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Trop de travailleurs québécois surqualifiés


Invité

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  • Habitués

En même temps, il ne faut pas non plus succomber aux discours qui veulent que tous les choix de formation soient décidés en fonction du marché. Nous sommes des êtres humains, pas seulement des travailleurs. À les écouter, le marché est le dieu suprême qui devrait décider de nos vies. Et on sait ce que ça donne lorsqu'il part en vrille, ledit marché ...

Je préfère de loin que mes enfants fassent leurs études dans le domaine qu'ils aiment, plutôt que de s'orienter dans un domaine payant mais qui les abonnera à vie chez le psy. Non mais, allons-nous devenir comme ces abrutis qui financent une guerre dans un pays qu'ils ne savent pas situer sur une carte :(

Entièrement d'accord avec toi. La fonction des universités est aussi de diffuser le savoir; ce ne sont pas des usines à produire de futurs employés. Seulement, je dis qu'il faut assumer ses choix lorsqu'on choisit un programme d'études.

Modifié par bencoudonc
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  • Habitués

... oui mais Bencoudonc la tu entres dans le domaine de l'utilite des etudes: sont-elles la pour t'apporter du savoir ou sont-elles la pour te former a ton futur boulot ? Pour les patrons -- du moins en France -- ce n'est jamais assez. Meme les nouveaux programmes qui imposent de plus en plus de temps de formation: ils voudraient des nouveaux employes et les payer le minimum MAIS avec une experience de travail tres importante.

Alors comment concilier les deux ? savoir et formation qualifiante ?

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  • Habitués

Alors comment concilier les deux ? savoir et formation qualifiante ?

Il n'y a pas de réponse unique à ce genre de question. Mais la formation qualifiante n'est pas seulement du ressort des universités, de toute façon, et heureusement. La gamme des choix est très vaste et on peut très bien s'en sortir, et très bien vivre, avec un DEP, un DEC ou un diplôme universitaire, en fonction de ses goûts et de ses choix. Là-dessus, je suis entièrement d'accord avec Pigkiller : il ne faut pas idolâtrer le bout de papier universitaire non plus !

Modifié par bencoudonc
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  • Habitués

Et puis, n'oublions pas que les universités sont aussi là pour remplir leurs coffres.

Je me rappelle une anecdote qui illustre bien la situation. Il y a plusieurs années, on a annoncé la disparition d'une matière dans l'enseignement au secondaire. Pourtant une université située à Québec, pour ne pas la nommer, a continué à offrir le bacc. en enseignement de cette même matière après cette annonce. Quand les étudiants formés dans cette matière ont reçu leur diplôme, la matière ne s'enseignait déjà plus.

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  • Habitués

Moi je suis d'accord avec Pigkiller, des gens qui ont 3 BAC et autres ici, j'ai l'impression que ce n'est pas rare, les diplomes ici j'ai parfois (meme souvent) l'impression que ca n'a pas la valeur que ca devrait (si on prend le cas du MBA qui en France est the must, ici tout le monde en a et souvent non reconnu par l'association internationale de MBA, ca a plus de valeur).

Si on prend mon exemple, je m'oriente vers le titre de comptable agréé, le plus haut truc en comptabilité. Ma DRH me fait, apres ca tu envisages une maitrise en comptabilité. Et la, j'ai pas pu m'empêcher de dire pour quoi faire ? Tu vas me payer plus à la fin du mois ? Non, donc à quoi ca va servir ? A avoir un diplome de plus dans le placard ou a afficher comme certains font sur les murs (deja, vu un gars qui avait affiché ces 5 certificats dans une piece et qui lui servent strictement a rien car toujours au chomage -_- ).

Ma question est : si tout le monde va a l'université pour faire des trucs qui sur le terrain ne serve strictement a rien ou pour faire 3 BAC, ne faut-il pas effectivement augmenter les frais de scolarité comme le ROC pour hausser le niveau de formation et pour qu'on est des gens qui soient a l'université parce qu'ils ont vraiment envi de faire ce job et non pas juste par plaisir ou parce qu'ils en savent pas quoi faire(je reviens sur ce Martin, histoire de l'art c'était par intérêt du sujet et non pour faire un job, dans ce cas, renseigne toi avec des livres et pas passer par la case université) ? Parce que faut se demander si on veut beaucoup de gens avec des diplomes de tout coté ou si on veut des formations adéquates et de qualité ?

Modifié par laureenfr
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  • Habitués

http://www.cyberpres...urqualifies.php

Voici un article qui en dit beaucoup; vous constaterez que beaucoup de Québécois (dont je suis) ont fait des études avancées, mais n'occupent pas un travail correspondant à leurs aspirations.

Publié le 24 janvier 2011 à 05h00 | Mis à jour à 10h41

Trop de travailleurs québécois surqualifiés

232299.jpgAgrandir

Le Soleil

(Québec) Au Québec, près du tiers de tous les travailleurs québécois sont surdiplômés par rapport à l'emploi qu'ils occupent. Parmi les diplômés du cégep et de l'université, ce taux grimpe à plus de 40 %. Faut-il y voir un «gaspillage de ressources humaines»?

Martin a une maîtrise en histoire de l'art. Pourtant, aujourd'hui, il est à l'emploi d'une... institution financière. «En histoire de l'art, il n'y a pas beaucoup de possibilités d'emplois», explique celui qui préfère taire son vrai nom.

Pendant deux ans, le jeune homme a cherché un boulot dans son domaine, mais en vain. Pour payer le loyer, il est devenu agent au service à la clientèle d'une institution financière, un emploi qui requiert un diplôme de cinquième secondaire. «À ce moment-là, je me demandais vraiment pourquoi j'avais décidé d'étudier en histoire de l'art. Je me disais que j'aurais plutôt dû faire des études pour devenir électricien. J'étais vraiment découragé», lance-t-il.

Quelques mois plus tard, Martin a toutefois obtenu une promotion, en devenant formateur au service à la clientèle. Même s'il n'avait pas de baccalauréat en administration, comme le réclamait ce poste, sa formation a été reconnue. «Alors, je peux dire qu'indirectement, au moins, mes études m'ont servi», lance-t-il.

Au Québec, des milliers de travailleurs vivent une situation semblable, leur formation étant de loin supérieure ou non liée à leur boulot quotidien. Le phénomène touche 28 % de l'ensemble des travailleurs québécois, selon une étude réalisée en novembre par Bruno Hubert, étudiant à la maîtrise à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a travaillé en collaboration avec la Centrale des syndicats du Québec.

En recoupant des données de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) et de Statistique Canada, l'étude démontre que ce phénomène est en croissance depuis une décennie, la proportion de travailleurs surdiplômés se chiffrant plutôt à 25 % en 2001.

La surqualification touche surtout ceux qui ont fait des études collégiales (44 %) ou qui ont un diplôme universitaire en poche (42 %). Les femmes, les gens âgés entre 25 et 39 ans et les immigrants sont les plus à risque d'être surqualifiés dans leur emploi.

«Il y a un décalage entre le nombre de diplômés et le nombre de postes qualifiés disponibles sur le marché du travail», observe Bruno Hubert. Au cours des dernières décennies, le nombre de diplômés universitaires a considérablement augmenté au Québec, mais le marché de l'emploi ne s'est pas adapté au même rythme. En 1976, 15 % de la population québécoise avait un baccalauréat en poche, comparativement à 32 % en 2007. Les détenteurs d'une maîtrise sont par ailleurs quatre fois plus nombreux qu'il y a 30 ans.

«Le nombre de diplômés augmente de plus en plus, et le marché du travail les absorbe de moins en moins», ajoute Mircea Vultur, professeur à l'INRS, qui a supervisé les travaux de Bruno Hubert.

Résultat : on assiste à un véritable «gaspillage de ressources humaines», lance M. Vultur, qui s'intéresse à la question depuis des années. «On investit dans des gens qui sont sous-utilisés au niveau des compétences et ç'a des effets pervers», affirme-t-il.

Celui-ci y voit un problème «d'équité générationnelle», puisque les diplômés universitaires surqualifiés gagnent en moyenne 12 % de moins que leurs homologues des générations précédentes, ajoute-t-il. Une étude de l'ISQ réalisée en 2008 démontre toutefois que les travailleurs surqualifiés sont généralement mieux rémunérés que leurs collègues qui occupent un même emploi, ce qui reste quand même en deçà du salaire moyen pour le niveau d'études qu'ils détiennent.

Un casse-tête à gérer

Les travailleurs surqualifiés représentent par ailleurs tout un casse-tête à gérer pour leurs employeurs, ajoute M. Vultur. Ces derniers «créent plus de problèmes à l'entreprise», puisqu'ils changent souvent d'emplois, sont moins motivés et plus à risque de s'absenter et de sombrer dans la dépression ou l'épuisement professionnel, explique-t-il.

La surqualification entraîne aussi une dévalorisation des diplômes, ajoute M. Vultur. «Davantage de gens ont la même formation, alors on va privilégier davantage l'expérience», explique-t-il. Faut-il alors remettre en question tout le discours encourageant la diplomation, afin de stimuler une économie du savoir? Tout à fait, répond Mircea Vultur. «C'est un discours à la mode qui n'a aucun support dans la réalité. Le discours sur la société du savoir doit être traité avec beaucoup de prudence. Le niveau de formation d'une population ne garantit pas nécessairement une croissance économique forte. L'Allemagne a le taux de diplômés le plus faible de l'Union européenne, et pourtant son économie est la plus forte», dit-il.

Pas de pénurie

Il met aussi de sérieux bémols sur tout le discours entourant la «pénurie de main-d'oeuvre qualifiée». «Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre. Il y a une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail. La société du savoir, c'est un discours à la mode, mais ça n'élimine pas les besoins en main-d'oeuvre non spécialisée. On a toujours besoin de préposés au service et de gens qui font le ménage. Il y a une très forte demande à ce niveau-là aussi», dit-il.

M. Vultur reconnaît que de manière générale, les bénéfices associés au niveau d'éducation d'une population sont très loin de se limiter à l'adéquation au marché du travail, permettant notamment une meilleur participation des citoyens à la vie démocratique. «L'éducation, c'est beaucoup plus que l'emploi, dit-il. Mais la diplomation à outrance, sans se soucier du marché du travail, est un gaspillage de ressources humaines. C'est un phénomène complexe, et il faut s'en préoccuper.»

Merci Beaucoup Ensaimada pour l'article.., Ca va donne le courage au Immigrants pour accepter les différent types de travaille sans complexité...

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  • Habitués

Ma meilleure amie vient tout juste de terminer une maîtrise en géographie ... Oui vous avez bien lu en géographie ... Ces profs pendant la formation, lui ont certifiés qu'il y avait du boulot dans le domaine ... Pourtant à l'heure actuelle, elle postule sur des postes de secrétaire parce que pas trop le choix ! C'est sûr que pour son Université c'est super avantageux qu'une centaine d'étudiant obtient un diplôme dans cette branche, mais dans les fait combien travail dans leur domaine ! Là je surveille pour elle, les postes d'agent bureau au gouvernement ...

Je pense toujours qu'il peut y avoir un juste milieu entre ce qu'on a envi d'étudier et les postes disponibles sur le marché. Moi je suis allée voir un orienteur qu'y m'a aidé. Oui j'ai payé, mais bon je pense que ça peut être une solution quand on est comme moi un peu la tête dans les nuages. Je pense aussi que les frais scolarité devraient être augmenter ... On n'est moins intéresser à faire un BAC en littérature du moyen-âge si les frais sont plus élevés ! C'est sûr qu'on a besoin de métier divers, mais il est plus facile de s'inscrire en littérature qu'en administration ! Je pense que ce devrait être les meilleurs qu'y vont dans ses branches, pas ceux qu'y ont pas d'autres choix ... Ceux-là on devrait peut-être les aider à s'orienter ailleurs ...

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ah bon je savais pas que l'Allemagne avait le taux de diplômés le plus faible de l'UE :unsure: ah oui je sais qu'elle est la locomotive de l'Europe...

les Québecois surqualifés bah je vois c'est pour ca qu'on nous demande de tout reprendre une fois au Quebec on reconnait pas nos competences prof acquises hors quebec.... :angry:

ok alors Ensaimada toi qui es Quebecoise peux tu nous faire un rapprochement(bref) de cette situation avec d'autres provinces?

Non, Bigel, je n'ai pas de statistiques pour les autres provinces, mais je présume que c'est la même chose. Une maîtrise en anthropologie ne servira pas vraiment à grand-chose au Nouveau-Brunswick.

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Ma meilleure amie vient tout juste de terminer une maîtrise en géographie ... Oui vous avez bien lu en géographie ... Ces profs pendant la formation, lui ont certifiés qu'il y avait du boulot dans le domaine ... Pourtant à l'heure actuelle, elle postule sur des postes de secrétaire parce que pas trop le choix ! C'est sûr que pour son Université c'est super avantageux qu'une centaine d'étudiant obtient un diplôme dans cette branche, mais dans les fait combien travail dans leur domaine ! Là je surveille pour elle, les postes d'agent bureau au gouvernement ...

Je pense toujours qu'il peut y avoir un juste milieu entre ce qu'on a envi d'étudier et les postes disponibles sur le marché. Moi je suis allée voir un orienteur qu'y m'a aidé. Oui j'ai payé, mais bon je pense que ça peut être une solution quand on est comme moi un peu la tête dans les nuages. Je pense aussi que les frais scolarité devraient être augmenter ... On n'est moins intéresser à faire un BAC en littérature du moyen-âge si les frais sont plus élevés ! C'est sûr qu'on a besoin de métier divers, mais il est plus facile de s'inscrire en littérature qu'en administration ! Je pense que ce devrait être les meilleurs qu'y vont dans ses branches, pas ceux qu'y ont pas d'autres choix ... Ceux-là on devrait peut-être les aider à s'orienter ailleurs ...

Tu as ô combien raison Sora. Lorsque nous affichons pour un poste de secrétaire, je dirais qu'au moins 50%, voire un peu plus, ont des études supérieures qui, visiblement, ne les ont menées à rien. Elles postulent pour être secrétaires, mais souvent n'ont pas d'expérience ; elles ont travaillé comme vendeuses, serveuses, etc. ... mais n'ont pas d'expérience comme secrétaire, ce qui fait que leur candidature n'est jamais retenue.

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  • Habitués

Merci Ensmaida pour cet article fort intéressant, les immigrants doivent s'estimer heureux de trouver un travail.

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  • Habitués

Mon petit grain de sel...

Je fais aussi partie de ces Québécois surqualifiés qui n'ont pas trouvé chaussures à leurs pieds.

En 1985, je faisais une maîtrise de deuxième cycle (BACC + 5) en service social à l'Université de Montréal. L'avenir était complètement plombé car c'était l'époque des premières (très grandes) coupures budgétaires par le Ministère de la santé et des services sociaux du Québec.

Sans avoir terminé mes études, j'ai bifurqué pour exercer un métier qui ne réclamait que des études secondaires (CAP ou BEP).

Je me suis toujours dit que ce métier n'était qu'un gagne-pain et que dans la vie, il n'y avait pas que le travail pour se réaliser.

J'ai gagné ma vie et je me suis réalisée!:)

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  • Habitués

je ne sais pas si d'autre l'on vue,

mais hier soir j'ai vue un reportage sur la construction de l'EPR en France

une grand partie des ouvriers etaient roumain

coffreur, soudeur, etc etc

car Bouyges n'a pas été capable de trouver d'ouvier francais pour faire la JOB

il n'y en avait pas assez de disponible.

pis les roumains la, il sont pas payés au rabais,

ils touchent 1700 euro net par mois

et ils ont un logement de fournis proche du chantier.

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  • Habitués

je ne sais pas si d'autre l'on vue,

mais hier soir j'ai vue un reportage sur la construction de l'EPR en France

une grand partie des ouvriers etaient roumain

coffreur, soudeur, etc etc

car Bouyges n'a pas été capable de trouver d'ouvier francais pour faire la JOB

il n'y en avait pas assez de disponible.

pis les roumains la, il sont pas payés au rabais,

ils touchent 1700 euro net par mois

et ils ont un logement de fournis proche du chantier.

Oui, je l'ai vu hier soir le fameux reportage sur le désarroi des ouvriers étrangers de l'EPR

Ils déplorent des conditions de vie précaires et le manque de considération de leur employeur. EDF se défend et le maire de Pieux parle d'une bonne intégration.

Evidement, j'aurais aimé que ce fût pour une autre raison que des histoires d'exploitation de la misère humaine, de conditions scandaleuses d'hebergements de roumains et de silence, sinon coupable, du moins complices des élus locaux et plus si affinités. N'y aurait il pas là encore les conséquences de l'absence de séparation entre la fonction républiquaine et la fonction professionelle. .... la recherche d'économie a tout prix sur ce chantier dont le budjet a déjà explosé aurait elle des impacts sur le volet humain de cette entreprise?

Modifié par dreamtoreal
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  • Habitués

une question:

est ce que le programme d'immigration réel "non annoncé on va dire" du Québec-Canada c'est de faire remplir le pays par des immigrants surqualifiés de différentes zones géographiques du monde afin d'occuper des postes d'emploi très en dessous de leur qualifications "jobbines ...etc" ou disons le clairement , est ce que le gouvernement québécois/canadien désire avoir de la main d'uvre pas cher depuis l'étranger tout en choisissant en plus que cette main d'uvre soit aussi surqualifiées, instruite...etc ou bien que la réalité du programme de l'immigration est toute autre ?

le débat est ouvert messieurs, dames!

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  • Habitués

je ne sais pas si d'autre l'on vue,

mais hier soir j'ai vue un reportage sur la construction de l'EPR en France

une grand partie des ouvriers etaient roumain

coffreur, soudeur, etc etc

car Bouyges n'a pas été capable de trouver d'ouvier francais pour faire la JOB

il n'y en avait pas assez de disponible.

pis les roumains la, il sont pas payés au rabais,

ils touchent 1700 euro net par mois

et ils ont un logement de fournis proche du chantier.

Oui, je l'ai vu hier soir le fameux reportage sur le désarroi des ouvriers étrangers de l'EPR

Ils déplorent des conditions de vie précaires et le manque de considération de leur employeur. EDF se défend et le maire de Pieux parle d'une bonne intégration.

Evidement, j'aurais aimé que ce fût pour une autre raison que des histoires d'exploitation de la misère humaine, de conditions scandaleuses d'hebergements de roumains et de silence, sinon coupable, du moins complices des élus locaux et plus si affinités. N'y aurait il pas là encore les conséquences de l'absence de séparation entre la fonction républiquaine et la fonction professionelle. .... la recherche d'économie a tout prix sur ce chantier dont le budjet a déjà explosé aurait elle des impacts sur le volet humain de cette entreprise?

on a sans doute pas vu le meme,

parce qu'a 1700 euro net par mois + un logement

les roumains du reportage

avaient l'air tres tres heureux...

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  • Habitués

je ne sais pas si d'autre l'on vue,

mais hier soir j'ai vue un reportage sur la construction de l'EPR en France

une grand partie des ouvriers etaient roumain

coffreur, soudeur, etc etc

car Bouyges n'a pas été capable de trouver d'ouvier francais pour faire la JOB

il n'y en avait pas assez de disponible.

pis les roumains la, il sont pas payés au rabais,

ils touchent 1700 euro net par mois

et ils ont un logement de fournis proche du chantier.

Oui, je l'ai vu hier soir le fameux reportage sur le désarroi des ouvriers étrangers de l'EPR

Ils déplorent des conditions de vie précaires et le manque de considération de leur employeur. EDF se défend et le maire de Pieux parle d'une bonne intégration.

Evidement, j'aurais aimé que ce fût pour une autre raison que des histoires d'exploitation de la misère humaine, de conditions scandaleuses d'hebergements de roumains et de silence, sinon coupable, du moins complices des élus locaux et plus si affinités. N'y aurait il pas là encore les conséquences de l'absence de séparation entre la fonction républiquaine et la fonction professionelle. .... la recherche d'économie a tout prix sur ce chantier dont le budjet a déjà explosé aurait elle des impacts sur le volet humain de cette entreprise?

Faut vous mettre d'accord, ils étaient bien payés ses roumains ou pas ?

Sinon pour en revenir au sujet, je sais pas ici, mais en France, y'avait une époque quand moi il fallait que je choisisse mon orientation ou c'était tu dois faire l'université absolument surtout avec tes notes a l'école... pour moi ca a pas pausé de probleme parce que c'était prévu, mais y'avait mon camarade de classe qui était 2e et il voulait faire boulanger... et bien, ils ont jamais voulu qu'ils fassent son CAP boulanger et il s'est retrouvé dans un lycée général puis en fac d'histoire (c,Était la mode, tout ceux qui savaient pas ou aller dans ma ville allait en fac d'histoire ou de droit)...

A l'époque j'avais trouvé ca assez fort !!! :wacko:

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  • Habitués

une question:

est ce que le programme d'immigration réel "non annoncé on va dire" du Québec-Canada c'est de faire remplir le pays par des immigrants surqualifiés de différentes zones géographiques du monde afin d'occuper des postes d'emploi très en dessous de leur qualifications "jobbines ...etc" ou disons le clairement , est ce que le gouvernement québécois/canadien désire avoir de la main d'œuvre pas cher depuis l'étranger tout en choisissant en plus que cette main d'œuvre soit aussi surqualifiées, instruite...etc ou bien que la réalité du programme de l'immigration est toute autre ?

le débat est ouvert messieurs, dames!

Moi je dis que le Canada/Québec veut seulement faire face a son probleme de natalité faible et qu'il faut remplir le pays par tous les moyens possibles, et tant qu'a faire prendre de la main d'oeuvre qualifiée qui arrivera bien a se débrouiller sur place. Mais ca apres ce n'est plus le probleme du département de l'immigration, son job est de faire rentrer du monde, peu importe ce qui arrive a ce monde, c'est une autre institution de s'en charger.

Si les québécois (et surement les canadiens) sont eux meme surqualifiés, alors les immigrants pourquoi ne le seraient-ils pas eux aussi ?

Parce que le Canada a un manque cruel de gens qualifiés dans certains domaines mais aussi dans les jobbines. Il manque du monde partout j'ai l'impression. Donc faire venir des immigrants est un moyen de combler ce manque comme dirait l'autre : les immigrants ne sont que les enfants que les canadiens n'ont pas eu... (bon ca c,est la vision bisounours on est bien d'accord)

Modifié par laureenfr
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  • Habitués

ah bon je savais pas que l'Allemagne avait le taux de diplômés le plus faible de l'UE :unsure: ah oui je sais qu'elle est la locomotive de l'Europe...

les Québecois surqualifés bah je vois c'est pour ca qu'on nous demande de tout reprendre une fois au Quebec on reconnait pas nos competences prof acquises hors quebec.... :angry:

ok alors Ensaimada toi qui es Quebecoise peux tu nous faire un rapprochement(bref) de cette situation avec d'autres provinces?

Non, Bigel, je n'ai pas de statistiques pour les autres provinces, mais je présume que c'est la même chose. Une maîtrise en anthropologie ne servira pas vraiment à grand-chose au Nouveau-Brunswick.

Ok bah que tu aies fait des études d'anthropologies ou de géographie je pense que t'as droit toi aussi a un job pour autant que tu aies poussé avec tes études au fait tu fais une formation parce que tu aimes parceque cela te plait ! tu vas pas quand même me dire qu'une comme ca qui a travaillé comme je sais pas par exemple secrétaire bah qu'elle soit aujourd'hui a entretenir une tuyauterie :shok: ..c'est difficile ca ! même si de plus en plus on ne doit plus se contenter d'une seule identité.. c'est mon opinion alors a n'a besoin d'un Québec ou plus encore d'un monde équilibré avec tous genre de professionnel je pense ! le marché du travail oufff la tout le monde sera donc infirmiers, chimistes c'est ça ? parceque justement c'est ca qui marche `partout peut être oui ! mais c'est pas normal, on(les politiques)dit formez-vous , faites des études, soyez qualifés on nous dit que les secteurs d'avenir sont pour citer quelques-uns l'énergie, l'eau, la santé, les infrastructures, le sécurité informatiques, l'écologie , . Maintenant on pousse avec nos études on a des gros diplômes bah c'est bien ! puisque les entreprises veulent des personnes qualifiées pour plus de productivité ! qu'est ce qui se passe donc s'ils travaillent en deca de leurs qualifications ?peu d'entreprises pour recruter , manque de concurrence entre les entreprises en quête d'amélioration de leur prodcution ?? pfffffffffffff bah il faut que ces politiques travaillent bien , ces politiciens et banquiers tous ca ils ont une grosse part de responsabilité que ces banquiers bandits ces fdp financent l'économie comme ca il y'aura plus de création d'entreprises , l'anthropologue ou la géographe parceque l'investissement a la recherche aura augmenté ils trouveront aussi du travail dans leur domaine , ce politiciens nous trompent ils disent aujourd'hui quelque chose et demain le contraire .. de gros menteurs il suffit juste 7années de boulot pleines pour eux (in Spain ) pour toucher une pension retraite complète.. bah je serai la a passer des cordons ou à controler des équerrages plus de 30ans pour avoir une retraite complète :huh: bah les politiciens ou banquiers ce sont des tricheurs ! la surqualification c'est pas seulement au Québec partout on en trouve mais on fait avec la vie c'est un combat !

Modifié par bigel
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  • Habitués

Mon petit grain de sel...

Je fais aussi partie de ces Québécois surqualifiés qui n'ont pas trouvé chaussures à leurs pieds.

En 1985, je faisais une maîtrise de deuxième cycle (BACC + 5) en service social à l'Université de Montréal. L'avenir était complètement plombé car c'était l'époque des premières (très grandes) coupures budgétaires par le Ministère de la santé et des services sociaux du Québec.

Sans avoir terminé mes études, j'ai bifurqué pour exercer un métier qui ne réclamait que des études secondaires (CAP ou BEP).

Je me suis toujours dit que ce métier n'était qu'un gagne-pain et que dans la vie, il n'y avait pas que le travail pour se réaliser.

J'ai gagné ma vie et je me suis réalisée!:)

super temoignage ! c'est bien de tte les facons be real !:B)

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  • Habitués

1- Si l'offre est supérieure à la demande, comment voulez- vous que tous le monde trouve sa place ?:

Tant que l'université forme sans se soucier des besoins en ressources humaines, le problème persistera.

2- La technologie est un vecteur de suppression d'emploi :

Plus la technologie évolue plus on a, de moins en moins, besoin de personnels qualifiés

3- Dans le même contexte, se sont les titres de diplômes qui sont surqualifiés :

Aujourd'hui, avec les logiciels de calcul et de conception, un simple agent de saisie pourra faire l'affaire

Et se problème est, à mon avis, partout.

Je crois aussi, qu'aujourd'hui l'avenir du travailleur est dans les emplois de métier et d'artisans (électricien, peintre, plombier, boulanger, patissier, cuisinier,...).

A+

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