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POURQUOI ACCUEILLIR DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS L’intégration d’immigrants qualifiés contribue au dynamisme du Québec
GUY BRETONRECTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Cette semaine, des centaines de personnes se presseront au Centre culturel canadien de Paris. La raison de cette affluence ? La présence de délégations de l’Université de Montréal et d’autres universités québécoises prêtes à rencontrer les candidatures de jeunes Français qui souhaitent venir étudier à Montréal. Des rencontres comme celles-là se tiennent un peu partout en France et ailleurs dans le monde.

L’engouement pour les études supérieures québécoises n’est pas étonnant : nous offrons des formations de premier plan, reconnues internationalement, et nous le faisons à un prix très compétitif.

Ces avantages sont évidents pour qui connaît un peu la situation de l’enseignement supérieur ailleurs dans le monde. Les étudiants étrangers ne s’y trompent pas ; ils s’inscrivent en grand nombre dans toutes les universités québécoises. Aujourd’hui, sur le campus de l’Université de Montréal, un étudiant sur dix vient de l’étranger. Et même si la hausse des droits pour les étudiants français, décidée par le gouvernement, s’est traduite par un léger fléchissement des inscriptions cette année, la situation ne devrait pas changer sur le long terme.

La question, néanmoins, mérite d’être formulée clairement : pourquoi devons-nous continuer d’accueillir des étudiants étrangers ? Et quelles balises devrions-nous mettre en place pour que l’échange soit équitable ?

Le premier bénéfice de cette importante présence des étudiants étrangers touche la vitalité de nos campus et la qualité de l’expérience que nous pouvons offrir à l’ensemble de nos étudiants. Les étudiants québécois enrichissent leur vision du monde en se frottant aux étudiants qui nous viennent d’ailleurs. Et ils développent des réseaux de collaboration et d’amitié qui les suivront leur vie durant.

suite et source : http://plus.lapresse.ca/screens/e024725a-4053-419b-a0f9-47c12a797b2a%7C_0.html

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Pourquoi accueillir des étudiants étrangers. La réponse à cette question est très simple :

- L'analphabétisme au Québec touche 5% de la population, et 39 % de celle-ci est considérée au niveau 2 voir inférieur sur l'échelle de la littératie, c.a.d capable de lire un paragraphe mais incapable d'en comprendre le sens (le politiquement correct pour parler d'illettrisme).

- Encore aujourd'hui, le taux de décrochage scolaire, au secondaire, chez les jeunes Québécois est de 16 %.

- A peine 27 % fréquentent un établissement supérieur.

- L'article vante les mérites du système éducatif universitaire canadien, c'est sur il est bon, mais il ne faut pas oublier que l'université est gratuite en Allemagne, et qu'en France elle coûte moins de 200 Euros par an, sans aucune distinction de statut (étranger ou citoyen, le tarif sera le même).

Cela me rappel les propos d'un ancien ministre Bolduc, qui nous a tout simplement fait comprendre qu'ouvrir un livre n'a jamais tuer personne alors pourquoi investir dans l'éducation... Et personne n'a été choqué ! Je me demande ce qui est le plus grave dans le fond.. Les propos ou le manque de réflexion de l'auditoire.

L'ensemble de ces éléments nous démontrent tout simplement que nos universités sont loin de se remplir d'elle même par nos jeunes Quebecois, surtout avec un gouvernement qui ne les y incite visiblement point.

La vraie question est plutôt de savoir quand est ce que nos politiques vont prendre ce problème à bras le corps plutôt que de sacrifier toute une génération.. car pour le moment, nous sommes plus devant une injustice avec un système à deux poids deux mesures.

http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/conditions-vie-societe/regard-jeunesse.pdf

https://www.fondationalphabetisation.org/fondation/analphabetisme-les-causes/enquetes-et-statistiques/

Modifié par CriminelKatom
  • Habitués
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Pourquoi accueillir des étudiants étrangers. La réponse à cette question est très simple :

- L'analphabétisme au Québec touche 5% de la population, et 39 % de celle-ci est considérée au niveau 2 voir inférieur sur l'échelle de la littératie, c.a.d capable de lire un paragraphe mais incapable d'en comprendre le sens (le politiquement correct pour parler d'illettrisme).

Cela me rappel les propos d'un ancien ministre Bolduc, qui nous a tout simplement fait comprendre qu'ouvrir un livre n'a jamais tuer personne alors pourquoi investir dans l'éducation... Et personne n'a été choqué ! Je me demande ce qui est le plus grave dans le fond.. Les propos ou le manque de réflexion de l'auditoire.

C'est clair pour moi que ton intervention repose sur une ignorance des faits et quelques amalgames douteux.

Premièrement, on accueille pas des étudiants étrangers pour contrer le niveau élevé d'analphabétisme du peuple québécois qui, ajouté au taux de décrochage, ferait en sorte que les universités québécoises soient vides d'étudiants "pures-laine". Le texte mentionne bien que sur le campus de l'U de M, un étudiant sur dix est étranger, ce qui laisse quand même neuf étudiant sur dix d'origine québécoise! Pas vraiment une quantité non-négligeable,n'est-ce-pas...

Deuxièmement, tu omets de relativiser les données des enquêtes sur l'analphabétisme et les mesures de la littératie. Lorsque l'analphabétisme est de 5% au Québec, de combien est-il au Canada ou en France? De même, pour le pourcentage de la population à chacun des niveaux de mesure de la littératie...?

Ton lien pointe, notamment, vers les résultats du Programme pour l'évaluation internationale des adultes (PEICA 2012) de l'OCDE. Voici un tableau des résultats comparatifs entre le Canada, le Québec et la France:

niveau 4 et 5 Canada (14%) Québec (11%) France (7,7%)

niveau 3 Canada (38%) Québec (36%) France (34%)

niveau 2 Canada (32%) Québec (34%) France (36,7%)

niveau 1 ou Canada (17%) Québec (19%) France ( 21,6%)

moins

Canada niveau 1 +2 = 49% Québec niveau 1+2 = 53% France niveau 1+2 = 58.3%

Les données pour le Canada et le Québec dans ce document du gouvernement fédéral: http://www.statcan.g...2013001-fra.pdf

Les données pour la France directement sur le site de l'OCDE: http://www.oecd.org/...France (FR).pdf

Je ne pense pas devoir expliquer davantage que tes arguments ne tiennent pas la route. Les étudiants étrangers ne viennent pas compenser les manques éducatifs des Québécois. Le haut savoir est avant une industrie, une business payante.

Et pour finir, l'ex-ministre Bolduc n'a jamais dit "qu'ouvrir un livre n'a jamais tué personne". Il a dit, en parlant du fait que des bibliothèques coupent dans l'achat de livres:

«Il n’y a pas un enfant qui va mourir de ça et qui va s’empêcher de lire, parce qu’il existe déjà des livres [dans les bibliothèques]. (…) J’aime mieux qu’elles achètent moins de livres. Nos bibliothèques sont déjà bien équipées. […] Va dans les écoles, des livres, il y en a, et en passant, les livres ont été achetés l’an passé, il y a 2 ans, ou 20 ans.»

Évidemment, il y eu un tollé de protestation, et rajouté à d'autres affirmations aussi nulles, ce ministre a dû démissionner. Le réalité est loin de correspondre à un "manque de réflexion de l'auditoire" comme tu oses l'affirmer..

Tout cela me fait dire que tu manques de rigueur et de connaissance dans l'analyse des faits. M'est avis que tu nourris aussi quelques préjugés....

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pourquoi accueillir des étudiants étrangers. La réponse à cette question est très simple :

- L'analphabétisme au Québec touche 5% de la population, et 39 % de celle-ci est considérée au niveau 2 voir inférieur sur l'échelle de la littératie, c.a.d capable de lire un paragraphe mais incapable d'en comprendre le sens (le politiquement correct pour parler d'illettrisme).

- Encore aujourd'hui, le taux de décrochage scolaire, au secondaire, chez les jeunes Québécois est de 16 %.

- A peine 27 % fréquentent un établissement supérieur.

- L'article vante les mérites du système éducatif universitaire canadien, c'est sur il est bon, mais il ne faut pas oublier que l'université est gratuite en Allemagne, et qu'en France elle coûte moins de 200 Euros par an, sans aucune distinction de statut (étranger ou citoyen, le tarif sera le même).

Cela me rappel les propos d'un ancien ministre Bolduc, qui nous a tout simplement fait comprendre qu'ouvrir un livre n'a jamais tuer personne alors pourquoi investir dans l'éducation... Et personne n'a été choqué ! Je me demande ce qui est le plus grave dans le fond.. Les propos ou le manque de réflexion de l'auditoire.

L'ensemble de ces éléments nous démontrent tout simplement que nos universités sont loin de se remplir d'elle même par nos jeunes Quebecois, surtout avec un gouvernement qui ne les y incite visiblement point.

La vraie question est plutôt de savoir quand est ce que nos politiques vont prendre ce problème à bras le corps plutôt que de sacrifier toute une génération.. car pour le moment, nous sommes plus devant une injustice avec un système à deux poids deux mesures.

http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/conditions-vie-societe/regard-jeunesse.pdf

https://www.fondationalphabetisation.org/fondation/analphabetisme-les-causes/enquetes-et-statistiques/

:8):

Ça me fait beaucoup rire quand certains Français font semblant de s'inquiéter du système d'éducation au Québec alors que l'illettrisme en France est à un niveau alarmant, que 10 % des Français ont un vocabulaire très limité de 400 à 500 mots qui les empêchent de s'exprimer correctement et de comprendre une lecture correctement ( source FranceTvInfo, voir hyperlien en bas de ce message ), et que le système d'éducation français est classé par l'OCDE en queue de peloton des pays industrialisés, derrière le Québec...

Et tu déformes les propos de l'ancien ministre Bolduc. Dommage.

Et il n'y a pas un manque d'intérêt pour les études universitaires de la part des Québécois, c'est simplement que les étudiants étrangers apportent de l'argent de l'extérieur : ils dépensent pour se loger, se nourrir, se divertir etc. ce qui stimule l'économie. Bref c'est une business. Et les Américains font exactement la même chose. Des étudiants étrangers sont prêts à payer une fortune en frais de scolarité dans des universités américaines prestigieuses car dans les classements internationaux, la majorité des 20 meilleures universités dans le monde se trouvent aux États-Unis. ( classement de Shanghai )

Bref le système d'éducation québécois n'est pas parfait mais il est relativement bon par rapport à ce qui se fait ailleurs.

http://www.lexpress.fr/education/l-illettrisme-honteux_497801.html

http://www.francetvinfo.fr/france/ces-francais-qui-manquent-de-vocabulaire_1131593.html

Modifié par resterzen
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Autre donnée que l'auteur de ce billet semble ignorer - il ne maîtrise pas du tout son sujet, manifestement, mais comme c'est la mode chez certains sur ce forum, moins ils en savent sur un sujet, plus ils l'ouvrent - le taux de diplomation universitaire au Québec est nettement plus élevé au Québec qu'en France - d'ailleurs, ce taux est l'un des plus élevé au monde au Québec.

Il faudrait d'ailleurs que les jambons au Québec qui ne cessent de crier au retard du Québec sur le reste du Canada comprennent qu'il ne faut pas s'en tenir seulement à la comparaison avec le reste du Canada, mais comparer avec l'ensemble des pays de l'OCDE. On constate alors que le Québec est dans le peloton de tête en la matière.

Ce qui n'est pas nécessairement une bonne chose d'ailleurs. Au Québec, nous avons la mentalité très nord-américaine de pousser les étudiants à faire les études les plus longues possibles, peu importe leur talent, leur motivation et leurs intérêts. C'est une erreur à mon avis, et ça contribue à dévaluer la qualité des diplômes en faisant baisser le niveau des classes. Sans parler du coût que cela représente pour la collectivité.

Ainsi, trop de jeunes Québécois prolongent indûment leurs études simplement parce qu'il leur faut le maudit papier - et les employeurs réclament de plus en plus des formations universitaires pour des emplois qui n'en réclamaient pas auparavant. Cette surenchère ne mène nulle part.

Beaucoup de pays dans le monde l'ont compris. L'Allemagne et les pays scandinaves par exemple. En Allemagne, ce n'est pas mal vu de s'orienter vers les filières professionnelles, au lieu de passer des années sur les bancs d'une université. Il faut donner les moyens à ceux qui sont motivés et qui ont le talent pour le faire de poursuivre le plus loin possible leurs études, mais cela n'apporte rien ni à la collectivité, ni à l'étudiant qui n'a pas ce talent et cette motivation de l'obliger à aller chercher un diplôme universitaire par pure formalité.




 

bulletin_21.pdf

  • Habitués
Posté(e)


Il faudrait d'ailleurs que les jambons au Québec qui ne cessent de crier au retard du Québec sur le reste du Canada comprennent qu'il ne faut pas s'en tenir seulement à la comparaison avec le reste du Canada, mais comparer avec l'ensemble des pays de l'OCDE. On constate alors que le Québec est dans le peloton de tête en la matière.

Beaucoup de pays dans le monde l'ont compris. L'Allemagne et les pays scandinaves par exemple. En Allemagne, ce n'est pas mal vu de s'orienter vers les filières professionnelles, au lieu de passer des années sur les bancs d'une université. Il faut donner les moyens à ceux qui sont motivés et qui ont le talent pour le faire de poursuivre le plus loin possible leurs études, mais cela n'apporte rien ni à la collectivité, ni à l'étudiant qui n'a pas ce talent et cette motivation de l'obliger à aller chercher un diplôme universitaire par pure formalité.
 

J'ai déjà posté sur le forum les données comparatives des taux de diplomation pour le Québec et  le Canada. Notre "retard historique" n'était que de 1 à 2% au niveau universitaire. Et vu que le Canada est un chef de file   en la matière, tu as raison d'affirmer qu'il  faut élargir les comparaisons.

Quant à la mentalité de trop pousser les études, contrairement à toi, je pense que le tableau est plus nuancé au Québec, les études techniques de niveau collégial étant plutôt valorisées tout en  procurant  des emplois souvent très bien rémunérés. 

J'ai dit ce que j'avais à dire sur le commentaire de Criminel Katom qui traduit bien cette mentalité française que la valeur d'un individu se mesure qu'à la hauteur de ses diplômes (vu qu'à son avis, les Québécois en sont dépourvus, on a vite compris les préjugés qu'il nourrit...) contrairement aux Allemands et à nous. 

Un article qui explique cette différence culturelle entre la France et l'Allemagne relativement à leur performance distincte en matière d'emploi. L'Allemagne qui valorise la filière professionnelle, les liens étroits entre le savoir et les besoins de l'entreprise  et la France où l'on cultive l'idée de l'échec honteux:

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