Aller au contenu

Ecole québécoise ou école française ?


pf31

Messages recommandés

j'adore ce débat mais pour ceux qui cherchent des réponses, cela n'aide pas. :)

le système français se targue d'être l'un des meilleurs, celui du savoir

le système québécois n'a pas une telle ambition

mais il y a une réalité - ceux qui émigrent au Québec sont devant un vrai dilemne quant à l'éducation de leurs enfants.

Stanislas ou Marie de France est un choix logique, les français connaissent et s'identifient au contexte. mais cela doit valoir la peine de regarder ce que le système québecois offre. le public, à moins d'être dans un quartier ou l'école est bonne, je ne vois pas d'autres choix que le privé québecois ou le syst. francais.

bref, pour ceux qui ont cotoyer le privé québecois, pourriez-vous me donner plus d'info SVP? il parait que pour les sciences, ils sont plus forts que stanislas.

il paraitrait aussi que les jeunes en sortent moins bien @savants@ que les petits français

bref, je cherche à mieux comprendre. merci d'avance.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 131
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Bonsoir,

perso je pense que c'est une question de choix ou on souhaite que ses enfants poursuivent leur scolarité dans le système français ou on opte pour le changement et on les met dans le système québécois, chacun à son point de vue là dessus...

il faut quand même savoir que pour certains immigrants les choses ne fonctionnent pas toujours comme ils le souhaitent et sont parfois obligés de retourner à la case départ et de ce fait leurs enfants peuvent être un peu largués si ils ont intégrés l'école québécoise ( programme différent), si par contre ils ont suivi le cursus des établissements français à l'étranger, à ce moment là ils continuent leur scolarité sans souci.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
j'adore ce débat mais pour ceux qui cherchent des réponses, cela n'aide pas. :)

le système français se targue d'être l'un des meilleurs, celui du savoir

le système québécois n'a pas une telle ambition

mais il y a une réalité - ceux qui émigrent au Québec sont devant un vrai dilemne quant à l'éducation de leurs enfants.

Stanislas ou Marie de France est un choix logique, les français connaissent et s'identifient au contexte. mais cela doit valoir la peine de regarder ce que le système québecois offre. le public, à moins d'être dans un quartier ou l'école est bonne, je ne vois pas d'autres choix que le privé québecois ou le syst. francais.

bref, pour ceux qui ont cotoyer le privé québecois, pourriez-vous me donner plus d'info SVP? il parait que pour les sciences, ils sont plus forts que stanislas.

il paraitrait aussi que les jeunes en sortent moins bien @savants@ que les petits français

bref, je cherche à mieux comprendre. merci d'avance.

C'est vrai que les chicanes stupides ne font pas avancer le chilblique :lol::lol:

Plus sérieusement :

On ne rentre pas sur dossier dans les écoles privées québécoises mais sur concours et les concours se déroulent en octobre, donc concrètement à moins d'être sur place en octobre donc de faire l'aller retour en avion, je ne voie pas comment on peut venant de l'étranger intégrer directement une école privée québécoise en arrivant en juillet ou en aout, à moins que les petits rigolos qui crachent sur Stan et Marie de France donnent une solution pratique, j'ai pas trouvé.

N'ayant pas le pouvoir de téléportation, je n'ai pas pu faire passer à mes enfants les concours en octobre 2006 pour la rentrée 2007 en arrivant en août 2007 :wacko:

Donc 2 solutions :

1 le publique pendant une année, les concours en septembre et A CONDITION que l'enfant réusisse un concours le prive québécois à partir de la deuxième année, soit les faire rechanger d'école :blink:

2 Stan ou Marie de France dès la première année car ces 2 écoles acceptent sur dossier UNIQUEMENT les élèves venant directement d'un système français, car en passant un an dans le système québécois, il faut passer un concours comme pour toutes les autres écoles puliques québécoise.

Bref en résumé quand on arrive le choix est entre le publique ou une école française.

Nous sommes venu en avril 2007 en voyage de prospection avant un déménagement en aout 2007. Nos amis québécois nous ont fortement déconseillé le publique sur Montréal, nous avons été surpris et nous avons décidé de suivre leurs conseils.

Comme le privé était inaccessible pour septembre 2007 et qu'un témoignage du forum portait sur Stan d'une manière positive pour les nouveaux arrivants.

On retrouve à Stan bien sur tous les défauts du système français atténués par le fait que comme en France le privé se dépatouille un peu mieux que le publique et un certain nombre d'avantage dont la variété des matières

L'enseignement en primaire y est meilleur que celui de l'école publique de nos enfants en France. Pour le secondaire j'ai moins de points de comparaison mais a priori les enfants suivent correctement et ne sont pas traumatisés par le système mais ils ne l'étaient pas non plus en France, leurs scolarité s'étant correctement déroulée.

Comme un certains nombre de parents en France et au Québec nous avons fait avant tout le choix du privé, et nous avons envoyé nos enfants dans une école privée qui les acceptaient à savoir Stanislas. Et encore par manque de place le second a été sur liste d'attente penant deux mois !

Je ne trouve pas que le système français soit génial au contraire, il est bourré de défaut mais rien jusqu'à présent ni personne (mis à part le discourt de qq enflamés du forum), ne m'a prouvé que le système d'enseignement québécois était meilleur.

Aujourd'hui je pourrai faire passer les concours à mes enfants pour le privé québécois, mais pour l'instant je n'en vois franchement pas la nécessité.

C'est peut être pour cela que tu auras difficilement une réponse, est ce qu'il y a beaucoup d'enfants venant du système français qui sont allés dans le privé québécois, je n'ai pas encore vu de témoignage, et j'aimerai en avoir aussi sur la réussite du concours, les matières, le niveau, l'enseignement ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne trouve pas que le système français soit génial au contraire, il est bourré de défaut mais rien jusqu'à présent ni personne (mis à part le discourt de qq enflamés du forum), ne m'a prouvé que le système d'enseignement québécois était meilleur.

Je ne pense pas que tu sois ouvert aux arguments, mais au delà de ce détail, il faut que tu réalises que c'est l'éducation qui forge une société, et par conséquent, ce que la société Québécoise a comme qualités vient de l'éducation, c'est une questions de valeurs en général. Faire évoluer des enfants de nouveaux arrivant dans un système "étranger au québec" s'avère poser des problèmes d'intégration dans certains cas. J'ai plusieurs fois rencontré des immigrants français qui ont regretté ce choix au final.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Je ne trouve pas que le système français soit génial au contraire, il est bourré de défaut mais rien jusqu'à présent ni personne (mis à part le discourt de qq enflamés du forum), ne m'a prouvé que le système d'enseignement québécois était meilleur.

Je ne pense pas que tu sois ouvert aux arguments, mais au delà de ce détail, il faut que tu réalises que c'est l'éducation qui forge une société, et par conséquent, ce que la société Québécoise a comme qualités vient de l'éducation, c'est une questions de valeurs en général. Faire évoluer des enfants de nouveaux arrivant dans un système "étranger au québec" s'avère poser des problèmes d'intégration dans certains cas. J'ai plusieurs fois rencontré des immigrants français qui ont regretté ce choix au final.

La question de départ est entre le privé et le public : à cause du système de concours des écoles privées québécoises, le seul privé possible pour un enfant arrivant ici est au départ Stanislas ou Marie de France. A moins qu'il existe un moyen qu'on n'a pas trouvé en arrivant et qui interesserait un bon nombre de parents.

Ensuite et une fois installé au Québec, rien n'empèche les parents dont les enfants sont à Stanislas de se renseigner sur les autres écoles privées, de voir celles répondant le mieux à leur attentes et aux caractères de leurs enfants et de leur faire passer les concours.

Des enfants qui passent d'une école privée à une autre cela existe aussi. Et en étant sur place on peut connaitre les programme des concours et les niveaux, les dates ...

Il y a peut être des français installés qui regrettent le choix de Stanilas du départ mais il y en a d'autres qui au contraire mettent leurs enfants à Stan après quelques années passées dans le système publique, j'en connais aussi.

Après en ce qui concerne l'intégration, c'est une question très personnelle et non pas une question de valeur car certains enfants s'adaptent très bien aux changements et d'autres sont beaucoup plus sauvages et ont beaucoup de mal à s'insérer dans un nouvel environnement. On ne maitrise pas le caractère et les réactions des enfants, donc il faut y aller très progressivement et surtout prendre son temps. Et aussi leur faire confiance sur leur capacité à s'adapter au moment opportum, ce moment n'étant pas obligatoirement le jour de leur arrivée. Ils peuvent à titre d'exemple aller dans un Cegep à la fin de la seconde à Stan. Tout dépend du métier ou de l'orientation qu'ils choisissent.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Finalement, on ne sait toujours pas ce qu'il faut choisir, même s'il y un net penchant pour dire que l'école publique québécoise n'est pas bonne.

En ce qui me concerne, je n'ai pas gardé de bon souvenir de l'éducation française et si je disais le fonds de ma pensée, je deviendrais vulgaire !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Comme le dit Nini la seule possibilité que tu auras (quand tu arriveras) concernant le choix d'une école sera l'ecole publique quebecoise ou le systeme francais (Stanislas ou MDF ). Je te conseille fortement le systeme francais, car tu le connais et cela te permettras de t'installer tranquillement sans t'angoisser pour tes enfants. Apres une fois que tu auras pris tes marques au Quebec, et que tu auras pu voir de tes propres yeux à toi de choisir. Là il s'agit de l'avenir de tes enfants.

Ce que je peux te dire par experience c'est qu'il est difficile d'integrer un école privée québécoise, les places sont limitées, il y a le concours d'entrée, souvent on te demande des références locales cad des personnes qui pourraient se porter "garant" pour toi (difficile quand tu viens d'arriver et que tu ne connais personne). Pour nos filles, nous avons essayé à deux reprises et dans des établissements differents de les mettre dans le privé québécois. Nous avons essuyé deux refus. Et pourtant elles sont plutot de bonnes éleves.

Quand on emigre on pense toujours que là ou on va aller tout va être mieux. Attention à la chute .....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Je te conseille fortement le systeme francais, car tu le connais et cela te permettras de t'installer tranquillement sans t'angoisser pour tes enfants.

Alors, il faut rester en France, ma chère. L'immigration va etre un grand changement pour tout le monde, et les enfants auront une adaptation à faire...meme s'ils vont aux écoles dans le système francais. Car après tout, ce n'est pas la France ici.

Il y a des très bonnes écoles publiques au Québec, et il faut s'informer surtout avant de faire un choix entre le privé et le publique. Mettre son enfant au privé seulement parce que les amis l'ont conseillé...bon, chaqu'un son truc. Il faut également considerer que le Canada a été troisième au monde en 2006 dans le PISA, sort de classification scolaire de l'OCDE. La France a été beaucoup plus bas, meme dans les maths et les sciences.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_PISA

http://www.pisa.oecd.org/document/24/0,334...1_1_1_1,00.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Bon, je me décide à vous faire part de notre expèrience ( je dis bien NOTRE expèrience ! J'ai horreur des débats polémiques....)

Arrivés il y a 4 ans ( le 8 octobre ) avec 5 enfants d'âge scolaire, notre objectif était très clair : nous venions vivre une aventure, une découverte familiale , vivre autre chose, autrement, avec l'espoir de s'ouvrir l'esprit sur une autre culture, d'autres choix de vie.... Nous avions en tête que ce choix entrainerait de grands changements dans notre vie et clle de nos enfants. Nous espèrions les enrichir d'une autre façon de voir les choses et d'une ouverture d'esprit plus " internationnale" et d'un esprit critique plus " argumenté". Dans notr idée, nous venions pour un certain temps : le temps des découverte , avec au bout, le choix de rester ou de rpartir ou de rester, pour nous parents, comme pour nos enfants, quittent à vivre à cheval sur les deux contients. Ce risque, ou cette chance ( laisser les enfants libres de leurs choix) était calculé et accepté dès le départ.

Cela posé, il nous a parru évident que pour vivre cette découverte en profondeur jusqu'au bout, et bénéficier tous de cet " ouverture" à la différence si enrichissante pour nous tous, nous devions vivre à font l'exp`rience de notre nouveau pays et avons mis nos enfants, sans hésitation à l'école primaire et secodaire publiques de notre village, comme n'importe lequel de nos voisins et "futurs" amis.

Nous acceptions une éventuelle " perte de temps" de rtour en France, sur que le bénéfice de cette aventure serait de toute façon tès payant pour nos enfant en terme d'ouverture.

Le bilan, après 4 ans est le suivant : Nos enfants ( 4 sur 5 concernés, dont le petit dernier, toujours concerné) ont été très heureux en primaire : ils ont dûs gagner en autonomie, aquérir une autre méthode de travail ( beaucoup plus de travail d'équipe, de travaux de recherches....) et beaucoup moins de " culture générale " de base. Nous avons veillés à ce que la "culture" reste présente dans nos conversation familiale ( histoire, géo, art....) et dans leur programme télé et informatique. Ils ont un niveau en math, je dirai classique, beaucoup plus développé que celui qu'ils avaient en France .

Pour le secondaire : Nos fils étaient en difficulté scolaire en France : impossible de les faire entrer dans le " moule" des exigences des programmes scolaire : l'un ( en 5 ème ) se noyait à petit feu depuis le CM1 était voué à une voie de garage dès la 3ème et l'autre, avec une dispraxie, ne voyait pas d'ouverture autre qu'une descolarisation en fin de 5ème. Ils omnt trouvé ici , pour l'un la possibilité de reprendre son souffle grace à un redoublement et à un soutien extraordinaire de l'ensemble de ses professur et autre conseillers d'orientation. De ratrapage en soutien, il est dans son élément en secondaire 4, à une bonne moyenne et à l'espoir de suivre l'enseignement au moins jusqu'à un niveau IUT. Il est enfin heureux à l'école et bien dans ces baskets. L'autre est dans une voie " diplomante", à l'école juqu'à ses 17 ans, mais en alternance apprentissage. Lui aussi est heureux comme il ne l'a jamais été en France.

Pour les filles, maintenant : très bonnes éléves en France : l'une très travailleuse, l'autre un peu moins . Rien à dire au primaire : la 6 ème " anglais intensif" ne fut que du bonheur et les a rendu pratiquement bilingues.

Par contre, échec au secondaire : trop de laxisme, pas assez de travail, et ambiance....hum ! ( intimidation, niaisage...). Nous avons donc opté cette année pour une rentrée dans le privé québécois pour les deux ( secondaire 1, et 3). Reçues sur dossier ( le concours n'était que pour l'anglais intensif que nous n'avons pas choisi).

Et depuis la rentrée : que du bonheur pour les deux. Travail beauoup plus intensif, contenu de cours expliqué clairement, prof très rigoureux dans leur travail, mais hyper à l'écoute. Ambiance excellente et discipline srieuse. Elles sont hureuses dans ce milieu et semble travailler à leur niveau, tout en bénéficiant des avantages du système "à la Québécoise".

Bref, il me semble que le choix de chacun dépant essentiellement du caractère de l'enfant concerné, plus que du seul " niveau".

Sur ce, je vous laisse pour aller préparer les lunch et les envoyer prendre leur bus....

@+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Excusez-moi, je vous ai quittés un peu vite,mais l'heure tournait.... Cela se voit d'ailleurs sur les ellipses de lettre et les fautes d'ortographe de mon premier message ( tapé trop vite et relu trop vite surtout! Euh Laurent , peux-tu arranger ça ?) )

Bon, je reprends ma conclusion : pour moi, le choix de l'école doit essentiellement dépendre de vos objectifs en venant ici, et du caractère et de l'adaptabilité de vos enfants : ce qui convient à l'un , ne convient pas forcément à l'autre ( cas de nos filles et de nos garçons...) et aucun choix n'est irrévocable. Avec de l'attention et de l'écoute, les "mauvais choix" peuvent être changés, même en cours de route.

De plus, peut être parce que nous avons eu à "accepter" la situation de notre fils "handicapé", nous nous sommes refusés à penser que l'avenir de nos enfants et leur réussite ne dépendaient que du contenu de leur programme scolaire. La richesse de leur vie sera faite aussi de la diversité de leurs expériences et de l'éducation que nous leur donnons et que nous ne délégons à aucune école, ni à aucun prof.

JE pense ( et j'insiste sur le JE) que la culture générale fait partie de la personnalité d'une personne. C'est important pour moi, et je fais attention qu'il en soit de même pour ma famille. Je n'attends après personne pour organiser des visites de musée, des discussions "litéraires" ,politiques , sociales ou économiques autour de la table familiale. J'espère que mes jeunes, riches de leurs expériences franco-québécoises seront à même de s'adapter plus facilement à un monde qui bouge, quelque soit, ou peut¸être à cause, du cursus scolaire qu'ils auront suivis.

Bon, une fois de plus, j'ai fait des tartines d'un petit mot que je voulais rapide. Mais ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés.

Bonne journée à tous

Modifié par isseo17
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Merci Isseo pour ce superbe témoignage qui remet un peu les pendules à l'heure en relativisant les jugements à l'emporte-pièce! C'est toujours un plaisir de te lire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Comme le dit Nini la seule possibilité que tu auras (quand tu arriveras) concernant le choix d'une école sera l'ecole publique quebecoise ou le systeme francais (Stanislas ou MDF ). Je te conseille fortement le systeme francais, car tu le connais et cela te permettras de t'installer tranquillement sans t'angoisser pour tes enfants. Apres une fois que tu auras pris tes marques au Quebec, et que tu auras pu voir de tes propres yeux à toi de choisir. Là il s'agit de l'avenir de tes enfants.

Ce que je peux te dire par experience c'est qu'il est difficile d'integrer un école privée québécoise, les places sont limitées, il y a le concours d'entrée, souvent on te demande des références locales cad des personnes qui pourraient se porter "garant" pour toi (difficile quand tu viens d'arriver et que tu ne connais personne). Pour nos filles, nous avons essayé à deux reprises et dans des établissements differents de les mettre dans le privé québécois. Nous avons essuyé deux refus. Et pourtant elles sont plutot de bonnes éleves.

Quand on emigre on pense toujours que là ou on va aller tout va être mieux. Attention à la chute .....

Ce n'est pas vrai; il existe des écoles privées qui acceptent sur rencontre et dossier mais ce sont généralement des écoles NON subventionnées donc qui restent plus onéreuses que les écoles privées. C'est d'ailleurs une des seules différences puisque le programme québécois est suivi à la lettre (et largement enrichi). Par ailleurs, les gens se détournent de plus en plus du système plublic, à tort ou à raison, chacun ses arguments.

Par contre, je serais curieux de voir les nombre de parents qui mettraient leurs enfants dans telle ou telle école privée si celle-ci ne les privaient pas de $$$. Beaucoup ne choisissent pas le privé aussi parce que la différence de prix ne vaut pas le coup à leurs yeux. Mon mari et moi avons été dans des écoles publiques donc, à la base, je suis plutôt pour le public mais, après avoir goûté au privé, je me dis que le jeu en vaut VRAIMENT la chandelle. D'ailleurs, il serait intéressant d'avoir des témoignages de ceux qui ont mis leurs enfants en école privée puis qui sont revenus au système public.... enfin, s'ils existent ;)

Un petit article intéressant :

La Presse

Une vingtaine d'écoles privées non subventionnées ont ouvert leurs portes depuis 2000. Les parents sont prêts à payer jusqu'à 10 000 $ par an pour y envoyer leur enfant, parce qu'elles offrent des programmes spéciaux, souvent enrichis ou bilingues. Mais les écoles publiques et des protecteurs du français protestent.

Il y a un boom d'ouvertures d'écoles privées non subventionnées. Malgré les droits de scolarité élevés qu'elles exigent jusqu'à 10 000 $ par an , une vingtaine de nouvelles écoles ont vu le jour depuis 2000, selon des données du ministère de l'Éducation obtenues par La Presse.

Plus de 50 écoles primaires ou secondaires entièrement non subventionnées détiennent actuellement un permis, sans compter les établissements étrangers, qui relèvent notamment de la France. Il s'agit d'une hausse de 45 % par rapport à 1995. D'autres s'ajouteront bientôt, telle l'école Vision de Victoriaville, «dont le permis est en révision», explique Marie-France Boulay, agent d'information au ministère de l'Éducation.

«Chaque année, il y a quatre ou cinq écoles privées qui obtiennent un permis», confirme Auguste Servant, porte-parole de la Fédération des établissements d'enseignement privé. Parmi ses 180 membres, une douzaine, arrivés dernièrement, ne reçoivent pas de subventions gouvernementales.

L'attrait pour ces écoles s'explique par la bonne forme de l'économie, la popularité grandissante du privé et les programmes spéciaux qui y sont offerts. Comme elles ne sont pas assujetties à la loi 101, plusieurs offrent de l'immersion anglaise aux petits francophones. Les cours y sont généralement enrichis et les horaires allongés.

Un exemple : l'Académie Juillet, qui a ouvert à la rentrée à Candiac. Son ambition : «révolutionner le domaine de l'enseignement primaire». Pour 9990 $ par an, les élèves y sont en cours de 8h à 17h30, à faire un programme enrichi de sport, d'espagnol et de leçons de bonnes manières. L'Académie se charge du transport vers les activités parascolaires et de la supervision des devoirs, laissant les familles passer «du temps de qualité» ensemble.

D'autres écoles non subventionnées offrent la pédagogie Montessori, basée sur la manipulation d'objets, le jeu et la maîtrise de soi. D'autres enfin sont religieuses, comme l'École de l'Excellence de Québec. Ce premier établissement musulman de la Vieille Capitale compte enseigner l'arabe et la mémorisation du Coran, en plus du programme régulier, dès son ouverture en septembre prochain.

«Ça nous fait mal»

La popularité des écoles primaires non subventionnées dérange André Caron, président de la Fédération des commissions scolaires du Québec. «C'est une perte d'élèves pour nous, alors qu'on vit déjà un phénomène de baisse de clientèle, fait-il valoir. Ça nous fait mal deux fois!» Plutôt que de payer autant, les parents devraient savoir «qu'il est possible d'avoir à peu près la même chose dans le réseau public, gratuitement». Des écoles publiques offrent la pédagogie Montessori, fait-il valoir.

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) est plus modérée. «C'est sûr qu'on prend position pour l'école publique, mais à partir du moment où ce sont des écoles privées non subventionnées , on respecte le choix fondamental des gens, dit Claude Girard, porte-parole de la CSQ. Il y a des chartes internationales qui le permettent.»

Il ne faudrait pas en venir à subventionner ces écoles, «parce qu'à ce moment-là, c'est sûr qu'on crierait», avertit André Caron. Selon la Loi sur l'enseignement privé, une école doit répondre à sept critères avant d'avoir droit à un agrément pour fins de subvention. Son organisation pédagogique et son personnel doivent être de qualité, elle doit répondre à un besoin d'enrichissement ou de diversité, avoir la participation du milieu et se conformer aux politiques gouvernementales. Cela exclut d'office les écoles qui enseignent en anglais aux francophones.

Sans subvention, «les écoles vont exiger davantage des parents et bien souvent offrir des conditions de travail différentes de ce qui a cours dans le réseau privé subventionné et le réseau public, indique Auguste Servant. Les enseignants et autres membres du personnel vont être payés un peu moins cher.»

Les écoles qui se conforment aux critères décrochent habituellement leur subvention après quelques années. «Il est possible que des écoles ne soient pas agréées par manque de ressources budgétaires du gouvernement, précise M. Servant, mais ça arrive de moins en moins souvent. »

Quelques écoles ouvertes depuis 2000

Académie Juillet, Candiac. Académie K.I.D.S., Montréal. École Les Jeunes explorateurs, Bromont. École Sogut, Montréal. École primaire Al-Houda, Montréal. École primaire JMC, Montréal. Écoles Vision (Victoriaville, Sillery, Varennes, Trois-Rivières, Lévis, Saint-Augustin-de-Desmaures, Sherbrooke et Terrebonne). Écolita Trilingue, Vaudreuil-Dorion Système Montessori chez Denyse, Morin-Heights Trivium Académie, Gatineau

Sources :ministère de l'Éducation et La Presse.

Modifié par plouf
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
L'attrait pour ces écoles s'explique par la bonne forme de l'économie, la popularité grandissante du privé et les programmes spéciaux qui y sont offerts. Comme elles ne sont pas assujetties à la loi 101, plusieurs offrent de l'immersion anglaise aux petits francophones. Les cours y sont généralement enrichis et les horaires allongés.

Rien de moins évident, les motivations sont plus variées que ça. Entre des parents réfléchis, d'autres qui mettent leurs enfants au privé par pur snobisme, pour prouver à leurs cercle d'amis qu'ils gagnent du pognon, ceux qui prennent leurs rejetons pour des bols Tupperware, et ceux qui veulent transcender leurs propres échecs de la vie à travers leurs enfants, il y a tout un monde. Tout ramener à une question de pognon est tout simplement ridicule. Même si j'en avais, du fric, mes enfants resteraient au public. Ils n'ont rien à envier aux trois rejetons de notre ami qui s'endette pour les maintenir au privé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Ça reste un choix personnelle le privé ou le public ... Personnnellement mes enfants iront au privé parce que moi je n'ai pas été bien servi par le public... J'en ai un très mauvais souvenir et c'est l'inverse de mes deux années au privé ... Il y a biensur de bonnes écoles publiques, mais bon dans mon cas j'étais rattaché à une zone plus pauvre et donc la clientèle qui suivait ...

Comme un dit toujours chacun à le droit d'envoyer leurs enfants où ils le désirent !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
vous semblez débattre sur deux tableaux différents

1 public/privé

2 école française ou école québecoise

Certains glorifient le système français, je pense qu'ils ont oublié...où qu'ils sont mal renseignés...30% des enfants sortent du primaire sans savoir lire!! On cumule les échecs en collège, les programmes sont lourds et mal suivie...

L'échéance de 80 % d'une classe d'age au BAC, ok résultat les universités sont pleines...bravo! Mais le resultat est que environ 40 % des étudiants abandonnent ou capitulent avant la fin de la première année!!! Et que font ils après???

Alors il n'y a pas de système parfait mais je pense qu'il ne faut pas vampirisé un système vis à vis d'un autre.

C'est l'hôpital qui se fout de la charité... Franchement, mets tes enfants dans le système public québécois si tu veux. Pour ma part, j'ai essayé, j'ai vu et je n'ai aucun regret de l'avoir abandonné. Et quand je te dis aucun, c'est aucun. Je regrette amèrement de n'avoir pas changé d'avis plus tôt mais bon, je voulais "essayer" alors c'est fait!

Définitivement, je trouve que le système scolaire québécois vaut l'état de ses routes :lol:

mettrais tu tes enfants dans une école publique de la Seine saint denis???????

c'est le même problème...les quartiers chics ont surement d'excellentes écoles publiques !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Qui connait la secondaire Vanier de Laval ?

Et la secondaire Leblanc (de Laval aussi) ?

Car ce sont les 2 secondaires publiques de mon futur secteur d'habitation à Laval.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
mettrais tu tes enfants dans une école publique de la Seine saint denis???????

c'est le même problème...les quartiers chics ont surement d'excellentes écoles publiques !

J'ai habité en Seine-Saint-Denis justement et j'ai adoré l'école!

C'est quoi le problème de la Seine-Saint-Denis d'après toi? <_<

Y as-tu déjà vécu? :unsure: Vas-y, allonge-toi et raconte nous donc ton expérience...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
L'attrait pour ces écoles s'explique par la bonne forme de l'économie, la popularité grandissante du privé et les programmes spéciaux qui y sont offerts. Comme elles ne sont pas assujetties à la loi 101, plusieurs offrent de l'immersion anglaise aux petits francophones. Les cours y sont généralement enrichis et les horaires allongés.

Rien de moins évident, les motivations sont plus variées que ça. Entre des parents réfléchis, d'autres qui mettent leurs enfants au privé par pur snobisme, pour prouver à leurs cercle d'amis qu'ils gagnent du pognon, ceux qui prennent leurs rejetons pour des bols Tupperware, et ceux qui veulent transcender leurs propres échecs de la vie à travers leurs enfants, il y a tout un monde. Tout ramener à une question de pognon est tout simplement ridicule. Même si j'en avais, du fric, mes enfants resteraient au public. Ils n'ont rien à envier aux trois rejetons de notre ami qui s'endette pour les maintenir au privé.

Oui, pis y a un monde entre les préjugés et la "vraie vie". Penses-tu sincèrement que les parents sont plus comme ça au privé qu'au public? Franchement Kweli!

T'sais, à la base, le privé je n'en voulais pas, tout comme toi. Pis, une bonne amie m'a conseillée de regarder AUSSI de ce côté et je l'en remercie. À ce jour, je ne regrette pas. Pourquoi? parce qu'on a rompu un cercle vicieux qui s'installait et je ne suis pas certaine que j'aurais eu le même soutien au public. Pas que les profs soient moins bons ou quoique ce soit, juste que certains enfants nécessitent une écoute particulière et malheureusement, au public, ils n'ont ni le temps ni l'argent :(

PS : bel article soit dit en passant

PS2 : Je suis un enfant Tupperware et au grand jamais, c'est ce que je voudrais transmettre!

Modifié par plouf
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

euh ...C'est quoi un enfant tupperware ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
mettrais tu tes enfants dans une école publique de la Seine saint denis???????

c'est le même problème...les quartiers chics ont surement d'excellentes écoles publiques !

J'ai habité en Seine-Saint-Denis justement et j'ai adoré l'école!

C'est quoi le problème de la Seine-Saint-Denis d'après toi? <_<

Y as-tu déjà vécu? :unsure: Vas-y, allonge-toi et raconte nous donc ton expérience...

désolé si j'ai offensé une ancienne habitante du 93, je viens d'à côté (Sarcelles 95). Mon expérience fut trés bonne, et j'ai suivi ma scolarité en école publique...Mais c'est malheureusement souvent dans les quartiers les plus défavorisés qu'il y a le moins d'argent, et où les enseignants ont moins de temps et parfois perdent le gout de l'enseignement. J'ai travaillé dans des écoles publiques de zone dite prioritaire!! les moyens n'y étaient pas...Il y a le beau discour des politiques et la vrai vie...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement