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Le nombre de postes disponibles en médecine familiale passe cette année à 449, soit 37 de plus que l’an dernier. Une hausse bienvenue, qui risque toutefois de ne pas compenser les nombreux départs à la retraite dans la profession.

Comme à chaque automne, le ministère dévoile ce vendredi combien de postes seront ouverts aux nouveaux médecins dans chacune des régions du Québec : 93 à Montréal, 30 à Québec, 14 dans le Bas-Saint-Laurent et ainsi de suite. Dans le jargon, on appelle cela les plans régionaux d’effectifs médicaux (PREM).

Cette annonce survient alors que le nombre de médecins de famille dans le réseau public est en décroissance. Comme le rapportait Le Devoir cette semaine, le Québec a perdu plus d’omnipraticiens qu’il en a gagné en 2022-2023 avec un bilan négatif de 49 postes, une première en 30 ans.

Auparavant, l’augmentation du nombre de postes dans les PREM permettait de compenser les départs, mais pas cette année, avance le porte-parole de la Fédération des omnipraticiens du Québec (FMOQ), Jean-Pierre Dion. Qu’en sera-t-il en 2023-2024 ? « On va le savoir l’année prochaine », dit-il.

 

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, espère de son côté que les « allégements » qu’il a apportés au système des PREM permettront de pourvoir les postes plus facilement et convaincront davantage de jeunes médecins de rester dans le réseau public. Car, bon an mal an, les postes qui sont affichés dans les PREM ne trouvent pas tous preneurs et restent parfois vacants, surtout en région éloignée, alors que plus de 10 % des Québécois sont toujours sans médecin de famille.

Plus de choix et moins de surprises

 

Au Québec, les postes en médecine familiale sont distribués par l’entremise des PREM, un système qui a été mis sur pied au début des années 2000 pour faire en sorte que les régions aient toutes des médecins en nombre suffisant.

Pour la première fois cette année, les finissants pourront notamment postuler dans deux régions et dans deux sous-régions. Les nouveaux médecins risquent en outre d’avoir moins de mauvaises surprises avec ce qu’on appelle les activités médicales particulières (AMP) associées à leur poste. Le système des AMP requiert de chaque médecin qu’il consacre 12 heures par semaine à une tâche spécifique à l’urgence, dans un CHSLD ou ailleurs, en fonction des besoins locaux.

Les AMP constituent une source d’irritation pour beaucoup de jeunes médecins, qui héritent de tâches qui ne les intéressent pas ou dans lesquelles ils se sentent moins compétents. Désormais, les médecins postulants pourront indiquer leurs préférences en matière d’AMP au moment de soumettre leur candidature. Elles pourront dès lors être prises en compte au moment de l’entrevue, notamment.

Autre allégement : les autorités locales en santé jouiront d’une autonomie totale pour choisir comment les postes de médecins seront distribués localement.

suite et source: https://www.ledevoir.com/societe/sante/798603/sante-nombre-omnipraticiens-devrait-lentement-augmenter-2024

 

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