Habitués immigrant_1978 Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 immigrant_1978 Le Québec interdit à ses immigrants anisi qu'aux québécois francophones l'accés aux écoles anglaises, il faut etre anglo-saxon de souche pour pouvoir y accéder ( je connais pas les criteres pour déterminer ca ). ici en Ontario il y a des écoles francophones en plus des écoles anglaises et chacun a le libre choix de l'école. Le Québec dit que c'est pour préserver la langue francaise mais le fédéral n'est pas d'accord parce que c'est contre la charte canadienne des libertés, et c'est ca le débat. C'est aucunement contre la charte des droits et libertés car la charte canadienne des droits et libertés s'applique au Québec aussi ... Et il ne faut aucunement être anglo-saxon de souche pour accéder à l'école anglaise au Québec ( lol ! ), il faut qu'au moins un des parents ait fait ses études en anglais au Canada. Et le Québec a parfaitement le droit de prendre des mesures pour protéger son héritage linguistique et culturel. Donc si je comprend bien, un britannique ou un américain n'a pas le droit de scolariser ses enfants en anglais au Québec ? Pourquoi un britannique qui a comme langue maternelle l'anglais comme les québécois anglophones n'a pas le droit d'envoyer ses enfants à l'école anglaise alors qu'in québécois anglophone aurait le droit ? Citer
Habitués schumarette Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 (modifié) Parce qu'il a choisi le Québec, qui est une province francophone. C'est logique, il me semble. Si quelqu'un veut scolariser son enfant dans une école anglophone, qu'il aille dans une province anglophone. Mais je signale quand même que dans les provinces anglophones, les Francophones vont, en général, dans les écoles francophones. Celui qui aime sa langue veut forcément la préserver. Oups, j'allais oublier. Les enfants de l'âge des tiens n'ont aucun problème pour s'intégrer. Je dirai que c'est difficile pour un ado, une fois passé l'âge de 14 ans... et encore, cela dépend de son environnement. Modifié 26 avril 2011 par schumarette Citer
Habitués immigrant_1978 Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 Parce qu'il a choisi le Québec, qui est une province francophone. C'est logique, il me semble. Si quelqu'un veut scolariser son enfant dans une école anglophone, qu'il aille dans une province anglophone. Mais je signale quand même que dans les provinces anglophones, les Francophones vont, en général, dans les écoles francophones. Celui qui aime sa langue veut forcément la préserver. Oups, j'allais oublier. Les enfants de l'âge des tiens n'ont aucun problème pour s'intégrer. Je dirai que c'est difficile pour un ado, une fois passé l'âge de 14 ans... et encore, cela dépend de son environnement. Oui mais la différence c'est qu'un francais qui immigre en Ontario , a le droit de scolariser ses enfants en francais, alors qu'un britannique qui immigre au Québec n'a pas le droit. Et puis c'est pas forcément un choix le fait qu'il s'installe dans une province francophone par exemple cas d'un britannique qui s'y installe pour des raisons familiales parce que se blonde est québécoise. Citer
Habitués laureenfr Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 (modifié) Et puis c'est pas forcément un choix le fait qu'il s'installe dans une province francophone par exemple cas d'un britannique qui s'y installe pour des raisons familiales parce que se blonde est québécoise. Bâ si c'est un choix. Ils peuvent s'installer au Royaume Uni, dans le ROC ou au Québec... ils choisissent le Québec, c'est un choix. Qu'ils en respectent les lois Modifié 26 avril 2011 par laureenfr kobico et cassis ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués schumarette Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 Franchement, je trouve que tu cherches la petite bête et de toute manière, c'est la loi, alors pourquoi discuter ? Au canada, c'est comme ça : il y a des lois et on les respecte, c'est tout. Peut-être changera-t-elle un jour, mais j'espère que non pour la sauvegarde du français. Vois-tu, je connais des Francophones qui, comme toi, se plaignaient de ne pouvoir mettre leurs enfants dans une école anglophone pour qu'ils puissent apprendre l'anglais. Ils sont donc partis dans une province anglophone. Les enfants parlent parfaitement anglais, le hic, c'est que le plus jeune parle même en anglais chez lui, avec son frère. Personnellement, cela me ferait mal au cur que mes enfants perdent leur langue maternelle. Mais chacun voit midi à sa porte. Citer
Habitués laureenfr Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 (modifié) oups loupé Modifié 26 avril 2011 par laureenfr Citer
Habitués kobico Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 Parce qu'il a choisi le Québec, qui est une province francophone. C'est logique, il me semble. Si quelqu'un veut scolariser son enfant dans une école anglophone, qu'il aille dans une province anglophone. Mais je signale quand même que dans les provinces anglophones, les Francophones vont, en général, dans les écoles francophones. Celui qui aime sa langue veut forcément la préserver. Oups, j'allais oublier. Les enfants de l'âge des tiens n'ont aucun problème pour s'intégrer. Je dirai que c'est difficile pour un ado, une fois passé l'âge de 14 ans... et encore, cela dépend de son environnement. C'est précisément la bonne réponse. On ne verrait pas la France financer un système d'éducation publique où l'enseignement serait dispensé en arabe, en chinois ou en roumain. Il en va ainsi pour tous les pays du monde. Pour le reste, par le passé, de nombreuses lois anti-françaises ont été promulguées afin de limiter ou même rendre illégal l'accès à la scolarisation en français. Je ne le dis pas pour taper sur la "caboche" des "méchants anglos". c'est simplement un fait historique qui s'avère pas si lointain que cela et même encore très actuel dans certaines provinces.. Les communautés francophones hors Québec ont lutté farouchement pour obtenir ce droit à l'enseignement dans leur langue. En outre, c'est cette question qui a mené au "schisme" entre le Québec et les communautés francophones du Canada qui se sont senties abandonnées par l'essor du nationalisme québécois: Au lendemain de la création de la Confédération canadienne (1867), les francophones de plusieurs provinces anglaises assistèrent, impuissants, à l'adoption de plusieurs lois et réglementations anti-françaises au Canada anglais, notamment en qui ce qui a trait aux écoles confessionnelles à l'extérieur du Québec. - La Nouvelle-Écosse Déjà, en 1864, la Nouvelle-Écosse avait adopté une loi sur les écoles publiques, l'Education Act, dite loi Tupper, qui faisait de l'anglais la seule langue d'enseignement. En effet, la loi instaurait un enseignement unilingue anglais et non confessionnel, tout en supprimant toute subvention aux écoles catholiques et francophones. Pour les Acadiens, cette loi équivalait à leur assimilation culturelle, religieuse et linguistique. Ce fut une période sombre pour l'évolution de la culture française dans cette province. Durant presque un siècle, la plupart des enfants francophones durent fréquenter l'école anglaise. Dans les districts ruraux, très peu d'élèves terminèrent leur école primaire. Dans les villes, seule une minorité d'élèves réussit à terminer leur secondaire. Mais tous les manuels demeurèrent en anglais, de même que les examens provinciaux. Quant aux enseignants, ils furent tous formés au Teachers College de Truro. - Le Nouveau-Brunswick En mai 1871, le gouvernement provincial du premier ministre George Edwin King décida de faire disparaître les «écoles de paroisse» où l'on enseignait le français et la religion catholique. Il fit adopter la Common School Act ("Loi sur l'école commune"), qui spécifiait que l'école publique était dorénavant «neutre» ("neutral"). Dans ces écoles, il fut interdit aux enseignants d'enseigner le catéchisme et de porter des symboles religieux distinctifs, ce qui empêchait les communautés religieuses de fournir du personnel qualifié. Les parents francophones furent tenus de payer une double taxe scolaire pour envoyer leurs enfants dans des écoles privées ou accepter, à l'encontre des recommandations de leur clergé, de les acheminer dans les écoles publiques gratuites en anglais. Cette mesure discriminatoire souleva même une émeute dans la petite ville de Caraquet. Les élites acadiennes en appelèrent aux tribunaux et au Parlement fédéral pour désavouer cette loi, mais ce fut sans succès. - L'Île-du-Prince-Édouard Dès 1873, les autorités provinciales pratiquèrent une politique d'assimilation qui eut pour effet de mener les Acadiens à la quasi-disparition des acquis, notamment en matière scolaire: les écoles française furent interdites. Des historiens soutiennent qu'en 1876 la province de l'Île-du-Prince-Édouard aurait adopté une Official Language Act («Loi sur la langue officielle»). Celle-ci aurait fait de l'anglais la seule langue des registres, de la publication des journaux et lois de la Législature, ainsi que dans les tribunaux. Mais les lois adoptées avant 1862 furent refondues sous le titre "The Acts of the General Assembly of Prince Edward Island from the establishment of the Legislature in the thirteeth year of Reign of His Majesty the King George the Third, A.D. 1773". Cette refonte ne reprenait ni tous les titres des lois adoptées au cours de cette période, ni l'intégralité de leur texte. Il paraît donc impossible de vérifier l'existence de nombreuses lois autrement que par leur seul titre. Plusieurs lois scolaires, restrictives pour le français, auraient existé: 1830, 1834, 1837, 1841, 1847, 1861, 1880. Cependant, les registres provinciaux ne contiennent plus les textes des lois. - Le Manitoba La loi de 1870 créant la province du Manitoba, c'est-à-dire la Loi sur le Manitoba, accordait une protection aux écoles séparées francophones (article 22) et établissait le bilinguisme officiel au sein du Parlement (article 23), tout comme pour le Québec. Cependant, tout bascula en 1890 avec l'adoption de la fameuse Official Language Act (ou Loi sur la langue officielle), qui fit de l'anglais la seule langue des registres, des procès-verbaux et des lois du gouvernement manitobain. L'anglais devenait aussi la seule langue permise dans toutes les activités judiciaires. Dans la province du Manitoba, Wilfrid Laurier, fraîchement élu premier ministre du Canada en 1896, avait refusé de désavouer la loi provinciale. Le compromis dit Laurier-Greenway ne rétablit pas le système des écoles séparées, mais permit à nouveau l'enseignement religieux, selon certaines normes, dans les écoles publiques. Toutefois, un règlement sur les écoles, appelé le «compromis Laurier-Greenway», comprenait une disposition permettant l'enseignement d'une autre langue que l'anglais dans les «écoles bilingues», là où 10 élèves ou plus parlaient cette langue. Il s'agissait de consacrer une demi-heure par jour à l'enseignement de la religion en français. Ce compromis fut de courte durée, car de nouveaux règlements annulèrent cette disposition en 1896 et firent de l'anglais la seule langue d'enseignement dans toutes les écoles publiques du Manitoba. - Les Territoires du Nord-Ouest Un autre recul du français a pu être observé dans le cas des Territoires du Nord-Ouest, annexés au Canada en 1869. Par la Loi sur les Territoires du Nord-Ouest de1877, la Constitution de ces territoires garantissait le bilinguisme à l'Assemblée législative et dans les tribunaux. Toutefois, le 22 janvier 1890, le député conservateur D'Alton McCarthy présenta un projet de loi à la Chambre des communes pour modifier la Loi sur les Territoires du Nord-Ouest et abolir le caractère bilingue de ce territoire canadienne. Il précisait ainsi son objectif: «Mon seul désir est de travailler au bien général et l'on verra, je crois, que notre intérêt le plus véritable est de travailler à établir dans ce pays l'unité de race avec l'unité de la vie nationale et l'unité de langage.» Une ordonnance de 1892 fit de l'anglais la seule langue possible dans les écoles et les tribunaux. Le Conseil des Territoires du Nord-Ouest abolit ensuite les écoles séparés, c'est-à-dire catholiques et françaises. - La Saskatchewan et l'Alberta En 1905, lors de la création des provinces de la Saskatchewan et de l'Alberta formées à même les Territoires du Nord-Ouest, aucune garantie constitutionnelle ne fut accordée aux minorités franco-catholiques de ces nouvelles provinces, alors que le gouvernement fédéral ne manifestait pas de volonté pour protéger ces droits, pas plus qu'il ne l'avait fait lors des conflits scolaires au Nouveau-Brunswick et au Manitoba. La loi scolaire de l'Alberta, l'Alberta School Act adoptée en 1905, imposa l'anglais comme seule langue d'enseignement, tout en autorisant un certain usage du français dans les classes primaires. En Saskatchewan, la School Act de 1909 fit de l'anglais la seule langue d'enseignement, mais permit usage limité du français dans les classes primaires. En 1929, une troisième loi abolissait encore le français dans les écoles; cette loi reprenait et explicitait celle de 1918. En 1931, une modification à la Loi scolaire imposait l'anglais comme unique langue d'enseignement dans les écoles publiques de la province. Le français étant interdit durant les heures normales de classes, mais il était permis d'offrir des cours de français après la classe. Malgré la pénurie d'enseignants, le gouvernement interdit l'embauche denseignants formés au Québec et détenant un brevet d'enseignement obtenu dans cette province; il rendit illégal tout brevet denseignement non obtenu en Saskatchewan. - L'Ontario Quant à la province de l'Ontario, elle se rendit célèbre par son Règlement 17 qui interdisait l'enseignement en français au-delà des deux premières années du niveau primaire dans les écoles de la province. Les élites canadiennes-française se mobilisèrent pour faire respecter l'article 93 de la Loi constitutionnelle de 1867, mais cette disposition constitutionnelle se révéla inefficace pour la protection des droit des minorités francophones, du fait qu'une disposition semblait trop exposée aux pressions politiques de la majorité anglophone. Par ailleurs, l'interprétation qu'en fit en 1916 le comité judiciaire du Conseil privé de Londres apparaît aujourd'hui restrictif: «Les droits linguistiques ne jouissent d'aucune protection au plan constitutionnel, à l'exception de l'usage du français devant les tribunaux et aux parlements d'Ottawa et de Québec.» - Les luttes scolaires Toutes ces luttes scolaires de la part des minorités francophones au Canada anglais ont eu de nombreuses conséquences. Malgré l'anglicisation d'une partie croissante de leur effectif, ces communautés minoritaires organisèrent durant des décennies la lutte pour leur survivance. L'Église de Rome fut souvent appelée à arbitrer ces conflits, mais elle s'est généralement rangée du côté des évêques irlandais qui considéraient que la pratique du catholicisme hors du Québec passait par l'usage de la langue anglaise. Rome, pour qui tout nationalisme paraissait suspect, s'est toujours fait complice des assimilateurs anglo-canadiens. - L'identité canadienne-française En même temps, changèrent les paramètres de l'identité canadienne-française. Au lieu de rester confinée au Québec, celle-ci s'est étendue à toutes les communautés francophones du Canada. Ce faisant, l'identité francophone pan-canadienne heurta beaucoup d'anglophones peu enclins à encourager l'usage du français hors Québec. Le nationalisme franco-canadien et, par le fait même, la survivance du français au Canada se développèrent chez toutes les élites francophones, y compris au Québec. La thèse du «pacte des deux peuples fondateurs» a été reprise par l'abbé Lionel Groulx et invoquée par plusieurs autres au Québec. En réalité, ce fut une période qui marqua le recul constant de la situation du français dans des secteurs importants de la vie politique, sociale et économique. Les Canadiens français mettront du temps à comprendre que, s'ils avaient subi depuis 1871 toute une série de restrictions de leurs droits scolaires, c'était beaucoup plus parce qu'ils étaient «francophones» que parce qu'ils étaient «catholiques»; de leur côté, les catholiques anglophones du Québec n'ont jamais connu ce genre de problème. Néanmoins, cette vision du «Canada français catholique» se maintiendra jusqu'à la Révolution tranquille du Québec, alors que le nationalisme québécois a eu pour effet de marquer une rupture idéologique entre le Québec et les minorités francophones du reste du Canada. Le lien de solidarité s'est cassé entre les minorités francophones et la majorité francophone du Québec. Les Québécois ont, en quelque sorte, laissé tomber les francophones hors Québec considérés comme définitivement «perdus», ce qui n'est pas le cas. le lien ICI Citer
Habitués kiki75 Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 Parce qu'il a choisi le Québec, qui est une province francophone. C'est logique, il me semble. Si quelqu'un veut scolariser son enfant dans une école anglophone, qu'il aille dans une province anglophone. Mais je signale quand même que dans les provinces anglophones, les Francophones vont, en général, dans les écoles francophones. Celui qui aime sa langue veut forcément la préserver. Oups, j'allais oublier. Les enfants de l'âge des tiens n'ont aucun problème pour s'intégrer. Je dirai que c'est difficile pour un ado, une fois passé l'âge de 14 ans... et encore, cela dépend de son environnement. Oui mais la différence c'est qu'un francais qui immigre en Ontario , a le droit de scolariser ses enfants en francais, alors qu'un britannique qui immigre au Québec n'a pas le droit. Et puis c'est pas forcément un choix le fait qu'il s'installe dans une province francophone par exemple cas d'un britannique qui s'y installe pour des raisons familiales parce que se blonde est québécoise. qd tu parles de britannique, tu parles d'immigrants ou de canadiens anglais ? parce que, corrigez moi si je me trompe, il me semblait qu'à partir du moment où une personne avait fait sa scolarité en anglais, elle avait le droit de scolariser ses enfants en anglais au Québec. je me trompe ? biensûr ca ne s'adresse pas aux immigrants sinon ils n'ont qu'à aller directement dans le ROC Citer
Habitués jimmy Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 Parce qu'il a choisi le Québec, qui est une province francophone. C'est logique, il me semble. Si quelqu'un veut scolariser son enfant dans une école anglophone, qu'il aille dans une province anglophone. Mais je signale quand même que dans les provinces anglophones, les Francophones vont, en général, dans les écoles francophones. Celui qui aime sa langue veut forcément la préserver. Oups, j'allais oublier. Les enfants de l'âge des tiens n'ont aucun problème pour s'intégrer. Je dirai que c'est difficile pour un ado, une fois passé l'âge de 14 ans... et encore, cela dépend de son environnement. Oui mais la différence c'est qu'un francais qui immigre en Ontario , a le droit de scolariser ses enfants en francais, alors qu'un britannique qui immigre au Québec n'a pas le droit. Et puis c'est pas forcément un choix le fait qu'il s'installe dans une province francophone par exemple cas d'un britannique qui s'y installe pour des raisons familiales parce que se blonde est québécoise. qd tu parles de britannique, tu parles d'immigrants ou de canadiens anglais ? parce que, corrigez moi si je me trompe, il me semblait qu'à partir du moment où une personne avait fait sa scolarité en anglais, elle avait le droit de scolariser ses enfants en anglais au Québec. je me trompe ? biensûr ca ne s'adresse pas aux immigrants sinon ils n'ont qu'à aller directement dans le ROC Exact, quelqu'un qui a fait sa scolarité en anglais au Canada peut envoyer ses enfants a l'école anglaise au Québec. Petite anecdote; au tout début de la Loi 101(donc en 1977) la loi spécifiait que la scolarité anglos devait avoir été faite au Québec. Cela voulait dire qu'un anglophone de l'Ontario ou de l'Alberta par exemple s'il déménagait au Québec ne pouvait pas envoyer ses enfants a l'école anglaise au Québec. Évidemment les Canadiens anglais ont crié au scandale, ont traité le Québec de tous les noms d'oiseuax possible...même d'état nazi. Puis René Lévesque premier ministre du Québec a l'époque s'est tourné vers le Canada anglais et leur a dit : donc ce que vous dites c'est que si un Québécois francophone déménage en Ontario ou en Alberta , il pourra envoyer ses enfants a l'école francaise ? Oups les anglos n'avaient pas pensé ca ca. Ce qu'ils réclamaient de la part du Québec, il devait aussi l'offrir dans les autres provinces pour les francophones. C'est comme ca que le Roc s'est retrouvé avec pleins de petites écoles francos un peu partout...alors qu'il y en avait très peu avant. jimmy Citer
Habitués kiki75 Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 je trouve ca normal. par contre ce que je ne trouve pas normal c'est que des immigrants chialent car ils peuvent pas mettre leurs enfants a l'ecole anglaise au Québec cassis, jimmy et Azarielle ont réagi à ceci 3 Citer
Habitués immigrant_1978 Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 (modifié) Parce qu'il a choisi le Québec, qui est une province francophone. C'est logique, il me semble. Si quelqu'un veut scolariser son enfant dans une école anglophone, qu'il aille dans une province anglophone. Mais je signale quand même que dans les provinces anglophones, les Francophones vont, en général, dans les écoles francophones. Celui qui aime sa langue veut forcément la préserver. Oups, j'allais oublier. Les enfants de l'âge des tiens n'ont aucun problème pour s'intégrer. Je dirai que c'est difficile pour un ado, une fois passé l'âge de 14 ans... et encore, cela dépend de son environnement. Oui mais la différence c'est qu'un francais qui immigre en Ontario , a le droit de scolariser ses enfants en francais, alors qu'un britannique qui immigre au Québec n'a pas le droit. Et puis c'est pas forcément un choix le fait qu'il s'installe dans une province francophone par exemple cas d'un britannique qui s'y installe pour des raisons familiales parce que se blonde est québécoise. qd tu parles de britannique, tu parles d'immigrants ou de canadiens anglais ? parce que, corrigez moi si je me trompe, il me semblait qu'à partir du moment où une personne avait fait sa scolarité en anglais, elle avait le droit de scolariser ses enfants en anglais au Québec. je me trompe ? biensûr ca ne s'adresse pas aux immigrants sinon ils n'ont qu'à aller directement dans le ROC Je parle de britanniques d'Angeleterre, selon les réponses que j'ai lu ici avaoir fait sa scolarité en anglais ne suffit pas comme condition mais il faut les avoir fait au Canada. Donc un immigrant britannique, américain ou australien dont la langue maternelle est l'anglais n'a pas le droit d'envoyer ses enfants à l'école anglaise au Québec, alors que toi si tu t'établies en Ontario, tes enfants auront le droit de fréquenter l'école francophone. Modifié 26 avril 2011 par immigrant_1978 Citer
Habitués immigrant_1978 Posté(e) 26 avril 2011 Habitués Posté(e) 26 avril 2011 (modifié) C'est précisément la bonne réponse. On ne verrait pas la France financer un système d'éducation publique où l'enseignement serait dispensé en arabe, en chinois ou en roumain. Il en va ainsi pour tous les pays du monde. Kobico, Dans ce cas le Québec n'a qu'à généraliser l'enseignement public en francais comme en France. Je trouve ca plus correct que de financer des écoles publiques anglaises avec des conditions d'accés discriminatoires, c'est ca que je comprends pas. ET pour info, ca fait un bail que le Canada anglais a abondonné ses lois anti-francophones. Tu parles encore des lois du 19 eme siécle, on est au 21 eme. Modifié 26 avril 2011 par immigrant_1978 Citer
Habitués kobico Posté(e) 27 avril 2011 Habitués Posté(e) 27 avril 2011 C'est précisément la bonne réponse. On ne verrait pas la France financer un système d'éducation publique où l'enseignement serait dispensé en arabe, en chinois ou en roumain. Il en va ainsi pour tous les pays du monde. Kobico, Dans ce cas le Québec n'a qu'à généraliser l'enseignement public en francais comme en France. Je trouve ca plus correct que de financer des écoles publiques anglaises avec des conditions d'accés discriminatoires, c'est ca que je comprends pas. ET pour info, ca fait un bail que le Canada anglais a abondonné ses lois anti-francophones. Tu parles encore des lois du 19 eme siécle, on est au 21 eme. C'est que la minorité anglophone du Québec possède des droits linguistiques qui sont scrupuleusement respectés. Par contre, elle ne possède pas le droit d'angliciser les immigrants. Tu oublies que la seule langue officielle du Québec soit le français. Je m'attendais à ton second commentaire puisque j'ai cité des "vieilleries". Je voulais surtout mettre en évidence que les luttes des Franco-Canadiens durent depuis le tout début de la création du Canada. Bien sûr, au fil du temps, les Francos-Canadiens ont réussi à obtenir un plus grand respect de leurs droits linguistiques mais rien n'est définitivement acquis. Des exemples très récents (10, 15 ou 20 ans) ou encore très actuels de lois anti-françaises en vigueur, je peux t'en procurer sans difficulté aucune, particulièrement en Alberta. Alors, ton affirmation que cela fait un bail que le Canada anglais a abandonné ses lois anti-françaises est tout à fait gratuite et sans fondement. Citer
Habitués kobico Posté(e) 27 avril 2011 Habitués Posté(e) 27 avril 2011 Parce qu'il a choisi le Québec, qui est une province francophone. C'est logique, il me semble. Si quelqu'un veut scolariser son enfant dans une école anglophone, qu'il aille dans une province anglophone. Mais je signale quand même que dans les provinces anglophones, les Francophones vont, en général, dans les écoles francophones. Celui qui aime sa langue veut forcément la préserver. Oups, j'allais oublier. Les enfants de l'âge des tiens n'ont aucun problème pour s'intégrer. Je dirai que c'est difficile pour un ado, une fois passé l'âge de 14 ans... et encore, cela dépend de son environnement. Oui mais la différence c'est qu'un francais qui immigre en Ontario , a le droit de scolariser ses enfants en francais, alors qu'un britannique qui immigre au Québec n'a pas le droit. Et puis c'est pas forcément un choix le fait qu'il s'installe dans une province francophone par exemple cas d'un britannique qui s'y installe pour des raisons familiales parce que se blonde est québécoise. qd tu parles de britannique, tu parles d'immigrants ou de canadiens anglais ? parce que, corrigez moi si je me trompe, il me semblait qu'à partir du moment où une personne avait fait sa scolarité en anglais, elle avait le droit de scolariser ses enfants en anglais au Québec. je me trompe ? biensûr ca ne s'adresse pas aux immigrants sinon ils n'ont qu'à aller directement dans le ROC Je parle de britanniques d'Angeleterre, selon les réponses que j'ai lu ici avaoir fait sa scolarité en anglais ne suffit pas comme condition mais il faut les avoir fait au Canada. Donc un immigrant britannique, américain ou australien dont la langue maternelle est l'anglais n'a pas le droit d'envoyer ses enfants à l'école anglaise au Québec, alors que toi si tu t'établies en Ontario, tes enfants auront le droit de fréquenter l'école francophone. L'idée n'est pas de respecter la langue maternelle des immigrants (pas plus celle d'un anglophone ou d'un allophone) mais bien celle de la société québécoise. jimmy, kiki75 et Peaceman ont réagi à ceci 3 Citer
Habitués immigrant_1978 Posté(e) 27 avril 2011 Habitués Posté(e) 27 avril 2011 (modifié) C'est précisément la bonne réponse. On ne verrait pas la France financer un système d'éducation publique où l'enseignement serait dispensé en arabe, en chinois ou en roumain. Il en va ainsi pour tous les pays du monde. Kobico, Dans ce cas le Québec n'a qu'à généraliser l'enseignement public en francais comme en France. Je trouve ca plus correct que de financer des écoles publiques anglaises avec des conditions d'accés discriminatoires, c'est ca que je comprends pas. ET pour info, ca fait un bail que le Canada anglais a abondonné ses lois anti-francophones. Tu parles encore des lois du 19 eme siécle, on est au 21 eme. C'est que la minorité anglophone du Québec possède des droits linguistiques qui sont scrupuleusement respectés. Par contre, elle ne possède pas le droit d'angliciser les immigrants. Tu oublies que la seule langue officielle du Québec soit le français. Je m'attendais à ton second commentaire puisque j'ai cité des "vieilleries". Je voulais surtout mettre en évidence que les luttes des Franco-Canadiens durent depuis le tout début de la création du Canada. Bien sûr, au fil du temps, les Francos-Canadiens ont réussi à obtenir un plus grand respect de leurs droits linguistiques mais rien n'est définitivement acquis. Des exemples très récents (10, 15 ou 20 ans) ou encore très actuels de lois anti-françaises en vigueur, je peux t'en procurer sans difficulté aucune, particulièrement en Alberta. Alors, ton affirmation que cela fait un bail que le Canada anglais a abandonné ses lois anti-françaises est tout à fait gratuite et sans fondement. L'une des conditions pour avoir la citoyenneté canadienne c'est de maitriser le francais ou bien l'anglais indépendament de la province de résidence. Donc selon les criteres du fédéral il suffit de maitriser l'une des deux langues du Canada quelque soit la province ou on s'établit. Comme ce critere de langue est l' un des critéres d'intégration selon le fédéral, donc un immigrant établi au Québec et qui ne matrise pas le francais mais juste l'anglais est une personne integrée linguistiquement à la société canadienne. Ne trouves pas tu que les critéres du fédéral sont en contradiction avec celles du Québec ? Modifié 27 avril 2011 par immigrant_1978 Citer
Habitués kobico Posté(e) 27 avril 2011 Habitués Posté(e) 27 avril 2011 C'est précisément la bonne réponse. On ne verrait pas la France financer un système d'éducation publique où l'enseignement serait dispensé en arabe, en chinois ou en roumain. Il en va ainsi pour tous les pays du monde. Kobico, Dans ce cas le Québec n'a qu'à généraliser l'enseignement public en francais comme en France. Je trouve ca plus correct que de financer des écoles publiques anglaises avec des conditions d'accés discriminatoires, c'est ca que je comprends pas. ET pour info, ca fait un bail que le Canada anglais a abondonné ses lois anti-francophones. Tu parles encore des lois du 19 eme siécle, on est au 21 eme. C'est que la minorité anglophone du Québec possède des droits linguistiques qui sont scrupuleusement respectés. Par contre, elle ne possède pas le droit d'angliciser les immigrants. Tu oublies que la seule langue officielle du Québec soit le français. Je m'attendais à ton second commentaire puisque j'ai cité des "vieilleries". Je voulais surtout mettre en évidence que les luttes des Franco-Canadiens durent depuis le tout début de la création du Canada. Bien sûr, au fil du temps, les Francos-Canadiens ont réussi à obtenir un plus grand respect de leurs droits linguistiques mais rien n'est définitivement acquis. Des exemples très récents (10, 15 ou 20 ans) ou encore très actuels de lois anti-françaises en vigueur, je peux t'en procurer sans difficulté aucune, particulièrement en Alberta. Alors, ton affirmation que cela fait un bail que le Canada anglais a abandonné ses lois anti-françaises est tout à fait gratuite et sans fondement. L'une des conditions pour avoir la citoyenneté canadienne c'est de maitriser le francais ou bien l'anglais indépendament de la province de résidence. Donc selon les criteres du fédéral il suffit de maitriser l'une des deux langues du Canada quelque soit la province ou on s'établit. Comme ce critere de langue est l' un des critéres d'intégration selon le fédéral, donc un immigrant établi au Québec et qui ne matrise pas le francais mais juste l'anglais est une personne integrée linguistiquement à la société canadienne. Ne trouves pas tu que les critéres du fédéral sont en contradiction avec celles du Québec ? Dis-moi, comment fais-tu pour avoir un esprit aussi retors? Azarielle, jimmy et Peaceman ont réagi à ceci 3 Citer
Habitués Peaceman Posté(e) 27 avril 2011 Habitués Posté(e) 27 avril 2011 immigrant_1978 Dans ce cas le Québec n'a qu'à généraliser l'enseignement public en francais comme en France. Je trouve ca plus correct que de financer des écoles publiques anglaises avec des conditions d'accés discriminatoires, c'est ca que je comprends pas. Discriminatoire dans ton esprit tordu seulement. Les citoyens canadiens anglophones qui vivent au Québec ont des droits linguistiques historiques reconnus en tant qu'un des peuples fondateurs du Canada et peuvent envoyer leurs enfants a l'école anglophone, les enfants d'immigrants au Québec sont envoyés à l'école francophone comme les enfants d'immigrants sont envoyer à l'école allemande en Allemagne ou à l'école suédoise en Suède etc. Tout ça est très normal et très facile à comprendre sauf pour ceux qui cherchent des poux partout... kobico et petiboudange ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués jimmy Posté(e) 27 avril 2011 Habitués Posté(e) 27 avril 2011 Ne trouves pas tu que les critéres du fédéral sont en contradiction avec celles du Québec ? Mais oui..et c'est constamment le cas. Ce n'est pour rien que le Québec a son propre ministère du revenu, son propre ministère de l'immigration, son propre ministère de la culture, son propre régime de pension etc.... Toutes les autres provinces canadienne se fient entièrement au gouvernement fédéral canadien pour administrer toutes ces choses....pas le Québec ! Pourquoi ? Parce que la facon de faire, les besoins...et surtout les critères du gouvernement canadien ne conviennent pas du tout a la culture, aux valeurs Québécoise. Ces valeurs, cette culture, cette facon de faire Québécoise n'est pas meilleure ou moins bonne que les autres, elles sont simplement différentes. jimmy kobico, cassis et kiki75 ont réagi à ceci 3 Citer
Habitués Deblou Posté(e) 27 avril 2011 Habitués Posté(e) 27 avril 2011 Dans tous les papiers que l'on signe pour demander le CSQ, l'un d'eux stipule que l'on s'engage à mettre ses enfants à l'école française! Personne ne nous oblige à continuer la procédure si déjà à ce niveau ça coince !! jimmy, Jade, kobico et 1 autre ont réagi à ceci 4 Citer
Habitués jimmy Posté(e) 27 avril 2011 Habitués Posté(e) 27 avril 2011 Dans tous les papiers que l'on signe pour demander le CSQ, l'un d'eux stipule que l'on s'engage à mettre ses enfants à l'école française! Personne ne nous oblige à continuer la procédure si déjà à ce niveau ça coince !! Bon point. jimmy Citer
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