immigrer.com Posted April 11 Posted April 11 Voici comment des réseaux criminels ont orchestré la venue d’étudiants africains au Canada Diplômes falsifiés, lettres d’acceptation contrefaites, preuves bancaires truquées, promesses mensongères de bourses d’études, des réseaux criminels d’immigration ont berné des étudiants africains, des universités canadiennes et même les gouvernements du Québec et du Canada. Les stratagèmes de ces arnaqueurs ont fait des victimes, mais ont aussi profité à des demandeurs d'asile. Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette Priscilla Plamondon Lalancette Priscilla Plamondon Lalancette Publié le 9 avril à 4 h 00 HAE Écouter l’article | 19 minutes La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle. Une petite table, deux chaises, un futon. Aminata (nom fictif) nous reçoit dans son logement presque vide à Saguenay. Par la fenêtre, elle jette un œil à la rivière givrée. L’hiver a été pénible pour la jeune ressortissante du Bénin qui rêvait d’étudier à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Depuis plus d’un an, elle vit de manière clandestine. Comme beaucoup d'étudiants, elle a quitté l’Afrique dans le but d’améliorer son sort. Gestionnaire des ressources humaines au Bénin et titulaire d'une maîtrise, elle est persuadée qu'un diplôme canadien offrira un avenir meilleur à sa famille. Toutefois, Aminata n’a jamais soupçonné qu’elle se retrouverait ici piégée dans la précarité. Aminata vit dans la précarité depuis son arrivée au Canada. Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette Tout commence en 2023 quand elle confie les rênes de son projet à un homme qui se dit consultant en immigration. Celui qui opère entre le Bénin et le Canada lui garantit une entrée au pays. Tous les échanges se déroulent sur WhatsApp. L’Africaine n’y voit que du feu. À chaque étape qui la rapproche du but, l’expert lui demande une somme d’argent. Au total, elle lui verse 7000 $. Et ça marche. La jeune femme reçoit sa lettre d’admission à l’UQAC puis ses papiers officiels d’immigration. J’étais tellement contente!, se souvient Aminata. En août, elle s’envole donc pour le Canada, juste à temps pour la rentrée scolaire. Une fois qu'elle atterrit à Montréal, le consultant l’avise cependant de ne pas se présenter à l’université. Il m’a dit de ne pas montrer les documents qu’il m’avait remis. Aminata n’y comprend rien. Elle se rend à Chicoutimi pour dissiper tout malentendu et confirmer son inscription. C’est là qu’elle frappe un mur : sa lettre d’acceptation est une contrefaçon. Le Canada a pourtant produit son visa sur la base de ce document. Les autorités de l’UQAC m’ont informée que ma lettre n'avait pas été émise par eux, que c’est une fausse lettre. J’ai été victime de fraude. Ils ont trouvé une demande à mon nom, mais le dossier était incomplet. Je n’avais pas été acceptée… Source et suite : https://ici.radio-canada.ca/info/long-format/2153789/universite-uqac-fraude-reseau-immigration bencoudonc and qwintine 2 Quote
Habitués PowerRanger Posted April 16 Habitués Posted April 16 Étonnant que ce post n'ait aucun commentaire... Quote
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