en laissant ses acquis derrière soi pour redémarrer à zéro. lorsqu'on a déjà tout quitté deux fois, on a au fond de soi peur de comment va se passer la troisième!

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C'est toujours difficile de mettre le doigt sur ce qui ne va pas et je trouve ça très courageux d'essayer de le partager et de chercher à en comprendre le pourquoi.

Surtout quand il s'agit de sentiments aussi diffus que ceux-là.

J'avais, avant d'immigrer, beaucoup de mal à saisir le concept d'identité nationale.

Je l'ai vraiment profondément ressenti quand je suis rentrée en France en début d'année après plus de quatre ans d'absence (je suis depuis revenue au Québec, mais je rentre définitivement en France sous peu).

En fait, j'ai vraiment compris à ce moment-là combien j'étais modelée jusqu'à la moelle par mon pays, par son histoire, sa culture et combien la communication y était facile et évidente.

Moi, il m'a fallu immigrer pendant 7 ans pour me rendre compte de cela et cette expérience m'aura permis de mieux comprendre le ressenti de tous les immigrés (de France, du Québec ou d'ailleurs).

Merci de ta réponse. Elle me fait du bien car je me rend compte que nous ne sommes pas les seuls.

Je suis entièrement d'accord avec ton commentaire et, comme toi, je vais désormais comprendre beaucoup mieux le désarroi que peut ressentir tout immigré quel qu'il soit!

Comment organisez-vous votre retour du coup? Maison, emploi vous attendent là bas? Ou bien c'est à nouveau de l'aventure mais dans le sens inverse? Avez-vous des enfants qui vous suivent?

Merci d'avance pour la réponse :-)

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Chez nous on a pas mal voyagé, habité dans différents pays, etc, avant de venir au Canada. Ma fille de 6 ans était déjà habituée, et contente de venir ici.

Si ce n'est pas indiscret, comment arrive-t-on à développer le lien d'attachement avec le reste de la famille (grands-parents, cousins, etc.) quand ses parents sont des oiseaux migrateurs comme nous?

Chez mes enfants, on dirait que la résilience s'est traduite simplement par "ils ne comptent plus". Leurs amis actuels sont pas mal plus significatifs que leurs cousins. Et pour cause: ils ont l'énorme avantage d'être ici.

Dans mon cas, il n'y a que pour mes grands-parents que ça comptait encore pendant longtemps.

Mais c'est vrai qu'un énorme détachement se crée, et selon l'âge...l'oubli de certaines personnes.

Ma fille passe beaucoup de son temps comme toi à calculer +6h ! Elle s'imagine ce que fait sa grand mère à cette heure là, ce que elle même ferait à cette heure là etc ..

Et pareil, certains de ses souvenirs s'effacent comme des lieux où elle allait régulièrement avant. Elle me dit qu'elle n'aime pas oublier tout ça, que ça lui fait bizarre de ne plus arriver à visualiser les endroits...c'est assez "tord-boyaux" pour une maman! Alors j'essaye de relativiser avec elle, de parler de ses souvenirs et de lui remettre en mémoire, tout en essayant de faire ça sans lourdeur mais plutôt dans la légèreté! Mais dans mon cur à moi, ça tremble...

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Faut arrêter de traiter les gens d'aigris ou de frustrés à chaque fois qu'une intervention ne plait pas. C'est simplement une personne qui n'a pas réussi à rebondir professionnellement, et qui a dû manquer d'argent. Normal donc tout le tableau décrit soit noir, avec de bons revenus on ne pinaille pas sur un stationnement à 10 dollars, par contre ce sera le cas avec des fins de mois difficiles.

Je ne suis pas trop d'accord avec ce que tu dis: nous avons de bons revenus et à chaque fois qu'il faut payer un prix démesuré pour aller se garer, ça nous agace aussi. On fait avec, mais ça nous agace!

A chaque fois que tu veux aller pêcher, il faut payer un droit à la Sepaq. Ça nous agace parfois car c'est pas dans nos murs, d'avoir tout de contrôler comme ça l'est ici.

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je me suis senti assez blessée de son commentaire et j'ai trouvé qu'elle avait un jugement assez radical sur ma fille qu'elle ne connaît même pas et qui jamais n'ose dire un mot plus haut que l'autre et qui jamais ne nous reproche quoi que ce soit! Simplement je suis une maman, qui pense avec le cur , qui regarde son enfant avec amour et qui a envie de voir les yeux heureux de sa fille!

Effectivement, parents heureux = enfants heureux mais ça va aussi dans l'autre sens pour moi c'est à dire enfants heureux = parents heureux .

Décidément, on marche sur les oeufs ici. Et je constate que (contrairement à ce que dit votre profil), vous n'êtes absolument pas prête à écouter des personnes qui auront un ressenti différent du votre. Ce que vous cherchez, ce sont des personnes qui partagent complètement votre vision, peut-être pour vous conforter dans votre décision.

Je me permets simplement de vous répéter quelques extraits de mon précédent commentaire pour que tout soit clair malgré tout :

Ne croyez pas que je pose la moindre critique là-dessus, c'est votre ressenti et il est tout à fait respectable.

Vous comprendrez bien que j'ai un avis tout à fait différent du votre concernant les enfants.

Mais si cela est si important pour vous comme cela en a l'air, n'hésitez pas, rentrez! Au fond de vous-même, vous savez bien que la France en entier n'est pas un coupe gorge. Qu'il y a encore des régions où la sécurité est assurée. Le fait de rentrer d'un pays étranger vous donne le loisir de choisir absolument la région qui vous conviendra le mieux en matière de sécurité. Alors, n'hésitez plus.

Et, pour terminer, je remarque aussi que vous n'avez pas répondu à ma question tellement elle vous fait peur. Votre décision, vous l'avez déjà prise, et c'est très bien comme ça. Le soulagement que vous allez ressentir en rentrant dans la région que vous aurez choisie sera immense.

Et je vous souhaite beaucoup de bonheur, à vous et à toute votre famille.

Ce que j'ai remarqué de vous chereeby, car j'ai lu pas mal de choses que vous avez écrites sur ce forum, c'est que vous aimez bien avoir le dernier mot et que vous essayez de remettre en place les gens, mais dans la fausse bonne humeur et dans la fausse politesse, c'est assez agaçant chez vous ce petit côté abeille qui pique!!!!!!

De plus, votre question ne me fait aucunement peur, j'ai simplement pas eu envie de prendre le temps d'y répondre car vous êtes parfois trop donneuse de leçon!

Également, oui effectivement je cherche à parler avec des personnes qui ont des ressentis comme le mien, afin de parler avec eux de leur Nostalgie, de leur moments difficiles en choix et en émotion et du futur parcours qu'ils vont prendre! Et ça je l'avais bien précisé, dommage que vous ne l'ayez pas compris!

On dirait que vous avez une certaine douleur en vous, une certaine amertume en vous que vous essayez de cacher, car lorsqu'on a toujours ce besoin de piquer les autres c'est qu'au fond de soi, on souffre, mais qu'on se ment à soi-même et aux autres!

Moi je souffre mais je ne m'en cache pas, je suis honnête envers les autres et envers moi-même.

Mon sujet sur ce forum est un sujet pour les personnes qui sont en grosse période de doutes, qui ont un coeur déchiré entre deux continents, des grosses décisions à prendre etc ou encore des personnes qui ont été tout ça et qui on la franchise et l'honnêteté d'en parler.

Merci donc d'arrêter de faire votre maya l'abeille, j'ai vraiment pas besoin de ça en ce moment!!

Modifié par Jeanpeupluici
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  • Habitués

J'ai un très bon job et ma famille ne me manque pas,pourtant je rentre.

Il faut arrêter de vouloir mettre tout le monde dans le même panier...

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Envoyé par l'application mobile Forum IC

Modifié par mimssimo
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  • Habitués

Quand je voie que on passe du temps sur des conneries pareils, je me dis que l'homme n'a pas trop évolué appart les apparences, quand je voie que il y a des gens qui meurent de faim ou des enfants qui sont tué en direct, je me dis que il y a mieux a faire que de se prendre la tête sur un forum.

Envoyé par l'application mobile Forum IC

Modifié par mimssimo
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  • Habitués

Quand je voie que on passe du temps sur des conneries pareils, je me dis que l'homme n'a pas trop évolué appart les apparences, quand je voie que il y a des gens qui meurent de faim ou des enfants qui sont tué en direct, je me dis que il y a mieux a faire que de se prendre la tête sur un forum.

Envoyé par l'application mobile Forum IC

???
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  • Habitués

si je compare avec mon mari ( français) et un de ses amis ( français). ils ont le même diplôme , même année ( ils se sont connu dans cette école). mon mari travaille à Montréal et lui est en France. mon mari gagne 20 000$ de plus par an que lui.

donc, j'imagine que ça dépend du secteur d'emploi.

Son ami est payé en dollars ? :blink2:

Caro, toi qui est d'une intelligence suprême, tu dois être capable de faire la conversion :rolleyes2:

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  • Habitués

si je compare avec mon mari ( français) et un de ses amis ( français). ils ont le même diplôme , même année ( ils se sont connu dans cette école). mon mari travaille à Montréal et lui est en France. mon mari gagne 20 000$ de plus par an que lui.

donc, j'imagine que ça dépend du secteur d'emploi.

Son ami est payé en dollars ? :blink2:

Caro, toi qui est d'une intelligence suprême, tu dois être capable de faire la conversion :rolleyes2:

Non mais elle l'est assez pour toujours essayer de rabaisser les autres et toujpurs critiquer le Canada et surtout la province De Québec et les Québécois! :whistlingb:

Elle doit trouver dommage de ne pas rencontrer les personnes qui critiquent dans le dos (comme cité) quand elle fait de la bicyclette sur les trottoirs avec son chien en laisse :biggrin2:

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  • Habitués

J'ai un très bon job et ma famille ne me manque pas,pourtant je rentre.

Il faut arrêter de vouloir mettre tout le monde dans le même panier...

C'est également la même chose pour moi comme dis plus haut.

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C'est toujours difficile de mettre le doigt sur ce qui ne va pas et je trouve ça très courageux d'essayer de le partager et de chercher à en comprendre le pourquoi.

Surtout quand il s'agit de sentiments aussi diffus que ceux-là.

J'avais, avant d'immigrer, beaucoup de mal à saisir le concept d'identité nationale.

Je l'ai vraiment profondément ressenti quand je suis rentrée en France en début d'année après plus de quatre ans d'absence (je suis depuis revenue au Québec, mais je rentre définitivement en France sous peu).

En fait, j'ai vraiment compris à ce moment-là combien j'étais modelée jusqu'à la moelle par mon pays, par son histoire, sa culture et combien la communication y était facile et évidente.

Moi, il m'a fallu immigrer pendant 7 ans pour me rendre compte de cela et cette expérience m'aura permis de mieux comprendre le ressenti de tous les immigrés (de France, du Québec ou d'ailleurs).

Merci de ta réponse. Elle me fait du bien car je me rend compte que nous ne sommes pas les seuls.

Je suis entièrement d'accord avec ton commentaire et, comme toi, je vais désormais comprendre beaucoup mieux le désarroi que peut ressentir tout immigré quel qu'il soit!

Comment organisez-vous votre retour du coup? Maison, emploi vous attendent là bas? Ou bien c'est à nouveau de l'aventure mais dans le sens inverse? Avez-vous des enfants qui vous suivent?

Merci d'avance pour la réponse :-)

Pour le retour, je rentre en premier car je reprends un poste d'instit en septembre.

J'ai obtenu Aigues-Mortes et je n'en reviens pas. Je vais pouvoir habiter au bord de la mer méditerranée toute l'année !!! :yahoo:

Donc on va déjà avoir un salaire fixe pour commencer. Ça aide pas mal du coup !

Mon mari va arriver un peu plus tard, en octobre probablement avec le container. Il va travailler jusqu'au dernier moment, annoncera son départ le moment voulu et cherchera un travail par la suite en France.

On laisse la maison à notre fils qui va l'occuper avec un coloc. Lui reste au Canada car il occupe un poste au gouvernement fédéral.

Pour nous les choses sont plus simples (on va dire ça comme ça !) comme tu peux le voir.

Le plus difficile, c'est toujours la décision. Une fois prise, on se sent comme soulagé d'un gros poids (et il ne reste plus alors qu'à en assumer les conséquences, si l'on peut dire !!).

Je vous souhaite la meilleure des décisions !! :wink:

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  • Habitués

C'est toujours difficile de mettre le doigt sur ce qui ne va pas et je trouve ça très courageux d'essayer de le partager et de chercher à en comprendre le pourquoi.

Surtout quand il s'agit de sentiments aussi diffus que ceux-là.

J'avais, avant d'immigrer, beaucoup de mal à saisir le concept d'identité nationale.

Je l'ai vraiment profondément ressenti quand je suis rentrée en France en début d'année après plus de quatre ans d'absence (je suis depuis revenue au Québec, mais je rentre définitivement en France sous peu).

En fait, j'ai vraiment compris à ce moment-là combien j'étais modelée jusqu'à la moelle par mon pays, par son histoire, sa culture et combien la communication y était facile et évidente.

Moi, il m'a fallu immigrer pendant 7 ans pour me rendre compte de cela et cette expérience m'aura permis de mieux comprendre le ressenti de tous les immigrés (de France, du Québec ou d'ailleurs).

Merci de ta réponse. Elle me fait du bien car je me rend compte que nous ne sommes pas les seuls.

Je suis entièrement d'accord avec ton commentaire et, comme toi, je vais désormais comprendre beaucoup mieux le désarroi que peut ressentir tout immigré quel qu'il soit!

Comment organisez-vous votre retour du coup? Maison, emploi vous attendent là bas? Ou bien c'est à nouveau de l'aventure mais dans le sens inverse? Avez-vous des enfants qui vous suivent?

Merci d'avance pour la réponse :-)

Pour le retour, je rentre en premier car je reprends un poste d'instit en septembre.

J'ai obtenu Aigues-Mortes et je n'en reviens pas. Je vais pouvoir habiter au bord de la mer méditerranée toute l'année !!! :yahoo:

Donc on va déjà avoir un salaire fixe pour commencer. Ça aide pas mal du coup !

Mon mari va arriver un peu plus tard, en octobre probablement avec le container. Il va travailler jusqu'au dernier moment, annoncera son départ le moment voulu et cherchera un travail par la suite en France.

On laisse la maison à notre fils qui va l'occuper avec un coloc. Lui reste au Canada car il occupe un poste au gouvernement fédéral.

Pour nous les choses sont plus simples (on va dire ça comme ça !) comme tu peux le voir.

Le plus difficile, c'est toujours la décision. Une fois prise, on se sent comme soulagé d'un gros poids (et il ne reste plus alors qu'à en assumer les conséquences, si l'on peut dire !!).

Je vous souhaite la meilleure des décisions !! :wink:

Oh wow, c'est tellement beau Aigues-Mortes, félicitations. Bonne chance pour la suite !

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  • Habitués

Pour le retour, je rentre en premier car je reprends un poste d'instit en septembre.

J'ai obtenu Aigues-Mortes et je n'en reviens pas. Je vais pouvoir habiter au bord de la mer méditerranée toute l'année !!! :yahoo:

Donc on va déjà avoir un salaire fixe pour commencer. Ça aide pas mal du coup !

Mon mari va arriver un peu plus tard, en octobre probablement avec le container. Il va travailler jusqu'au dernier moment, annoncera son départ le moment voulu et cherchera un travail par la suite en France.

On laisse la maison à notre fils qui va l'occuper avec un coloc. Lui reste au Canada car il occupe un poste au gouvernement fédéral.

Pour nous les choses sont plus simples (on va dire ça comme ça !) comme tu peux le voir.

Le plus difficile, c'est toujours la décision. Une fois prise, on se sent comme soulagé d'un gros poids (et il ne reste plus alors qu'à en assumer les conséquences, si l'on peut dire !!).

Je vous souhaite la meilleure des décisions !! :wink:

Pendant qu'on y est, on pourrait peut-être échanger sur le processus de décision. Je m'explique.

Quand je suis venue ici, mes enfants étaient jeunes et dans ma tête, je leur avais infligé assez de stress avec mes déménagements (mon fils avait 7 ans de scolarité et n'avait jamais été deux ans de suite dans la même école). Deux ans après notre arrivée, j'ai déménagé de Montréal à Québec et je me suis jurée que cette fois-ci, c'était le tout dernier épisode d'une bougeotte chronique!

Maintenant que les enfants sont grands, je commence à remettre en question l'idée de ne plus bouger. Bientôt, mes enfants seront indépendants. Ça vient chambouler mes perspectives. Même si je suis satisfaite de mon job, le serai-je encore dans trois ans? Combien de tempêtes de neige suis-je encore prête à me taper?

À force de fréquenter ce forum et de lire les récits de ceux qui rentrent, je me pose des questions. Quels sont les signes qui indiquent qu'on est mur pour aller voir ailleurs? À quel moment sait-on que ça y'est, on s'en va? Quelles sont les contraintes qui empêchent les gens de s'en aller, même s'ils n'ont plus envie de vivre ici? Quels sont les facilitateurs ? Dans mon cas, quand mes enfants seront chez eux, je pense que je pourrais me dire: "Mission accomplie, maintenant je peux redéployer mes ailes!"

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Pour le retour, je rentre en premier car je reprends un poste d'instit en septembre.

J'ai obtenu Aigues-Mortes et je n'en reviens pas. Je vais pouvoir habiter au bord de la mer méditerranée toute l'année !!! :yahoo:

Donc on va déjà avoir un salaire fixe pour commencer. Ça aide pas mal du coup !

Mon mari va arriver un peu plus tard, en octobre probablement avec le container. Il va travailler jusqu'au dernier moment, annoncera son départ le moment voulu et cherchera un travail par la suite en France.

On laisse la maison à notre fils qui va l'occuper avec un coloc. Lui reste au Canada car il occupe un poste au gouvernement fédéral.

Pour nous les choses sont plus simples (on va dire ça comme ça !) comme tu peux le voir.

Le plus difficile, c'est toujours la décision. Une fois prise, on se sent comme soulagé d'un gros poids (et il ne reste plus alors qu'à en assumer les conséquences, si l'on peut dire !!).

Je vous souhaite la meilleure des décisions !! :wink:

Pendant qu'on y est, on pourrait peut-être échanger sur le processus de décision. Je m'explique.

Quand je suis venue ici, mes enfants étaient jeunes et dans ma tête, je leur avais infligé assez de stress avec mes déménagements (mon fils avait 7 ans de scolarité et n'avait jamais été deux ans de suite dans la même école). Deux ans après notre arrivée, j'ai déménagé de Montréal à Québec et je me suis jurée que cette fois-ci, c'était le tout dernier épisode d'une bougeotte chronique!

Maintenant que les enfants sont grands, je commence à remettre en question l'idée de ne plus bouger. Bientôt, mes enfants seront indépendants. Ça vient chambouler mes perspectives. Même si je suis satisfaite de mon job, le serai-je encore dans trois ans? Combien de tempêtes de neige suis-je encore prête à me taper?

À force de fréquenter ce forum et de lire les récits de ceux qui rentrent, je me pose des questions. Quels sont les signes qui indiquent qu'on est mur pour aller voir ailleurs? À quel moment sait-on que ça y'est, on s'en va? Quelles sont les contraintes qui empêchent les gens de s'en aller, même s'ils n'ont plus envie de vivre ici? Quels sont les facilitateurs ? Dans mon cas, quand mes enfants seront chez eux, je pense que je pourrais me dire: "Mission accomplie, maintenant je peux redéployer mes ailes!"

par exemple,quand tes enfants auront des enfants et que c'est toi qui sera 'loin' et que tu vas les voir juste 1 ou 2 fois par année, est-ce que tu serais prête à vivre ça?

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Pour le retour, je rentre en premier car je reprends un poste d'instit en septembre.

J'ai obtenu Aigues-Mortes et je n'en reviens pas. Je vais pouvoir habiter au bord de la mer méditerranée toute l'année !!! :yahoo:

Donc on va déjà avoir un salaire fixe pour commencer. Ça aide pas mal du coup !

Mon mari va arriver un peu plus tard, en octobre probablement avec le container. Il va travailler jusqu'au dernier moment, annoncera son départ le moment voulu et cherchera un travail par la suite en France.

On laisse la maison à notre fils qui va l'occuper avec un coloc. Lui reste au Canada car il occupe un poste au gouvernement fédéral.

Pour nous les choses sont plus simples (on va dire ça comme ça !) comme tu peux le voir.

Le plus difficile, c'est toujours la décision. Une fois prise, on se sent comme soulagé d'un gros poids (et il ne reste plus alors qu'à en assumer les conséquences, si l'on peut dire !!).

Je vous souhaite la meilleure des décisions !! :wink:

Pendant qu'on y est, on pourrait peut-être échanger sur le processus de décision. Je m'explique.

Quand je suis venue ici, mes enfants étaient jeunes et dans ma tête, je leur avais infligé assez de stress avec mes déménagements (mon fils avait 7 ans de scolarité et n'avait jamais été deux ans de suite dans la même école). Deux ans après notre arrivée, j'ai déménagé de Montréal à Québec et je me suis jurée que cette fois-ci, c'était le tout dernier épisode d'une bougeotte chronique!

Maintenant que les enfants sont grands, je commence à remettre en question l'idée de ne plus bouger. Bientôt, mes enfants seront indépendants. Ça vient chambouler mes perspectives. Même si je suis satisfaite de mon job, le serai-je encore dans trois ans? Combien de tempêtes de neige suis-je encore prête à me taper?

À force de fréquenter ce forum et de lire les récits de ceux qui rentrent, je me pose des questions. Quels sont les signes qui indiquent qu'on est mur pour aller voir ailleurs? À quel moment sait-on que ça y'est, on s'en va? Quelles sont les contraintes qui empêchent les gens de s'en aller, même s'ils n'ont plus envie de vivre ici? Quels sont les facilitateurs ? Dans mon cas, quand mes enfants seront chez eux, je pense que je pourrais me dire: "Mission accomplie, maintenant je peux redéployer mes ailes!"

Moi aussi, j'ai la bougeotte chronique !! :smile:

Mes parents ont souvent déménagé et je reproduis ça !

En France, on a pas mal déménagé et le fait de bouger comme ça je me demande si ce n'est pas ça qui a fait que le fait de partir au Canada n'a pas posé de problème à notre fils qui était ado (17 ans) à l'époque. Sa décision conditionnait notre départ !

Ici, on a quand même déménagé au bout de 5 ans (on a quitté la cabane au fond des bois pour retourner à la civilisation !).

Je pense que j'ai des cycles d'environ 5 ans ! Tous les 5 ans, faut que ça bouge !!

Dans mon cas (je parle à la première personne parce que la décision du retour vient en premier lieu de moi), je pense que plusieurs facteurs ont joué :

1) comme tu le dis, mon fils est "casé", je suis libre comme l'air (et p.t..n que c'est bon !!!)

2) marre du climat (et ça surtout dans la dernière année)

3) manque de toutes ces petites choses qui, au final, font une grande différence

4) retrouver son travail au retour (gros facilitateur)

Comme je n'étais pas retournée en France depuis plus de 4 ans, je me demandais en fait si ce n'était pas juste un petit coup de blues !

Mais ce manque je ne l'avais jamais ressenti les années précédentes. C'est venu d'un coup avec le fait que je n'avais plus du tout mais alors plus du tout envie de supporter un autre hiver (alors que les années précédentes, ça allait).

Je crois qu'à un moment la coupe est pleine. Tu vas le ressentir plus ou moins progressivement, c'est tout.

Et puis je pense que quand on commence justement à se poser des questions, c'est que forcément il y a de petits doutes qui s'insinuent quelque part !

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  • Habitués

par exemple,quand tes enfants auront des enfants et que c'est toi qui sera 'loin' et que tu vas les voir juste 1 ou 2 fois par année, est-ce que tu serais prête à vivre ça?

Si jamais je pars, mes petits-enfants seront la seule raison de mon retour au Canada. Mais le hic est qu'ils ne semblent pas vouloir des enfants avant leur 30ème anniversaire. Ça donne une méchante marge disons ...

De plus, j'ai l'impression que la jeune génération aura encore plus la bougeotte que la mienne. Si mon fils s'établit à Vancouver et ma fille à Sidney pour y fonder leurs familles, je ne suis pas plus avancée pour donner des câlins à mes petits enfants car ma carrière et ma maison ne peuvent pas bouger au gré de leurs pérégrinations.

Modifié par Kweli
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  • Habitués

par exemple,quand tes enfants auront des enfants et que c'est toi qui sera 'loin' et que tu vas les voir juste 1 ou 2 fois par année, est-ce que tu serais prête à vivre ça?

Si jamais je pars, mes petits-enfants seront la seule raison de mon retour au Canada. Mais le hic est qu'ils ne semblent pas vouloir des enfants avant leur 30ème anniversaire. Ça donne une méchante marge disons ...

De plus, j'ai l'impression que la jeune génération aura encore plus la bougeotte que la mienne. Si mon fils s'établit à Vancouver et ma fille à Sidney pour y fonder leurs familles, je ne suis pas plus avancée pour donner des câlins à mes petits enfants car ma carrière et ma maison ne peuvent pas bouger au gré de leurs pérégrinations.

Tout à fait, on ne peut pas faire plaisir à tout le monde, on doit surtout se demander où on sera heureux de se lever tous les matins. Parce que les enfants aussi peuvent bouger, comme tu dis, et du coup on se retrouve seul où on ne le souhaite pas et sans peut être l'énergie de bouger encore. Et le cycle recommencera avec les petits enfants qui eux aussi auront peut-être le goût d'aller voir le monde.

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  • Habitués

par exemple,quand tes enfants auront des enfants et que c'est toi qui sera 'loin' et que tu vas les voir juste 1 ou 2 fois par année, est-ce que tu serais prête à vivre ça?

Si jamais je pars, mes petits-enfants seront la seule raison de mon retour au Canada. Mais le hic est qu'ils ne semblent pas vouloir des enfants avant leur 30ème anniversaire. Ça donne une méchante marge disons ...

De plus, j'ai l'impression que la jeune génération aura encore plus la bougeotte que la mienne. Si mon fils s'établit à Vancouver et ma fille à Sidney pour y fonder leurs familles, je ne suis pas plus avancée pour donner des câlins à mes petits enfants car ma carrière et ma maison ne peuvent pas bouger au gré de leurs pérégrinations.

c'est sûr :biggrin2:

finalement, la raison 'familiale' pour retourner dans son pays ça fonctionne pas toujours dans le cas où on sait jamais si tel ou tel membre de la famille va pas partir ailleurs. il faut avoir une famille très casanière pour être sûr. :biggrin2:

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