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Une musulmane expulsée d'un cours à cause du niqab


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On ne se moque pas, on est représentatif d'une population qui effectivement ne sont plus capables.

Il semble que nous ne soyons plus les seuls dans le monde à demander que les sacs en plastique soient recyclés....laugh.gif

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oui c'est ça moquez vous bande de nazzzzv:angry::angry::angry:

un peu de respect

je demande à la modération de fermer ce sujet , et tout sujet traitant l'islam et les musulmans

merci

Hi hi hi !!

J-B

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oui c'est ça moquez vous bande de nazzzzv:angry::angry::angry:

un peu de respect

je demande à la modération de fermer ce sujet , et tout sujet traitant l'islam et les musulmans

merci

T'es mal barré, Rayan, chroniqueur d'origine algérienne vient d'en ouvrir un autre. Extrêmement bien argumenté celui-là.

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[T'es mal barré, Rayan, chroniqueur d'origine algérienne vient d'en ouvrir un autre. Extrêmement bien argumenté celui-là.

Cherrybee, on peut être d'origine Algérienne et défendre les droits des femmes ( enfin l'égalité hommes-femmes)wub.gif

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[T'es mal barré, Rayan, chroniqueur d'origine algérienne vient d'en ouvrir un autre. Extrêmement bien argumenté celui-là.

Cherrybee, on peut être d'origine Algérienne et défendre les droits des femmes ( enfin l'égalité hommes-femmes):wub:

Mais je suis entièrement d'accord. Une de mes amies en France avait même, selon elle réussi avec ses parents le pari parfait. Je dis bien selon elle. Elle était fille d'une Algérienne et d'un marocain. Elle avait une admiration sans borne pour ses parents qui, toujours d'après elle, avaient réussi leur couple là où tout le monde leur prédisait les pires échecs pour une "union contre-nature". Et question liberté, elle allait au cinéma le soir à Marseille, sortait à la plage, partait en vacances toute seule, elle faisait le ramadan à la lettre, nous apportait les gâteaux à la fin, et, pour fêter son embauche définitive avait apporté le couscous au travail pour régaler toute l'équipe! Quel repas! Et quelle fille! :wub:

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un autre article

Mon lien

Ça semble être une manie familiale; après son frère Lucien, c'était au tour de Gérard Bouchard de brandir l'épouvantail du chaos social si le Québec adoptait une loi interdisant le port de signes religieux de la part des fonctionnaires. «Le Québec se retrouverait avec une crise énorme à l'intérieur, en plus d'un problème considérable à l'échelle internationale», a-t-il déclaré sur les ondes de Radio-Canada le 17 mars.

On ne peut qu'espérer que la nouvelle mission que vient de se donner Gérard Bouchard pour tirer son rapport de l'oubli et qui doit le mener en Europe aura pour effet de lui faire découvrir qu'il existe une autre approche que celle de l'accommodement religieux tous azimuts.

Dans tous les pays d'Europe, les droits fondamentaux sont soumis à la Convention européenne des droits de l'homme. Au chapitre de la liberté de religion, cette convention reprend à la lettre l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme:

«Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.»

Cette liberté ne peut être limitée que pour protéger l'ordre, la sécurité, la santé ou les droits d'autrui.

Cette définition est beaucoup plus détaillée que la simple mention de la liberté de religion qui figure dans les chartes canadienne québécoise. On pourrait donc s'attendre à ce que les restrictions au port de signes religieux dans les institutions publiques soient interdites par les tribunaux. Pourtant, c'est tout le contraire de la pratique d'ici qui est observé.

En 1990, la Commission européenne des droits de l'homme a eu à se pencher sur le refus du gouvernement turc d'octroyer un diplôme à des étudiantes qui portaient un hijab sur leur photo d'identification. La Commission a statué que l'interdiction du hidjab constituait une limite raisonnable à la liberté religieuse en prenant en considération que ces femmes s'étaient inscrites en toute connaissance de cause dans des universités laïques et que le port du hidjab exerçait une pression sur les autres femmes qui choisissaient de ne pas le porter.

La Cour européenne a elle aussi été saisie de cette interdiction dans les universités turques en 2005 et a elle aussi donné raison au gouvernement turque.

Ces deux jugements ont fait jurisprudence. En Allemagne, plusieurs États ont adopté des lois interdisant aux enseignants et aux enseignantes de porter tout signe religieux pouvant être contraire aux valeurs constitutionnelles promues par l'école publique. Certains États ont proscrit le hidjab de même que les soutanes chrétiennes. La ville de Berlin interdit à ses employés le port de tout signe religieux dans le cadre de leurs fonctions.

En Belgique, les signes religieux sont interdits aux juges et aux policiers. En 1994, le Tribunal de Liège a considéré que le port du hidjab était un choix et non une obligation religieuse et a maintenu son interdiction à l'école. En 2005, la plupart des écoles belges interdisaient le hidjab tant aux élèves qu'aux enseignantes.

En France, le Conseil d'État (la plus haute juridiction administrative) a statué que les sikhs devaient retirer leur turban pour la photo devant apparaître sur leur permis de conduire. La cour a jugé que cette restriction est proportionnée à la liberté de religion étant donné les impératifs de sécurité, d'ordre public et de lutte contre la fraude.

En 2003, la France a dû adopter une loi interdisant le port de signes religieux ostentatoires par les élèves à l'école publique (directive Stasi). En octobre 2004, le Conseil d'État a estimé que l'atteinte portée à la liberté de religion par cette loi est proportionnée à l'objectif d'assurer le respect du principe de laïcité dans les établissements scolaires publics.

Le même interdit vaut pour tous les employés de l'État français. Le principe est qu'il ne doit pas y avoir de discrimination pour raison religieuse à l'embauche, mais qu'en retour, l'employé doit respecter la neutralité de l'État et ne pas faire prévaloir son appartenance religieuse sur cette neutralité.

La Suisse a elle aussi eu gain de cause devant la Cour européenne des droits de l'homme dans une plainte concernant l'interdiction du port du hidjab par une enseignante du réseau public. La Cour a jugé que la décision de l'école est conforme au principe de la neutralité confessionnelle des institutions publiques et a également tenu compte de la fonction pédagogique qui nécessite la neutralité confessionnelle de la part des enseignants.

Aucun de ces jugements n'a suscité le désordre social ni n'a nécessité l'instauration d'une police de la laïcité, comme le craint Gérard Bouchard. Aucun de ces pays n'a été acculé au ban des nations. Ces jugements ont été rendus en dépit d'une définition de la liberté de religion plus détaillée que la nôtre et sans qu'il ne soit fait explicitement mention de laïcité dans la Convention européenne.

Tous les exemples qui précèdent, avec références à l'appui, ont déjà été soumis à Gérard Bouchard alors qu'il coprésidait la commission sur les accommodements raisonnables. Le rapport de cette commission est complètement silencieux sur les situations prévalant ailleurs dans le monde, si ce n'est l'exemple de la France toujours présenté en termes péjoratifs.

Gérard Bouchard a eu tort à l'époque d'ignorer délibérément comment les problématiques semblables à la nôtre sont traitées ailleurs. Un coup d'oeil de l'autre côté de l'Atlantique lui aurait évité cette sortie inconsidérée.

Modifié par grizzli
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Posté(e) (modifié)

Ça semble être une manie familiale; après son frère Lucien, c'était au tour de Gérard Bouchard de brandir l'épouvantail du chaos social si le Québec adoptait une loi interdisant le port de signes religieux de la part des fonctionnaires. «Le Québec se retrouverait avec une crise énorme à l'intérieur, en plus d'un problème considérable à l'échelle internationale», a-t-il déclaré sur les ondes de Radio-Canada le 17 mars.

On ne peut qu'espérer que la nouvelle mission que vient de se donner Gérard Bouchard pour tirer son rapport de l'oubli et qui doit le mener en Europe aura pour effet de lui faire découvrir qu'il existe une autre approche que celle de l'accommodement religieux tous azimuts.

Dans tous les pays d'Europe, les droits fondamentaux sont soumis à la Convention européenne des droits de l'homme. Au chapitre de la liberté de religion, cette convention reprend à la lettre l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme:

«Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.»

Cette liberté ne peut être limitée que pour protéger l'ordre, la sécurité, la santé ou les droits d'autrui.

Cette définition est beaucoup plus détaillée que la simple mention de la liberté de religion qui figure dans les chartes canadienne québécoise. On pourrait donc s'attendre à ce que les restrictions au port de signes religieux dans les institutions publiques soient interdites par les tribunaux. Pourtant, c'est tout le contraire de la pratique d'ici qui est observé.

En 1990, la Commission européenne des droits de l'homme a eu à se pencher sur le refus du gouvernement turc d'octroyer un diplôme à des étudiantes qui portaient un hijab sur leur photo d'identification. La Commission a statué que l'interdiction du hidjab constituait une limite raisonnable à la liberté religieuse en prenant en considération que ces femmes s'étaient inscrites en toute connaissance de cause dans des universités laïques et que le port du hidjab exerçait une pression sur les autres femmes qui choisissaient de ne pas le porter.

La Cour européenne a elle aussi été saisie de cette interdiction dans les universités turques en 2005 et a elle aussi donné raison au gouvernement turque.

Ces deux jugements ont fait jurisprudence. En Allemagne, plusieurs États ont adopté des lois interdisant aux enseignants et aux enseignantes de porter tout signe religieux pouvant être contraire aux valeurs constitutionnelles promues par l'école publique. Certains États ont proscrit le hidjab de même que les soutanes chrétiennes. La ville de Berlin interdit à ses employés le port de tout signe religieux dans le cadre de leurs fonctions.

En Belgique, les signes religieux sont interdits aux juges et aux policiers. En 1994, le Tribunal de Liège a considéré que le port du hidjab était un choix et non une obligation religieuse et a maintenu son interdiction à l'école. En 2005, la plupart des écoles belges interdisaient le hidjab tant aux élèves qu'aux enseignantes.

En France, le Conseil d'État (la plus haute juridiction administrative) a statué que les sikhs devaient retirer leur turban pour la photo devant apparaître sur leur permis de conduire. La cour a jugé que cette restriction est proportionnée à la liberté de religion étant donné les impératifs de sécurité, d'ordre public et de lutte contre la fraude.

En 2003, la France a dû adopter une loi interdisant le port de signes religieux ostentatoires par les élèves à l'école publique (directive Stasi). En octobre 2004, le Conseil d'État a estimé que l'atteinte portée à la liberté de religion par cette loi est proportionnée à l'objectif d'assurer le respect du principe de laïcité dans les établissements scolaires publics.

Le même interdit vaut pour tous les employés de l'État français. Le principe est qu'il ne doit pas y avoir de discrimination pour raison religieuse à l'embauche, mais qu'en retour, l'employé doit respecter la neutralité de l'État et ne pas faire prévaloir son appartenance religieuse sur cette neutralité.

La Suisse a elle aussi eu gain de cause devant la Cour européenne des droits de l'homme dans une plainte concernant l'interdiction du port du hidjab par une enseignante du réseau public. La Cour a jugé que la décision de l'école est conforme au principe de la neutralité confessionnelle des institutions publiques et a également tenu compte de la fonction pédagogique qui nécessite la neutralité confessionnelle de la part des enseignants.

Aucun de ces jugements n'a suscité le désordre social ni n'a nécessité l'instauration d'une police de la laïcité, comme le craint Gérard Bouchard. Aucun de ces pays n'a été acculé au ban des nations. Ces jugements ont été rendus en dépit d'une définition de la liberté de religion plus détaillée que la nôtre et sans qu'il ne soit fait explicitement mention de laïcité dans la Convention européenne.

Tous les exemples qui précèdent, avec références à l'appui, ont déjà été soumis à Gérard Bouchard alors qu'il coprésidait la commission sur les accommodements raisonnables. Le rapport de cette commission est complètement silencieux sur les situations prévalant ailleurs dans le monde, si ce n'est l'exemple de la France toujours présenté en termes péjoratifs.

Gérard Bouchard a eu tort à l'époque d'ignorer délibérément comment les problématiques semblables à la nôtre sont traitées ailleurs. Un coup d'oeil de l'autre côté de l'Atlantique lui aurait évité cette sortie inconsidérée.

Gérard Bouchard n'a aucune crédibilité...

Gérard Bouchard est un bouffon aplaventriste qui utilisent la peur et le mensonge pour tenter de manipuler

l'opinion publique...

C'est pitoyable.

Mais son discours mensonger tombe de plus en plus dans le vide ...

Modifié par MrNiceGuy
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Wow ! Voilà qu'un xxxxxxxxx défenseur de l'extrémisme et de l'intégrisme

et à mentalité liberticide et totalitaire veut fermer ce fil... :wacko:

Ce fil est d'actualité et a sa raison d'être car il traite d'une demande d'accommodement fait à Montréal

par une femme extrémiste au niqab et toute les demandes qui ont suivis... même la ministre de l'immigration

du Québec Yolande James s'en est mêlée !

C'est évident que ces femmes extrémistes islamistes au niqab qui se promènent avec une tente sur la tête et

qui ont l'air de fantômes ou d'épouvantails vont être l'objet de moqueries par leurs propres fautes...

Au Québec, en Amérique du Nord et en Occident, ces femmes extrémistes au niqab avec leurs tentes

sur la tête qui leurs cachent le visage est quelque chose de choquant...en plus de l'oppression de la femme

que cela représente et en plus de la menace pour la sécurité que cela représente ( en Europe, des hommes

se sont cachés derrières des niqab pour commettre des crimes ). Les moqueries dont elles sont l'objet

par leur propres fautes sur Internet ne sont rien comparés aux moqueries dont elles seront l'objet dans la vrai vie... Quand on choisit de s'habiller de façon aussi extrême et choquante, faut pas se surprendre des réactions...

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Le niqab des solitudes

Comment expliquer les réactions si différentes au Québec et dans le reste du pays à propos du voile de Naema Ahmed?

Ottawa Le niqab révèle autant qu'il cache. Ce voile islamique intégral, dont le port par une femme égyptienne dans son cours de francisation a provoqué une tempête, a mis en lumière une divergence profonde dans la gestion de la diversité au Canada. Et il a donné lieu à un autre de ces épisodes de comparaison et d'incompréhension entre le Québec et le ROC (rest of Canada). Au-delà des clichés et des accusations gratuites de sectarisme, il existe quelques pistes d'explication à cette différence dans la façon d'aborder la question.

En deux semaines, le public a eu droit à deux déclarations politiques diamétralement opposées. À Québec, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, a soutenu qu'«il n'y a pas de flou. Au Québec, on reçoit les services à visage découvert et on donne le service à visage découvert». Et pas question non plus d'exiger de faire affaire avec une femme. Si on insiste, il faudra refaire la queue et espérer avoir plus de chance la deuxième fois.

Dans la foulée de l'avis de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse concernant les accommodements à la Régie de l'assurance maladie du Québec, qui en rajoutait, le ministre fédéral de la Citoyenneté et de l'Immigration, Jason Kenney, a sauté dans l'arène. Il a au contraire affirmé qu'il n'était pas question de dicter aux gens leur habillement, sauf lorsqu'il en va d'un besoin d'identification. «À mon ministère, quand une femme arrive avec le visage voilé pour faire une entrevue dans le cadre d'une demande d'immigration ou de visa, nous l'obligeons à montrer son visage. [...] En général, dans ces cas-là, les fonctionnaires fourniront une fonctionnaire femme, aussi souvent que possible.»

Quand, quelques jours auparavant, la ministre Yolande James a confirmé la seconde expulsion de Naema Ahmed d'un cours de francisation, ses homologues provinciaux ont pris leurs distances. «En Nouvelle-Écosse, les citoyens ont le droit d'exprimer leur foi comme bon leur semble», a dit la ministre Ramona Jennex. «L'Ontario est une province ouverte», a pour sa part déclaré Indira Naidoo-Harris, une porte-parole du ministère des Affaires civiques et de l'Immigration. «Nous sommes déterminés à créer une société ouverte où tous les Ontariens sont respectés.»

La presse anglophone s'est déchaînée. «Quelle portion du mot liberté le Québec ne comprend-il pas?», demandait Naomi Lakritz, du Calgary Herald. «Refuser aux femmes l'accès à l'école rappelle de manière déplaisante le régime taliban, non?» Le Winnipeg Free Press a jugé qu'il «n'y a pas de loi interdisant le niqab ou la burqa, mais plusieurs au Québec s'agitent pour qu'il y en ait une». Le Globe and Mail, dans un éditorial intitulé «Intrusion intolérante», a déclaré que «c'est peut-être la pratique dans certains pays arabes ou de l'Asie occidentale, tel que l'ancien régime taliban en Afghanistan, mais donner le pouvoir à des agents de l'État de faire appliquer un code vestimentaire et interdire l'accès à l'éducation à des femmes, cela n'avait jamais été vu au Canada auparavant».

Deux solitudes

D'entrée de jeu, Jack Jedwab, le directeur de l'Association d'études canadiennes, met en garde contre la tentation de la caricature. «Ce n'est pas uniforme», dit-il, en rappelant l'éditorial du National Post, pas nécessairement le plus grand apologiste de la Belle Province, appuyant la décision de Québec. Selon lui, la différence de réaction entre le Québec et le ROC est une affaire de nombre.

«Dans le reste du pays, au lieu de considérer le principe, on regarde la quantité, le nombre de personnes qui désirent être accommodées, et c'est tellement minime qu'on ne voit pas cela comme une question institutionnelle ou sociétale.» Il rappelle que, lorsque l'Ontario a jonglé avec l'idée de permettre la charia en droit de la famille pour les musulmans, les Ontariens ont vu l'impact institutionnel que cela pouvait avoir et sont montés aux barricades. Au Québec, ajoute-t-il, «on voit cela comme provenant d'un groupe; on croit donc que l'impact sur nos institutions sera important».

Linda Cardinal, professeure à l'École d'études politiques de l'Université d'Ottawa, ne croit pas non plus que l'attitude québécoise soit si différente de celle des autres Canadiens. «C'est de la fausse tolérance», dit-elle à propos d'une certaine élite intellectuelle canadienne-anglaise. «La grande différence, c'est qu'au Québec il y a un espace public pour tenir ce genre de débats et qu'il n'y en a pas dans le ROC.»

Elle soutient qu'il existe au Québec une «tradition» de débats déchirants, mais que les journalistes du reste du pays sont mal à l'aise avec ces réflexions impudiques. «On nomme les choses au Québec alors qu'au Canada anglais on attend que ça pourrisse avant d'agir.»

Pour illustrer cette incapacité de prendre de front les grands débats, Mme Cardinal cite l'exemple de l'immunité dont jouit encore la communauté polygame de Bountiful, en Colombie-Britannique. Il a fallu des années avant que des accusations soient portées, en 2009, accusations qui ont été rejetées sur la base d'une erreur de procédure et qui n'ont pas été reprises. «Ils ne sont même pas capables de débattre de la polygamie parce qu'ils ont peur que le sujet se rende jusqu'en Cour suprême et craigne ce que celle-ci pourrait dire. On n'arrête pas d'étouffer des débats.»

Pour Eugénie Brouillet, l'approche juridique à ces questions ne peut pas être si différente d'un endroit à l'autre au pays à cause de la Charte des droits et libertés. «Mais on peut noter une différence dans le discours politique», reconnaît cette professeure de l'Université Laval rattachée au Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité du Québec. «Le fait que le Québec forme une nation minoritaire explique en grande partie les différences, soutient-elle. Les Québécois ont un sentiment d'insécurité culturelle, alors le rapport aux nouveaux arrivants est très médiatisé.»

Raffaele Iacovino, de l'Université Carleton, ajoute qu'il faut voir dans cette différence d'approche l'héritage des années 1960. «La Révolution tranquille a convaincu les Québécois que la religion devait être évacuée de la sphère publique au nom de la justice sociale. [...] Il s'agit d'un moment fondateur du Québec moderne et est devenu un argument contre toute religion dans l'espace public.»

Affaire de langue et supériorité morale

Bref, une différence dans l'histoire et la situation socioculturelle du Québec et du ROC amènent les deux blocs à aborder la diversité sous des angles différents, sans qu'un soit nécessairement supérieur à l'autre. Mais voilà! Linda Cardinal croit que les Canadiens anglais jugent l'approche québécoise à l'aune de leurs valeurs, qu'ils ont tendance à considérer comme moralement supérieures. Et la langue y serait pour quelque chose.

L'anglais est de plus en plus présenté comme une langue de communication plutôt que comme un vecteur culturel, ce qui permet de l'imposer dans les forums internationaux. «Depuis très longtemps, on dit aux francophones: "Votre langue est culturelle alors que l'anglais est un instrument de communication." C'est parce qu'ils déterminent la norme qu'ils sont capables de dire cela. C'est eux qui disent comment se représenter. Ils disent: "Notre angle est neutre; vous, vous êtes l'autre, vous êtes partial, vous n'êtes pas neutres, vous êtes culturels, vous êtes ethniques. Nous, nous sommes civiques." Au XVIIIe siècle, les grandes nations faisaient cela aux petites nations. C'est un procédé idéologique, politique, qui sert à remettre des groupes à leur place.»

Cette hiérarchisation des approches à la diversité expliquerait, selon Mme Cardinal, certains commentaires méprisants entendus dans la presse anglophone à l'endroit de la décision de Québec d'expulser la dame au niqab de ses cours de francisation.

Le pape, et peut-être Napoléon aussi

Linda Cardinal note en outre qu'il existe des différences profondes entre les sociétés catholiques et protestantes. «Dans les sociétés protestantes, il y avait toujours des sectes protestantes. Alors il fallait trouver un modus operandi entre ces différentes sectes. La tolérance et le pluralisme religieux viennent de là, tout comme le laisser-faire. Nous, les catholiques, sommes des communautés de croyants et on fonctionne à l'intérieur de ces communautés. D'ailleurs, l'excommunication est tragique. Ç'a marqué l'espace public.»

Le droit y est peut-être aussi pour quelque chose. Les Anglo-Saxons ont opté pour la common law, basée sur les précédents et la jurisprudence. Les Français ont choisi le Code civil, qui dicte des principes généraux. Approche fragmentée chez les uns, intégrée chez les autres.

D'ailleurs, la différence dans la façon de réagir à la diversité n'existe pas qu'entre les deux solitudes canadiennes. La France jongle avec l'idée de limiter le port du voile intégral sans que les Français crient à l'hérésie. En Grande-Bretagne, en 2006, l'ancien ministre Jack Straw avait provoqué une commotion en révélant avoir exigé des femmes qui portaient le voile de se dévoiler lorsqu'il les rencontrait. Le Globe and Mail n'avait pas cru bon alors d'accuser la mère patrie de dérive talibane...

Hélène Buzzetti

Le Devoir

http://www.ledevoir.com/politique/canada/285424/le-niqab-des-solitudes

  • Habitués
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Très intéressant cette article, en fait surtout un reportage d'opinion et j'ai relevé ceci :

Quand, quelques jours auparavant, la ministre Yolande James a confirmé la seconde expulsion de Naema Ahmed d'un cours de francisation, ses homologues provinciaux ont pris leurs distances. «En Nouvelle-Écosse, les citoyens ont le droit d'exprimer leur foi comme bon leur semble», a dit la ministre Ramona Jennex. «L'Ontario est une province ouverte», a pour sa part déclaré Indira Naidoo-Harris, une porte-parole du ministère des Affaires civiques et de l'Immigration. «Nous sommes déterminés à créer une société ouverte où tous les Ontariens sont respectés.»

L'immigration est un enjeu économique, le développement canadien est lié à la main d'oeuvre et avec 30 millions d'habitants et des ressources naturelles immenses à exploiter...il faut des bras !

Alors les autres provinces, qui ne sont pas vraiment courtisées par les immigrants, réclament leur part en utilisant tous les arguments à leur disposition et en ce moment le racisme est porteur.

Appuyons où ça fait mal en ce moment , et nous aurons plus de monde à faire travailler, la raison d'état a des raison que le "petit" peuple ne comprend pas toujours....

  • Habitués
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Merci Azarielle pour ce texte rempli de pistes de réflexion très intéressantes. Je me questionne souvent sur cette différence entre les réactions anglo-saxonnes et les nôtres quant à l'intégration des immigrants et nos positions souvent diamétralement opposées sur des sujets chauds de l'actualité relatifs à la culture, à l'identité, aux valeurs sociétales, etc.

Il est souvent mentionné au ROC et plusieurs s'en font des gorges chaudes , que les Québécois sont congénitalement plus racistes et xénophobes que le reste des Canadiens, et que cela est causé par cette "insécurité identitaire" qui est leur ou simplement par un manque de connaissance des autres (allez, bande d'ignares québécois sans culture...). Même si je peux admettre que les façons de faire soient différentes entre l'esprit et l'éthique protestante de nos amis d'à côté et notre vision empreinte de catholicisme sur fond français, je ne peux me résoudre à affirmer que c'est mieux ou pire ailleurs quant au degré du racisme ambiant et ajoutons, tant qu'à faire, quant au niveau de l'islamophobie tout court. Nous sommes différents dans notre approche et notre conception des rapports sociaux et du bien-vivre ensemble, point barre.

Ceci dit, cette description de la manière anglo-saxonne de balayer sous le tapis jusqu'au moment où cela éclate me semble opportune dans nombre de situations. Cela me fait penser à mon papa qui bien que Franco-Ontarien, était davantage anglophone de part sa culture et son éducation. Combien de fois ai-je entendu lors d'incartades et petites chicanes familiales "Attention!!! Les voisins vont vous entendre!" Ahhhhh...ce besoin de sauvegarder les apparences au nom de la respectabilité... Nous n'avions sans doute pas suffisamment de ce flegme et de cette retenue toute britannique!wink.gif

Pour en revenir un peu au texte...blush.gif , je dirais que notre souci identitaire n'est pas composé que de peurs et d'insécurité. Il est aussi une affirmation positive de nos valeurs propres. À ce titre, je crois que le Canada se cherche davantage que nous... Lorsque Jack Jewab, à propos de l'affaire du niqab, affirme que:

Selon lui, la différence de réaction entre le Québec et le ROC est une affaire de nombre.

«Dans le reste du pays, au lieu de considérer le principe, on regarde la quantité, le nombre de personnes qui désirent être accommodées, et c'est tellement minime qu'on ne voit pas cela comme une question institutionnelle ou sociétale.»

...J'y vois plutôt que si les anglophones du ROC s'attachent (en premier) au nombre, nous posons plutôt notre regard sur le sens qui s'y cache derrière. Le poids n'est pas dans le "nombre minime" mais dans la portée et la puissance du symbole et nous sommes loin d'être ignorants de l'instrumentalisation politique du port de certains signes religieux.

Le Globe and Mail, dans un éditorial intitulé «Intrusion intolérante», a déclaré que «c'est peut-être la pratique dans certains pays arabes ou de l'Asie occidentale, tel que l'ancien régime taliban en Afghanistan, mais donner le pouvoir à des agents de l'État de faire appliquer un code vestimentaire et interdire l'accès à l'éducation à des femmes, cela n'avait jamais été vu au Canada auparavant».

Ce journal de Toronto est reconnu pour être le meneur de jeu de ce que l'on appelle le "Québec-bashing", une attitude constante de dénigrement envers les Québécois francophones (wikipédia).

Il n'est donc pas surprenant que l'éditorial cité plus haut condamne tant l'attitude de la population québécoise que celle du gouvernement dans ce dossier. Comme à l'accoutumée, c'est évidemment l'expression de notre racisme et de notre manque d'ouverture intrinsèques (plus joli que "congénital", non?) qui en est la source. Pourtant, la lecture des commentaires, forcément en anglais, des lecteurs canadiens du Globe & Mail, confirment que sur cette question, la vaste majorité des Canadiens partagent le point de vue des Québécois. Very strange, indeed!

Globe & Mail commentaires des lecteurs

Ici aussi, 675 commentaires suite à l'article: "Dispute reveals Quebec's hardening line on religious displays" publié le 9 mars 2010:

Globe & mail commentaires des lecteurs

À l'évidence, sur cette question, le Canada entier semble partager le même point de vue!

Bonne journée à tous!smile.gif

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Cette affaire du niqab est un prétexte et une occasion en or pour certains médias anglophones du Canada anglais pour vomir sur le Québec, la province des "séparatistes"... et ce même si plusieurs simples citoyens anglophones du ROC sont aussi contre le niqab/burqa, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité ( visage caché )...

Modifié par MrNiceGuy
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Très intéressant cette article, en fait surtout un reportage d'opinion et j'ai relevé ceci :

Quand, quelques jours auparavant, la ministre Yolande James a confirmé la seconde expulsion de Naema Ahmed d'un cours de francisation, ses homologues provinciaux ont pris leurs distances. «En Nouvelle-Écosse, les citoyens ont le droit d'exprimer leur foi comme bon leur semble», a dit la ministre Ramona Jennex. «L'Ontario est une province ouverte», a pour sa part déclaré Indira Naidoo-Harris, une porte-parole du ministère des Affaires civiques et de l'Immigration. «Nous sommes déterminés à créer une société ouverte où tous les Ontariens sont respectés.»

L'immigration est un enjeu économique, le développement canadien est lié à la main d'oeuvre et avec 30 millions d'habitants et des ressources naturelles immenses à exploiter...il faut des bras !

Alors les autres provinces, qui ne sont pas vraiment courtisées par les immigrants, réclament leur part en utilisant tous les arguments à leur disposition et en ce moment le racisme est porteur.

Appuyons où ça fait mal en ce moment , et nous aurons plus de monde à faire travailler, la raison d'état a des raison que le "petit" peuple ne comprend pas toujours....

Je pense que Naima (l'égyptienne) s'est découverte qu'elle pouvait avoir des droits ici au Québec, même si cela peut être dans le mauvais sens (le fait de porter le niqab serait un droit selon elle).

Si elle pouvait avoir un semblant de raison elle verrait que sa demande est contre nature (contre la condition féminine, puisqu'elle l'a réduit a moins que rien). La femme n'a pas a s'excuser d'exister (elle est ce qu'elle est, l'homme n'est pas mieux)

Modifié par Mourad15
  • Habitués
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Pendant qu'au Québec il y a débat sur le niqab / burqa, la Belgique interdit la burqa / niqab...

Imaginer la réaction hystérique des médias anglophones au ROC si le Québec faisait la même chose que la Belgique... :lol:

Source : Le Soir

Accord de majorité, jeudi, pour bannir la burqa

RICARDO GUTIERREZ

vendredi 19 mars 2010, 08:42

Le code pénal va sanctionner le port de la burqa et du niqab dans les lieux publics. La majorité fédérale s'est accordée sur un texte commun, jeudi. Il devrait être voté en séance plénière de la Chambre dès la mi-avril.

ID2090705_19_burqa_085141_00UK90_0.JPG.jpg ©AFP

Toute personne qui se présente, dans les lieux accessibles au public, « le visage masqué ou dissimulé en tout ou en partie, de manière telle qu'elle ne soit pas identifiable », sera passible d'une amende de 15 à 25 euros et/ou d'un emprisonnement d'un à sept jours. Seules les exceptions autorisées par la loi ou les règlements (les motards, pompiers, soudeurs) échapperont au constat d'infraction pénale.

C'est le compromis sur lequel se sont accordés, jeudi, les parlementaires de la majorité, à la Chambre. Le texte amende la proposition de loi qu'avait déposée le député Daniel Bacquelaine (MR), le 1er décembre 2009. Il ne fait plus référence à « un vêtement », mais limite la liberté d'aller et venir sur la voie publique, si on n'y est pas immédiatement identifiable, comme le suggérait la proposition de loi déposée par Georges Dallemagne (CDH), le 24 février dernier.

Le compromis intègre aussi une disposition que défendait le CD&V dans une troisième proposition de loi, déposée ce mercredi : la possibilité, pour les communes, de sanctionner les contrevenant(e)s par des amendes administratives, en s'appuyant sur la nouvelle disposition pénale.

« Le PS, qui n'était pas favorable à une loi, mais privilégiait les interdictions au niveau communal, semble avoir changé d'avis », constate Georges Dallemagne : André Frédéric (PS), président la commission de l'Intérieur, a signé le texte commun.

En France, une Mission parlementaire sur le port du voile intégral a remis un rapport, le 26 janvier dernier, qui renonce à préconiser l'interdiction de la burqa dans l'espace public, étant donné le risque d'annulation de telles dispositions par le Conseil constitutionnel « Il n'est pas certain qu'il existe un devoir d'être identifiable à tout moment dans l'espace public », précise le rapport, s'appuyant notamment sur l'avis du conseiller d'Etat Rémy Schwartz : « Si l'ordre public nécessite de pouvoir reconnaître les identités, ce contrôle n'est pas permanent. On ne peut imposer aux citoyens d'être en état de contrôle permanent ».

En Belgique, Ecolo aurait voulu vérifier la constitutionnalité de l'interdit, avant de le voter. Mais les autres partis ne l'ont pas jugé nécessaire, mercredi, à la commission de l'Intérieur de la Chambre.

Les nouvelles dispositions pénales seront votées en commission le 31 mars, avant d'être soumises au suffrage de la Chambre, à la mi-avril. Si c'est le cas, dès l'été, la burqa (le voile facial intégral de tradition afghane) et le niqab (qui laisse juste apparaître les yeux) ne seront plus tolérés, ni sur la voie publique, ni dans les édifices publics ou les commerces. Pas plus que dans les grands hôtels fréquentés par les princes saoudiens.

http://www.lesoir.be...qa-759592.shtml

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Les Québécois ont un sentiment d'insécurité culturelle!!!!!!!!!!comme leur cousins!!!

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Les Québécois ont un sentiment d'insécurité culturelle!!!!!!!!!!comme leur cousins!!!

Je dirais plutôt une affirmation plus forte du concept de laïcité...

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Les Québécois ont un sentiment d'insécurité culturelle!!!!!!!!!!comme leur cousins!!!

Je ne sais pas trop comment prendre cette phrase....les cousins ? les français, je suppose...oui c'est possible que l'insécurité viennent non pas de la culture, mais surtout de la perte de crédibilité de l'église catholique. Les religions alternatives fleurissent partout, car elles sont plus proches du peuples, et, l'Islam est une religion du peuple. Seulement, les attributs, et les méfaits commis au nom de cette religion font qu'elle est rejetée en bloc.

Les musulmans s'enorgueillissent d'être les plus nombreux au monde, et par le fait, deviennent conquérants, (c'est une religion d'homme pour les hommes), ainsi, les catholiques ou ex-catho réagissent : on va les rejeter à la mer comme a fait Charles Martel en 732 !

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Les Québécois ont un sentiment d'insécurité culturelle!!!!!!!!!!comme leur cousins!!!

sans doute parce qu'ils ont vu leurs cousins se faire "voler" leur identité par des immigrés qui ne sont pas capables de respecter leurs pays, leurs valeurs...et que c'est maintenant ces mêmes immigrés qui tapent à la porte du Québec!

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Les Québécois ont un sentiment d'insécurité culturelle!!!!!!!!!!comme leur cousins!!!

Comme toi quoi, tu n'es pas Français??? Enfin d'après ton profil!!

Modifié par macipsa13
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Très intéressant cette article, en fait surtout un reportage d'opinion et j'ai relevé ceci :

Quand, quelques jours auparavant, la ministre Yolande James a confirmé la seconde expulsion de Naema Ahmed d'un cours de francisation, ses homologues provinciaux ont pris leurs distances. «En Nouvelle-Écosse, les citoyens ont le droit d'exprimer leur foi comme bon leur semble», a dit la ministre Ramona Jennex. «L'Ontario est une province ouverte», a pour sa part déclaré Indira Naidoo-Harris, une porte-parole du ministère des Affaires civiques et de l'Immigration. «Nous sommes déterminés à créer une société ouverte où tous les Ontariens sont respectés.»

L'immigration est un enjeu économique, le développement canadien est lié à la main d'oeuvre et avec 30 millions d'habitants et des ressources naturelles immenses à exploiter...il faut des bras !

Alors les autres provinces, qui ne sont pas vraiment courtisées par les immigrants, réclament leur part en utilisant tous les arguments à leur disposition et en ce moment le racisme est porteur.

Appuyons où ça fait mal en ce moment , et nous aurons plus de monde à faire travailler, la raison d'état a des raison que le "petit" peuple ne comprend pas toujours....

Et oui ... ce que nous pouvons être "bouchés" tout de même hein ? ;)

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