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pourquoi rentrez-vous en france?


totox26

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  • Habitués
Immigrer, rentrer dans son pays d'origine, ou encore partir vers un autre pays... c'est un choix vraiment personnel et je suis persuadé que tu trouveras beaucoup de raisons différentes à cela.

D'abord, et il y en a qui l'on d'ailleurs évoqué, parce que certains savaient, en partant, que leur immigration serait temporaire. D'autres l'on découvert au bout d'un certain temps... Et inversement, d'autres sont partis définitivement (c'est mon cas) et certains le découvrent par la suite.

Après, c'est vrai qu'en huit ans de présence sur le forum, les raisons des retours sont souvent un peu les mêmes : éloignement familial, nécessité de renouer avec les "racines", lassitude par-rapport à l'hiver, et pour finir, il y a aussi ceux qui se rendent compte qu'ils n'ont pas trouvé ce qu'ils cherchaient, soit professionnellement, soit financièrement... avec un choc culturel qui a tendance, parfois, à durer.

Je pense, je ne crois pas me tromper, que la plupart des immigrants Européens et des pays développés, viennent ici avec dans la tête une envie de vivre une expérience, une aventure à l'étranger. Le Québec, c'est assez facile pour vivre une expérience internationale pour des francophones. D'abord parce qu'il y a une demande de la part du Québec, ensuite parce qu'il est facile de s'adapter linguistiquement au pays, tout en étant dépaysé par la position géographie américaine du Québec.

Bref, vivre à l'étranger sans avoir à subir la barrière de la langue.

Après, il y a aussi les gens qui sont faits pour l'immigration et d'autres non... Mais pour le savoir, on n'a pas trop le choix de le vivre ! Immigrer, c'est pas quelque chose de forcément naturel pour l'être humain qui garde un certain instinct grégaire.

On croit que ça va aller, que les distances aujourd'hui ne veulent plus dire grand chose, qu'il y a Internet, les Webcams, le prix des voyages en avion qui sont tout de même beaucoup moins élevés qu'il y a vingt ans... mais on se rend compte que c'est pas si simple et que les proches soit demandent un peu plus de proximité que l'on imaginait, ou l'inverse, on se rend compte que l'on est en manque de cette proximité.

Je pense que le fait d'avoir souvent changé de région lorsque j'étais plus jeune en France m'a aidé à appréhender le déracinement, ensuite, c'est selon la personnalité de chacun et le type de proximité que l'on a avec sa famille... Impossible d'appliquer une règle générale à ce sujet, chacun le vit différemment !

Moi j'ai quitté la France avec dans l'idée de ne plus y retourner pour y vivre, c'est mon choix. Il est toujours possible que j'aille migrer dans un autre pays, je ne sais pas, je n'en sais rien... mais à l'heure actuelle, ça ne sera certainement pas pour retourner dans l'hexagone. Est-ce que j'en suis 100% sûr ? Ben non ! Mais disons que plus les années passent, plus ce taux se rapproche du 100%...

En résumé, chacun vit son immigration de manière différente... ce ne sont pas les autres qui vont te dire comment ça va se passer.

Autant j'ai parfois du mal avec le côté outrancier de certains de tes propos, autant je dois reconnaître que ce que tu dis ici est très juste et très intéressant ! Peut-être devrais-tu privilégier ce mode de communication, à l'avenir... ;)

Je rajouterai, en ce qui me concerne, que je rentrerai en France pour retrouver la variété des paysages et des caractères, autant en région que dans les pays alentours.

Et puis, ma culture au sens large est définitivement là-bas, là où j'ai des références communes depuis l'enfance avec d'autres. Je trouve que c'est aussi quelque chose qui aide à créer des liens, à démarrer une conversation, quand on rencontre de nouvelles personnes.

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  • Habitués
Il y a une études sur les départs faites en fonction des inscriptions à la RAMQ. Pendant longtemps nous ne pouvions pas en parler sur immigrer.com ou sinon à dire que peu de monde repart. Avec les langues qui se délient, on peut peut être aborder le sujet maintenant. Je n'en dirai pas plus puisqu'on m'a à l'oeil mais voici l'étude :

http://www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr...is1998-2007.pdf

T'es vraiment rigolo toi. Immigrer.com a toujours basé le nombre des retours sur les chiffres de la RAMQ et ça date pas d'hier, voir ce message des FAQ de 2005 :

Ecrit par: laurence 4-02-2005 à 10:32

Bonjour,

Pour répondre à ta question sur les chiffres et les retours. Il y a peu de documentation à ce propos, selon une étude du MRCI (ministère de l'immigration du Québec) le taux de rétention des immigrants Français est de 84 %. En effet, tous les 5 ans, tous les résidents du Québec (résidents permanents et Canadiens) doivent renouveler leur carte d'assurance maladie car elle arrive à expiration. Une étude basée sur ces données a pu révéler que les immigrants français arrivés entre 1986 et 1997 au Québec ont renouvelé à 84 % leure carte soleil de la RAMQ. Ce qui veut dire qu'ils étaient encore sur le territoire québécois. Le taux de rétention des immigrants Français est même semblable à ceux des autres pays comme ceux de l'Algérie, Chine, Maroc.

Il s'agit d'un chiffre qui s'intéresse donc aux Résidents permanents.

Le taux de rétention des Français est le même aujourd'hui que dans les années 80 et 90.

http://www.micc.gouv.qc.ca/fr/recherches-s...immigrants.html

Au delà des chiffres, il y a 2 choses qui m'interpellent dans cette étude.

Et après avoir lu et relu la méthode qui n'est pas des plus claires sur ces 2 points :

- La preuve de la présence de l'immigrant sur le territoire par le contrôle (?) que l'adresse est active sur la base des 3 premiers chiffres...

C'est quoi précisément une adresse active ? Cela suffit-il et comment à prouver qu'on réside encore sur le territoire ? Au bout de combien de temps et comment les autorités se rendent-elles compte que la personne n'habite effectivement plus au Canada. Surtout si cette dernière n'a prévenu personne et vis à vis du renouvellement de la carte soleil...bref si quelqu'un peut m'éclairer ?

- La méthode de calcul pour déterminer le taux de rétention. C'est le point qui me parait le plus important.

Comment s'effectuent les calculs ? Quelle base pour le pourcentage de rétention ? Remet-on à zéro le compteur pour chaque année ?

En effet, c'est pas la même chose si on prend le nombre en 1998 par exemple et qu'on suit ces seuls immigrants jusqu'à aujourd'hui ou qu'on cumule le nombre d'entrées chaque année (arrivées N1+N2-sorties N1, arrivées N3+solde N-1 - sorties N-1 etc.) pour un calcul de rétention (%) sur le solde de l'année précédente plus les arrivées de l'année en cours moins les départs de l'année de référence (j'espère que vous comprendrez la nuance parce que sans démonstration au tableau c'est difficile à expliquer)...C'est toute la différence, en quelque sorte, du cumul fixe et du cumul mobile. Et ça, ça peut changer la réalité !

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  • Habitués
Kweli , un immigrant quelque soit la politique d immigration pensera d'abord à sa pomme et à celle de sa famille ! Ca a toujours été le cas et ça sera toujours le cas !

C'est exactement ce que je voulais exprimer. Un immigrant est un être essentiellement égoïste, tournée vers ses propres besoins, peu importe d'où il vient. Moi par exemple: j'ai choisi de sortir de mon pays et je m'en fous qu'il ait besoin de mes diplômes, de mes compétences et de mes impôts. J'en avais marre de dépenser ma vie à lutter pour avoir un minimum de paix, alors que j'avais les moyens d'offrir à mes enfants une vie paisible ailleurs. Plus modeste mais plus paisible.

C'est pour cela que je pense que la politique d'immigration est totalement inefficace, parce qu'elle ignore ce trait important qui nous caractérise tous. Nous venons chercher ce que le Québec peut nous offrir. Ce qu'un Français cherche, c'est à peu près la même chose que ce que cherche un Marocain ou un Malien: du bonheur individuel. Ça se traduit différemment cependant dans la vie concrète. Au final, d'après mes expériences de fréquentation d'immigrants, peu d'entre nous souhaitent être enterrés ici. On vient ici pour faire notre temps et non pour faire notre vie. Voilà pourquoi je parle d'inefficacité. Une politique efficace atteint ses objectifs. De toute évidence, la politique d'immigration n'atteint pas les siens: repeupler le Québec.

Je pense que jusqu'à récemment la politique d'immigration au Québec a manqué de cohérence et de coordination notamment en ce qui concerne les diplômes et leur reconnaissance !

Ce n'est qu'une partie du problème. On pourrait nous offrir les meilleures opportunités de travailler, mais ça ne changerait pas tant que cela le fond du problème. Ça n'empêchera pas de vouloir faire notre temps et de repartir dès que les circonstances sont favorables. Ce n'est pas vraiment propre aux Français.

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  • Habitués
Nous venons chercher ce que le Québec peut nous offrir

Je suis d'accord avec toi, kweli.

C'est ce que j'ai voulu dire en disant que nous étions venu pour un temps de découverte...et plus si affinité.

Nous étions ouverts au fait que le Québec pouvait effectivement nous séduire suffisament pour que nous restions. c'est bien d'un bonheur individuel dont nous parlons ici.

Bien sûr, nous étions prêts aussi ( et nous le sommes toujours) à apporter à ce pays notre contribution financière, morale, culturelle...., tant en y travaillant, en y apportant notre aide bénévole, en y élevant nos enfants,en y payant nos impôts, en y consommant.....Le marché était équitable, il me semble.

Après, il est logique de faire régulièrement le bilan et d'en tirer les conclusions. Pour nous, si nous sommes contents des découvertes que nous avons pu faire et de l'amélioration de certains aspects de notre vie, ce n'est cependant pas assez pour nous faire abandonner l'idée de revenir en France.

C'est peut-être là où la politique d'immigration du Québec se montre inefficace : elle est performante dans la séduction des premiers temps, mais moins bonne dans le long terme.

Pour faire une analogie avec un couple amoureux: c'est tout feu tout flamme les premiers temps: on se découvre différents, on s'aime et on se pense aimé, on est prêt à s'enflammer etc...mais si l'amour n'est pas nourri au quotidien, il s'essouffle. C'est un peu ce qui se passe ici : par bien des aspects evoqués par les uns et les autres, le quotidien d'un immigrant n'est pas toujours apte à le faire tomber franchement et durablement en amour avec le pays qui le reçoit.

Il ne faut pas oublier que l'immigrant est , par nature, quelqu'un qui a la capacité de bouger, de changer d'environnement, de tout quitter pour recommencer ailleurs : il l'a prouvé. Je pense qu'il faudrait en tenir compte aussi : ça lui plait, il reste, ça lui plait pas, il s'en va . Il l'a déjà fait une fois, alors pourquoi pas deux. Il est illusoire de croire que parce qu'il a été selectionné , il se pense redevable. Au contraire : puisqu'il a été sélectionné, il se pense pouvoir apporter quelque chose à sa société d'accueil et donc aussi pouvoir en attendre quelque chose. Il trouve ce quelque chose : Bingo ! le mariage se fait ! Il ne le trouve pas : il passe son chemin !

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  • Habitués

on a des amis qui sont revenus du quebec apres 6 ans de vie la bas

le seul inconvénient qui les a fait rentrer c'est le froid et la neige en hiver car tout les matins avant d'aller bosser , ils devaient déneiger et dégivrer leur voiture

ils ne se sont jamais fais à l'hiver québécois par contre pour tout ce qui est du reste ils n'ont rien a redire ni à regretter

pour notre part leur retour ne nous a pas décourager

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  • Habitués
Comme disait quelqu'un, une fois que les Français sont installés professionnellement et qu'ils se sont constitués un capital financier, ils ont toutes les raisons de retourner vivre en France ou ailleurs.

Tous les immigrants Français ne sont pas venus pour s'installer professionnellement et se faire une situation. Certains l'avaient déjà avant de partir.

Dans la dizaine d'immigrants Français que je cotoie ou ai cotoyé, ce n'est le cas d'aucun, tous avaient une situation professionnelle stable et étaient payés correctement avant de partir. Donc pour le retour, je ne pense pas que le fait de s'être constitué un capital soit la plus grande raison : c'est + pour se rapprocher de la famille/amis, retrouver ses racines, ou le manque d'adaptation de manière générale (hiver,professionnel,mentalité,etc).

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Comme disait quelqu'un, une fois que les Français sont installés professionnellement et qu'ils se sont constitués un capital financier, ils ont toutes les raisons de retourner vivre en France ou ailleurs.

Tous les immigrants Français ne sont pas venus pour s'installer professionnellement et se faire une situation. Certains l'avaient déjà avant de partir.

Dans la dizaine d'immigrants Français que je cotoie ou ai cotoyé, ce n'est le cas d'aucun, tous avaient une situation professionnelle stable et étaient payés correctement avant de partir. Donc pour le retour, je ne pense pas que le fait de s'être constitué un capital soit la plus grande raison : c'est + pour se rapprocher de la famille/amis, retrouver ses racines, ou le manque d'adaptation de manière générale (hiver,professionnel,mentalité,etc).

Mon chum et moi avions un bonne situation en France. Je dirais que nous appartenions à la classe moyenne supérieure. On se retrouve dans la même situation ici SAUF qu'on a investi dans l'immo pour capitaliser. Donc non seulement on a arrêté de payer un loyer dans le vide mais en plus, notre bien prend de la valeur avec le temps qui passe.

Le jour on on revend, on se retrouvera avec une plus-value importante, qui nous servira d'apport pour notre 100m2 à Paris. Si nous étions resté en France, nous serions resté locataires encore un temps, histoire d'avoir suffisamment de côté pour ne pas bouffer des patates à l'année longue.

Devenir propriétaire ici était notre objectif numéro 1 et, contrairement à toi, je pense que c'est une des principales raisons de ceux qui ont une bonne situation à la base et qui aiment vivre dans les grandes villes.

On prévoit notre retour dans 2 ans et nous aurons environ 100 000 euros (dont la moitié accumulé en France avant notre départ).

Finalement, notre capacité d'épargne n'aura pas été plus important ici qu'en France. Seulement, entre temps, nous aurons voyagé, découvert autre chose et surtout pris du recul par rapport à notre pays.

Nous avons beaucoup gagné en venant ici. Nous avons appris sur les autres mais également beaucoup sur nous, notre histoire, le fonctionnemenet de la France et ses raisons.

Pour nous c'est winner.

Bien entendu, si nous avions réussi à avoir une meilleure situation que celle que nous avions en France, nous n'envisagerions pas de partir, tout de moins, pas si tôt ;)

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De toute façon chacun vient chercher quelque chose de différent dans une immigration. Une aventure, une situation économique, la possibilité d'acheter une maison plus facilement, une expérience professionnelle etc. Tant qu'on est focalisé là-dessus tout va bien mais une fois que le but est atteint, on commence à avoir une vision différente et à se poser des questions ^_^

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  • Habitués
De toute façon chacun vient chercher quelque chose de différent dans une immigration. Une aventure, une situation économique, la possibilité d'acheter une maison plus facilement, une expérience professionnelle etc. Tant qu'on est focalisé là-dessus tout va bien mais une fois que le but est atteint, on commence à avoir une vision différente et à se poser des questions ^_^

Tout à fait! La seule exception est quand tu as largement dépassé ce que tu aurais potentiellement en France. Là, je pense que tu es moins pressé de partir.

Malheureusement, les postes de direction ici sont quand même assez réservés à l'élite québécoise, éventuellement aux immigrés de 2nde génération (qui auront fait toute leur scolarité ici et sont donc complètement assimilés); mais les postes important qui sont accessibles aux immigrés ayant une diplomation normale, j'en vois pas.

(pas taper, ce n'est QUE mon avis)

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  • Habitués
Bon, on renomme comment le site ? expatrier.com, aigri.com, laFranceCestPasSiPire.com, epicerieMoinsChere.com ? :ph34r:

Je ne comprends pas ce que tu cherches à dire là :blink:

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  • Habitués
Bon, on renomme comment le site ? expatrier.com, aigri.com, laFranceCestPasSiPire.com, epicerieMoinsChere.com ? :ph34r:

:angry::angry::unsure::unsure::unsure::angry:

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  • Habitués
Je ne comprends pas ce que tu cherches à dire là :blink:

On se rend compte que beaucoup ne viennent pas au Québec pour immigrer. Chacun a ses propres raisons, et vient chercher quelque chose de différent.

Tu n'as très certainement pas tort. Mais est-ce que le statut d'immigré est un statut enviable ici? Dans certains pays, je pense notamment à la GB, aux US, l'Australie ou encore le Sénégal (etc), être un étranger est plutôt positif, un atout en quelque sorte. Ici, c'est un peu comme être un arabe en France, c'est pas facile tous les jours.

Maintenant, la France est un beau pays, la mentalité française est quand même très spéciale... Donc que les français soient des voyageurs, il n'y a pas de doutes là-dessus, mais des "migrants", bof bof.

Pour beaucoup, le fait d'immigrer ici c'est pour prendre du recul, changer de cap, voir autre chose. Le fait de rentrer en France montre que les gens sont finalement bien chez eux (un peu comme un enfant qui va rentrer chez lui à la fin des vacances, ça fait du bien de retrouver son lit, son chez soi, sa culture...).

La morosité ambiante en France y est sûrement pour beaucoup et joue sur le moral des troupes. Y revenir c'est avoir suffisamment de idstance par rapport à ça. C'est être passé au travers de situations plus pénibles, dans un pays qui n'est absolument pas en meilleure santé mais où la "dramatitude" n'existe pas.

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Tu n'as très certainement pas tort. Mais est-ce que le statut d'immigré est un statut enviable ici? Dans certains pays, je pense notamment à la GB, aux US, l'Australie ou encore le Sénégal (etc), être un étranger est plutôt positif, un atout en quelque sorte. Ici, c'est un peu comme être un arabe en France, c'est pas facile tous les jours.

Maintenant, la France est un beau pays, la mentalité française est quand même très spéciale... Donc que les français soient des voyageurs, il n'y a pas de doutes là-dessus, mais des "migrants", bof bof.

Pour beaucoup, le fait d'immigrer ici c'est pour prendre du recul, changer de cap, voir autre chose. Le fait de rentrer en France montre que les gens sont finalement bien chez eux (un peu comme un enfant qui va rentrer chez lui à la fin des vacances, ça fait du bien de retrouver son lit, son chez soi, sa culture...).

La morosité ambiante en France y est sûrement pour beaucoup et joue sur le moral des troupes. Y revenir c'est avoir suffisamment de idstance par rapport à ça. C'est être passé au travers de situations plus pénibles, dans un pays qui n'est absolument pas en meilleure santé mais où la "dramatitude" n'existe pas.

J'irai quand même pas jusqu'à dire que les Français sont autant victime de discrimination que les Maghrébins en France !!! Je n'ai jamais eu aucun mal à trouver du boulot, ni entendu de remarques racistes, hormis des blagues un peu lourdingues des fois sur les maudits Français (venant d'anglo :lol:) En tout cas...

Je sais pas si j'ai pris du recul car je sais que la situation est encore pire que quand je suis partie mais disons que je me sens capable de l'affronter parce que je ne suis plus une gamine qui cherche son premier boulot. J'ai pris de l'expérience ET de l'assurance.

Ici y'a du boulot, la situation est quand même correcte mais j'ai l'impression que le pays se délabre d'année en année et je me demande où passent mes impôts des fois :lol:

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- La méthode de calcul pour déterminer le taux de rétention. C'est le point qui me parait le plus important.

Comment s'effectuent les calculs ? Quelle base pour le pourcentage de rétention ? Remet-on à zéro le compteur pour chaque année ?

En effet, c'est pas la même chose si on prend le nombre en 1998 par exemple et qu'on suit ces seuls immigrants jusqu'à aujourd'hui ou qu'on cumule le nombre d'entrées chaque année (arrivées N1+N2-sorties N1, arrivées N3+solde N-1 - sorties N-1 etc.) pour un calcul de rétention (%) sur le solde de l'année précédente plus les arrivées de l'année en cours moins les départs de l'année de référence (j'espère que vous comprendrez la nuance parce que sans démonstration au tableau c'est difficile à expliquer)...C'est toute la différence, en quelque sorte, du cumul fixe et du cumul mobile. Et ça, ça peut changer la réalité !

Il y a efffectivement une marge d'incertitude. L'étude prends tous les immigrants arrivés entre 2 ans et 10 ans, et comptabilise les personnes qui sont partis. Si on faisait l'étude aujourd'hui, des gens comme Redflag, Marionnette ou ThéGlacé font parti des 75% restant parce qu'ils sont là depuis 2 ans et encore au Québec.

Le taux de personne restant au moins une tranche de vie de 7 ans, c'est à dire qui ne vivent pas une expatriation de quelques années mais une installation définitive, il en a beaucoup moins. Et enfin, des gens qui restent définitivement jusqu'à la retraite, encore moins.

Et enfin 25% des Français quittent le Québec dans les 2 premiéres années, ce qui me semble beaucoup pour des immigrants venant s'installer définitivement. Il n'y a pas de mal de vivre une expatriation de quelques années ou partir pour une autre province. Comme disait quelqu'un, une fois que les Français sont installés professionnellement et qu'ils se sont constitués un capital financier, ils ont toutes les raisons de retourner vivre en France ou ailleurs.

Il n'y a aucune étude qui prétend que les immigrants français partent au bout de 2 ans dans une proportion de 75 %. Ces chiffres sont une moyenne entre les immigrants français récents et moins récents. Si il y a des conclusions plus poussées, sortez les études. Mais les interprétations bidons sans aucun fondement, on passera... Comme je disais plus haut, les immigrants français dans les années 80, 90 et 2000 ont un taux de rétention toujours autour du même chiffre. C'est ça la grande surprise, les immigrants français restent dans la même proportion que la moyenne des autres immigrants !

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T'es vraiment rigolo toi. Immigrer.com a toujours basé le nombre des retours sur les chiffres de la RAMQ et ça date pas d'hier, voir ce message des FAQ de 2005 :

Regardons cette étude : J'ai donné plus haut le lien vers l'étude du MICC. Je lis que le taux de rétention total est de 80%. Si on ne tient compte que des Français, c'est 76%. Si on se limite à la catégorie économique, donc ceux qui sont vraiment libres de repartir, il reste 75%. Et ce chiffre tient compte de ceux qui sont arrivés depuis 2 ans. Si on ce limite à ceux qui repartent avant disons 7 ans, on sera encore plus bas. Nous n'avons pas les chiffres mais on sait que le cap des 3-5 ans est parfois dur à passer pour immigrant.

Le vrai chiffre de rétention est autour de 60%. Même si on ne peut pas être plus précis, on est bien loin du chiffre que tu avances. Les 84% proviennent du temps (2005) où le forum faisait tout pour dire que le Québec est le paradis. Il serait temps maintenant de corriger la FAQ... mais le feras-tu ? :innocent:

Encore une fois, aucune preuve de ce 60 % à part des raisonnements tirés par les cheveux. Aucune étude n'arrive à cette conclusion d'une façon claire et précise.

Et en passant, le forum n'a pas changé, c'est peut-être ta perception toute grise d'avant qui a changé.

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  • Habitués
Devenir propriétaire ici était notre objectif numéro 1 et, contrairement à toi, je pense que c'est une des principales raisons de ceux qui ont une bonne situation à la base et qui aiment vivre dans les grandes villes.

oui je me suis mal exprimé. C'est le cas de certaines de mes connaissances qui avaient "une bonne situation professionnelle" mais pas assez de capital pour devenir propriétaire d'autre chose que d'un studio. L'accession à la propriété a aussi pesé dans leur désir d'immigrer au Québec. Pour le retour, elles ne sont pas encore à ce stade <_< .

La morosité ambiante en France y est sûrement pour beaucoup et joue sur le moral des troupes. Y revenir c'est avoir suffisamment de idstance par rapport à ça. C'est être passé au travers de situations plus pénibles, dans un pays qui n'est absolument pas en meilleure santé mais où la "dramatitude" n'existe pas.

100% d'accord. D'ailleurs je dois dire que cette morosité c'est une des raisons qui m'a poussé à partir, enfin une des raisons qui entre dans la catégorie "envie de changement" (enviedechangement.com).

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  • Habitués
Kweli , un immigrant quelque soit la politique d immigration pensera d'abord à sa pomme et à celle de sa famille ! Ca a toujours été le cas et ça sera toujours le cas !

C'est exactement ce que je voulais exprimer. Un immigrant est un être essentiellement égoïste, tournée vers ses propres besoins, peu importe d'où il vient. Moi par exemple: j'ai choisi de sortir de mon pays et je m'en fous qu'il ait besoin de mes diplômes, de mes compétences et de mes impôts. J'en avais marre de dépenser ma vie à lutter pour avoir un minimum de paix, alors que j'avais les moyens d'offrir à mes enfants une vie paisible ailleurs. Plus modeste mais plus paisible.

C'est pour cela que je pense que la politique d'immigration est totalement inefficace, parce qu'elle ignore ce trait important qui nous caractérise tous. Nous venons chercher ce que le Québec peut nous offrir. Ce qu'un Français cherche, c'est à peu près la même chose que ce que cherche un Marocain ou un Malien: du bonheur individuel. Ça se traduit différemment cependant dans la vie concrète. Au final, d'après mes expériences de fréquentation d'immigrants, peu d'entre nous souhaitent être enterrés ici. On vient ici pour faire notre temps et non pour faire notre vie. Voilà pourquoi je parle d'inefficacité. Une politique efficace atteint ses objectifs. De toute évidence, la politique d'immigration n'atteint pas les siens: repeupler le Québec.

Je pense que jusqu'à récemment la politique d'immigration au Québec a manqué de cohérence et de coordination notamment en ce qui concerne les diplômes et leur reconnaissance !

Ce n'est qu'une partie du problème. On pourrait nous offrir les meilleures opportunités de travailler, mais ça ne changerait pas tant que cela le fond du problème. Ça n'empêchera pas de vouloir faire notre temps et de repartir dès que les circonstances sont favorables. Ce n'est pas vraiment propre aux Français.

Mais tes enfants Kweli , ils n'auront connu que le Québec , ils socialiseront avec des Québecois , ils ont l'accent du coin ! Demain ce seront des ingénieurs , médecins , sportifs ...Donc mème si tu te fais enterrer "chez toi" , donc avec toi le Québec aura réussi sa politique d'immigration ! Tu ne penses pas?

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  • Habitués
Mais tes enfants Kweli , ils n'auront connu que le Québec , ils socialiseront avec des Québecois , ils ont l'accent du coin ! Demain ce seront des ingénieurs , médecins , sportifs ...Donc mème si tu te fais enterrer "chez toi" , donc avec toi le Québec aura réussi sa politique d'immigration ! Tu ne penses pas?

En cela, oui. Cependant, ce ne sont pas tous les immigrants qui souhaitent que leurs enfants deviennent véritablement des Québécois. J'en connais même qui font tout ce qu'ils peuvent pour empêcher que ça arrive. Et assez bizarrement, les Italiens et les Haïtiens qui sont nés ici et dont les familles sont ici depuis trois générations se disent Italiens et Haïtiens avant d'être Québécois. Si ce n'est pas un échec ça ...

Pour ceux dont les enfants deviennent Québécois, Encore faudrait-il que ces milliers d'enfant ayant la double citoyenneté et infiniment plus d'outils que nous (par exemple, mon fils parle trois langues internationales) décident de rester ici pour la vie. Si tu veux mon avis, ils deviendront de vrais oiseaux migrateurs, nos enfants. Je me demande pourquoi ils resteraient dans un pays où il y aurait deux payeurs d'impôt pour un retraité, avec des infrastructures qui leur tombe sur la tête et un système de santé inaccessible.

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Mais tes enfants Kweli , ils n'auront connu que le Québec , ils socialiseront avec des Québecois , ils ont l'accent du coin ! Demain ce seront des ingénieurs , médecins , sportifs ...Donc mème si tu te fais enterrer "chez toi" , donc avec toi le Québec aura réussi sa politique d'immigration ! Tu ne penses pas?

En cela, oui. Cependant, ce ne sont pas tous les immigrants qui souhaitent que leurs enfants deviennent véritablement des Québécois. J'en connais même qui font tout ce qu'ils peuvent pour empêcher que ça arrive. Et assez bizarrement, les Italiens et les Haïtiens qui sont nés ici et dont les familles sont ici depuis trois générations se disent Italiens et Haïtiens avant d'être Québécois. Si ce n'est pas un échec ça ...

Pour ceux dont les enfants deviennent Québécois, Encore faudrait-il que ces milliers d'enfant ayant la double citoyenneté et infiniment plus d'outils que nous (par exemple, mon fils parle trois langues internationales) décident de rester ici pour la vie. Si tu veux mon avis, ils deviendront de vrais oiseaux migrateurs, nos enfants. Je me demande pourquoi ils resteraient dans un pays où il y aurait deux payeurs d'impôt pour un retraité, avec des infrastructures qui leur tombe sur la tête et un système de santé inaccessible.

Tu as raison mais apres c'est au Québec de donner envie à ses citoyens ...surtout les plus brillants qui sont par définition les plus mobiles d'avoir envie de rester...Tu es tres pessimiste en ce qui concerne l'avenir de la société Québecoise , je trouve mais tu la connais mieux que moi !Moi je pense que c'est une chance de vivre en Amérique du Nord pres des Etats-Unis et que le Canada est un pays d'avenir ne serait ce qu'en tenant compte des ressources naturelles qui s'y trouvent !

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