Aller au contenu

Des étudiants français tournent le dos au Québec


Automne

Messages recommandés

  • Habitués

« C'est une main d'oeuvre qui est importante. On a formé des ingénieurs [Français] qui sont très appréciés par l'industrie québécoise. [...] Il va falloir trouver des solutions pour en recruter plus. » — Pierre Dumouche, directeur général de l'École de technologie supérieure

Le recrutement de futurs ingénieurs est « saturé » au Québec selon le directeur général de l'ETS. Il va déjà chercher tous ce qu'il peut dans les cégeps. « En France, il y a un bassin de 23 000 étudiants dans les Instituts universitaires de technologie », explique-t-il. L'ETS a par ailleurs constaté que la vaste majorité de ses ingénieurs Français diplômés ici restent travailler au Québec.

« On ne parle pas de coûter à la province, on parle de faire gagner de l'argent à la province. Ils viennent au Québec, ils consomment, ils sortent, leur famille vient leur rendre visite, ils prennent des billets d'avion... » — Michael Pilater, conseiller au consultat de France à Montréal

L'exception sur les frais de scolarité accordée au Français coûtait 120 millions de dollars par année au Québec, mais une étude de la Conférence régionale des élus de Montréal estime leurs retombées économiques à 380 millions $. «

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/National/2015/08/31/001-etudiants-francais-frais-scolarite-quebec.shtml

L'article est interessant et symptomatique du journalisme, au moment ou cette loi à été voté, il était de bon ton de dire que les étudiants Français venaient faire des études en Anglais à Montréal, avant de partir aux Etats Unis, donc qu'il n'apportaient rien au Québec et à la Francophonie, le tout avec l'argent des braves citoyens.

Même chose pour le coût et les retombés, les articles de presse d'il y a quelques mois s'articulaient pas mal sur le Français qui payait moins cher qu'un Canadien d'une autre province.

Modifié par Jusqu_ici_tout_va_bien
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

« C'est une main d'oeuvre qui est importante. On a formé des ingénieurs [Français] qui sont très appréciés par l'industrie québécoise. [...] Il va falloir trouver des solutions pour en recruter plus. » — Pierre Dumouche, directeur général de l'École de technologie supérieure

Le recrutement de futurs ingénieurs est « saturé » au Québec selon le directeur général de l'ETS. Il va déjà chercher tous ce qu'il peut dans les cégeps. « En France, il y a un bassin de 23 000 étudiants dans les Instituts universitaires de technologie », explique-t-il. L'ETS a par ailleurs constaté que la vaste majorité de ses ingénieurs Français diplômés ici restent travailler au Québec.

« On ne parle pas de coûter à la province, on parle de faire gagner de l'argent à la province. Ils viennent au Québec, ils consomment, ils sortent, leur famille vient leur rendre visite, ils prennent des billets d'avion... » — Michael Pilater, conseiller au consultat de France à Montréal

L'exception sur les frais de scolarité accordée au Français coûtait 120 millions de dollars par année au Québec, mais une étude de la Conférence régionale des élus de Montréal estime leurs retombées économiques à 380 millions $. «

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/National/2015/08/31/001-etudiants-francais-frais-scolarite-quebec.shtml

L'article est interessant et symptomatique du journalisme, au moment ou cette loi à été voté, il était de bon ton de dire que les étudiants Français venaient faire des études en Anglais à Montréal, avant de partir aux Etats Unis, donc qu'il n'apportaient rien au Québec et à la Francophonie, le tout avec l'argent des braves citoyens.

Même chose pour le coût et les retombés, les articles de presse d'il y a quelques mois s'articulaient pas mal sur le Français qui payait moins cher qu'un Canadien d'une autre province.

On disait que les français étaient surtout les universités anglophones et coûtaient cher car il fallait une raisin pour casser cet accord....
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'accord initial remonte à 1978 et comme son avenant qui vient de prendre effet, il joue dans les deux sens. Les 1000 à 1200 étudiants québécois qui étudient dans les universités françaises paient autant que les étudiants français en France c'est à dire quasiment rien car le coût des études en France est largement supporté, en tout cas plus qu'au Canada, par l'impôt sur le revenu. D'où la différence en termes de frais universitaires. Autre exemple, un acte de naissance est gratuit de l'autre côté de l'atlantique car l'impôt en supporte le coût alors qu'ici c'est payant.

Plus haut il est fait mention d'HEC Paris qui aurait des frais de scolarité de 60 000 dollars avec une sélection drastique contre 8000 à HEC Montréal. Parmi les recalés d'HEC Paris il y en a un certain nombre qui franchit l'atlantique.

L'avenant vise à faciliter notamment l'accès aux étudiants québécois qui veulent intégrer les grandes écoles françaises qui ne sont pas des universités (HEC, INSEAD; ESSEC) en tenant compte des impératifs budgétaires québécois.

Dans les faits, l'accord à majoritairement bénéficié aux étudiants français étudiant au Québec surtout depuis 2006 alors qu'il a été conclu en 1978, pour atteindre le chiffre record de 12000 étudiants français au Québec. Je comprends le gouvernement libéral qui veut revenir au plus vite à l'équilibre budgétaire dans un Québec 8 fois moins peuplé que la France et avec une démographie comme l'Allemagne à l'arrêt alors que la France et le Royaume Uni qui ont déjà 65 millions d'habitants en auront 10 millions de plus chacun d'ici 30 ans. Les projections de population au Québec font état d'une population passant de 8 millions d'habitant à 9 voire 10 millions sur la même période.

Oui il y aura d'autres francophones encore faut il qu'ils puissent avoir l'argent. Les pays francophones qui ont les revenus les plus élevés sont la Belgique, la Suisse, le Canada et la France.

Les élites africaines se font à tort ou à raison former en Europe dont la France, les USA et le Canada pour ceux qui ont les moyens les plus élevés.

Par ailleurs, fin juillet 2015 il me semble que les jeunes péquistes voulaient rendre gratuite, sous entendu comme en France avec un financement par le seul impôt, les études universitaires.

Je ne condamne pas le principe de la hausse et pourquoi en avoir exempté les études de deuxième et de troisième cycle? L'accord va dans les deux sens mais la pratique a fait qu'il y a 10 fois plus d'étudiants venant de France au Québec que d'étudiants venant du Québec en France.

Le gouvernement Québécois de 1978 n'a pas signé un accord pour les seuls beaux yeux de la France, il y trouvait son intérêt. Encore que l'on trouve des étudiants venant du ROC dans les universités et les grandes écoles françaises et qui ne bénéficient pas des dispositions de l'accord de 1978 comme l'actuelle première ministre de la Colombie britannique, Christie Clark qui a fait une partie de ses études à la Sorbonne.

Modifié par Samuel Alexis
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'est vrai que les études sont chers au Québec, en même temps, vu ce qu'on paie en France, la limite du "mon dieu c'est cher" est vite passée. Il y a quelques années je bavais sur la maîtrise en foresterie de Laval, seulement ça tombait en même temps que l'annonce de l'augmentation des frais de scolarité ... ça m'a refroidit. Puis j'avais commencé un autre diplôme...

Maintenant, je me dis que faire payer moins cher aux Français c'est une stratégie politique, une manière de choisir son immigration, de privilégier sa langue, d'enquiquiner les anglophones. ^^

C'est certain, si on veut être juste, ça devrait être même tarif pour tout le monde et moins cher pour les étudiants en provenance de pays au niveau de vie bien inférieur. Après, ... le Québec, le Canada, le continent Nord américain ... ils ont tous une caractéristique commune. La carte de crédit. C'est le mode de vie.

Les étudiants canadiens que je côtoie en ont tous une, et l'utilisent tous. Ils ont un montant disponible pour leurs études. Quand je leur expliquais que finalement je ne ferais pas de rando à cheval pour découvrir un peu (tout petit peu lol) le Témiscamingue parce que je n'avais toujours par reçu ma bourse en France, la première réaction a été de me dire mais t'as pas une carte de crédit ?

bin non, je fais un stage de 5 mois, pas 6. A 6 mois, ma banque québécoise me passait une carte de crédit (chose que je trouve un peu bizarre, filer une carte de crédit à quelqu'un qui réside temporairement ...) 6 mois réduis à 5 car la session stage coop a ouvert trop tard .... tant pis.(En même temps, démarrer la vie active avec un crédit sur le dos ... c'est pas tellement les valeurs que l'on m'a enseigner. C'est plutôt méfie toi et reste indépendante surtout vis à vis de l'argent. Ça me faisait donc plutôt froid dans le dos)

Réponse : bah t'as pas de pouvoir d'achat !!?

Bah non mais ça, c'est le système européen, ou du moins français, et pour les résistants.

Je me dis que les universités québécoises donnent bien des bourses, je sais pas dans quelle mesure, quelles conditions, etc mais aussi et surtout que si on fait des études à l'étranger, et bien c'est un choix personnel, stratégique sur le long terme.

Soit on souhaite se former à l'étranger pour ensuite pouvoir s'y installer, auquel cas et bien tu dois intégrer ce système de carte de crédit à ton style de vie, en restant raisonnable on s'entend. Chose dangereuse avec les très jeunes. Mais là il s'agit d'immigration et donc d'intégrer un système, une société. Tu fais comme tout le monde, et comme tu peux financièrement.

Soit tu vis très bien dans ton pays d'origine et tu peux te le permettre, tu souhaites intégrer une école à renommée mondiale pour ensuite trouver un boulot où tu veux ou bien alors qui est très bien payé dès la première année; sous entendu tu rembourseras ton crédit rapidement.

Mais faire ses études à l'étranger juste pour faire ses études à l'étranger, ... C'est un luxe.

Je crois aussi que dans le fond le gouvernement se tire une balle dans le pied ...Une très grande partie des chercheurs, et ingénieurs, du moins dans mon domaine (biologie, écologie et gestion forestière) sont des francophones d’Europe, ou bien des tunisiens. Les Québécois ne s'intéressent pas à ce domaine ou tout simplement ... n'ont clairement pas envie ni le besoin de faire des études aussi longues et de dépenser autant.

Je sais pas si c'est tout le Québec mais ici, 90% des gens que j'ai rencontrés qui avaient aux alentours de 18/20 ans ont un chum ou une blonde, vont se marier, arrêter leurs études et chercher du travail.

En France, ... des jeunes qui bossent, s'assument, sont en couples à cet âge, qui ne sont pas des marginaux, ça court pas les rues. Bon mais voilà, je suis en Abitibi aussi... C'est ce qu'on me dit... lol

Mais sinon j'aime vraiment bien l'Abitibi et ses habitants, sont tellement paisibles et aimables. Bref. Le coûts des études au Québec risquent fort de restreindre un peu plus l'accessibilité des études à une certaine "élite" sociale au désavantage de gens motivés, capable, innovants et aussi au désavantage des Francophones, qu'ils soient canadiens ou Français (métropole ou non).

Modifié par Fanny Cadoret
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Arrêter de penser aussi que tous les Français se ruent pour étudier au Québec. Le nombre d’étudiants Français dans la province est une goutte d'eau.

Cette possibilité n'est réservée qu'à une poignée de fortunés, au sens financier du terme.

A moins d’être en échange CREPUQ et donc éligible à des bourses, il faut quand même avoir un sacré paquet de dollars, non seulement pour payer les frais de scolarité qui sont quand même plus élevés qu'en France, mais aussi les frais de subsistance demandés pour obtenir le permis d’études.

Pas mal de parents se portent caution, et cela non plus ce n'est pas à la portée de tous les parents...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Arrêter de penser aussi que tous les Français se ruent pour étudier au Québec. Le nombre d’étudiants Français dans la province est une goutte d'eau.

Cette possibilité n'est réservée qu'à une poignée de fortunés, au sens financier du terme.

A moins d’être en échange CREPUQ et donc éligible à des bourses, il faut quand même avoir un sacré paquet de dollars, non seulement pour payer les frais de scolarité qui sont quand même plus élevés qu'en France, mais aussi les frais de subsistance demandés pour obtenir le permis d’études.

Pas mal de parents se portent caution, et cela non plus ce n'est pas à la portée de tous les parents...

En attendant une baisse tout azimuts de plus de 50% d inscriptions a été constatée.

Les universités qui s en tirent mieux, eux vraiment pour l élite (HEC, McGill), ont même un peu plus de français cette année, les autres font grise mine: dans certaines universités, les français représentaient jusqu'à 60% des étudiants étrangers.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Arrêter de penser aussi que tous les Français se ruent pour étudier au Québec. Le nombre d’étudiants Français dans la province est une goutte d'eau.

Cette possibilité n'est réservée qu'à une poignée de fortunés, au sens financier du terme.

A moins d’être en échange CREPUQ et donc éligible à des bourses, il faut quand même avoir un sacré paquet de dollars, non seulement pour payer les frais de scolarité qui sont quand même plus élevés qu'en France, mais aussi les frais de subsistance demandés pour obtenir le permis d’études.

Pas mal de parents se portent caution, et cela non plus ce n'est pas à la portée de tous les parents...

En attendant une baisse tout azimuts de plus de 50% d inscriptions a été constatée.

Les universités qui s en tirent mieux, eux vraiment pour l élite (HEC, McGill), ont même un peu plus de français cette année, les autres font grise mine: dans certaines universités, les français représentaient jusqu'à 60% des étudiants étrangers.

On peut alors se demander si c'était vraiment le programme offert qui intéressait ces étudiants, ou la simple possibilité du cursus à l'étranger, ou simplement l'envie de trouver un moyen détourné pour immigrer, ou encore plus simple, une université choisie par défaut parce qu'on a soit rien trouvé ailleurs, soit qu'on sait pas trop quoi faire.

Parce que si vraiment le programme te motive, tu vas toujours te débrouiller pour le faire, frais en hausse ou pas. Egalement si c'est un cursus à l'étranger qui te motive, dans une certaine mesure, tu peux te débrouiller (encore que, avec Erasmus, tu l'as aussi).

Dans les deux derniers cas... tu vas peut-être y regarder à deux fois.

Au final, est-ce vraiment un mal ce filtre qui se fait? N'est ce pas aussi bénéfique aux universités concernées, qui vont peut-être se poser des questions sur leur attrait réel? Je dis ça en toute innocence, je me pose vraiment la question.

Mon cas n'est certes pas une généralité, mais quand je suis parti étudier à Vancouver, j'en avais vraiment envie et rien ne pouvait me stopper, pas même les coûts.

Modifié par crazy_marty
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Etudier au Québec ce n'est pas un moyen détourné pour immigrer au Québec, c'est ce que permet la loi, même les conjoints peuvent venir, et sans histoire d'A,B,0 comme pour les métiers, et bien plus rapidement que par le parrainage. Le Québec veut essentiellement des jeunes de moins de 35 ans, très diplômés, et qui vont faire des enfants, c'était cohérent comme politique d'immigration.

Je suis d'accord avec Blueberry, c'est une somme énorme de venir étudier ici, prouver les milliers d'Euros sur le compte bancaire, et se loger/vivre ici par rapport à des études en France ou ailleurs ou il y a CROUS, APL, etc, si les Français ne viennent plus étudier au Québec, pas grave pour les plus fortunés qui étudierons ailleurs dans le monde, et tant pis pour la Francophonie et les retombés économique pour le Québec.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'est vrai que les études sont chers au Québec, en même temps, vu ce qu'on paie en France, la limite du "mon dieu c'est cher" est vite passée. Il y a quelques années je bavais sur la maîtrise en foresterie de Laval, seulement ça tombait en même temps que l'annonce de l'augmentation des frais de scolarité ... ça m'a refroidit. Puis j'avais commencé un autre diplôme...

Maintenant, je me dis que faire payer moins cher aux Français c'est une stratégie politique, une manière de choisir son immigration, de privilégier sa langue, d'enquiquiner les anglophones. ^^

C'est certain, si on veut être juste, ça devrait être même tarif pour tout le monde et moins cher pour les étudiants en provenance de pays au niveau de vie bien inférieur. Après, ... le Québec, le Canada, le continent Nord américain ... ils ont tous une caractéristique commune. La carte de crédit. C'est le mode de vie.

Les étudiants canadiens que je côtoie en ont tous une, et l'utilisent tous. Ils ont un montant disponible pour leurs études. Quand je leur expliquais que finalement je ne ferais pas de rando à cheval pour découvrir un peu (tout petit peu lol) le Témiscamingue parce que je n'avais toujours par reçu ma bourse en France, la première réaction a été de me dire mais t'as pas une carte de crédit ?

bin non, je fais un stage de 5 mois, pas 6. A 6 mois, ma banque québécoise me passait une carte de crédit (chose que je trouve un peu bizarre, filer une carte de crédit à quelqu'un qui réside temporairement ...) 6 mois réduis à 5 car la session stage coop a ouvert trop tard .... tant pis.(En même temps, démarrer la vie active avec un crédit sur le dos ... c'est pas tellement les valeurs que l'on m'a enseigner. C'est plutôt méfie toi et reste indépendante surtout vis à vis de l'argent. Ça me faisait donc plutôt froid dans le dos)

Réponse : bah t'as pas de pouvoir d'achat !!?

Bah non mais ça, c'est le système européen, ou du moins français, et pour les résistants.

Je me dis que les universités québécoises donnent bien des bourses, je sais pas dans quelle mesure, quelles conditions, etc mais aussi et surtout que si on fait des études à l'étranger, et bien c'est un choix personnel, stratégique sur le long terme.

Soit on souhaite se former à l'étranger pour ensuite pouvoir s'y installer, auquel cas et bien tu dois intégrer ce système de carte de crédit à ton style de vie, en restant raisonnable on s'entend. Chose dangereuse avec les très jeunes. Mais là il s'agit d'immigration et donc d'intégrer un système, une société. Tu fais comme tout le monde, et comme tu peux financièrement.

Soit tu vis très bien dans ton pays d'origine et tu peux te le permettre, tu souhaites intégrer une école à renommée mondiale pour ensuite trouver un boulot où tu veux ou bien alors qui est très bien payé dès la première année; sous entendu tu rembourseras ton crédit rapidement.

Mais faire ses études à l'étranger juste pour faire ses études à l'étranger, ... C'est un luxe.

Je crois aussi que dans le fond le gouvernement se tire une balle dans le pied ...Une très grande partie des chercheurs, et ingénieurs, du moins dans mon domaine (biologie, écologie et gestion forestière) sont des francophones d’Europe, ou bien des tunisiens. Les Québécois ne s'intéressent pas à ce domaine ou tout simplement ... n'ont clairement pas envie ni le besoin de faire des études aussi longues et de dépenser autant.

Je sais pas si c'est tout le Québec mais ici, 90% des gens que j'ai rencontrés qui avaient aux alentours de 18/20 ans ont un chum ou une blonde, vont se marier, arrêter leurs études et chercher du travail.

En France, ... des jeunes qui bossent, s'assument, sont en couples à cet âge, qui ne sont pas des marginaux, ça court pas les rues. Bon mais voilà, je suis en Abitibi aussi... C'est ce qu'on me dit... lol

Mais sinon j'aime vraiment bien l'Abitibi et ses habitants, sont tellement paisibles et aimables. Bref. Le coûts des études au Québec risquent fort de restreindre un peu plus l'accessibilité des études à une certaine "élite" sociale au désavantage de gens motivés, capable, innovants et aussi au désavantage des Francophones, qu'ils soient canadiens ou Français (métropole ou non).

Plein de bon sens votre écrit.

Durant ma vie professionnelle je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui n'avait pas quitté les études et démarrer dans la vie avec un gros endettement. Le plus petit crédit dont j'ai entendu parlé était de 16 000 $ (en 1998).

Mon gendre a terminé avec une ardoise de 37 000 $ ! Il a toujours la "corde au cou" et pour un moment encore.

Gardez le cap sur le sujet de la carte de crédit. Moi aussi je n'ai pas ce réflexe même si ça fait un bail que je suis au Qc. Soit j'économise ou alors ça va sur visa et je paie toujours à l'échéance. Sinon c'est du 26% (de mémoire).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

En même temps ici c'est la culture du crédit, les gens utilisent le crédit pour tout et rien, j'ai l'exemple du famille endettée, les parents ont tout matériellement et ne donnent rien à manger à leurs enfants

En effet l utilisation du crédit constant en Amérique du Nord c est l un des points qui déstabilise le plus les européens qui ont des systèmes bâtis très différemment.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

L'utilisation du crédit est répandue tout autant au Royaume-Uni qu'en Amérique du Nord.

Pour les pays plus au Sud effectivement, c'est beaucoup moins courant. Ceci dit, les sociétés de crédit à la consommation en France prospèrent quand-même très bien, donc il y a bien des gens qui s'en servent. Ça ne passe pas sur des cartes de crédit, mais c'est un crédit pareil.

Il faut faire attention aussi...utiliser sa Visa ne veut pas forcément dire vivre à crédit. Perso je paye en permanence avec mes 2 cartes de crédit, partout, et pourtant j'ai jamais payé une cenne d'intérêts dessus.

Modifié par crazy_marty
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

L'utilisation du crédit est répandue tout autant au Royaume-Uni qu'en Amérique du Nord.

Pour les pays plus au Sud effectivement, c'est beaucoup moins courant. Ceci dit, les sociétés de crédit à la consommation en France prospèrent quand-même très bien, donc il y a bien des gens qui s'en servent. Ça ne passe pas sur des cartes de crédit, mais c'est un crédit pareil.

Il faut faire attention aussi...utiliser sa Visa ne veut pas forcément dire vivre à crédit. Perso je paye en permanence avec mes 2 cartes de crédit, partout, et pourtant j'ai jamais payé une cenne d'intérêts dessus.

Ces dernières années l utilisation des cartes de crédit des magasins/crédit à la consommation (semblables aux cartes de crédit nord américaines) a explosé aussi en France et certains qui ne savent pas les utiliser creusent leurs découverts.

PS : pas seulement les pays du sud mais également l Europe centrale et de l est.

Modifié par kuroczyd
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'est vrai que les études sont chers au Québec, en même temps, vu ce qu'on paie en France, la limite du "mon dieu c'est cher" est vite passée. Il y a quelques années je bavais sur la maîtrise en foresterie de Laval, seulement ça tombait en même temps que l'annonce de l'augmentation des frais de scolarité ... ça m'a refroidit. Puis j'avais commencé un autre diplôme...

Maintenant, je me dis que faire payer moins cher aux Français c'est une stratégie politique, une manière de choisir son immigration, de privilégier sa langue, d'enquiquiner les anglophones. ^^

C'est certain, si on veut être juste, ça devrait être même tarif pour tout le monde et moins cher pour les étudiants en provenance de pays au niveau de vie bien inférieur. Après, ... le Québec, le Canada, le continent Nord américain ... ils ont tous une caractéristique commune. La carte de crédit. C'est le mode de vie.

Les étudiants canadiens que je côtoie en ont tous une, et l'utilisent tous. Ils ont un montant disponible pour leurs études. Quand je leur expliquais que finalement je ne ferais pas de rando à cheval pour découvrir un peu (tout petit peu lol) le Témiscamingue parce que je n'avais toujours par reçu ma bourse en France, la première réaction a été de me dire mais t'as pas une carte de crédit ?

bin non, je fais un stage de 5 mois, pas 6. A 6 mois, ma banque québécoise me passait une carte de crédit (chose que je trouve un peu bizarre, filer une carte de crédit à quelqu'un qui réside temporairement ...) 6 mois réduis à 5 car la session stage coop a ouvert trop tard .... tant pis.(En même temps, démarrer la vie active avec un crédit sur le dos ... c'est pas tellement les valeurs que l'on m'a enseigner. C'est plutôt méfie toi et reste indépendante surtout vis à vis de l'argent. Ça me faisait donc plutôt froid dans le dos)

Réponse : bah t'as pas de pouvoir d'achat !!?

Bah non mais ça, c'est le système européen, ou du moins français, et pour les résistants.

Je me dis que les universités québécoises donnent bien des bourses, je sais pas dans quelle mesure, quelles conditions, etc mais aussi et surtout que si on fait des études à l'étranger, et bien c'est un choix personnel, stratégique sur le long terme.

Soit on souhaite se former à l'étranger pour ensuite pouvoir s'y installer, auquel cas et bien tu dois intégrer ce système de carte de crédit à ton style de vie, en restant raisonnable on s'entend. Chose dangereuse avec les très jeunes. Mais là il s'agit d'immigration et donc d'intégrer un système, une société. Tu fais comme tout le monde, et comme tu peux financièrement.

Soit tu vis très bien dans ton pays d'origine et tu peux te le permettre, tu souhaites intégrer une école à renommée mondiale pour ensuite trouver un boulot où tu veux ou bien alors qui est très bien payé dès la première année; sous entendu tu rembourseras ton crédit rapidement.

Mais faire ses études à l'étranger juste pour faire ses études à l'étranger, ... C'est un luxe.

Je crois aussi que dans le fond le gouvernement se tire une balle dans le pied ...Une très grande partie des chercheurs, et ingénieurs, du moins dans mon domaine (biologie, écologie et gestion forestière) sont des francophones d’Europe, ou bien des tunisiens. Les Québécois ne s'intéressent pas à ce domaine ou tout simplement ... n'ont clairement pas envie ni le besoin de faire des études aussi longues et de dépenser autant.

Je sais pas si c'est tout le Québec mais ici, 90% des gens que j'ai rencontrés qui avaient aux alentours de 18/20 ans ont un chum ou une blonde, vont se marier, arrêter leurs études et chercher du travail.

En France, ... des jeunes qui bossent, s'assument, sont en couples à cet âge, qui ne sont pas des marginaux, ça court pas les rues. Bon mais voilà, je suis en Abitibi aussi... C'est ce qu'on me dit... lol

Mais sinon j'aime vraiment bien l'Abitibi et ses habitants, sont tellement paisibles et aimables. Bref. Le coûts des études au Québec risquent fort de restreindre un peu plus l'accessibilité des études à une certaine "élite" sociale au désavantage de gens motivés, capable, innovants et aussi au désavantage des Francophones, qu'ils soient canadiens ou Français (métropole ou non).

Plein de bon sens votre écrit.

Durant ma vie professionnelle je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui n'avait pas quitté les études et démarrer dans la vie avec un gros endettement. Le plus petit crédit dont j'ai entendu parlé était de 16 000 $ (en 1998).

Mon gendre a terminé avec une ardoise de 37 000 $ ! Il a toujours la "corde au cou" et pour un moment encore.

Gardez le cap sur le sujet de la carte de crédit. Moi aussi je n'ai pas ce réflexe même si ça fait un bail que je suis au Qc. Soit j'économise ou alors ça va sur visa et je paie toujours à l'échéance. Sinon c'est du 26% (de mémoire).

Il faudrait aussi apprendre aux parents à épargner un peu pour les études de leurs enfants. Pas besoin d,être riche.par exemple, avec le programme épargne etude, en mettant un montant, le gouvernement en rajoute aussi. Pour ma fille, on met 50 $par mois et maintenant cest déjà rendu àplus de 4000 d,épargne et elle a pas 4 ans encore.à 17 ans,elle aura un bon début pour aider dans ses études.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Disons que le REEE c'est bien si tes enfants vont à l'université par contre s'ils s'arrêtent qu'au CEGEP ça ne coûte pas des 100 et de 1000.

Si on utilise pas le REEE on peut les mettre dans les REER mais il faut rembourser les subventions et je ne sais si pas si on peut utiliser le REEE pour autre chose que les études

En effet les reee c'est génial: c'est un très bon placement pour épargner de l argent pour les enfants.

Au terme du REEE, tu fais ce que tu veux avec l argent.

Sinon, tu as le CELI si tu n'as pas d'enfants qui permet eparger sans impôts et de retirer sans être a la retraite (et sans être taxé lors du retrait)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Disons que le REEE c'est bien si tes enfants vont à l'université par contre s'ils s'arrêtent qu'au CEGEP ça ne coûte pas des 100 et de 1000.

Si on utilise pas le REEE on peut les mettre dans les REER mais il faut rembourser les subventions et je ne sais si pas si on peut utiliser le REEE pour autre chose que les études

Pas vraiment D'accord

Même s'ils vont juste faire une technique, ben s,ils ont pas à débourser 5000 ou 10 000, tant mieux ils auront pas de dette en sortant. Puis si l,enfant utilise pas l,argent, c'est transférable aux autres enfants.

Modifié par Automne
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'est vrai que les études sont chers au Québec, en même temps, vu ce qu'on paie en France, la limite du "mon dieu c'est cher" est vite passée. Il y a quelques années je bavais sur la maîtrise en foresterie de Laval, seulement ça tombait en même temps que l'annonce de l'augmentation des frais de scolarité ... ça m'a refroidit. Puis j'avais commencé un autre diplôme...

Maintenant, je me dis que faire payer moins cher aux Français c'est une stratégie politique, une manière de choisir son immigration, de privilégier sa langue, d'enquiquiner les anglophones. ^^

C'est certain, si on veut être juste, ça devrait être même tarif pour tout le monde et moins cher pour les étudiants en provenance de pays au niveau de vie bien inférieur. Après, ... le Québec, le Canada, le continent Nord américain ... ils ont tous une caractéristique commune. La carte de crédit. C'est le mode de vie.

Les étudiants canadiens que je côtoie en ont tous une, et l'utilisent tous. Ils ont un montant disponible pour leurs études. Quand je leur expliquais que finalement je ne ferais pas de rando à cheval pour découvrir un peu (tout petit peu lol) le Témiscamingue parce que je n'avais toujours par reçu ma bourse en France, la première réaction a été de me dire mais t'as pas une carte de crédit ?

bin non, je fais un stage de 5 mois, pas 6. A 6 mois, ma banque québécoise me passait une carte de crédit (chose que je trouve un peu bizarre, filer une carte de crédit à quelqu'un qui réside temporairement ...) 6 mois réduis à 5 car la session stage coop a ouvert trop tard .... tant pis.(En même temps, démarrer la vie active avec un crédit sur le dos ... c'est pas tellement les valeurs que l'on m'a enseigner. C'est plutôt méfie toi et reste indépendante surtout vis à vis de l'argent. Ça me faisait donc plutôt froid dans le dos)

Réponse : bah t'as pas de pouvoir d'achat !!?

Bah non mais ça, c'est le système européen, ou du moins français, et pour les résistants.

Je me dis que les universités québécoises donnent bien des bourses, je sais pas dans quelle mesure, quelles conditions, etc mais aussi et surtout que si on fait des études à l'étranger, et bien c'est un choix personnel, stratégique sur le long terme.

Soit on souhaite se former à l'étranger pour ensuite pouvoir s'y installer, auquel cas et bien tu dois intégrer ce système de carte de crédit à ton style de vie, en restant raisonnable on s'entend. Chose dangereuse avec les très jeunes. Mais là il s'agit d'immigration et donc d'intégrer un système, une société. Tu fais comme tout le monde, et comme tu peux financièrement.

Soit tu vis très bien dans ton pays d'origine et tu peux te le permettre, tu souhaites intégrer une école à renommée mondiale pour ensuite trouver un boulot où tu veux ou bien alors qui est très bien payé dès la première année; sous entendu tu rembourseras ton crédit rapidement.

Mais faire ses études à l'étranger juste pour faire ses études à l'étranger, ... C'est un luxe.

Je crois aussi que dans le fond le gouvernement se tire une balle dans le pied ...Une très grande partie des chercheurs, et ingénieurs, du moins dans mon domaine (biologie, écologie et gestion forestière) sont des francophones d’Europe, ou bien des tunisiens. Les Québécois ne s'intéressent pas à ce domaine ou tout simplement ... n'ont clairement pas envie ni le besoin de faire des études aussi longues et de dépenser autant.

Je sais pas si c'est tout le Québec mais ici, 90% des gens que j'ai rencontrés qui avaient aux alentours de 18/20 ans ont un chum ou une blonde, vont se marier, arrêter leurs études et chercher du travail.

En France, ... des jeunes qui bossent, s'assument, sont en couples à cet âge, qui ne sont pas des marginaux, ça court pas les rues. Bon mais voilà, je suis en Abitibi aussi... C'est ce qu'on me dit... lol

Mais sinon j'aime vraiment bien l'Abitibi et ses habitants, sont tellement paisibles et aimables. Bref. Le coûts des études au Québec risquent fort de restreindre un peu plus l'accessibilité des études à une certaine "élite" sociale au désavantage de gens motivés, capable, innovants et aussi au désavantage des Francophones, qu'ils soient canadiens ou Français (métropole ou non).

Plein de bon sens votre écrit.

Durant ma vie professionnelle je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui n'avait pas quitté les études et démarrer dans la vie avec un gros endettement. Le plus petit crédit dont j'ai entendu parlé était de 16 000 $ (en 1998).

Mon gendre a terminé avec une ardoise de 37 000 $ ! Il a toujours la "corde au cou" et pour un moment encore.

Gardez le cap sur le sujet de la carte de crédit. Moi aussi je n'ai pas ce réflexe même si ça fait un bail que je suis au Qc. Soit j'économise ou alors ça va sur visa et je paie toujours à l'échéance. Sinon c'est du 26% (de mémoire).

Il faudrait aussi apprendre aux parents à épargner un peu pour les études de leurs enfants. Pas besoin d,être riche.par exemple, avec le programme épargne etude, en mettant un montant, le gouvernement en rajoute aussi. Pour ma fille, on met 50 $par mois et maintenant cest déjà rendu àplus de 4000 d,épargne et elle a pas 4 ans encore.à 17 ans,elle aura un bon début pour aider dans ses études.

Mon mari et moi sommes d'une autre école. On a entièrement payé leurs études (pour 2). Ils vivaient à la maison et travaillaient qd ils pouvaient pour leur argent de poche. Nous ne sommes pas des "Richard" mais y a toujours moyen de moyenner !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Disons que le REEE c'est bien si tes enfants vont à l'université par contre s'ils s'arrêtent qu'au CEGEP ça ne coûte pas des 100 et de 1000. Si on utilise pas le REEE on peut les mettre dans les REER mais il faut rembourser les subventions et je ne sais si pas si on peut utiliser le REEE pour autre chose que les études

En effet les reee c'est génial: c'est un très bon placement pour épargner de l argent pour les enfants.Au terme du REEE, tu fais ce que tu veux avec l argent.Sinon, tu as le CELI si tu n'as pas d'enfants qui permet eparger sans impôts et de retirer sans être a la retraite (et sans être taxé lors du retrait)
Ok j'ai trouvé sur le net qu'on pouvait récupérer son argent mais qu'il fallait rembourser les subventions, payer de l'impôt sur les intérêts versés en plus de l'impôt sur le revenu

Dans la vie y a pas de cadeau ! Quand on propose aux gens d'épargner de l'impôt à un moment donné faut se réveiller et rendre à César ce qui appartient à César ! :bye:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Disons que le REEE c'est bien si tes enfants vont à l'université par contre s'ils s'arrêtent qu'au CEGEP ça ne coûte pas des 100 et de 1000. Si on utilise pas le REEE on peut les mettre dans les REER mais il faut rembourser les subventions et je ne sais si pas si on peut utiliser le REEE pour autre chose que les études

En effet les reee c'est génial: c'est un très bon placement pour épargner de l argent pour les enfants.Au terme du REEE, tu fais ce que tu veux avec l argent.Sinon, tu as le CELI si tu n'as pas d'enfants qui permet eparger sans impôts et de retirer sans être a la retraite (et sans être taxé lors du retrait)
Ok j'ai trouvé sur le net qu'on pouvait récupérer son argent mais qu'il fallait rembourser les subventions, payer de l'impôt sur les intérêts versés en plus de l'impôt sur le revenu

Dans la vie y a pas de cadeau ! Quand on propose aux gens d'épargner de l'impôt à un moment donné faut se réveiller et rendre à César ce qui appartient à César ! :bye:

C est sur que des contraintes existent si on récupère tout sans explications mais en général l enfant va continuer après le secondaire donc c est pas vraiment une grosse contrainte.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

En même temps, on en revient au même débat. En quoi les Français auraient le droit d'étudier au QC à moins cher que les autres étudiants étrangers et même que les autres étudiants canadiens?

Ensuite, 8,000$ par année, ça reste quand-même assez abordable...quand on compare avec tout le reste (autres universités canadiennes, frais payés par les étrangers).

Ceux qui ne veulent plus venir, seront juste remplacés par d'autres. Peut-être aussi que ça évitera ceux qui s'inscrivent n'importe où, simplement pour venir profiter avec un visa relativement facile à avoir.

En même temps, je trouve cela complètement injuste surtout que les étudiants canadiens payent le même tarif que les Français pour étudier en France ( 184 par an jusqu'en Licence et ensuite 280 pour les master).

n'importe quel étudiant non boursier paie le meme tarif en France qu'il soit étranger ou non et quelque soit sa nationalité, le reste des frais d'inscriptions couvrent la sécurité sociale qui est obligatoire pour les étudiants étrangers aussi

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mi septembre un point plus précis sera fait car la situation varie d'une université à une autre. Mc Gill enregistre une hausse mais aussi l'université francophone de LAVAL à Québec.

Comme dit plus haut par Bluberry, sauf erreur de ma part, il y a sans doute une baisse générale mais avec des exceptions qui permettront aussi de voir l'attrait réel de certaines universités ou région de la province où le coût de la vie est peut être plus abordable pour certaines bourses (logement). Hier La Presse a fait un article sur la hausse enregistrée et le soulagement de l'université Laval face à une baisse annoncée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement