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  • Habitués
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Une école mollassonne, sans discipline, où on n'apprend pas grand chose, c'est-à-dire une école qui est plus une garderie qu'une école, sera vue différemment par les garçons et les filles. Celles-ci y sont comme un poisson dans l'eau. Elles s'identifient facilement à leurs enseignantes, qui sont une large majorité. Quant aux garçons, les plus remuants en tout cas, les plus cons pourrait-on aussi dire, ils seront plus rapidement portés à se demander ce qu'ils font là, surtout si on se situe par rapport au contexte nord-américain, où le savoir n'est pas une valeur en soi (ce qui l'est, par contre, c'est le pouvoir et l'argent qu'on peut atteindre à travers le savoir) et où un adolescent peut se lancer dans telle ou telle jobine plutôt que de s'appliquer à ce qu'on serait supposé étudier, les "devoirs" etc.

Je ne sais pas si mon explication est parlante.

Ton explication est parlante.

Cependant, dans les faits, j'ai du mal à visualiser les problèmes que cela peut causer.

Autant le "problème des cours de sports mixtes" me semble logique en raison des différences de force physique entre filles et garçons, donc ça me parle.

L'histoire de manque de discipline beaucoup moins. Cela donne quoi, un manque de discipline, dans les écoles du Québec ? Car en France le problème existe, les collèges ou lycées avec classes très bruyantes dans certaines zones. Est-ce de cela qu'il s'agit ?

  • Habitués
Posté(e)

Autant le "problème des cours de sports mixtes" me semble logique en raison des différences de force physique entre filles et garçons, donc ça me parle.

ça change absolument rien que les cours de sport soient mixtes... le barème de notation est différent en fonction du sexe! alors ou est le problème... est c'est ainsi du collège jusqu'aux examens d'admissions à St Cyr ou Polytechnique... il en va de même pour l'entrée chez les pompiers, alors que franchement la je ne comprends pas pourquoi, si un pompier doit ramener sur lui une personne de 80 kg il doit en être capable, alors est ce que la femme pompier va appeler un autre pompier!! je ne suis pas contre l'égalité hommes femmes, mais il y a des postes qui demandent des certaines aptitudes physiques et ces barèmes de notation ne devraient justement alors pas être différents...

  • Habitués
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Je suis scotchée lorsque je lis que le Québec n'a pas de culture. Le marché est plus petit et l'approche est différente. Mais, la "culture" québécoise est belle et bien là. Et heureusement !

D'ailleurs, c'est comme ça que j'ai découvert le Québec. Grâce à sa culture et ce, bien avant d'y mettre les pieds, plusieurs années après. Cet intérêt pour la culture québécoise et cette langue enrichie, m'a amené à travailler avec des artistes québécois, de tous horizons, pour faire connaître et valoriser cette culture québécoise, en France. Et les cies, auteurs, artistes ne manquent pas au Québec.

Aujourd'hui, je n'évolue plus professionnellement dans le secteur culturel mais, j'ai toujours un grand plaisir et un besoin d'aller à la rencontre de cette culture québécoise. J'aime aller dans les régions pour en découvrir une spécificité, d'autres artistes, d'autres modes. J'aime découvrir des films d'auteurs québécois, des scènes intimistes, des conteurs ... Faut dire que j'aime la culture identitaire et engagée. Et je suis admirative de cette culture québécoise qui lutte pour garder sa place et ses spécificités dans ce continent nord-américain.

Alors oui, effectivement, peut-être que ceux qui en France ont/avaient l'habitude d'une certaine forme de culture ; qui ont/avaient l'habitude de poser leurs fesses dans un siège pour écouter et voir un opéra ou seulement un film du box office ; qui ont/avaient l'habitude d'aller au rayon « culture » de la FNAC et/ou des supermarchés pour s'informer des dernières nouveautés « commerciales » ; qui avaient l'habitude de consommer à moindre prix et facilement de la « culture » (et encore, faut-il savoir ce que l'on met derrière le terme culture) ... peuvent être déçus.

Finalement, la culture c'est comme la cuisine : il y a ceux qui recherchent la facilité et qui se nourrissent de plats préparés et/ou sont des clients assidus de fasts-foods en tous genres et/ou qui se nourrissent toujours "à la française" (d'où un budget consistant) ... Et ceux qui privilégient les produits locaux ; qui aiment découvrir et cuisiner des recettes québécoises pour ensuite, se les approprier et les adapter selon ses envies et ses besoins et en faire peut-être, des recettes franco-québécoises. Cela demande plus de temps, plus d'adaptation, plus d'efforts mais au final, cette cuisine à un tout autre goût, des couleurs et des odeurs différentes.

On en revient toujours au même point : la culture, la cuisine, les valeurs, les relations humaines, le mode de vie sont différents. Ni moins bien, ni mieux. Seulement différent. Mais finalement, ce sont ces différences qui sont enrichissantes. Encore faut-il avoir suffisamment envie de vivre et de découvrir autre chose et de s'en donner les moyens. Après, tout est une question d'équilibre.

J'ai la chance d'avoir un métier qui me permette de me poser et de partager ma vie entre la France et le Québec. Et bien, en France, il y a des choses que j'aime, d'autres moins. Au Québec, il y a des choses que j'aime, d'autres moins. Il y a des avantages et des inconvénients d'un côté comme de l'autre. C'est tout simplement différent. Et c'est aussi cette différence qui me plaît. Je m'adapte, je m'enrichis et surtout, je ne compare pas ce qui est incomparable.

En revenant sur le message de timestamp, je trouve intéressant qu'il fasse un retour de son expérience québécoise. Par contre, ce que je trouve dommage, c'est qu'il n'y ait aucun échange, aucune discussion. Finalement, c'est peut-être aussi l'attitude qu'il a eu au Québec : plus ou moins fermée avec des certitudes, des habitudes qui l'ont mis en position d'attente et non pas de partage, d'échanges et d'ouverture.

Bon retour timestamp. L'essentiel est que tu te sentes bien là où tu es. Mais, dans quelques temps, avec le recul, ce serait intéressant que tu reviennes sur le forum pour nous en dire plus parce là, tu es passé, tu t'es déchargé d'une certaine aigreur et comme tu le dis « bye ». J'espère au moins que cela t'a soulagé.

:)

Allez, bonne continuation.

Qu'est-ce qu'un frenchie au Québec peut découvrir de la culture québécoise. Ce peut être ...

http://www.dailymoti...culture-qu_news

A visionner jusqu'au bout. :smile:

  • Habitués
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On n'est pas en train de dire qu'il n'y a pas de culture au Québec, on est en train de dire que les québécois ne sont pas cultivés dans l'ensemble, nuance.

  • Habitués
Posté(e)

On n'est pas en train de dire qu'il n'y a pas de culture au Québec, on est en train de dire que les québécois ne sont pas cultivés dans l'ensemble, nuance.

De même que tu pourrais dire que les français ne sont pas, dans l'ensemble, cultivé.

Tout dépend aussi des personnes, de l'environnement ... en France comme au Québec. Mais, c'est plus dérangeant de l'entendre pour certain(e)s français(e)s. ^_^

  • Habitués
Posté(e)

On n'est pas en train de dire qu'il n'y a pas de culture au Québec, on est en train de dire que les québécois ne sont pas cultivés dans l'ensemble, nuance.

va falloir que tu précises ce que tu veux dire par là!

si tu te mets à leur place deux petites secondes et que tu lis ce que tu viens d'écrire, je ne pense pas que ça te plaise!

en étant pas québécoise je suis déjà choquée par tes propos, alors j'imagine ce qu'ils peuvent légitimement ressentir à la lecture de cet avis péromptoire!

  • Habitués
Posté(e)

L'utilisation du "on" portait à confusion donc je précise. Je n'ai personnellement même jamais mis les pieds au Canada. J'ai utilisé ce terme au nom de mon mari et parce que cette thématique "d'absence de culture" revient très régulièrement sur le forum, ce n'est pas la peine de faire semblant de m'accuser de lancer un scoop.

J'ignore pourquoi sort l'argument du cinéma français en particulier, j'ai personnellement horreur du cinéma français et idem pour mon mari...

  • Habitués
Posté(e)

On n'est pas en train de dire qu'il n'y a pas de culture au Québec, on est en train de dire que les québécois ne sont pas cultivés dans l'ensemble, nuance.

:rofl:

En tout cas, si ce que je lis sur le forum est représentatif, dans l'ensemble, de la culture française, je suis pas impressionnée "pantoute"...-_-

  • Habitués
Posté(e)

je ne fais pas semblant de t'accuser de lancer un scoop!

je te dis et je l'assume, non pas derrière un "on" bien facile, mais en utilisant un "je", pleinement assumé, que tes propos peuvent etre blessants, sont choquant par la façon dont ils décrivent les québécois.

pour ce qui est de la notion de "culture", elle est pleinement subjective.

je suis en train de lire des ouvrages d'auteurs québécois en ce moment, et je trouve leurs livres à mon gout, et fort bien écrits, alors qu'ils ne plairont pas à d'autres!

je dis donc que j'aime ou que je n'aime pas quelque chose.

ce que je ne me permets pas de faire c'est de juger (selon des critères nébuleux) une culture sur le simple pretexte qu'elle est différente de la mienne.

  • Habitués
Posté(e)

Justement je suis en train de vous expliquer pourquoi je ne peux pas utiliser le terme "je".

En même temps vous faites exprès de mettre de la mauvaise volonté à ne pas comprendre, donc ce sera mon dernier message sur ce thème car le dialogue de sourds, ça va 5 mn : Personne ne dit qu'il n'y a pas d'objets culturels au Québec, on (mon mari du moins) dit que vous ne discutez pas de culture (exemple discuter d'oeuvres littéraires, de films ou autres). Mais ce n'est pas parce que vous n'en discutez pas que vous ne lisez pas ou n'allez pas au cinéma. En effet, c'est aussi le cas de pas mal de français mais il y aurait, parait-il, une vraie différence.

  • Habitués
Posté(e)

Ce forum n'ayant à priori pas de vocation à etre un rendez vous spécifiquement pour cinéphyles, amoureux de la littérature ou férus de belles expos, c'est pas super étonnant de ne pas trouver beaucoup de discussions de ce genre.

(ceci dit il y a un fil sur la littérature québécoise où des forumistes très divers participent , tu peux aller y jeter un oeil.)

et puis ce forum reste un forum donc pas le monde réel, et je ne pense pas qu'il soit une représentation fidèle de la société québécoise dans sa globalité. en conséquence, je pense qu'il ne faut pas se limiter à cela pour avoir un aperçu de la "culture québécoise".

  • Habitués
Posté(e)

Justement je suis en train de vous expliquer pourquoi je ne peux pas utiliser le terme "je".

En même temps vous faites exprès de mettre de la mauvaise volonté à ne pas comprendre, donc ce sera mon dernier message sur ce thème car le dialogue de sourds, ça va 5 mn : Personne ne dit qu'il n'y a pas d'objets culturels au Québec, on (mon mari du moins) dit que vous ne discutez pas de culture (exemple discuter d'oeuvres littéraires, de films ou autres). Mais ce n'est pas parce que vous n'en discutez pas que vous ne lisez pas ou n'allez pas au cinéma. En effet, c'est aussi le cas de pas mal de français mais il y aurait, parait-il, une vraie différence.

Bien franchement, caroline77, la vérité est qu'il y a des Québécois qui discutent culture, oeuvres littéraires, films, etc.... Des passionnés de culture, des mordus de cinéma, des intellos, le Québec n'en est pas dépourvu. Ton mari ne les a pas fréquentés, ne les a pas vus ou ne veut pas les voir.

  • Habitués
Posté(e)

je ne fais pas semblant de t'accuser de lancer un scoop!

je te dis et je l'assume, non pas derrière un "on" bien facile, mais en utilisant un "je", pleinement assumé, que tes propos peuvent etre blessants, sont choquant par la façon dont ils décrivent les québécois.

pour ce qui est de la notion de "culture", elle est pleinement subjective.

je suis en train de lire des ouvrages d'auteurs québécois en ce moment, et je trouve leurs livres à mon gout, et fort bien écrits, alors qu'ils ne plairont pas à d'autres!

je dis donc que j'aime ou que je n'aime pas quelque chose.

ce que je ne me permets pas de faire c'est de juger (selon des critères nébuleux) une culture sur le simple pretexte qu'elle est différente de la mienne.

Excellent commentaire! :good:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Il y a aussi de graves dérives qui découlent de ce phénomène, notamment la féminisation de bien des domaines de la vie, où les hommes n'osent plus revendiquer simplement leur place. L'enseignement est très touché, à tel point que plus de la moitié des garçons (51% exactement), ne finissent pas leur secondaire.

Je ne comprends pas trop le rapport entre la féminisation de la société et le fait que les hommes ne finissent pas le secondaire. Quel est le sous-entendu ? Qu'il y a une misandrie qui fait que les hommes sont écartés alors que les compétences sont égales ?

L'école semble être de plus en plus destinée aux filles, et les garçons n'y trouvent plus leur compte. L'enseignement, du ministère aux enseignants, est composé d'une grosse majorité de femmes, qui font des programmes et des réformes qui tiennent de moins en moins comtpe des aspirations des garçons, qui ne sont pas des "filles avec un pénis".

Je ne dis pas que c'est volontaire, je ne dis pas qu'il y a une crasse volonté de nuire aux garçons. Du temps où les hommes dirigeaient tous les aspects de la société, la femme n'y trouvaient pas leur compte, et cela a heureusement changé. Mais le même phénomène se produit aussi aujourd'hui dans les secteurs à très forte majorité féminine (la santé en est un autre exemple, et un autre sujet), où les femmes ne parviennent pas à tenir compte des besoins des hommes. Je le répète, ce n'est pas de la mauvaise volonté pour la plupart.

Je suis épris d'Égalité personnellement, et je ne vois qu'inégalités à bien des égards... L'Égalité de Droits et de Devoirs est primordiale, mais l'égalité entre hommes et femmes, dans tous les aspects de la vie, ces deux êtres que tout oppose physiologiquement, est impossible. J'en arrive à me demander s'il ne faudrait pas faire reculer un peu la mixité, surtout dans le sport et dans les activités hors des cours généraux comme le Français, les Maths, etc.

Bref, la féminisation ne se limite pas à l'enseignante, mais regroupe tout le processus décisionnel de l'enseignement. C'est cela qui se féminise et c'est tragique pour les garçons.

Modifié par Belgécois
  • Habitués
Posté(e)

Il y a beaucoup de vrai dans la description de Laureenfr, je l'en remercie d'ailleurs. Mais on voit très clairement que c'est une femme qui se cache derrière ce pseudo...

Il y a aussi de graves dérives qui découlent de ce phénomène, notamment la féminisation de bien des domaines de la vie, où les hommes n'osent plus revendiquer simplement leur place. L'enseignement est très touché, à tel point que plus de la moitié des garçons (51% exactement), ne finissent pas leur secondaire.

Ton dernier point est vraiment inquiétant. Pourquoi il y a tellement de garçons qui décrochent à l'école?

C'est la feminisation de la vie? Je ne sais pas, mais ça m'inquiète pareil parce qu'au Québec on a besoin de toutes

sortes de professionnels, garçons et filles!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

ça change absolument rien que les cours de sport soient mixtes... le barème de notation est différent en fonction du sexe! alors ou est le problème... est c'est ainsi du collège jusqu'aux examens d'admissions à St Cyr ou Polytechnique... il en va de même pour l'entrée chez les pompiers, alors que franchement la je ne comprends pas pourquoi, si un pompier doit ramener sur lui une personne de 80 kg il doit en être capable, alors est ce que la femme pompier va appeler un autre pompier!! je ne suis pas contre l'égalité hommes femmes, mais il y a des postes qui demandent des certaines aptitudes physiques et ces barèmes de notation ne devraient justement alors pas être différents...

Le programme des cours change totalement.

Prenons un exemple: en Europe, on jouait évidemment énormément au Soccer aux cours de sport, mais les filles jamais. (le Soccer féminin, dans les années 80, ça n'existait pour ainsi dire pas). Imaginons donc des cours mixtes... on aurait fait quoi ? Tout sauf du Soccer... Barême de notation différent, mais sur quels activités pour contenter tout le monde ? Même si les filles jouaient plus au Soccer, a-t-on le droit de tirer un pénalty en force, ou de faire une reprise de volée de toutes ses forces, quand c'est une fille dans le but ?

Non, les cours de sport mixte tuent totalement le sport à l'école...

Tiens, ma belle-fille m'en a déjà parlé des cours de sport mixtes. Les gars cruisent, matent, font les paons... et c'est super chiant comme cours. Une vraie corvée.

En passant, les cours de natation obligatoire, dans une province qui compte 350000 lacs, cela devrait tomber sous le sens... alors qu'on a 12 (douze) ans de cours de natation obligatoire, une heure par semaine, en Belgique où il y a quelques rivières et plans d'eau...

Modifié par Belgécois
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je vais essayer de mettre tout le monde d'accord:

La Culture québécoise est différente de la Culture française, de par son Histoire, de par sa jeunesse, de par son entourage géographique, de par sa spécificité, de par son climat...

Dire que les Québécois ont moins de Culture que les Français, c'est grotesque. J'ai travaillé à la frontière française, près de Maubeuge... Quelle culture, j'en suis resté pantois ! Puis, entre les rappeux "français" qui éructent des "nique la France" et Marie-Mai, je me demande qui a le plus de Culture... Entre le hooligan du PSG et le casseur du Canadiens quand ils passent un tour dans les séries, je ne vois pas de grosse différence, pas plus qu'entre l'acharné de TéléFoot et l'acharné de 110%, ou sportif de salon, bière et pizza, du Canadiens et celui de l'OM.

La Culture québécoise est différente, c'est tout. Comparez une culture millénaire à une culture centenaire, c'est difficile.

Modifié par Belgécois
  • Habitués
Posté(e)

On n'est pas en train de dire qu'il n'y a pas de culture au Québec, on est en train de dire que les québécois ne sont pas cultivés dans l'ensemble, nuance.

C'est quoi être «culte» au juste?

À l'école secondaire, en Argentine, j'ai eu 3 cours de latin et 3 cours de grec classique.

J'ai dû endurer «La Guerre des Gaules» en latin et «Antigone» en grec, ça me rend «culte»?

(Aujourd'hui je ne me souviens absolument rien de ces langues sauf deux ou trois mots)

J'aurais préféré qu'on m'apprenne à réparer mon Toyota ou à monter un «deck»...

Bien sûr qu'il y a des gens cultes au Québec, mais faut aller au bon endroit.

Même chose qu'en France ou en Argentine.

Si vous allez au Mont Mégantic, vous rencontrerez plein de monde pour discuter d'astrophysique, de cosmologie, etc.

Si vous allez à l'OSM, vous pourrez discuter de l'opéra, de la musique baroque, de Beethoven, etc.

Le système éducatif Québécois est nettement orienté au marché de l'emploi.

Il vous éduque afin d'apprendre un métier, une profession, une activité.

Si vous voulez apprendre le grec ou l'histoire des Mayas, il y a des cours très accéssibles à l'Université.

En Argentine nous passons des heures à apprendre les verbes en latin, l'histoire de Carthage ou la classification

des algues; puis après on se retrouve sans emploi parce que ni le latin ni Carthage ni les algues sont des

compétences requises là-bas.

Je ne sais pas si c'est le meilleur ou pas, mais le système Québécois s'adapte assez bien aux besoins d'ici.

Par contre, je suis d'accord qu'il faudrait renforcer le français soutenu et les mathématiques de base au Québec.

  • Habitués
Posté(e)

Je vais essayer de mettre tout le monde d'accord:

C'est bon, t'as réussi ton coup avec moi!:biggrin:

Mon petit grain de sel en ajout: Peu importe "l'ancienneté" d'une culture, une culture, ça se respecte.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Justement je suis en train de vous expliquer pourquoi je ne peux pas utiliser le terme "je".

En même temps vous faites exprès de mettre de la mauvaise volonté à ne pas comprendre, donc ce sera mon dernier message sur ce thème car le dialogue de sourds, ça va 5 mn : Personne ne dit qu'il n'y a pas d'objets culturels au Québec, on (mon mari du moins) dit que vous ne discutez pas de culture (exemple discuter d'oeuvres littéraires, de films ou autres). Mais ce n'est pas parce que vous n'en discutez pas que vous ne lisez pas ou n'allez pas au cinéma. En effet, c'est aussi le cas de pas mal de français mais il y aurait, parait-il, une vraie différence.

Je capote de lire ca :huh:

Alors oui c'est vrai la plupart des Québécois ne récitent pas a la journée longue des poèmes de Rimbaud, mais vous Francais êtes vous capable de citer un seul poème de Gaston Miron (poête Québécois) ?

Non hein ? Est-ce que on vous dit que vous êtes pauvre culturellement pour autant ?

Et c'est ca qui est incroyablement choquant dans cette attitude, cette habitude que CERTAINS Francais ont.

C'est que je suis certains que plusieurs Francais lisent ca et se disent : '' ah oui mais ce n'est pas pareil, Rimbaud c'est de la belle et grande culture, alors que la culture Québécoise c'est mineure''

Parce que c'est ca le sous entendu de ce que vous dites.

Les Québécois en général ne parleront pas nécessairement de VOTRE culture Francaise, ils vont parler de NOTRE culture Québécoise....et des gens comme ton mari va en déduire qu'ils n'ont pas de culture.

Et des Francais comme ca ont fait (et font) la même chose dans les Dom-Tom, les pays Africains...et maintenant, le nouvel endroit qu'ils peuvent mépriser; le Québec.

C'est tout simplement dégueulasse.:angry:

jimmy

Modifié par jimmy
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