Aller au contenu

s'expatrier, pourquoi?


manuella17

Messages recommandés

  • Habitués

Le problème, ce sont les attentes. On se fait son petit cinéma à propos de la société d'accueil, et on débarque avec ses idées préconçues. Quand les choses ne se passent pas comme prévues, on devient amer et plein de regrets pour ce que l'on a quitté.

Est-ce que l'idée n'est pas plutôt de dédramatiser la chose, et de le prendre comme une aventure? On vient dans un nouveau pays pour le découvrir, pour rencontrer des nouvelles personnes, et ça durera ce que ça durera. Ça mènera certainement vers de nouveaux horizons en tout cas, et c'est l'idée il me semble.

Bien d'accord avec ça :wink:. Arriver avec trop d'attentes, c'est enchaîner déception sur déception à coup sûr. Et il ne faut pas oublier que, lorsqu'on débarque pour faire sa vie dans un nouvel environnement, c'est à nous de nous adapter et non pas au pays d'adoption et à ses habitants de s'adapter à nous (je dis ça parce que j'ai déjà croisé des immigrants qui ont tendance à l'oublier). Et donc, pour ça, oui, ça prend une certaine ouverture d'esprit.

Je pense que l'on a beau se préparer comme on veut les délais d'attente font que l'on cogite déjà beaucoup avant de partir car plein de choses peuvent se passer mais également les mentalités du pays ou on arrive peuvent avoir changer et un projet qui était pertinent 3 ans avant peut ne plus l'être au moment d'arriver ce qui joue aussi beaucoup dans la balance. Et on a beau venir ici en repérage poser des questions et tout on ne saura jamais comment est réellement la vie du pays avant d'y habiter vraiment car pour moi venir en vacance et y habiter est tout à fait différent.

Puis débarquer ici seul pour se concentrer sur soi même pour divers problèmes que l'on veut fuir et débarquer en famille et aussi différent tout comme débarquer parce que ton boulot t'envoie dans ce pays tu vivras les choses à chaque fois différemment.

Bien d'accord aussi :thumbsup:. Et quand je parlais de décider d'immigrer sur un coup de tête, je voulais parler de se lancer dans les démarches d'immigration. C'est un long processus, en plusieurs étapes, et assez coûteux, alors il faut déjà avoir bien réfléchi avant de se lancer dans ces démarches. Être sûr de son choix est important car, faire tout ça et se rendre compte une fois qu'on a son visa, qu'on ne veut plus partir, c'est une belle perte de temps et d'argent. Et une déception assurée si on décide quand même de tenter l'aventure, alors que beaucoup de choses ont pu changer entre-temps dans sa vie personnelle et professionnelle. Bref, les choses peuvent être très différentes d'une personne à l'autre, selon nos attentes et notre vécu.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'était apparemment moins le cas, la Féline, en 2004. On mettait 7-8 mois pour obtenir la RP. C'était rapide et ce n'était pas un enjeu d'attente de plusieurs années. Pour moi, je venais d'une expatriation et je ne pensais qu'à repartir, parce que Paris et moi, nous n'avons jamais fait bon ménage(mon mari avait son boulot là-bas) ... Il s'est trouvé que le Québec accélerait les procédures à ce moment-là. Je n'aurais jamais attendu 3 ans et j'aurais probablement trouvé une autre solution. S'adapter à son pays d'adoption, ça va de soi quand on a un boulot et qu'on paie ses impôts. Après chacun fait ce qu'il veut, fréquente qui il veut. Dire amen à tout, je ne crois pas que ce soit la solution. Pour reparler des gens qui sont là depuis les années 60, je suppose que certains étaient des aventuriers et ont trouvé leur compte de rester ici. L' immigration dans un pays, c'est du donnant-donnant (que ça déplaise à certains). Nous aussi, on paie nos impôts et on a une RP, donc, on a officiellement les mêmes droits (et devoirs) (sauf le droit de vote). Maintenant, si lorsque vous essayez de faire valoir un de ces droits et que vous êtes floué sous pretexte que vous êtes immigrant, là, il y a un problème. Si vous payez des impôts et que vous n'avez pas le même accès à tel service disponible pour les locaux, alors vous vous dites qu'on se fiche de vous. Il ne faut quand même pas perdre son âme et ne pas défendre ses intérêts sous pretexte que vous etes immigrant. Le Canada y trouve son compte parce que finalement ils ne prennent pas beaucoup de risques. Je pense qu'il y a peu de Français au BS. Ca ne marche pas, ils repartent. Je suppose que ceux qui restent y trouvent leur compte. Donc, c'est du donnant-donnant!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'était apparemment moins le cas, la Féline, en 2004. On mettait 7-8 mois pour obtenir la RP. C'était rapide et ce n'était pas un enjeu d'attente de plusieurs années. Pour moi, je venais d'une expatriation et je ne pensais qu'à repartir, parce que Paris et moi, nous n'avons jamais fait bon ménage(mon mari avait son boulot là-bas) ... Il s'est trouvé que le Québec accélerait les procédures à ce moment-là. Je n'aurais jamais attendu 3 ans et j'aurais probablement trouvé une autre solution. S'adapter à son pays d'adoption, ça va de soi quand on a un boulot et qu'on paie ses impôts. Après chacun fait ce qu'il veut, fréquente qui il veut. Dire amen à tout, je ne crois pas que ce soit la solution. Pour reparler des gens qui sont là depuis les années 60, je suppose que certains étaient des aventuriers et ont trouvé leur compte de rester ici. L' immigration dans un pays, c'est du donnant-donnant (que ça déplaise à certains). Nous aussi, on paie nos impôts et on a une RP, donc, on a officiellement les mêmes droits (et devoirs) (sauf le droit de vote). Maintenant, si lorsque vous essayez de faire valoir un de ces droits et que vous êtes floué sous pretexte que vous êtes immigrant, là, il y a un problème. Si vous payez des impôts et que vous n'avez pas le même accès à tel service disponible pour les locaux, alors vous vous dites qu'on se fiche de vous. Il ne faut quand même pas perdre son âme et ne pas défendre ses intérêts sous pretexte que vous etes immigrant. Le Canada y trouve son compte parce que finalement ils ne prennent pas beaucoup de risques. Je pense qu'il y a peu de Français au BS. Ca ne marche pas, ils repartent. Je suppose que ceux qui restent y trouvent leur compte. Donc, c'est du donnant-donnant!

L'idée, c'est surtout de débarquer et de tout critiquer d'emblée, avant même de connaître, en faisant des comparaisons qui n'ont pas lieu d'être, travers bien français. Avant de songer à tout critiquer, ouvrez votre esprit pour mieux connaître votre pays d'accueil, la mentalité des gens et leurs coutumes - qui ont leurs raisons, même si elles vous semblent ridicules au premier abord.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Quand je donnais des cours de FLS à mes débuts, c'était loin d'être des Français. Les râleurs quand j'emmenais mon bébé dans un cabinet médical et que j'attendais, c'était les mamies qui trouvaient que c'était scandaleux de faire attendre les bébés. En arrivant, c'est la patronne de mon mari pourtant québécoise qui nous a prévenus des embûches des ordres. J'ai de nombreux autres exemples : les voisins... J'ai rencontré, au contraire, pas mal de Français qui salissaient leur pays devant des Québécois et jamais le contraire. Encore une fois, ça dépend du type de gens qu'on fréquente.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Quand je donnais des cours de FLS à mes débuts, c'était loin d'être des Français. Les râleurs quand j'emmenais mon bébé dans un cabinet médical et que j'attendais, c'était les mamies qui trouvaient que c'était scandaleux de faire attendre les bébés. En arrivant, c'est la patronne de mon mari pourtant québécoise qui nous a prévenus des embûches des ordres. J'ai de nombreux autres exemples : les voisins... J'ai rencontré, au contraire, pas mal de Français qui salissaient leur pays devant des Québécois et jamais le contraire. Encore une fois, ça dépend du type de gens qu'on fréquente.

On ne parle pas de gens qui critiquent l'état des routes et des soins de santé, mais de ceux qui viennent nous dire qu'on parle mal français et qu'on a un accent de merde, qui nous reprochent de vouloir protéger notre langue, qui nous font la leçon sur notre relation avec les anglophones, par exemple.

Pour qui ils se prennent ces gens. Ils sont vraiment trop nombreux chez les immigrants français - on en voit des spécimens sur ce forum.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Le problème, ce sont les attentes. On se fait son petit cinéma à propos de la société d'accueil, et on débarque avec ses idées préconçues. Quand les choses ne se passent pas comme prévues, on devient amer et plein de regrets pour ce que l'on a quitté.

Est-ce que l'idée n'est pas plutôt de dédramatiser la chose, et de le prendre comme une aventure? On vient dans un nouveau pays pour le découvrir, pour rencontrer des nouvelles personnes, et ça durera ce que ça durera. Ça mènera certainement vers de nouveaux horizons en tout cas, et c'est l'idée il me semble.

Bien d'accord avec ça :wink:. Arriver avec trop d'attentes, c'est enchaîner déception sur déception à coup sûr. Et il ne faut pas oublier que, lorsqu'on débarque pour faire sa vie dans un nouvel environnement, c'est à nous de nous adapter et non pas au pays d'adoption et à ses habitants de s'adapter à nous (je dis ça parce que j'ai déjà croisé des immigrants qui ont tendance à l'oublier). Et donc, pour ça, oui, ça prend une certaine ouverture d'esprit.

Je pense que l'on a beau se préparer comme on veut les délais d'attente font que l'on cogite déjà beaucoup avant de partir car plein de choses peuvent se passer mais également les mentalités du pays ou on arrive peuvent avoir changer et un projet qui était pertinent 3 ans avant peut ne plus l'être au moment d'arriver ce qui joue aussi beaucoup dans la balance. Et on a beau venir ici en repérage poser des questions et tout on ne saura jamais comment est réellement la vie du pays avant d'y habiter vraiment car pour moi venir en vacance et y habiter est tout à fait différent.

Puis débarquer ici seul pour se concentrer sur soi même pour divers problèmes que l'on veut fuir et débarquer en famille et aussi différent tout comme débarquer parce que ton boulot t'envoie dans ce pays tu vivras les choses à chaque fois différemment.

Bien d'accord aussi :thumbsup:. Et quand je parlais de décider d'immigrer sur un coup de tête, je voulais parler de se lancer dans les démarches d'immigration. C'est un long processus, en plusieurs étapes, et assez coûteux, alors il faut déjà avoir bien réfléchi avant de se lancer dans ces démarches. Être sûr de son choix est important car, faire tout ça et se rendre compte une fois qu'on a son visa, qu'on ne veut plus partir, c'est une belle perte de temps et d'argent. Et une déception assurée si on décide quand même de tenter l'aventure, alors que beaucoup de choses ont pu changer entre-temps dans sa vie personnelle et professionnelle. Bref, les choses peuvent être très différentes d'une personne à l'autre, selon nos attentes et notre vécu.

Lorsqu'il faut près de 4 ans voir plus pour obtenir cette fameuse RP, c'est sur que le jour ou on a ce visa, il y a de fortes chances qu'il ne soit plus d'actualité. Nouveau boulot, conjoint ou de meilleures perspectives font réfléchir à 2 fois.

Maintenant y renoncer sans aller voir les possibilités n'est pas si loufoque non plus. Minus les ressortissants de certains pays, beaucoup ne peuvent se permettre une étape d'exploration.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'était apparemment moins le cas, la Féline, en 2004. On mettait 7-8 mois pour obtenir la RP. C'était rapide et ce n'était pas un enjeu d'attente de plusieurs années. Pour moi, je venais d'une expatriation et je ne pensais qu'à repartir, parce que Paris et moi, nous n'avons jamais fait bon ménage(mon mari avait son boulot là-bas) ... Il s'est trouvé que le Québec accélerait les procédures à ce moment-là. Je n'aurais jamais attendu 3 ans et j'aurais probablement trouvé une autre solution. S'adapter à son pays d'adoption, ça va de soi quand on a un boulot et qu'on paie ses impôts. Après chacun fait ce qu'il veut, fréquente qui il veut. Dire amen à tout, je ne crois pas que ce soit la solution. Pour reparler des gens qui sont là depuis les années 60, je suppose que certains étaient des aventuriers et ont trouvé leur compte de rester ici. L' immigration dans un pays, c'est du donnant-donnant (que ça déplaise à certains). Nous aussi, on paie nos impôts et on a une RP, donc, on a officiellement les mêmes droits (et devoirs) (sauf le droit de vote). Maintenant, si lorsque vous essayez de faire valoir un de ces droits et que vous êtes floué sous pretexte que vous êtes immigrant, là, il y a un problème. Si vous payez des impôts et que vous n'avez pas le même accès à tel service disponible pour les locaux, alors vous vous dites qu'on se fiche de vous. Il ne faut quand même pas perdre son âme et ne pas défendre ses intérêts sous pretexte que vous etes immigrant. Le Canada y trouve son compte parce que finalement ils ne prennent pas beaucoup de risques. Je pense qu'il y a peu de Français au BS. Ca ne marche pas, ils repartent. Je suppose que ceux qui restent y trouvent leur compte. Donc, c'est du donnant-donnant!

L'idée, c'est surtout de débarquer et de tout critiquer d'emblée, avant même de connaître, en faisant des comparaisons qui n'ont pas lieu d'être, travers bien français. Avant de songer à tout critiquer, ouvrez votre esprit pour mieux connaître votre pays d'accueil, la mentalité des gens et leurs coutumes - qui ont leurs raisons, même si elles vous semblent ridicules au premier abord.

Bon alors, Ungeduld, je me demandais si je laissais tes attaques coutumières sans réponse voir même si je cherchais ou se trouve le bouton ignoré (ce que ma femme canadienne m'a amplement suggéré) mais je vais te répondre car des comme toi, ils en existent quand même quelques uns au Québec alors tu représentes malheureusement une petite catégorie de la population. Saches déjà que je suis un employeur donc je ne demande rien à personne et ne prend rien à personne et je suis en affaire depuis + de 15ans. Comme je travaille parfois avec du public, j'ai eu largement l'occasion de rencontrer des gens dans ton genre et tu ne m'impressionnes pas.

Mais je sais après + de 20ans passé au Québec que les gens comme toi ne représente qu'une infime minorité, certes je reconnais que certains Français sont c... comme certains Québécois mais cette haine que tu démontres envers la majorité des Français est injustifiée, la preuve je donne du travail à des québécois en région éloignée, je parle la même langue que toi et certainement avec plus de sacre que toi et ma femme et mon fils sont Québécois. Tu fais des généralités ridicules qui ne représente rien.

Tu devrais faire l'effort de côtoyer d'autres Français et tu t'apercevrais de ton erreur et de ton obscurantisme.

Pour en revenir à mon intervention, elle visait à dire que le type de propos tenu par ce monsieur lorsque l'on est un immigrant, on peut l'entendre de temps en temps mais il faut se rappeler que c'est une infini minorité et la plupart des québécois sont des gens sympathiques, agréables et ouverts pour peu que l'on fasse l'effort d'aller vers eux.

Bonne journée

Modifié par Shore
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'était apparemment moins le cas, la Féline, en 2004. On mettait 7-8 mois pour obtenir la RP. C'était rapide et ce n'était pas un enjeu d'attente de plusieurs années. Pour moi, je venais d'une expatriation et je ne pensais qu'à repartir, parce que Paris et moi, nous n'avons jamais fait bon ménage(mon mari avait son boulot là-bas) ... Il s'est trouvé que le Québec accélerait les procédures à ce moment-là. Je n'aurais jamais attendu 3 ans et j'aurais probablement trouvé une autre solution. S'adapter à son pays d'adoption, ça va de soi quand on a un boulot et qu'on paie ses impôts. Après chacun fait ce qu'il veut, fréquente qui il veut. Dire amen à tout, je ne crois pas que ce soit la solution. Pour reparler des gens qui sont là depuis les années 60, je suppose que certains étaient des aventuriers et ont trouvé leur compte de rester ici. L' immigration dans un pays, c'est du donnant-donnant (que ça déplaise à certains). Nous aussi, on paie nos impôts et on a une RP, donc, on a officiellement les mêmes droits (et devoirs) (sauf le droit de vote). Maintenant, si lorsque vous essayez de faire valoir un de ces droits et que vous êtes floué sous pretexte que vous êtes immigrant, là, il y a un problème. Si vous payez des impôts et que vous n'avez pas le même accès à tel service disponible pour les locaux, alors vous vous dites qu'on se fiche de vous. Il ne faut quand même pas perdre son âme et ne pas défendre ses intérêts sous pretexte que vous etes immigrant. Le Canada y trouve son compte parce que finalement ils ne prennent pas beaucoup de risques. Je pense qu'il y a peu de Français au BS. Ca ne marche pas, ils repartent. Je suppose que ceux qui restent y trouvent leur compte. Donc, c'est du donnant-donnant!

L'idée, c'est surtout de débarquer et de tout critiquer d'emblée, avant même de connaître, en faisant des comparaisons qui n'ont pas lieu d'être, travers bien français. Avant de songer à tout critiquer, ouvrez votre esprit pour mieux connaître votre pays d'accueil, la mentalité des gens et leurs coutumes - qui ont leurs raisons, même si elles vous semblent ridicules au premier abord.

Bon alors, Ungeduld, je me demandais si je laissais tes attaques coutumières sans réponse voir même si je cherchais ou se trouve le bouton ignoré (ce que ma femme canadienne m'a amplement suggéré) mais je vais te répondre car des comme toi, ils en existent quand même quelques uns au Québec alors tu représentes malheureusement une petite catégorie de la population. Saches déjà que je suis un employeur donc je ne demande rien à personne et ne prend rien à personne et je suis en affaire depuis + de 15ans. Comme je travaille parfois avec du public, j'ai eu largement l'occasion de rencontrer des gens dans ton genre et tu ne m'impressionnes pas.

Mais je sais après + de 20ans passé au Québec que les gens comme toi ne représente qu'une infime minorité, certes je reconnais que certains Français sont c... comme certains Québécois mais cette haine que tu démontres envers la majorité des Français est injustifiée, la preuve je donne du travail à des québécois en région éloignée, je parle la même langue que toi et certainement avec plus de sacre que toi et ma femme et mon fils sont Québécois. Tu fais des généralités ridicules qui ne représente rien.

Tu devrais faire l'effort de côtoyer d'autres Français et tu t'apercevrais de ton erreur et de ton obscurantisme.

Pour en revenir à mon intervention, elle visait à dire que le type de propos tenu par ce monsieur lorsque l'on est un immigrant, on peut l'entendre de temps en temps mais il faut se rappeler que c'est une infini minorité et la plupart des québécois sont des gens sympathiques, agréables et ouverts pour peu que l'on fasse l'effort d'aller vers eux.

Bonne journée

Ah, je ne vous demande pas de parler comme moi et de manger des bines, et c'est justement pour avoir côtoyer pas mal de Français que je trouve certains insupportables - et on en voit des spécimens sur ce forum.

Le « maudit Français » existe, malheureusement. J'ai eu le malheur d'en côtoyer pas mal à force.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

je trouve certains insupportables

Les super maudits français que tu dénonce ont bel et bien existé et ça faisait de l'action dans un forum -ah nostalgie!- mais tu ne les trouveras plus. Il faut maintenant tellement souffrir pour arriver jusqu'ici qu'avant de critiquer comme tu l'as déjà entendu les gens réfléchiront davantage que par le passé.

Des gens un peu superficiels qui ont immigré avec beaucoup de facilité beaucoup sont rentrés chez eux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Le problème, ce sont les attentes. On se fait son petit cinéma à propos de la société d'accueil, et on débarque avec ses idées préconçues. Quand les choses ne se passent pas comme prévues, on devient amer et plein de regrets pour ce que l'on a quitté.

Est-ce que l'idée n'est pas plutôt de dédramatiser la chose, et de le prendre comme une aventure? On vient dans un nouveau pays pour le découvrir, pour rencontrer des nouvelles personnes, et ça durera ce que ça durera. Ça mènera certainement vers de nouveaux horizons en tout cas, et c'est l'idée il me semble.

Il faut partir avec des attentes -- ou des reves, cela la maniere dont on fonctionne -- tout de meme, mais ne pas metre ces dernieres en priorites numero une. Lorsque l'on bouge, quelque soit l'endroit, il y a une part d'aventure dansle sens ou on ne sait pas ce que l'on va rencontrer, croiser, vivre. Cela serait vraiment monotone si tout etait cadre des le depart.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Pour terminer, j'ai rencontré un gars un jour dans un avion qui avait débarqué au Québec comme un aventurier (je pense que c'était pas mal le cas dans les années 60 ou 70), et il était toujours là 40 après...

Mes parents ont immigre dans les annees soixante justement, avec deux enfants (ma soeur et moi) et deux valises. Aventuriers ? je ne sais pas, mais certainement envie de venir au Quebec car la Province etait en demande. Malheureusement on n'est reste que 7 ans ici et je susi revenu apres 35 ans passes a l'exterieur du Canada.

Donc etaient-ils aventuriers, etait-ce facile a cette periode ? les deux peut-etre. Deja cote argent, il en fallait moins pour immigrer et comme l'internet n'existait pas, c'etait la debrouillardise et accepter le fait d'immigrer sans etre connecte tous les jours a dire a sa famille "vous me manqueeez".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

je trouve certains insupportables

Les super maudits français que tu dénonce ont bel et bien existé et ça faisait de l'action dans un forum -ah nostalgie!- mais tu ne les trouveras plus. Il faut maintenant tellement souffrir pour arriver jusqu'ici qu'avant de critiquer comme tu l'as déjà entendu les gens réfléchiront davantage que par le passé.

Des gens un peu superficiels qui ont immigré avec beaucoup de facilité beaucoup sont rentrés chez eux.

Moi, je ne vois pas les choses comme cela. Ceux qui veulent vraiment s'expatrier et qui en ont la possiblité trouveront une autre opportunité avant d'attendre 3 ans, peut-être une autre province ou un autre pays et on risque par ces contraintes administratives de se priver de gens qui auraient créé des emplois.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'était apparemment moins le cas, la Féline, en 2004. On mettait 7-8 mois pour obtenir la RP. C'était rapide et ce n'était pas un enjeu d'attente de plusieurs années. Pour moi, je venais d'une expatriation et je ne pensais qu'à repartir, parce que Paris et moi, nous n'avons jamais fait bon ménage(mon mari avait son boulot là-bas) ... Il s'est trouvé que le Québec accélerait les procédures à ce moment-là. Je n'aurais jamais attendu 3 ans et j'aurais probablement trouvé une autre solution. S'adapter à son pays d'adoption, ça va de soi quand on a un boulot et qu'on paie ses impôts. Après chacun fait ce qu'il veut, fréquente qui il veut. Dire amen à tout, je ne crois pas que ce soit la solution. Pour reparler des gens qui sont là depuis les années 60, je suppose que certains étaient des aventuriers et ont trouvé leur compte de rester ici. L' immigration dans un pays, c'est du donnant-donnant (que ça déplaise à certains). Nous aussi, on paie nos impôts et on a une RP, donc, on a officiellement les mêmes droits (et devoirs) (sauf le droit de vote). Maintenant, si lorsque vous essayez de faire valoir un de ces droits et que vous êtes floué sous pretexte que vous êtes immigrant, là, il y a un problème. Si vous payez des impôts et que vous n'avez pas le même accès à tel service disponible pour les locaux, alors vous vous dites qu'on se fiche de vous. Il ne faut quand même pas perdre son âme et ne pas défendre ses intérêts sous pretexte que vous etes immigrant. Le Canada y trouve son compte parce que finalement ils ne prennent pas beaucoup de risques. Je pense qu'il y a peu de Français au BS. Ca ne marche pas, ils repartent. Je suppose que ceux qui restent y trouvent leur compte. Donc, c'est du donnant-donnant!

J'ai immigré en 2004 effectivement (donc CSQ et visa obtenu en moins d'un an) et pourtant, ça ne m'a pas empêché de réfléchir longuement avant de me lancer dans les démarches. J'ai pris le temps de cogiter, de douter, de me poser des questions, de me renseigner, de faire un peu de repérage, comme ceux qui en sont à ce stade en ce moment et qui ont 3 à 4 ans pour y penser. J'ai pris à peu près ce temps-là aussi, mais avant de me lancer officiellement dans mes démarches. Donc l'un n'empêche pas l'autre.

S'adapter à un pays n'est pas synonyme de dire amen à tout. Personnellement, je ne me suis jamais sentie brimée de mes droits sous prétexte que je suis immigrante. Ni mal considérée ou ignorée à cause de ma nationalité. Bon, j'ai fait l'objet de petites taquineries des fois, au sujet des français, et alors ? C'est au début surtout, mais une fois que les gens apprennent à nous connaitre, ils voient bien que les préjugés ne sont pas toujours fondés. Donc ils savent faire preuve d'ouverture d'esprit aussi; c'est du donnant-donnant ! :thumbsup:

Les super maudits français que tu dénonce ont bel et bien existé et ça faisait de l'action dans un forum -ah nostalgie!- mais tu ne les trouveras plus. Il faut maintenant tellement souffrir pour arriver jusqu'ici qu'avant de critiquer comme tu l'as déjà entendu les gens réfléchiront davantage que par le passé.

Des gens un peu superficiels qui ont immigré avec beaucoup de facilité beaucoup sont rentrés chez eux.

Moi je trouve qu'il y en a encore justement. Peut-être moins qu'avant, mais on en trouve encore :biggrin2:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

S'expatrier pour changer de vie, se sentir comme un touriste pendant quelques années, découvrir un nouveau pays, un nouveau continent, s'ouvrir à d'autres horizons, profiter de tout ce qu'il y a de bon, laisser de côté le moins bon, se dire que de toute façon rien ne nous oblige à continuer à le supporter (le moins bon) si on n'en a pas envie et donc le supporter plus aisément, mettre ses capacités d'adaptation à l'épreuve, découvrir ce qui est essentiel pour soi, vraiment essentiel, savoir ce que cela veut dire être un immigrant, le partager avec d'autres et rentrer chez soi plus riche encore de toutes ces découvertes sur soi et sur les autres ...

C'est pour tout cela que j'ai tenté l'expérience et je n'ai aucun regret.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Ou combine sont parties avec un projet bien structure et qui repartent en France :-)

J'ai connu une famille a Tahiti avec un beau projet structure, le business plan define, un projet porteur dans le tourisme ... et cette famile est rentree en France totalement videe, endettee, cassee.

Le projet pour le Canada doit etre reflechit et pense un petit peu et pas dans le style "je n'ai pas de boulot ici, je vais au Quebec en trouver". Les problemes te rattrappent comme un boomerang !

Surtout que des problèmes on en rencontre ici aussi......

Tu quittes des problèmes dans ton pays d'origine et tu récupères des problèmes dans ton pays d'accueil c'est tourner en rond....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'est très mignon Racinette et très romantique! Mais la réalité peut-être toute autre. Vous nous racontez plutôt la vie d'une expatriée que d'une habitante d'un pays. Un expatrié peut aller chercher tout ce qu'il y a de bon dans le pays, un résident, lui sera confronté à d'autres problèmes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

On n'a pas tous la même vie, les mêmes problèmes, les mêmes attentes et espérances, les mêmes objectifs, etc. De ce fait, on ne voit pas non plus les choses de la même façon; ce qui peut être un obstacle pour l'un, peut paraitre un défi à relever pour l'autre. Ça dépend de notre capacité à voir les choses positivement ou négativement. Et de ce point de vue là, on n'est pas tous égaux non plus. Ça n'a rien à voir avec la naïveté, le romantisme ou autre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Partout où vous irez, il faut avoir de la hargne pour s'accrocher. Attention la hargne n'est pas l'agressivité, mais le fait de tenir bon. Parfois, on lache tout... parce que ça ne vaut pas la peine de s'accrocher.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Immigrer c'est un peu comme changer de ville ou region lorsque enfant, nos parents demenageaient. Il nous faut apprendre les codes, decouvrir un nouvel environnement, trouver ses reperes .. etc.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement