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Pas tous heureux?


Jeanpeupluici

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"Jeanpeupluici"

Pourrais tu nous en dire plus sur toi pour commencer.

Que l'on comprenne ta situation?

Envoyé par l'application mobile Forum IC

C'est notre deuxième "immigration" au Québec. La première, nous avions 20ans, sans enfants. Lorsque tu es jeune, la vie n'est pas la même, les obligations et besoin ne sont pas les mêmes. Les coûts pour revenir en vacances au pays ne sont pas les mêmes! C'est beaucoup moins de responsabilités morales et financières à deux, qu'à quatre!

Lors de notre première immigration, nous sommes restés vivre ici quatre ans. Ma femme attendait notre premier enfant et nous avions besoin d'être proches de la famille, de vivre en famille sans ce problème de distance! Donc retour en France où nous avons vécu 7 ans, dans le sud. Entreprises développée, vacances régulières, weekends réguliers, grâce à la proximité. Mais le gros problème de la France étant l'insécurité, nous nous sommes dis que pour nos enfants il serait mieux de vivre dans un pays beaucoup plus sécuritaire. Donc après 7ans en France, direction le Québec que nous connaissions déjà! Notre fille avait 7ans, et notre fils 6 mois. Ça fait maintenant 3ans que nous vivons à Québec après avoir tout vendu en France. Nous avons nos sociétés, notre maison. Mais il y a quand même un manque, un vide qui ne nous quitte pas. Un sentiment que nous vivons d'une façon qui n'est pas la nôtre, que nos besoins vitaux ne sont pas comblés ici, malgré toutes nos tentatives. Notre fille ici n'est pas épanouie malgré toutes ces années. Son cur est là bas, son esprit est là bas. Pour nous c'est pareil.

Mais ce n'est pas facile de se dire qu'il faudrait à nouveau tout quitter tout recommencer, à force ça fait peur, les questions fusent dans la tête, le doute etc etc...

C'est comme un sentiment de perte d'identité totale!

J'ai fait court dans ma réponse mais je pourrais à nouveau développer !

Je voulais au moins montrer par mes mots que je ne compte aucunement critiquer les québécois ;-)

C'est clair.

Un petit truc puisque on n'arrête pas de répéter que l'Eldorado n'existe pas et que nul pays n'est parfait : est-ce que vous avez fait les colonnes de pour et de contre? C'est évident, ça saute aux yeux. Vous n'avez qu'à faire vos choix en fonction de la colonne des pour et vous y tenir :)

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C'est toujours difficile de mettre le doigt sur ce qui ne va pas et je trouve ça très courageux d'essayer de le partager et de chercher à en comprendre le pourquoi.

Surtout quand il s'agit de sentiments aussi diffus que ceux-là.

J'avais, avant d'immigrer, beaucoup de mal à saisir le concept d'identité nationale.

Je l'ai vraiment profondément ressenti quand je suis rentrée en France en début d'année après plus de quatre ans d'absence (je suis depuis revenue au Québec, mais je rentre définitivement en France sous peu).

En fait, j'ai vraiment compris à ce moment-là combien j'étais modelée jusqu'à la moelle par mon pays, par son histoire, sa culture et combien la communication y était facile et évidente.

Moi, il m'a fallu immigrer pendant 7 ans pour me rendre compte de cela et cette expérience m'aura permis de mieux comprendre le ressenti de tous les immigrés (de France, du Québec ou d'ailleurs).

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  • Habitués

Certains se sentent citoyens de leur pays, regions, villes! Et d'autres citoyens du monde qui les entourent.

Certains sont plus refermé et d'autres plus ouvert...

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  • Habitués

Quels sont les choses ici qu'il manque et que vous pourriez retrouver d'où vous venez? Puisque vous dites que vos besoins vitaux ne sont pas comblés ici

Je ne répondrais pas à sa place mais en ce qui me concerne, aussi heureuse que je puisse être ici, il y a certains de mes besoins qui ne sont pas comblés ici. Entre autres:

(1) Le besoin d'amour inconditionnel de la part de la famille. Vivre avec eux les moments importants de la vie, heureux et malheureux.

(2) Le soutien de nos amis. Genre quand tu as eu une journée difficile au boulot (ou une dispute avec ton conjoint) et que tu ne peux pas te défouler car lorsque tu rentres du boulot, il est déjà minuit chez ton meilleur ami et que tu ne peux pas le réveiller pour chialer. L'inverse étant aussi vrai pour lui ...

(3) Le savoir-être qui est le nôtre. Un exemple parmi tant d'autres: le politiquement correct omniprésent ici, l'impossibilité d'avoir une discussion face à face sur certains sujets (ex. la politique), l'évitement quasi-maladif des sujets houleux me donnent souvent envie de me cogner la tête sur les murs.

(4) Aussi trivial que cela puisse paraître, les goûts, les odeurs, les paysages, les petits plats, les épices, tous ces produits introuvables ici, etc.

Est-ce des besoins vitaux, là? Pour ma part oui. On peut compenser comme on peut mais le vide demeure, malgré tout.

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  • Habitués

Mis à part le numero 1)

Les autres ne sont que détails que l'on peux compenser autrement et pourquoi pas encore mieux avec des choses d'ici et cela permettra d'aider à l'intégration!

Il faut s' ouvrir...

Et le point 2) je n'ai pas compris! Les amis peuvent être ici également.

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  • Habitués

Mis à part le numero 1)

Les autres ne sont que détails que l'on peux compenser autrement et pourquoi pas encore mieux avec des choses d'ici et cela permettra d'aider à l'intégration!

Il faut s' ouvrir...

Et le point 2) je n'ai pas compris! Les amis peuvent être ici également.

Raison pour laquelle certains partent et d'autres restent.

Ce qui est vital pour moi ne l'est pas pour toi et vice versa. Fort heureusement sinon le monde serait un asile de fous.

Notre seuil de tolérance aux frustrations varie d'un individu à l'autre. Dans certains couples, l'un s'habitue et se fait plein d'amis comme tu dis, l'autre n'y arrive tout simplement pas.

Quand tu écris : "il faut s'ouvrir" je ne sais pas trop ce que tu veux dire. Quand une personne te dit que les petits plats de son pays lui manque, ça signifie pour toi qu'elle rejette la gastronomie d'ici? Qu'est-ce qui m'empêche d'adorer à la fois la tourtière, les fèves au sirop d'érable et les délices à l'igname de ma mère?

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Disons que chaque personne est différente et tout le monde apprécie différemment l'expatriation et léloignement de la famille.

J'en suis très conscient, c'est pourquoi je cherchais à converser avec des personnes qui ont les mêmes doutes, la sensation de perte d'identité comme nous la ressentons nous, des enfants avec parfois des soucis d'épanouissement etc...Afin de voir si eux, ils arrivent à prendre une décision de retour, afin de voir comment au quotidien ils gèrent leur sensation de perte d'identité, leur baisse de moral et de motivation etc etc

Voilà ;-)

La vraie réalité est que l'immigration est une vraie montagne russe.

Il y a plein d'immigrants qui sont heureux ici et j'en suis. Mais je ne le suis pas tout le temps. Il y a plein de choses qui me gonflent royalement, il y a des jours où je me réveille en me demandant ce que je fous bien ici. Et quand je retourne au Rwanda, quand je ressens de près l'amour inconditionnel de ma famille, quand je vois tout ce que j'ai manqué (naissances, mariages et même décès), je me demande si je ne suis pas folle de repartir à 10 000 km des miens. Mais je ne me fais pas d'illusions: je serais incapable de revivre là-bas. C,est bien là le dilemme de l'immigrant: je ne serai jamais tout à fait d'ici et je ne serai plus jamais tout à fait de là-bas non plus. Et les récits d'immigrants qui rentrent puis reviennent me confirment que je ne suis pas la seule.

Tant qu'on arrive à s'accommoder de ces montagnes russes et dilemmes, ça va. Si je comprends bien, vous n'en pouvez plus. Je crois que vous êtes murs pour un retour. Ce que j'appelle, dans mon livre à moi, un retour de CONFIRMATION. Lorsque vous serez dans la mère patrie, vous allez à coup sûr avoir la confirmation que vous êtes faits pour vivre là-bas ou ici. Vous mettrez dans la balance deux choses: (1) Si vous êtes capables de vous passer de ce qui vous rattache à la mère patrie ou (2) si vous êtes capables de vous habituer à ce qui vous incommode ici. Le choix va être clair je crois.

Évidemment, on n'a pas toujours les moyens de faire ce qu'on veut. Et je ne parle pas ici de moyens financiers qui ne semblent pas être un problème dans votre cas.

Merci kweli de ces paroles sages et apaisantes! Ça fait du bien de lire ce genre de choses!

Effectivement ce sont de grosses montagnes russes, qui sont parfois très éprouvantes moralement et qui par conséquent demandent beaucoup d'énergie et qui dans mon cas m'epuise!

J'ai effectivement l'impression que ma famille et moi-même nous passons à côté de choses importantes au niveau de la famille en France et ce sont des moments perdus à jamais. C'est souvent difficile à accepter..surtout lorsqu'on voit à quelle vitesse passe la vie...

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Il y a déjà assez de récit s sur ce forum pour se faire une idée...

Exactement!

Les personnes donneuse de leçons comme il en existe beaucoup sur ce forum, vous pouvez aussi vous abstenir. Ce sujet est un sujet où l'on respecte les besoins et les ressentis de chacun!

Et puis, en passant, je me demande de quel droit vous décidez qui a le droit d'écrire ou non sur ce fil de discussion. Moi aussi, j'ai envie de signaler un membre qui ne respecte pas le principe du forum qui spécifie que tout un chacun a le droit fondamental de s'exprimer, de façon courtoise, dans n'importe quel sujet.

Pour quelqu'un inscrit aujourd'hui même, vous y allez un peu fort.

Allez-vous respecter mes besoins et mon ressenti à moi ?

Cherrybee, vous n'avez pas compris ce que je voulais dire!! Je parlais de la modération si des propos tenus sur mon sujet devenaient des propos racistes ou discriminatoires envers qui que ce soit!! Tout simplement! Et je pense que c'est très respectueux de ma part :-)

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Mis à part le numero 1)

Les autres ne sont que détails que l'on peux compenser autrement et pourquoi pas encore mieux avec des choses d'ici et cela permettra d'aider à l'intégration!

Il faut s' ouvrir...

Et le point 2) je n'ai pas compris! Les amis peuvent être ici également.

Quels sont les choses ici qu'il manque et que vous pourriez retrouver d'où vous venez? Puisque vous dites que vos besoins vitaux ne sont pas comblés ici

Je ne répondrais pas à sa place mais en ce qui me concerne, aussi heureuse que je puisse être ici, il y a certains de mes besoins qui ne sont pas comblés ici. Entre autres:

(1) Le besoin d'amour inconditionnel de la part de la famille. Vivre avec eux les moments importants de la vie, heureux et malheureux.

(2) Le soutien de nos amis. Genre quand tu as eu une journée difficile au boulot (ou une dispute avec ton conjoint) et que tu ne peux pas te défouler car lorsque tu rentres du boulot, il est déjà minuit chez ton meilleur ami et que tu ne peux pas le réveiller pour chialer. L'inverse étant aussi vrai pour lui ...

(3) Le savoir-être qui est le nôtre. Un exemple parmi tant d'autres: le politiquement correct omniprésent ici, l'impossibilité d'avoir une discussion face à face sur certains sujets (ex. la politique), l'évitement quasi-maladif des sujets houleux me donnent souvent envie de me cogner la tête sur les murs.

(4) Aussi trivial que cela puisse paraître, les goûts, les odeurs, les paysages, les petits plats, les épices, tous ces produits introuvables ici, etc.

Est-ce des besoins vitaux, là? Pour ma part oui. On peut compenser comme on peut mais le vide demeure, malgré tout.

Le 2) le 3) et le 4) sont les principales raisons de mon retour en France !! :wink::wink:

Et oui, ce sont des besoins vitaux.

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Comme quoi un sujet de ce type peut etre discute sans que l on se tombe sur la figure ;)

En ce qui nous concerne, mon epouse lors de notre premiere expat avait mis plus de deux ans a s'adapter a la vie ici. Elle a eu des copines qui n'ont pas pu s'adapter du tout, ont tout laisse en plan ici et sont rentrees seules. Parfois cela s'est termine aussi en divorce quand il y a eu de fortes divergences dans le couple (je parle bien evidemment sur le sujet de l adaptation)

L immigration est une demarche tres personnelle qui depend des liens que l on a avec sa famille, son entourage, son lieu de vie ... les uns arriveront a surmonter, d'autres non.

Une phrase m interpelle : "Notre fille ici n'est pas épanouie malgré toutes ces années." => Si je comprends bien elle a 10 ans c est a dire que la majeure partie de sa vie ou elle est en age de comprendre, elle n a connu que la vie ici. Ne pensez vous pas que votre malaise de vie ici est un peu a l origine de ca?

En tout cas bonne chqnce pour la suite quelque soit votre decision.

Oui effectivement le but de mon sujet était justement de parler tout en se respectant :-)

Ma fille à 10ans, nous sommes arrivés à Québec à ses 7ans! Elle a bcp de difficultés a avoir tout laissé derrière elle. Et lorsqu'on est parents, c'est difficile de se rendre compte de ça. Ça rajoute des couches de culpabilités, en plus de tous les autres doutes!

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"Jeanpeupluici"

Pourrais tu nous en dire plus sur toi pour commencer.

Que l'on comprenne ta situation?

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C'est notre deuxième "immigration" au Québec. La première, nous avions 20ans, sans enfants. Lorsque tu es jeune, la vie n'est pas la même, les obligations et besoin ne sont pas les mêmes. Les coûts pour revenir en vacances au pays ne sont pas les mêmes! C'est beaucoup moins de responsabilités morales et financières à deux, qu'à quatre!

Lors de notre première immigration, nous sommes restés vivre ici quatre ans. Ma femme attendait notre premier enfant et nous avions besoin d'être proches de la famille, de vivre en famille sans ce problème de distance! Donc retour en France où nous avons vécu 7 ans, dans le sud. Entreprises développée, vacances régulières, weekends réguliers, grâce à la proximité. Mais le gros problème de la France étant l'insécurité, nous nous sommes dis que pour nos enfants il serait mieux de vivre dans un pays beaucoup plus sécuritaire. Donc après 7ans en France, direction le Québec que nous connaissions déjà! Notre fille avait 7ans, et notre fils 6 mois. Ça fait maintenant 3ans que nous vivons à Québec après avoir tout vendu en France. Nous avons nos sociétés, notre maison. Mais il y a quand même un manque, un vide qui ne nous quitte pas. Un sentiment que nous vivons d'une façon qui n'est pas la nôtre, que nos besoins vitaux ne sont pas comblés ici, malgré toutes nos tentatives. Notre fille ici n'est pas épanouie malgré toutes ces années. Son cur est là bas, son esprit est là bas. Pour nous c'est pareil.

Mais ce n'est pas facile de se dire qu'il faudrait à nouveau tout quitter tout recommencer, à force ça fait peur, les questions fusent dans la tête, le doute etc etc...

C'est comme un sentiment de perte d'identité totale!

J'ai fait court dans ma réponse mais je pourrais à nouveau développer !

Je voulais au moins montrer par mes mots que je ne compte aucunement critiquer les québécois ;-)

Je ne suis pas psy mais votre fille qui avait 7 ans quand vous ête arrivés, ne vit-elle pas ce que tu vis toi-même. Un enfant ressent ce que les parents vivent, ils sont comme des éponges!

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  • Habitués

Un enfant qui émigre a 7 ans, que laisse-t-il derrière lui ? Sa vie est devant lui, pas derrière !

Je pense qu'il ne faut quand même pas banaliser le dépaysement que cela peut engendrer (perte d'amis, changement d'école, changement de culture, etc...)

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  • Habitués

C'est minime a cet age la. Pour les ados je dis pas, mais en dessous de 10 ans l'impact est négligeable. Ils se font rapidement de nouveaux amis et oublient très rapidement leur vie d'avant.

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C'est minime a cet age la. Pour les ados je dis pas, mais en dessous de 10 ans l'impact est négligeable. Ils se font rapidement de nouveaux amis et oublient très rapidement leur vie d'avant.

Faux pour ma fille en tout cas! Elle a laissé bcp de choses, amis, famille, habitude de prendre le train pour aller voir sa grand-mère à la campagne, aller chez ses autres grands-parents, partir en weekend chez son tonton sa tâta ses cousins, les weekends en famille nombreuse et j'en passe! Ma filleest encore très attachée à tout ça, malgré que nous ayions essayé de lui faire voir les choses autrement.

Pour moi, les enfants sont des personnes à part entière dont il ne faut pas négliger les sentiments.

C'est minime a cet age la. Pour les ados je dis pas, mais en dessous de 10 ans l'impact est négligeable. Ils se font rapidement de nouveaux amis et oublient très rapidement leur vie d'avant.

Faux pour ma fille en tout cas! Elle a laissé bcp de choses, amis, famille, habitude de prendre le train pour aller voir sa grand-mère à la campagne, aller chez ses autres grands-parents, partir en weekend chez son tonton sa tâta ses cousins, les weekends en famille nombreuse et j'en passe! Ma fille est encore très attachée à tout ça, malgré que nous ayions essayé de lui faire voir les choses autrement.

Pour moi, les enfants sont des personnes à part entière dont il ne faut pas négliger les sentiments.

Un enfant qui émigre a 7 ans, que laisse-t-il derrière lui ? Sa vie est devant lui, pas derrière !

Je pense qu'il ne faut quand même pas banaliser le dépaysement que cela peut engendrer (perte d'amis, changement d'école, changement de culture, etc...)

Je suis d'accord!

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C'est minime a cet age la. Pour les ados je dis pas, mais en dessous de 10 ans l'impact est négligeable. Ils se font rapidement de nouveaux amis et oublient très rapidement leur vie d'avant.

hmmmmm, attention, le dépaysement est lourd pour un enfant, surtout pour un enfant à qui on a rien expliqué de ce qu'il se passe....

Non, je ne prendrais pas ça à la légère... je suis arrivée ici à 3 ans et j'ai calculé +6 en heure jusqu'à l'âge de 17 ou 17 ans, pour me demander que si on ne m'avait pas arraché à mon chez moi, ou j'en serais, si je serais plus heureuse...

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C'est minime a cet age la. Pour les ados je dis pas, mais en dessous de 10 ans l'impact est négligeable. Ils se font rapidement de nouveaux amis et oublient très rapidement leur vie d'avant.

hmmmmm, attention, le dépaysement est lourd pour un enfant, surtout pour un enfant à qui on a rien expliqué de ce qu'il se passe....

Non, je ne prendrais pas ça à la légère... je suis arrivée ici à 3 ans et j'ai calculé +6 en heure jusqu'à l'âge de 17 ou 17 ans, pour me demander que si on ne m'avait pas arraché à mon chez moi, ou j'en serais, si je serais plus heureuse...

Je m'en suis remise, ouiiiiii ! mais c'est pas facile de perdre ses repères pour un enfant , il faut beaucoup de communication.

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  • Habitués

Chez nous on a pas mal voyagé, habité dans différents pays, etc, avant de venir au Canada. Ma fille de 6 ans était déjà habituée, et contente de venir ici.

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  • Habitués

Chez nous on a pas mal voyagé, habité dans différents pays, etc, avant de venir au Canada. Ma fille de 6 ans était déjà habituée, et contente de venir ici.

Si ce n'est pas indiscret, comment arrive-t-on à développer le lien d'attachement avec le reste de la famille (grands-parents, cousins, etc.) quand ses parents sont des oiseaux migrateurs comme nous?

Chez mes enfants, on dirait que la résilience s'est traduite simplement par "ils ne comptent plus". Leurs amis actuels sont pas mal plus significatifs que leurs cousins. Et pour cause: ils ont l'énorme avantage d'être ici.

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  • Habitués

Chez nous on a pas mal voyagé, habité dans différents pays, etc, avant de venir au Canada. Ma fille de 6 ans était déjà habituée, et contente de venir ici.

Si ce n'est pas indiscret, comment arrive-t-on à développer le lien d'attachement avec le reste de la famille (grands-parents, cousins, etc.) quand ses parents sont des oiseaux migrateurs comme nous?

Chez mes enfants, on dirait que la résilience s'est traduite simplement par "ils ne comptent plus". Leurs amis actuels sont pas mal plus significatifs que leurs cousins. Et pour cause: ils ont l'énorme avantage d'être ici.

Dans mon cas, il n'y a que pour mes grands-parents que ça comptait encore pendant longtemps.

Mais c'est vrai qu'un énorme détachement se crée, et selon l'âge...l'oubli de certaines personnes.

Modifié par Venusta
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