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Une musulmane expulsée d'un cours à cause du niqab


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Moi je pense juste qu'il faut respecter la loi c'est tout... si tout le monde commençait à traversé quand le feu est rouge, il y aurait des morts, les lois c'est pas fait pour faire jolis, ca nous embête mais sinon ca serait la guerre civile sur la planète...

Justement c'est le problème: il n'y a pas de loi qui dit à des gens quoi porter et quoi ne pas porter en classe ... Il y a juste des règles de bienséance basées sur les valeurs de la société dans laquelle nous vivons. Et la petite madame joue sur ça, elle s'engouffre dans la petite brèche laissée au bon jugement de chacun de nous.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Prankster, il est important d'en parler pour bien faire comprendre aux immigrants la réalité. Et si ca te choque, t'an qu'à moi, c'est que tu es du mauvais coté...

Biztalk, il ne s'agit pas de bon ou de mauvais côté, ou de bons et de méchants.

ça ne me choque pas, mais le fait de stigmatiser toute une confession a cause de la connerie d'un individu ça me gonfle puis c'est tout, pas besoin d'avoir fait St-Cyr pour comprendre que ""vouloir virer les autres personnes afin qu'ils ne la regardent pas"" est de la pure connerie, mais ce qui est encore plus con est de devenir sois même encore plus intégriste en stigmatisant et jugeant toute une religion ou confession!

Des cons existent de tout temps et de tout bord, mais mettre pleins projos et récurer toutes les 5 min sur des sujets que sur l'islam, moi je dis dans ce cas là parlons aussi et mettons la lumière sur sur d'autres cas issus d'autres confession ? et si possible a fréquence égale c'est à dire toute les 5 min histoire de ne pas faire de jaloux

Modifié par prankster
  • Habitués
Posté(e)

Alors là ... effectivement ... faut arrêter les conneries !! mad.gif

Déjà, dès le jour 1 j'aurais dis ... out ... dehors ...

Parce que, à ce que je sache, cette dame n'a pas payé pour avoir des cours privés non ?

Très franchement, devant des cas comme celui là il ne faut pas s'étonner de la montée de l'intolérance voire de la xénophobie dans notre société.

Rien ne peut justifier la xenephobie c'est une derive encore plus grave le faite de porter le NIQAB ou je ne sais quoi.

Faut avoir raison gardée aussi et arreter d'agiter le siphon rouge pour un rien.

Ce cas là est isolé heureusement il faut le traiter dés le debut pour que cela ne se reproduise pas voilà c'est tout.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Exactement! En embarquant dans leur jeu, on encourage les plus modérés à prendre position, et pas toujours du bon bord...

La question de l'Islam est un sacré problème dans nos société. Je n'arrive pas à comprendre comment on n'arrive pas à filtrer ce genre d'individue à l'immigration. Il serait pourtant si simple de leur faire dire "Le grand prophète était un sociopathe dégénéré" trois fois de suite. Si aucune crise de convulsion ne s'en suit, ce serait signe qu'ils ont des aptitudes pour vivre chez nous

Tu ne serait pas du mauvais côté en t'accordant le droit d'insulter les croyances des autres alors que personne n'a insulté tes croyances ou tes non croyances?

Modifié par prankster
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je crois que les modérateurs doivent fermer ce sujet car il n'est d'aucune utilité! dans ce forum!

Non seulement il est utile parce qu'il parle des rapports entre la société d'accueil et certaines personnes immigrantes. Mais en plus, c'est le sujet du jour dans l'actualité. C'est d'ailleurs à la une de certains quotidiens.

uneLP.jpg

Modifié par Azarielle
  • Habitués
Posté(e)
Une police du niqab? Non merci

Michèle Ouimet

La Presse

Quel beau cas pour jeter de l'huile sur le feu.

Une immigrée d'origine égyptienne a été expulsée de son cours de français au cégep Saint-Laurent parce qu'elle refusait d'enlever son niqab, le voile intégral qui cache tout le visage, sauf les yeux.

Ce n'est pas le cégep qui a décidé d'expulser l'élève, mais le bureau de la ministre de l'Immigration, Yolande James.

Le collège a tout fait pour satisfaire la dame, qui pouvait porter son voile et faire ses présentations dans le fond de la classe, le dos tourné aux élèves. Pendant un cours, elle a même demandé aux hommes de se déplacer parce qu'ils lui faisaient face.

Ses demandes étaient nettement déraisonnables; pourtant, l'histoire a traîné pendant des mois. Le Ministère a finalement tranché: elle devait enlever son voile, sinon c'était l'expulsion.

Elle a choisi l'expulsion.

Pourquoi ce dossier s'est-il rendu au bureau de la ministre James? Pourquoi le cégep n'a-t-il pas pris la décision seul?

Parce que le dossier des accommodements raisonnables est toujours aussi délicat, aussi explosif. Une ministre qui intervient dans une classe pour régler un problème de voile! On est dans la microgestion. Yolande James a-t-elle consulté le premier ministre Charest avant de prendre sa décision?

Cette histoire montre aussi à quel point les institutions sont démunies lorsqu'une demande corsée atterrit sur leur bureau.

La commission Bouchard-Taylor n'a donc rien réglé? Pourtant, les Québécois ont participé massivement à ses travaux: 17 régions visitées, 800 témoignages, 900 mémoires. Un incroyable succès, une grande thérapie collective.

Les deux commissaires ont accouché d'un rapport intelligent, nuancé. Une brique de 310 pages que le gouvernement s'est empressé de cacher dans le fond d'un placard, se contentant d'accoucher d'un vague contrat de citoyenneté que les immigrants doivent signer à leur arrivée au Québec.

Depuis le début de l'année, les accommodements raisonnables hantent les libéraux. Jean Charest pensait se débarrasser de cet encombrant débat en créant la commission Bouchard-Taylor. Erreur.

***

Lorsque mon collègue Vincent Marissal m'a raconté cette histoire de niqab, je me suis dit: «Ah non! pas encore le débat sur les accommodements raisonnables!» Je voyais déjà les défenseurs d'une laïcité rigide monter au créneau pour exiger l'adoption d'une loi interdisant le voile intégral dans l'espace public.

La France a voulu adopter une telle loi. Même si la grande majorité des députés français sont contre le niqab et la burqa, ils ont reculé devant l'idée de l'interdire. Comment appliquer la loi? En donnant des contraventions aux femmes qui se baladent en burqa dans la rue?

Qui a envie d'avoir une police du niqab? Un peu odieux, non, pour un pays qui se targue d'être démocratique?

Au Canada, la réalité est différente. Une loi est impensable, car «elle irait clairement à l'encontre de la Charte des droits, qui garantit la liberté de religion», explique la juriste Pascale Fournier, professeure à l'Université d'Ottawa.

Inutile, donc, de se rendre en Cour suprême. On a autre chose à faire de notre temps et de notre argent.

???

Une enseignante ou une avocate peut porter un foulard islamique qui laisse le visage à découvert sans mettre en péril le caractère laïque de l'école ou du tribunal. Avec la burqa, on tombe dans un autre univers.

Une personne en autorité ne devrait pas porter le voile intégral, car c'est un fort symbole d'inégalité entre les hommes et les femmes, que cela plaise ou non aux musulmans.

Par contre, la laïcité de la société n'est pas menacée parce qu'une femme se promène dans la rue ou dans le métro avec une burqa. De toute façon, elles ne sont qu'une poignée à porter le voile intégral. On ne va tout de même pas adopter une loi pour une cinquantaine de femmes souvent pauvres et isolées.

La question des accommodements raisonnables ne peut pas se régler avec une loi qui tracerait une ligne claire et nette. Ce sera toujours du cas par cas.

Le gouvernement peut s'outiller en créant, par exemple, un «office d'harmonisation» chargé d'aider les institutions aux prises avec un problème complexe d'accommodement, comme le suggèrent les commissaires Bouchard-Taylor.

Si j'étais Jean Charest, j'irais chercher le rapport de la commission dans le fond du placard. Que cela lui plaise ou non, le problème est loin d'être réglé.

  • Habitués
Posté(e)

Aujourd'hui, à RDI, le sujet du jour au club des ex porte sur la question.

« Le club des ex »

à 12 h 30 (HE)

Concernant le voile intégral, le gouvernement doit-il continuer d'agir au cas par cas ou légiférer?

Écrivez-nous à club.des.ex@Radio-Canada.ca

  • Habitués
Posté(e)

Pi la........ en plus elle a triché pour pouvoir avoir ses cours a MES frais

Toute cette histoire a commencé en février 2009, lorsque cette immigrée égyptienne s'est inscrite à un cours de français au cégep Saint-Laurent. Elle avait alors le statut de résidente permanente au Canada. Pour s'inscrire, elle a fourni une photo sur laquelle son visage est découvert et elle a rencontré, sans niqab, l'évaluatrice des services de francisation.

J-B

  • Habitués
Posté(e)

Le ministère de l'Immigration du Québec est intervenu, en novembre dernier, pour expulser d'un cours de francisation destiné aux immigrés une femme d'origine égyptienne qui refusait de dévoiler son visage en classe.

Après des mois (de février à novembre) de tentatives d'accommodement de la part de l'enseignante et de la direction du cégep Saint-Laurent, la situation est devenue tendue au risque de provoquer des affrontements au sein de l'institution.

Selon ce qu'a pu apprendre La Presse, un haut fonctionnaire (Roger Giroux, directeur général de la francisation au ministère de l'Immigration) est intervenu personnellement pour demander, pour la ixième fois, à la dame de retirer son niqab (qui ne laisse paraître que les yeux), à défaut de quoi elle serait expulsée du cours. Elle a refusé, exigeant une confirmation écrite de la position du Ministère, ce qu'elle a obtenu.

Dans la lettre, M. Giroux rappelle que les motifs ont été clairement exposés à l'élève exclue, que celle-ci ne pouvait poursuivre ses cours avec son niqab mais qu'elle avait tout loisir de suivre la formation en ligne.

La dame a porté plainte dans les jours suivants devant la Commission des droits de la personne, qui l'étudiera dans les prochains mois.

Toute cette histoire a commencé en février 2009, lorsque cette immigrée égyptienne s'est inscrite à un cours de français au cégep Saint-Laurent. Elle avait alors le statut de résidente permanente au Canada. Pour s'inscrire, elle a fourni une photo sur laquelle son visage est découvert et elle a rencontré, sans niqab, l'évaluatrice des services de francisation.

Jusque-là, tout va bien. Les problèmes surgissent toutefois dès les premiers cours parce que quelques hommes sont dans la classe et qu'elle refuse de se dévoiler en leur présence.

Conciliante, l'enseignante offre, avec l'accord de la direction du cégep, de s'isoler avec elle dans un coin de la classe pour faire les exercices de dialogue. Pour ces séances particulières, l'élève accepte de retirer son niqab.

Un exposé oral de dos

Cet arrangement bancal se heurte toutefois rapidement aux objectifs mêmes du cours, qui veut favoriser les échanges entre élèves, les exposés oraux et les mises en situation. En outre, la femme refuse de plus en plus souvent de se conformer à l'entente conclue avec son prof. Cette dernière, de même que la direction du cégep Saint-Laurent, lui rappelle que, pour des raisons pédagogiques, il est essentiel de voir le visage des élèves dans les échanges afin de pouvoir corriger leur élocution et de voir leurs expressions faciales.

À un moment, on pousse même l'accommodement jusqu'à permettre à l'élève de faire un exposé oral au fond de la classe, de dos, parce qu'il y a des hommes dans la salle.

Les rapports entre l'élève musulmane et son enseignante, mais aussi avec le reste de la classe se corsent à la limite du conflit ouvert. On atteint finalement le point de non-retour lorsque la dame, après une pause, demande à trois hommes de se déplacer parce qu'ils lui font face dans la classe, aménagée en U par l'enseignante pour, justement, faciliter les échanges. Les hommes et l'enseignante y consentent, mais la situation est devenue intenable et on se dirige clairement vers un affrontement.

Selon nos sources, l'élève voilée refuse alors systématiquement de se découvrir le visage, même en tête à tête avec son prof, et elle se montre de plus en plus militante, voire agressive.

Dès lors, le dossier «monte» jusqu'au Ministère et même jusqu'au bureau de la ministre de l'Immigration, Yolande James, qui suit de près, avec ses fonctionnaires, son évolution.

L'ultimatum puis l'expulsion de l'élève ont été décidés au niveau politique, avec l'intervention d'un haut fonctionnaire et l'accord de la ministre James.

Un autre exemple de puritanisme obsessionnel, de communautarisme, d'auto-exclusion

et de prosélytisme...

D'autant plus que la dame exige que les hommes se déplacent au sein du groupe

pour ne pas leur faire face ... :wacko:

On peut se demander pourquoi cette femme a choisie d'immigrer au Québec... plutôt

qu'en Arabie Saoudite. A moins qu'elle n'ait un agenda caché...

Cette dame irrespectueuse des autres considèrent que les Chrétiens, athés, Boudhistes etc.

sont des tapis sur lesquelles la dame peut s'essuyer les pieds...Inacceptable.

Après ça cette dame va se demander pourquoi l'image des musulmans est aussi mauvaise

dans le monde... :wacko:

Et les attentats terroristes du 11 septembre 2001, de Madrid, de Londres etc ne font

que renforcer encore la très mauvaise image de ceux-ci ...

  • Habitués
Posté(e)

Eh bien... comme je le déplorais plus tôt, le comportement de cette conne ne fait qu'alimenter les préjugés de gens comme un certain forumiste dont les propos précèdent les miens...

  • Habitués
Posté(e)

On a parlé de la possibilité d'une charte de la laïcité.

Mais bon, ce ne sont pas nos gouvernements actuels qui se mouilleront.

Pourtant, je crois que ce serait déjà une bonne chose.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Zut!

Et moi qui ai commencer mes démarches pour immigrer au Canada :(

J'en pouvais plus des débats quasi-permanents sur l'islam qui sont présents ici en France; et c'est exactement l'histoire qu'une bonne "catégorie" de personnes utilisent sans cesse pour dénigrer l'islam.

Je suis musulman et je suis contre le niqab, primo parce que je trouve que c'est insultant vis-à-vis des femmes, et en plus il n'est présent nul part dans l'islam (contrairement au hijab) !! C'est une pure invention de fanatiques, et de sous-hommes !!!

(Aux fanatiques extrémistes .....) : Aller donc étudier et faire des découvertes au lieu de toujours se concentrer sur comment bien maitriser les femmes, pffff

Je déteste parler de religionS, je trouve que c'est perso.

Conclusion : je me tais!!

Bonne journée à tous

---------------------------------------------------

"La science nous délivrera un jour"

Modifié par Ars
  • Habitués
Posté(e)

:rofl: Je ne fais que dire certaines vérités... Certaines vérités mettent

certaines personnes dans l'embarras alors alors ils nient la réalité et se mentent

à eux-même et aux autres comme une certaine forumiste donc les propos précèdent les

miens. Comportement tout à fait pitoyable !!!

L'image de l'Islam est très mauvais à travers le monde dû à des comportements

extrémistes de plusieurs d'entre eux et je met au défi certains qui voudraient

s'humilier et de dire l'inverse . Tous les musulmans ne sont pas des extrémistes,

plusieurs sont respectueux des autres, par contre

les extrémistes de leurs communautés donnent, oui, une très mauvaise image de l'Islam..

C'est un fait..

  • Habitués
Posté(e)

Ars

je suis contre le niqab, primo parce que je trouve que c'est insultant vis-à-vis des femmes

Fait attention Ars, bencoudonc va t'accuser faussement d'avoir des préjugés... :lol:

bencoudonc préfère faire l'autruche et se mettre la tête dans le sable et se mentir

à elle-même et aux autres lorsque certaines réalités met

bencoudonc dans l'embarras... :lol:

  • Habitués
Posté(e)

Exactement! En embarquant dans leur jeu, on encourage les plus modérés à prendre position, et pas toujours du bon bord...

La question de l'Islam est un sacré problème dans nos société. Je n'arrive pas à comprendre comment on n'arrive pas à filtrer ce genre d'individue à l'immigration. Il serait pourtant si simple de leur faire dire "Le grand prophète était un sociopathe dégénéré" trois fois de suite. Si aucune crise de convulsion ne s'en suit, ce serait signe qu'ils ont des aptitudes pour vivre chez nous

biztakus!

c'est bien beau de ramener un article avec lequel tu preux susciter un débat ! mais en aucun cas tu ne peux dire ou redire ce qui est écrit ci dessus!

car tu ne connais rien du tout! pour moi tu est un ignorant et extrémiste! pire que ce que cette fille !

ce qu'elle a fait et probablement justifié par la réaction de certain cons irrationnel! qui ne croient que ce qui lisent et ce qu'ils regardent a la télé! encore une fois taches de surveiller tes propos!

reste au fait que la fille a demandé a ses collègues de ne pas se mettre en face d'elle! il faut se poser la question est ce que cette femme ne fait pas de courses , ne va pas dans des administration ne marche pas dans la rue ou il a à faire face a des hommes....etc sinon comment fait-elle! avant de venir suivre ses cours elle savait très bien qu'il y aurait des hommes. donc elle doit quand m^me être consciente. alors ne jugeons pas sur un article de journal! et s'il devait faire face a des moqueries ou des traitement stigmatisant! de la part de certains cons de sa classe elle a réagi comme cela!

donc regarder au de la de cet article!

le débat a débuté déja en france ! on sais de quoi il s'agit!! je précise bien que je suis contre le niquab!

  • Habitués
Posté(e)

cyberpresse

Le ministère de l'Immigration du Québec est intervenu, en novembre dernier, pour expulser d'un cours de francisation destiné aux immigrés une femme d'origine égyptienne qui refusait de dévoiler son visage en classe.

Après des mois (de février à novembre) de tentatives d'accommodement de la part de l'enseignante et de la direction du cégep Saint-Laurent, la situation est devenue tendue au risque de provoquer des affrontements au sein de l'institution.

Selon ce qu'a pu apprendre La Presse, un haut fonctionnaire (Roger Giroux, directeur général de la francisation au ministère de l'Immigration) est intervenu personnellement pour demander, pour la ixième fois, à la dame de retirer son niqab (qui ne laisse paraître que les yeux), à défaut de quoi elle serait expulsée du cours. Elle a refusé, exigeant une confirmation écrite de la position du Ministère, ce qu'elle a obtenu.

Dans la lettre, M. Giroux rappelle que les motifs ont été clairement exposés à l'élève exclue, que celle-ci ne pouvait poursuivre ses cours avec son niqab mais qu'elle avait tout loisir de suivre la formation en ligne.

La dame a porté plainte dans les jours suivants devant la Commission des droits de la personne, qui l'étudiera dans les prochains mois.

Toute cette histoire a commencé en février 2009, lorsque cette immigrée égyptienne s'est inscrite à un cours de français au cégep Saint-Laurent. Elle avait alors le statut de résidente permanente au Canada. Pour s'inscrire, elle a fourni une photo sur laquelle son visage est découvert et elle a rencontré, sans niqab, l'évaluatrice des services de francisation.

Jusque-là, tout va bien. Les problèmes surgissent toutefois dès les premiers cours parce que quelques hommes sont dans la classe et qu'elle refuse de se dévoiler en leur présence.

Conciliante, l'enseignante offre, avec l'accord de la direction du cégep, de s'isoler avec elle dans un coin de la classe pour faire les exercices de dialogue. Pour ces séances particulières, l'élève accepte de retirer son niqab.

Un exposé oral de dos

Cet arrangement bancal se heurte toutefois rapidement aux objectifs mêmes du cours, qui veut favoriser les échanges entre élèves, les exposés oraux et les mises en situation. En outre, la femme refuse de plus en plus souvent de se conformer à l'entente conclue avec son prof. Cette dernière, de même que la direction du cégep Saint-Laurent, lui rappelle que, pour des raisons pédagogiques, il est essentiel de voir le visage des élèves dans les échanges afin de pouvoir corriger leur élocution et de voir leurs expressions faciales.

À un moment, on pousse même l'accommodement jusqu'à permettre à l'élève de faire un exposé oral au fond de la classe, de dos, parce qu'il y a des hommes dans la salle.

Les rapports entre l'élève musulmane et son enseignante, mais aussi avec le reste de la classe se corsent à la limite du conflit ouvert. On atteint finalement le point de non-retour lorsque la dame, après une pause, demande à trois hommes de se déplacer parce qu'ils lui font face dans la classe, aménagée en U par l'enseignante pour, justement, faciliter les échanges. Les hommes et l'enseignante y consentent, mais la situation est devenue intenable et on se dirige clairement vers un affrontement.

Selon nos sources, l'élève voilée refuse alors systématiquement de se découvrir le visage, même en tête à tête avec son prof, et elle se montre de plus en plus militante, voire agressive.

Dès lors, le dossier «monte» jusqu'au Ministère et même jusqu'au bureau de la ministre de l'Immigration, Yolande James, qui suit de près, avec ses fonctionnaires, son évolution.

L'ultimatum puis l'expulsion de l'élève ont été décidés au niveau politique, avec l'intervention d'un haut fonctionnaire et l'accord de la ministre James.

Dossier politiquement explosif

Bien des Québécois applaudiront la fermeté du gouvernement dans ce dossier, mais, politiquement et juridiquement, le terrain est glissant.

Au moment où, dans plusieurs pays européens, un débat fait rage sur les symboles religieux, en particulier le voile (hijab, niqab ou burqa), Québec intervient, pour la toute première fois, dans une salle de classe. Deux autres cas semblables ont surgi récemment dans des cours de français pour immigrés au cégep de Sainte-Foy, mais les deux élèves se sont pliées aux exigences du cours.

S'affrontent ici les principes de la laïcité et de l'égalité entre les hommes et les femmes, piliers de la politique du gouvernement québécois, et la liberté de pratique religieuse, reconnue par les chartes québécoises et canadiennes. Il s'agit d'un test crucial pour le gouvernement et de la première réaction politique ferme depuis la commission Bouchard-Taylor.

À Québec, on suit donc l'affaire de très près. Nos sources affirment que le gouvernement a bon espoir d'obtenir gain de cause devant la Commission des droits de la personne.

«Nous jugeons avoir fait tout ce qui était raisonnable pour accommoder cette personne, mais il y a une limite, et on l'a franchie ici. Pour nous, il est important d'envoyer un message clair», indique un informateur très près du dossier.

Dans sa plainte à la Commission des droits de la personne, l'élève voilée invoque la liberté de pratique religieuse. Le gouvernement, pour sa part, affirme que le port du niqab est incompatible avec les objectifs pédagogiques et que les nombreuses tentatives d'accommodements raisonnables ont échoué.

Québec rappelle aussi que tous les immigrés s'engagent par écrit depuis le mois de janvier 2009 à respecter les valeurs québécoises (y compris l'égalité entre les sexes), qu'ils suivent un cours sur ces valeurs communes et qu'ils doivent apprendre le français.

S'ils ne veulent ou ne peuvent pas suivre ces cours en personne, les nouveaux arrivants peuvent le faire en ligne, et toute l'information sur les valeurs communes est expliquée, en plusieurs langues, dont l'arabe, sur le site du ministère de l'Immigration.

Conciliation ou ligne dure?

Ce n'est donc pas que la décision politique qui est soumise à un test avec ce cas, mais également toute l'approche mise en place par le gouvernement Charest dans la foulée du rapport de la commission Bouchard-Taylor.

Selon tous les sondages récents sur la question des accommodements raisonnables, la majorité des Québécois pensent que leur gouvernement se montre d'ordinaire trop conciliant.

Dans les dernières années, des cas fortement médiatisés, à la SAAQ notamment, ont alimenté la controverse et enflammé les émissions de tribunes téléphoniques.

Au gouvernement, le débat aussi fait rage entre les partisans de la conciliation et les tenants de la ligne dure, débat pimenté par les positions des partis de l'opposition.

Il est peu probable que le gouvernement légifère en matière de port de symboles religieux. Des avis juridiques circulant dans certains ministères font toutefois état de problèmes de communication et de sécurité liés au port du niqab et de la burqa.

Un autre cas connu est actuellement devant la Commission des droits de la personne. Sondos Abdelatif, une jeune musulmane qui suivait une formation pour devenir gardienne de prison, a déposé en 2007 une plainte après avoir été congédiée par Services correctionnels du Québec parce qu'elle refusait d'enlever son hijab.

Elle plaide la liberté de pratique religieuse alors que son ancien employeur affirme que le port du foulard pose des risques pour la sécurité de la gardienne.

hey grizzli, bravo tu détiens tous les scoop toi loll

enfin plus sérieusement, sincèrement ces types de sujets j'aime pas trop en parler car je sais pertinemment que se sont à chaque fois des cas isolés et ça ne représente aucunement la tendance général de la vie au Québec, donc pour les futurs immigrants je dis souriez, soyer optimistes et ouverts aux autres, le Québec est très beau!

  • Habitués
Posté(e)

- Le titre est mal choisi ,le problème c'est le NIKAB pas les musulmans .

- Comment ça laisser un voleur entrer chez toi ,puis tu l'interdit de voler ?

- Sarko à bien résolu cette maudite affaire ,une fois pour toute .

- C'est le temps que le Québec (le Canada ) fasse la même chôse ,et qu'ils arretent de chialer après chaque cas (isolé)...cauliss .

  • Habitués
Posté(e)

NB :elle a des beaus yeux quand même :ph34r:

  • Habitués
Posté(e)

- Le titre est mal choisi ,le problème c'est le NIKAB pas les musulmans. Exactement .

- Comment ça laisser un voleur entrer chez toi ,puis tu l'interdit de voler ? Elle cache bien son jeu la coquine.

- Sarko à bien résolu cette maudite affaire ,une fois pour toute . Il n'a rien résolu du tout.

- C'est le temps que le Québec (le Canada ) fasse la même chôse ,et qu'ils arretent de chialer après chaque cas (isolé)...cauliss . Comment, à ton avis?

  • Habitués
Posté(e)

NB :elle a des beaus yeux quand même :ph34r:

Dur à dire ça, elle se présente à nous de dos ...

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