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Le nombre de demandes de reconnaissance d’équivalence de diplôme ou de formation acquis à l’extérieur du Québec reçues par les ordres professionnels en 2011-2012 s’est élevé à 5 163. C’est une hausse pour une cinquième année consécutive. C’est aussi la première fois que le cap des 5 000 demandes est franchi, selon le Conseil interprofessionnel du Québec.

Une quinzaine d’années plus tôt, en 1997-1998, les ordres recevaient environ 750 demandes par an. Au début des années 2000, le cap des 1 000 demandes a été franchi. En 15 ans, une augmentation de plus de «600 %» s’observe, fait valoir François Renauld, président du Conseil interprofessionnel, au Courrier parlementaire©.

Parallèlement, la proportion de demandes de reconnaissance d’une équivalence de diplôme ou de formation acquis hors Québec qui sont refusées a diminué progressivement. Selon les statistiques du CIQ qui ont été transmises, une demande sur vingt était refusée entre 2009 et 2012. Entre 1997 et 2000, c’est plutôt un tiers des demandes qui se soldaient par un refus.

Entre 1997 et 2000, deux tiers des demandes étaient acceptées. Plus précisément, environ 37 % des demandes étaient acceptées partiellement et 29 % faisaient l’objet d’une acceptation totale. Puis, entre 2000 et 2003, le taux d’acceptation est passé à 86 %. Entre 2003 et 2006, il a presque atteint 90 %. La barre des 90 % a été franchie pour les trois années subséquentes. Enfin, entre 2009 et 2012, le taux d’acceptation a atteint 94,7 %. La moitié de ces acceptations étaient complètes et l’autre moitié partielle.

Explication

«Tout ceci c’est fait dans un contexte où les demandes de reconnaissances elles-mêmes ont explosé depuis 15 ans», souligne M. Renauld. Dans son dernier bulletin automnal, le CIQ explique ces résultats par une «meilleure compréhension des exigences à respecter de la part des professionnels formés à l’étranger» pour obtenir les équivalences», ainsi que par «l’efficacité des processus de reconnaissance mis en place par les ordres».

Selon M. Renauld, cette progression est «le fruit d’une collaboration beaucoup plus étroite entre les ordres, qui se sont mieux organisés et qui ont pris les moyens nécessaires pour traiter avec toute la précaution et l’attention qu’il faut les demandes, et le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, qui veut vraiment qu’il y ait un meilleur arrimage et qu’on soit en mesure de reconnaître les acquis, les compétences des immigrants qui arrivent au Québec».

Ingénieurs et infirmières

Certains ordres en particulier auraient-il des taux d’acceptation ou de refus plus imposants que d’autres? «C’est pas évident» de répondre à cette question, dit M. Renauld qui observe que certains ordres reçoivent un volume «beaucoup plus important de demandes». Par exemple, en 2011-2012, l’Ordre des ingénieurs et l’Ordre des infirmières ont reçu plus de 40 % des demandes envoyées à l’ensemble des ordres.

En effet, dix ordres reçoivent 90 % des demandes, selon le CIQ. Celui des ingénieurs arrive en tête, avec environ 1 700 demandes reçues en 2011-2012, ce qui représente environ le tiers de toutes les demandes acheminées aux ordres professionnels.

Les ordres des infirmières et des médecins arrivent, respectivement en deuxième et troisième place. Suivent ensuite, en ordre décroissant, les ordres des infirmières auxiliaires, des comptables professionnels agréés, des pharmaciens, des chimistes, des avocats, des psychologues et des physiothérapeutes.

Publié avec l'autorisation de Le Courrier parlementaire, droits réservés 2014, www.courrierparlementaire.com

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Et il y en a qui demandent pourquoi le temps d'attente pour l'immigration augmente :)

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Posté(e)

" En effet, dix ordres reçoivent 90 % des demandes, selon le CIQ. Celui des ingénieurs arrive en tête, avec environ 1 700 demandes reçues en 2011-2012, ce qui représente environ le tiers de toutes les demandes acheminées aux ordres professionnels."

On parle du nombre de demandes d'adhésion aux différents ordres.

Quid du nombre de dossiers acceptés, quid des longs délais et nombreux examens à passer pour pourvoir les intégrer, qui en découragent plus d'un ?

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Est-ce que les personnes qui doivent suivre des cours, faire des examens (et réussir), qui se découragent, s'étaient informées avant de venir au Canada?

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