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C'est être heureux ? 

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il y a 23 minutes, kobico a dit :

Et si tu nous partageais ta propre réponse....?

J'ai pas déjà vécu au Québec pour partager mon expérience ,alors je me prépare pour en savoir ,et je préfère l'entendre de vous ;) 

Posté(e)
il y a une heure, Moos0006 a dit :

C'est quoi être Québécois ? 

Vaste sujet...

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Posté(e)

C'est être conscient de la fragilité de son existence.

C'est se souvenir de son histoire et tout faire pour ne pas la reproduire. 

C'est être fier de ses valeurs et de ses traditions, et les partager volontiers avec ceux qui les adopteront.

C'est l'entraide, le respect, le refus de la chicane.

C'est travailler fort et dur, et ne pas rechigner à la tâche. 

Bref, c'est être Québécois.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Le Québécois est têtu, dans le bon sens du terme. Il me fait penser aux Afrikaners: un peuple arrivé en petit nombre quelque part et farouchement attaché à sa Culture, à sa langue, bravant les difficultés géographiques et climatiques pour s'installer durablement sur une forme de "terre promise". Le Québécois est tenace disons.

 

Le Québécois est allergique aux chicanes, c'est un défaut. Il aime le compromis, il juge peu depuis qu'il a réussi à renverser le puissant clergé. Il a la mémoire courte pour les bonnes choses malheureusement, mais longue pour les mauvaises.

 

Le Québécois est accueillant, aime voir du monde extérieur, mais est susceptible si on le niaise.

 

Le Québécois est plein de choses, mais surtout un peuple ouvert et généreux,

Modifié par Mark-Beaubien
erreur 2e paragraphe
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Posté(e)
il y a 32 minutes, Cherrybee a dit :

C'est être conscient de la fragilité de son existence.

C'est se souvenir de son histoire et tout faire pour ne pas la reproduire. 

C'est être fier de ses valeurs et de ses traditions, et les partager volontiers avec ceux qui les adopteront.

C'est l'entraide, le respect, le refus de la chicane.

C'est travailler fort et dur, et ne pas rechigner à la tâche. 

Bref, c'est être Québécois.

J’apprécie  :hi: 

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Posté(e)
il y a 25 minutes, Mark-Beaubien a dit :

Le Québécois est têtu, dans le bon sens du terme. Il me fait penser aux Afrikaners: un peuple arrivé en petit nombre quelque part et farouchement attaché à sa Culture, à sa langue, bravant les difficultés géographiques et climatiques pour s'installer durablement sur une forme de "terre promise". Le Québécois est tenace disons.

 

Le Québécois est allergique aux chicanes, c'est un défaut. Il aime le compromis, il juge peu depuis qu'il a réussi à renverser le puissant clergé. Il a la mémoire courte pour les bonnes choses malheureusement, mais longue pour les mauvaises.

 

Le Québécois est accueillant, aime voir du monde extérieur, mais est susceptible si on le niaise.

 

Le Québécois est plein de choses, mais surtout un peuple ouvert et généreux,

Merci beaucoup, dit moi votre culture s'inspire t'elle de la culture anglo-saxonne ou française ou les deux ?

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Posté(e) (modifié)

Moi je me pose une question. Si je regarde ton profil, ça fait déjà 8 mois de traitement de dossier. Pourquoi c'est seulement maintenant que tu te poses ce genre de questions?

C'est pas ce genre de recherche qu'on fait avant de choisir où immigrer?

Ou tu as choisis le Québec comme ça au hasard?

Modifié par Automne
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C'est un melting-pot culturel: française indéniablement, de par la langue ; américaine, évidemment, de par la géographie, et anglaise, encore, de par l'architecture, mais le Canada est beaucoup plus britannique que le Québec, qui est plutôt français.

 

En fait, le plus visible reste l'influence américaine. Ici, on n'a plus de point commun avec la France hormis la langue, et encore. Le Québec veut se dissocier de la France on dirait, alors que ce lien représente la meilleure chance de survivre au sein d'un Canada anglophone. Ce n'est pas en se singularisant qu'il sera plus fort. Pour le reste, infrastructure hors quartiers touristiques, voitures, sports, mentalité générale, etc. on est en Amérique du Nord. L'influence britannique reste présente au niveau protocolaire essentiellement, et aussi dans les quartiers touristiques avec de belles maisons victoriennes et quelques églises anglicanes.

 

Une preuve: beaucoup raillent ouvertement ceux qui se veulent trop français. Dommage d'ailleurs, cette volonté de s'américaniser de beaucoup...

 

Le Québec ne sera plus francophone pour bien des siècles encore...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
il y a 33 minutes, Mark-Beaubien a dit :

C'est un melting-pot culturel: française indéniablement, de par la langue ; américaine, évidemment, de par la géographie, et anglaise, encore, de par l'architecture, mais le Canada est beaucoup plus britannique que le Québec, qui est plutôt français.

 

En fait, le plus visible reste l'influence américaine. Ici, on n'a plus de point commun avec la France hormis la langue, et encore. Le Québec veut se dissocier de la France on dirait, alors que ce lien représente la meilleure chance de survivre au sein d'un Canada anglophone. Ce n'est pas en se singularisant qu'il sera plus fort. Pour le reste, infrastructure hors quartiers touristiques, voitures, sports, mentalité générale, etc. on est en Amérique du Nord. L'influence britannique reste présente au niveau protocolaire essentiellement, et aussi dans les quartiers touristiques avec de belles maisons victoriennes et quelques églises anglicanes.

 

Une preuve: beaucoup raillent ouvertement ceux qui se veulent trop français. Dommage d'ailleurs, cette volonté de s'américaniser de beaucoup...

 

Le Québec ne sera plus francophone pour bien des siècles encore...

 

Ton analyse est intéressante....mais incomplète

 

Il faut savoir que lorsque les Anglais ont envahi....euh pardon conquis le Canada (en 1759), ils se sont arrangé pour couper tous liens avec la France.

 

Ainsi les Canadiens Français ont évolués pendant 150-175 ans sans contact avec la France...qui elle aussi a évoluée pendant cette période.

Je suis même pas certains que les Canadiens Français de l'époque ont su qu'il y avait en Francenla Révolution Française et tout ce que cela a représenté dans ces années de disette culturelle avec la France.

La France s'est débarrassée de la royauté...en pendant ce temps nous vivions sous la royauté britannique

C'est un miracle que nous soyons encore la a parler français

 

Les liens avec la France ont recommencés lors de la Première Guerre Mondiale alors que des soldats Canadiens Français participaient a l'effort de guerre.

Les soldats ont ramenés avec eux des nouvelles de la France, des chansons, des recettes de bouffe, des expressions, des livres....enfin tout ce qui nous rappelais la Mère Patrie

 

Pour ce qui est de notre américanité...et bien nous avons nous aussi participer a la création de l'Amérique....n'oublions pas que lors de la création du Canada (1867) nous étions a peu près a égalité (50-50%) avec les Anglais.

Ce pays (le Canada) dans ce continent a été créé par nous aussi.

 

Évidemment avec le temps, les états-uniens ont pris une route différente des Canadiens...et encore plus des Québécois...et tranquillement nous sommes devenus des Nord Américain parlant français

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Modifié par jimmy
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Les moyens de communications n'étant pas au top à l'époque, c'est certain que le Québec et ses habitants se sont développés "à la Québécoise", et non à la française. Et tu as raison: c'est un miracle que le français soit encore majoritaire au Québec. Le parallèle avec les Afrikaners est encore intéressant: ils se sont développés loin des Pays-Bas, au point que leur langue diffère suffisamment aujourd'hui pour ne plus se comprendre.

 

À cela, ajoutons la conquête anglaise, bien sûr, même si les Anglais n'ont pas imposé leur langue et leur religion.

 

On dit souvent que ce sont les curés qui ont, involontairement tr`s probablement, aidé à la préservation du français. Beaucoup d'enfants, peu d'instruction. La recette magique pour conserver une culture.

 

Aujourd'hui, cependant, le français recule, alors que le lien avec la France, au moins au niveau linguistique, pourrait être aussi bénéfique que facile. Au lieu de ça, on se singularise du français d'Europe, mais on voit un maire se taper Bordeaux ou Lier en Belgique pour y pêcher des idées farfelues de transport en commun inadapté à notre géographie et notre climat. On voit que les priorités sont ailleurs aujourd'hui, et c'est dommage.

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Posté(e)
Il y a 1 heure, Automne a dit :

Moi je me pose une question. Si je regarde ton profil, ça fait déjà 8 mois de traitement de dossier. Pourquoi c'est seulement maintenant que tu te poses ce genre de questions?

C'est pas ce genre de recherche qu'on fait avant de choisir où immigrer?

Ou tu as choisis le Québec comme ça au hasard?

J'ai choisi déjà la France et pour des raisons très personnel j'ai changé aussi et ça fait longtemps vers le Québec et j'ai le droit de poser ce genre de questions même quand je serai a Quebec je ne voix pas ou es le problème d'ailleurs on se lasse de tout sauf de comprendre,alors si vous permettez de participer a un discussion constructif vous été le bien venu :hi:

  • Habitués
Posté(e)
il y a une heure, Mark-Beaubien a dit :

C'est un melting-pot culturel: française indéniablement, de par la langue ; américaine, évidemment, de par la géographie, et anglaise, encore, de par l'architecture, mais le Canada est beaucoup plus britannique que le Québec, qui est plutôt français.

 

En fait, le plus visible reste l'influence américaine. Ici, on n'a plus de point commun avec la France hormis la langue, et encore. Le Québec veut se dissocier de la France on dirait, alors que ce lien représente la meilleure chance de survivre au sein d'un Canada anglophone. Ce n'est pas en se singularisant qu'il sera plus fort. Pour le reste, infrastructure hors quartiers touristiques, voitures, sports, mentalité générale, etc. on est en Amérique du Nord. L'influence britannique reste présente au niveau protocolaire essentiellement, et aussi dans les quartiers touristiques avec de belles maisons victoriennes et quelques églises anglicanes.

 

Une preuve: beaucoup raillent ouvertement ceux qui se veulent trop français. Dommage d'ailleurs, cette volonté de s'américaniser de beaucoup...

 

Le Québec ne sera plus francophone pour bien des siècles encore...

S'américaniser de beaucoup est ce les Québécois eux même ou leur politiciens ? Moi je dirais l’influence des usa et le reste de canada!!?

  • Habitués
Posté(e)
il y a 13 minutes, Mark-Beaubien a dit :

 

À cela, ajoutons la conquête anglaise, bien sûr, même si les Anglais n'ont pas imposé leur langue et leur religion.

 

On dit souvent que ce sont les curés qui ont, involontairement tr`s probablement, aidé à la préservation du français. Beaucoup d'enfants, peu d'instruction. La recette magique pour conserver une culture.

 

 

 

Oui tu as raison

 

Petite précision historique; comme je disais a la création du Canada nous étions a peu près 50-50 avec les Anglais

 

Donc le Canada se composait de (a peu prêt) 50% de Francophone qui eux étaient catholique et 50% d'Anglais qui eux étaient Protestants

 

Étant donné que les anglais ont coupé tout lien avec la France, l'immigration a été durant des centaines d'années uniquement anglaise...ou plutôt anglophone...et donc protestante ou autres religions, mais surtout pas catholique

 

Et c'est exactement pour ca que l'Église catholique a fortement encouragé les Canadiens Français a faire beaucoup d'enfants et que cette même église a encouragé des Canadiens Français a s'établir un peu partout sur le vaste territoire canadien...pour ne pas que le Canada devienne complètement protestant

C'est pourquoi aujourd'hui vous voyez des ''bourgades'' francophone en Ontario, au Manitoba et ailleurs au pays.

 

Vous voyez ce n'est même pas pour préserver la langue française que l'église catholique a fait ca, c'est seulement pour une raison de pouvoir religieux.

 

Puis est arrivé la révolution américaine.

Les Américains se sont séparé de l'Angleterre  (d'ailleurs avec l'aide des Français) et le Canada Anglais a eu peur que les Améridiens et les Canadiens Français se joignent a la révolte américaine.

Pour calmer les Canadiens Français, les Anglais ont permis aux Canadiens Français de garder leur langue, leur culture, leurs écoles, leurs églises, leur religion.

 

Donc les Anglais ont accepté de repousser le moment ou ils vont complètement nous assimiler

 

 

 

 

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

@jimmy  des précisions historique très intéressante merci beaucoup .

Modifié par Moos0006
  • Habitués
Posté(e)
@jimmy  des précisions historique très intéressante merci beaucoup .

Petite question qui m intéresse en retour : en quoi la vie est tellement invivable en Algérie que tellement de gens veulent fuire à tout prix?
  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 7 heures, kobico a dit :

Et si tu nous partageais ta propre réponse....?

 

Il y a 6 heures, Moos0006 a dit :

J'ai pas déjà vécu au Québec pour partager mon expérience ,alors je me prépare pour en savoir ,et je préfère l'entendre de vous ;) 

 

 

Pas besoin d'avoir vécu au Québec pour répondre à ta question. Tu as demandé "c'est quoi un Québécois...?" et non pas "Quelle expérience avez-vous des Québécois...?"  Tu as certainement une idée de ce qu'est un québécois comme moi j'ai une idée de ce qu'est un algérien même si je n'ai jamais mis les pieds dans ton pays. Tu peux donc répondre à ta propre question. :)

 

 

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)
Il y a 2 heures, jimmy a dit :

 

Puis est arrivé la révolution américaine.

Les Américains se sont séparé de l'Angleterre  (d'ailleurs avec l'aide des Français) et le Canada Anglais a eu peur que les Améridiens et les Canadiens Français se joignent a la révolte américaine.

Pour calmer les Canadiens Français, les Anglais ont permis aux Canadiens Français de garder leur langue, leur culture, leurs écoles, leurs églises, leur religion.

 

Donc les Anglais ont accepté de repousser le moment ou ils vont complètement nous assimiler

 

 

Coudonc, qui de nous deux a perdu la mémoire...? :P  L'histoire du Canada fourmille de lois anti-françaises. Un peu de lecture:

 

1755 : Lors de l’abominable déportation des Acadiens, les Britanniques expulsent 12 000 francophones de leur pays natal, déchirant familles et amitiés. Famine et misère attendent les survivants. Le peuple Acadien ne s’est jamais vraiment remis de ce drame atroce.

1871 : Le «Common School Act» du Nouveau-Brunswick (l’ancienne Acadie) enlève aux minorités françaises vivant sur son territoire, leurs droits à l’école en français.

1877 : Le «Public School Act» interdit l’enseignement du français à l’Île-du-Prince-Édouard (un autre morceau de l’ancienne Acadie).

1890 : Le Manitoba abolit les écoles catholiques et l’usage du français.

1905 : L’Alberta réduit l’enseignement du français aux première et deuxième années. Après : une demi-heure par jour

1912 : L’Ontario réduit l’enseignement du français à la première année du primaire (règlement XVII

1914 : La première guerre mondiale éclate. Les Canadiens-Anglais réclament la conscription mais le Québec la rejette en bloc. En guise de représailles, l’Ontario bannit le français de ses écoles

1916 : La loi Thornton abolit l’enseignement du français au Manitoba

1927 : Le KKK (Klu Klux Klan, regroupement fanatique anti-noir, anti-juif, anti-catholique et anti-français) devient très influent en Saskatchewan. Allié au mouvement orangiste, il prêche la déportation des noirs et des non-protestants et s’oppose à toute présence de la langue française, si minoritaire soit-elle, à l’extérieur du Québec. Le Klan est présent et très actif au congrès du Parti conservateur provincial en mars 1928. Plusieurs délégués du parti son également membres du Klan et on les laisse distribuer leur documentation haineuse en toute quiétude.

1928 : Avec le soutien de la hiérarchie protestante de la Saskatchewan, les klanistes montent des campagnes contre l’utilisation du français dans les écoles. Au printemps de 1928, les commissaires canadiens-français de la province sont traduits en justice pour avoir osé permettre l’enseignement du français pour une période de temps ayant dépassé l’heure permise par la loi et pour avoir permis la conversation française durant les heures de classe et de récréation. On doit remplacer le premier juge de paix à cause de ses liens avec le KKK. Après de longs mois, les commissaires sont acquittés mais le coût des avocats est élevé. Il a fallut solliciter un un appui financier de toute la population francophone pour payer la note.

1929 : James T. M. Anderson est élu à la tête de la Saskatchewan. S’ouvre alors un chapitre sombre dans l’histoire des Fransaskois. Partisan du « English Only » dans les écoles, il prend immédiatement des mesures antifrançaises. Quelques mois seulement après les élections, il abolit l’échange des brevets d’enseignement avec le Québec, ce qui rend presque impossible le recrutement d’enseignants francophones par les écoles de la province. La même année, le gouvernement annonce que le catéchisme sera uniquement enseigné en anglais. En 1931, le gouvernement de Regina supprime complètement le cours primaire en français. Le français ne peut plus être enseigné plus d’une heure par jour. Les historien évaluent que le KKK comptait entre 10 000 et 15 000 membres en Saskatchewan à cette époque et que le regroupement fanatique fut très influent au sein du parti conservateur de Anderson.

1933 : Fondation de la Commission canadienne de la radiodiffusion (CCR). Dès la diffusion de ses premières émissions, la CCR est dénoncée avec vigueur au Canada anglais parce qu’elle diffuse quelques bribes d’émissions en français. Au printemps, plusieurs groupes fanatiquement anti-francophones s’allient dans une grande manifestation au Massey Hall, suivie d’une seconde à Guelph. On y retrouve le Protestant Vigilance Committe, les Royal Black Knights of Ireland et les Sons of England of Prince Albert. Ils dénoncent le bilinguisme à la radio et déclarent que le Canada ne doit pas devenir un pays bilingue. Ils ajoutent que le français ne doit recevoir aucune reconnaissance officielle à l’extérieur du Québec.

1944 : Après l’élection des néodémocrates en Saskatchewan, le gouvernement implante un système de grandes unités scolaires qui vient mettre un terme à l’existance des petites écoles rurales francophones. Les jeunes Fransaskois deviennent les minorités des grandes écoles centralisées, ce qui cause une augmentation dramatique du taux d’assimilation des francophones.

1944 : Des représentants des associations francophones de Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Alberta vont rencontrer les gouverneurs de Radio-Canada pour demander des licences afin d’exploiter quatre stations de radio francophones dans l’Ouest. Le Bureau leur accorde seulement une licence, cette de CKSB à Saint-Boniface. La création de cette station se fait grâce à des collectes de fonds au Québec et dans les communautés francophones de l’Ouest, sans qu’un seul cent ne soit versé par Radio-Canada ou le gouvernement fédéral. Ce dernier est trop occupé à financer un deuxième réseau radiophonique en anglais (le réseau Dominion) pour se soucier des francophones qui n’ont même pas de services dans leur langue. Radio-Canada n’accorde leur station aux Acadiens qu’en 1953. La radio française de Radio-Canada n’arrivera à Toronto que dans les années 1960.

1965 : Des parents francophones de Saskatoon décident de retirer leurs enfants de l’école pour protester contre un règlement scolaire stipulant que l’anglais est la seule langue d’enseignement et que le fraçais ne peut être utilisé qu’une heure par jour.

1971 : Le recensement fédéral rapporte un taux d’assimilation des francophones de 50,9% en Alberta, de 43,8% en Saskatchewan et de 30% au Manitoba. Malgré cela, aucune mesure n’est prise par le gouvernement.

Printemps 1990 : En Ontario, une quarantaine de villes suivent l’exemple de Sault-Sainte-Marie (une ancienne fortification française) et se déclarent «unilingues anglaises». Dans la municipalité ontarienne de Brockville, un groupe d’extrémistes antifrancophones s’essuient les pieds et crachent sur le drapeau du Québec devant les caméras de télévision. Face à ces démonstrations haineuses, l’éminent politicien fédéraliste libéral Claude Ryan déclare en chambre: «Si de telles manifestations d’hostilité envers le fait framçais devaient continuer à se multiplier (…) il faudrait à n’en point douter que nous nous interrogions de manière décisive sur notre place dans ce pays.»

 

Mars 1994 : La décision du gouvernement Chrétien de déménager les effectifs du Collège militaire Saint-Jean (le seul et unique collège militaire francophone du pays) à Kingston, en Ontario, lève le voile sur le traitement scandaleux des minorités francophones de l’Ontario.

2004 : En Ontario, le groupe Canadians for Language Fairness conteste devant les tribunaux la politique de bilinguisme de la ville d’Ottawa. Le groupe désire prouver l’illégalité de la politique de bilinguisme d’Ottawa. Pour ce faire, le groupe recrute l’avocat Arthur Cogan, célèbre pour avoir tenté d’invalider la loi anti-tabac de la Ville d’Ottawa. Le groupe désire que la capitale du pays devienne unilingue anglaise.

Source : COUTURE, Patrick. « Les rudes épreuves du français au Canada » dans Chez Cousture: Histoire et BD

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