Le maintien de la valeur des maisons du Québec passe par l’immigration

[immigrer.com]

Le maintien de la valeur des maisons du Québec passe par l’immigration, selon Jacques Nantel

PUBLIÉ LE VENDREDI 29 SEPTEMBRE 2017

L'immigration serait la planche de salut pour le maintien de la valeur des résidences en sol québécois, avance Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal. Sans l'arrivée d'immigrants, les propriétaires québécois pourraient ne pas avoir d'acheteurs désirant acquérir leur résidence, et au juste prix.

Les propriétaires de maison présument toujours qu’ils trouveront un acheteur au moment de vendre leur propriété, mais les tendances démographiques pourraient leur jouer un tour, prévient Jacques Nantel.

À moins d’un changement majeur, vers 2035, il y aura moins de Québécois qu’il y en a aujourd’hui, même avec l’immigration actuelle d’environ 50 000 immigrants par année. Au rythme avec lequel nous vieillissons et avec la mortalité, parce que tôt ou tard, on va mourir, on n’aura pas un rythme de remplacement [de la population] qui va faire en sorte que le parc immobilier trouvera preneur dans 20 ou 25 ans.

 Jacques Nantel

Cette baisse de la population pourrait faire chuter le prix des maisons de jusqu’à 30 % d’ici 2045, si aucun changement démographique n’est fait, poursuit Jacques Nantel.

Sauvé par l'immigration?

L’immigration est l'un des facteurs sur lesquels le gouvernement pourrait avoir une influence et qui pourraient aider à limiter la baisse démographique, note Jacques Nantel.

On entend toute sorte de choses sur l’immigration, mais la chose qu’on n’entend pas, c’est la contribution objective de l’immigration à notre économie et surtout cette capacité, éventuellement, de récupérer les actifs que nous allons vouloir vendre un jour.

 Jacques Nantel

 

source: http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/segments/chronique/40389/chronique-les-influenceurs-immigration-valeur-maison-jacques-nantel-hec