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Entre amour et désamour... les 5 phases de l'immigration au Québec


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  • Habitués
Posté(e)

Ah ben là c'est sur qu'en osant émettre un avis négatif sur la sublime province du Québec, tu vas t'attirer toutes les foudres virtuelles de ce forum...

Sinon, je trouve paradoxal que tu indiques que les Québécois sont trop "anglos" dans leur mode de fonctionnement, et pourtant tu es dans le ROC. Ne sont-ils pas "anglos" dans leur mode de fonctionnement aussi?

Non, ils sont définitivement plus proches des états uniens, surtout dans le centre du Canada.

J'ai immigré au Canada depuis près de 7 ans.

J'ai passé 3.5 ans au Québec, 2 ans en Ontario, 4 mois en Saskatchewan et maintenant 6 mois au Manitoba.

Pour moi, l'immigration est une expérience de vie et je ne regrette qu'une chose: ne pas avoir quitté le Québec au bout d'un an.

La phase 1 de la vie au Québec est positive et pleine d'espérance. On porte des lunettes roses ou bleues. Les gens paraissent ouverts, charmants, accueillants et les perspectives professionnelles semblent ouvertes.

En général, cette période dure entre 6 et 12 mois.

La phase 2, c'est celle dans laquelle on courbe l'échine, on fait profil bas, on tait sa culture, son expérience, même quand l'incompétence est reine, le français approximatif. On cherche à s'adapter et à comprendre les codes.

On se rend compte qu'il y a des murs et des plafonds de verre dans la société québécoise, que le fait d'être français de France, et tout particulièrement de Paris, n'est pas un avantage, que l'expérience extérieure au Québec n'est pas valorisable sur l'île de Montréal ou dans la vieille capitale.

Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos.

On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance.

La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience.

On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd.

On devient un maudit français.

La phase 4, c'est celle des tensions qui s'accumulent, des pratiques managériales qu'on découvre, des tours de cochon qu'on subit.

Le départ n'est plus loin et tout devient insupportable, les autres, soi-même.

Le québécois est comme un hobbit de la terre du Milieu. Il déteste les trouble paix, il sort peu de son territoire et est dans les fait très protectionniste et fermé à tout ce qui pourrait le remettre en question.

Pour faire un parallèle avec ce qu'on pourrait trouver en France, le décalage entre le parisien et le montréalais moyen est pratiquement de même nature qu'entre le picard de la banlieue de Beauvais et le bobo du 5ème arrondissement.

La phase 5, c'est celle du désamour et du départ, vers la France, vers d'autres provinces du Canada, ou aux USA.

Quand je rencontre des français qui ont passé plus de 5 ans à Montréal, c'est fou le nombre de ceux qui se défoulent collectivement au sujet du gâchis de l'immigration au Québec et des travers des québécois dans le monde du travail. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Individuellement et dans la sphère sociale et culturelle, les québécois sont charmants. Mais dès qu'on entre dans la sphère professionnelle, là ça se gâte et la comparaison avec l'expérience d'un immigrant en Ontario ou dans l'Ouest canadien est largement en défaveur du Québec pour un francophone.

J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement.

C'est comme si la domination anglaise avait laissé stagner le pire de la perfide Albion dans la mentalité québécoise: rien de face, tout dans le dos ! une mentalité insulaire fermée à ce qui se passe dans le reste du Monde. Un opportunisme à courte vue pour repiquer et s'approprier les acquis des autres.

En conclusion, si vous êtes français, parisien, que vous avez des aspirations professionnelles et que avez fait le choix du Canada, passez vite votre chemin au Québec.

Vous vous éviterez bien des désillusions et gagnerez du temps et de l'argent là où votre langue sera un atout et pas une nécessité.

Bien vu. Si le QC n'est pas fait pour vous n'y perdez PAS votre temps, n'attendez pas la dépression. Le pays est grand et on peut vous attendre ailleurs.

c'est le cas. Je n'y perds pas mon temps et conseille de faire de même.

  • Habitués
Posté(e)

1) Ben non. Je préfère avoir monté ma boite plutôt que rester salarié.

2) et mon profil est plus attractif que le vôtre.

1) On peut aussi faire les 2 en même temps. Ce n'est pas à vous que je vais apprendre ça. Et même au Québec.

2) Qu'est-ce que vous en savez? Ah oui, j'oubliais! Vous êtes extraordinaire et le Messie du ROC.

Pas vraiment facile d'être salarié et créateur d'entreprise entre deux provinces. Mais sans doute ai je manqué le stage de multi-locations que vous avez suivi.

Assistante de direction vs Entrepreneur... excusez moi mais factuellement il y a quand même une grande différence.

  • Habitués
Posté(e)

Ah ben là c'est sur qu'en osant émettre un avis négatif sur la sublime province du Québec, tu vas t'attirer toutes les foudres virtuelles de ce forum...

Sinon, je trouve paradoxal que tu indiques que les Québécois sont trop "anglos" dans leur mode de fonctionnement, et pourtant tu es dans le ROC. Ne sont-ils pas "anglos" dans leur mode de fonctionnement aussi?

Non, ils sont définitivement plus proches des états uniens, surtout dans le centre du Canada.

Tu voulais dire plus dans le sens "British" que US?

Posté(e)

Ah ben là c'est sur qu'en osant émettre un avis négatif sur la sublime province du Québec, tu vas t'attirer toutes les foudres virtuelles de ce forum...

Sinon, je trouve paradoxal que tu indiques que les Québécois sont trop "anglos" dans leur mode de fonctionnement, et pourtant tu es dans le ROC. Ne sont-ils pas "anglos" dans leur mode de fonctionnement aussi?

Non, ils sont définitivement plus proches des états uniens, surtout dans le centre du Canada.

J'ai immigré au Canada depuis près de 7 ans.

J'ai passé 3.5 ans au Québec, 2 ans en Ontario, 4 mois en Saskatchewan et maintenant 6 mois au Manitoba.

Pour moi, l'immigration est une expérience de vie et je ne regrette qu'une chose: ne pas avoir quitté le Québec au bout d'un an.

La phase 1 de la vie au Québec est positive et pleine d'espérance. On porte des lunettes roses ou bleues. Les gens paraissent ouverts, charmants, accueillants et les perspectives professionnelles semblent ouvertes.

En général, cette période dure entre 6 et 12 mois.

La phase 2, c'est celle dans laquelle on courbe l'échine, on fait profil bas, on tait sa culture, son expérience, même quand l'incompétence est reine, le français approximatif. On cherche à s'adapter et à comprendre les codes.

On se rend compte qu'il y a des murs et des plafonds de verre dans la société québécoise, que le fait d'être français de France, et tout particulièrement de Paris, n'est pas un avantage, que l'expérience extérieure au Québec n'est pas valorisable sur l'île de Montréal ou dans la vieille capitale.

Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos.

On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance.

La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience.

On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd.

On devient un maudit français.

La phase 4, c'est celle des tensions qui s'accumulent, des pratiques managériales qu'on découvre, des tours de cochon qu'on subit.

Le départ n'est plus loin et tout devient insupportable, les autres, soi-même.

Le québécois est comme un hobbit de la terre du Milieu. Il déteste les trouble paix, il sort peu de son territoire et est dans les fait très protectionniste et fermé à tout ce qui pourrait le remettre en question.

Pour faire un parallèle avec ce qu'on pourrait trouver en France, le décalage entre le parisien et le montréalais moyen est pratiquement de même nature qu'entre le picard de la banlieue de Beauvais et le bobo du 5ème arrondissement.

La phase 5, c'est celle du désamour et du départ, vers la France, vers d'autres provinces du Canada, ou aux USA.

Quand je rencontre des français qui ont passé plus de 5 ans à Montréal, c'est fou le nombre de ceux qui se défoulent collectivement au sujet du gâchis de l'immigration au Québec et des travers des québécois dans le monde du travail. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Individuellement et dans la sphère sociale et culturelle, les québécois sont charmants. Mais dès qu'on entre dans la sphère professionnelle, là ça se gâte et la comparaison avec l'expérience d'un immigrant en Ontario ou dans l'Ouest canadien est largement en défaveur du Québec pour un francophone.

J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement.

C'est comme si la domination anglaise avait laissé stagner le pire de la perfide Albion dans la mentalité québécoise: rien de face, tout dans le dos ! une mentalité insulaire fermée à ce qui se passe dans le reste du Monde. Un opportunisme à courte vue pour repiquer et s'approprier les acquis des autres.

En conclusion, si vous êtes français, parisien, que vous avez des aspirations professionnelles et que avez fait le choix du Canada, passez vite votre chemin au Québec.

Vous vous éviterez bien des désillusions et gagnerez du temps et de l'argent là où votre langue sera un atout et pas une nécessité.

Bien vu. Si le QC n'est pas fait pour vous n'y perdez PAS votre temps, n'attendez pas la dépression. Le pays est grand et on peut vous attendre ailleurs.

c'est le cas. Je n'y perds pas mon temps et conseille de faire de même.

Par contre, vivre au QC et travailler en ON c'est un bon compromis, que j'ai vraiment apprécié.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ca en devient ridicule, on peut aimer le Québec pour pleins de raisons, mais comparer ses infrastructures avec la France il faut pas déconner.

Meme la plus craignos des cités de mon agglo aura de meilleurs infrastructures. Crise de la Grece ou Crise de l'Europe ça change rien du tout, la France peut toujours emprunter, on peut débattre et critiquer ce système mais les infrastructures ne tombent certainement pas en ruine en France.

Resterzen tu as l'art de récupérer des faits divers à ta façon c'est incroyable, Bretigny à cause des infrastructures? Es tu déja monter dans un TGV?

Pour l'histoire de non qualité, oui, un électricien en France il va aussi par le chemin le plus court, justifier le fait qu'un câble soit apparent à même le plafond dans des bâtiments publics ou non protégé par au moins un tube derrière les plaques de placo dans un appart ça n'a rien à voir avec une histoire d'efficacité, c'est du travail baclé c'est tout.

Modifié par Jusqu_ici_tout_va_bien
  • Habitués
Posté(e)

Bonjour

je cite : -la non-qualité instaurée en standard

ce petit bout de phrase me blesse. je n'imagine pas faire lire ce genre de textes à mon entourage!

en arrivant ici, j'ai observé, constaté des différences, par exemple la manière dont les fils électriques sont passés dans les constructions, j'ai remarqué que cela ne change en rien au résultat final! d'autres différences, même constat : pourquoi faire des tours et des détours alors qu'on gagne du temps à aller tout droit? ceci c'est pour le côté "vite" des québécois.

ils n'ont pas que la rapidité, il y en a aussi passablement dans mon entourage qui ont le goût du travail bien fait. certes j'en ai observé qui se contentent de percevoir un salaire mais honnêtement j'ai observé la même chose en Suisse!

j'ai aussi fait la connaissance de personnes qui ont un très grand respect de leurs semblables. j'ai vu par exemple un chef d'équipe se prendre toute une engueulade du grand boss et aller expliquer en termes posés ce qui n'allait pas dans le travail de ses subalternes. j'ai vu des personnes attendre le moment propice pour décortiquer une situation non-convenable.

bref, je n'aime pas qu'on mette tout le monde dans le même panier et pour une fois je m'exprime! :smile:

J'ai eu plusieurs expériences révélatrices sur la non-qualité qui prévaut au Québec:

1) dans le domaine professionnel - sécurité informatique et conformité réglementaire, dans lequel l'improvisation n'est pas permise,

2) lorsque j'ai voulu acheter un condo. Un grand cirque !

D'un côté les québécois perdent du temps avec leur maudit consensus. De l'autre ils tentent de le rattraper (le temps) ou de rattraper des malfaçons avec des cautères.

Et quand on leur signale qu'on n'engueule pas un client ou que des travaux sont à refaire, on a affaire à la susceptibilité des québécois qui chialent à qui mieux mieux mais qui interdisent cette possibilité aux étrangers, surtout français.

Ah ben là c'est sur qu'en osant émettre un avis négatif sur la sublime province du Québec, tu vas t'attirer toutes les foudres virtuelles de ce forum...

Sinon, je trouve paradoxal que tu indiques que les Québécois sont trop "anglos" dans leur mode de fonctionnement, et pourtant tu es dans le ROC. Ne sont-ils pas "anglos" dans leur mode de fonctionnement aussi?

Non, ils sont définitivement plus proches des états uniens, surtout dans le centre du Canada.

J'ai immigré au Canada depuis près de 7 ans.

J'ai passé 3.5 ans au Québec, 2 ans en Ontario, 4 mois en Saskatchewan et maintenant 6 mois au Manitoba.

Pour moi, l'immigration est une expérience de vie et je ne regrette qu'une chose: ne pas avoir quitté le Québec au bout d'un an.

La phase 1 de la vie au Québec est positive et pleine d'espérance. On porte des lunettes roses ou bleues. Les gens paraissent ouverts, charmants, accueillants et les perspectives professionnelles semblent ouvertes.

En général, cette période dure entre 6 et 12 mois.

La phase 2, c'est celle dans laquelle on courbe l'échine, on fait profil bas, on tait sa culture, son expérience, même quand l'incompétence est reine, le français approximatif. On cherche à s'adapter et à comprendre les codes.

On se rend compte qu'il y a des murs et des plafonds de verre dans la société québécoise, que le fait d'être français de France, et tout particulièrement de Paris, n'est pas un avantage, que l'expérience extérieure au Québec n'est pas valorisable sur l'île de Montréal ou dans la vieille capitale.

Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos.

On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance.

La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience.

On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd.

On devient un maudit français.

La phase 4, c'est celle des tensions qui s'accumulent, des pratiques managériales qu'on découvre, des tours de cochon qu'on subit.

Le départ n'est plus loin et tout devient insupportable, les autres, soi-même.

Le québécois est comme un hobbit de la terre du Milieu. Il déteste les trouble paix, il sort peu de son territoire et est dans les fait très protectionniste et fermé à tout ce qui pourrait le remettre en question.

Pour faire un parallèle avec ce qu'on pourrait trouver en France, le décalage entre le parisien et le montréalais moyen est pratiquement de même nature qu'entre le picard de la banlieue de Beauvais et le bobo du 5ème arrondissement.

La phase 5, c'est celle du désamour et du départ, vers la France, vers d'autres provinces du Canada, ou aux USA.

Quand je rencontre des français qui ont passé plus de 5 ans à Montréal, c'est fou le nombre de ceux qui se défoulent collectivement au sujet du gâchis de l'immigration au Québec et des travers des québécois dans le monde du travail. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Individuellement et dans la sphère sociale et culturelle, les québécois sont charmants. Mais dès qu'on entre dans la sphère professionnelle, là ça se gâte et la comparaison avec l'expérience d'un immigrant en Ontario ou dans l'Ouest canadien est largement en défaveur du Québec pour un francophone.

J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement.

C'est comme si la domination anglaise avait laissé stagner le pire de la perfide Albion dans la mentalité québécoise: rien de face, tout dans le dos ! une mentalité insulaire fermée à ce qui se passe dans le reste du Monde. Un opportunisme à courte vue pour repiquer et s'approprier les acquis des autres.

En conclusion, si vous êtes français, parisien, que vous avez des aspirations professionnelles et que avez fait le choix du Canada, passez vite votre chemin au Québec.

Vous vous éviterez bien des désillusions et gagnerez du temps et de l'argent là où votre langue sera un atout et pas une nécessité.

Bien vu. Si le QC n'est pas fait pour vous n'y perdez PAS votre temps, n'attendez pas la dépression. Le pays est grand et on peut vous attendre ailleurs.

c'est le cas. Je n'y perds pas mon temps et conseille de faire de même.

Par contre, vivre au QC et travailler en ON c'est un bon compromis, que j'ai vraiment apprécié.

Sans doute. On tire alors le meilleur des deux mondes.

  • Habitués
Posté(e)

Ah ben là c'est sur qu'en osant émettre un avis négatif sur la sublime province du Québec, tu vas t'attirer toutes les foudres virtuelles de ce forum...

Sinon, je trouve paradoxal que tu indiques que les Québécois sont trop "anglos" dans leur mode de fonctionnement, et pourtant tu es dans le ROC. Ne sont-ils pas "anglos" dans leur mode de fonctionnement aussi?

Non, ils sont définitivement plus proches des états uniens, surtout dans le centre du Canada.

Tu voulais dire plus dans le sens "British" que US?

Plus US que British au Manitoba.

Vraiment cosmopolite à Toronto.

  • Habitués
Posté(e)

Assistante de direction vs Entrepreneur... excusez moi mais factuellement il y a quand même une grande différence.

Oui. La qualité de vie ..... Et la liberté :wub2:

  • Habitués
Posté(e)

Assistante de direction vs Entrepreneur... excusez moi mais factuellement il y a quand même une grande différence.

Oui. La qualité de vie ..... Et la liberté :wub2:

La liberté, c'est celle de ne devoir rendre compte qu'à ses clients, pas à son patron.

C'est aussi de pouvoir décider au lieu de suivre des instructions.

C'est enfin avoir les moyens financiers de sa liberté.

La qualité de vie peut aussi correspondre à faire ce qui nous plait et nous permet de nous réaliser.

A chacun ses définitions.

  • Habitués
Posté(e)

Oui chacun son style de vie toute façon, il y en a toujours pour attaquer les choix de vie des autres ici, surtout quand il y a la moindre remarque envers le Québéc

Et également la moindre remarque envers la France!!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ah ben là c'est sur qu'en osant émettre un avis négatif sur la sublime province du Québec, tu vas t'attirer toutes les foudres virtuelles de ce forum...

Ben voyons...on peut émettre un avis négatif sans devoir nécessairement utiliser un ton condescendant de parisien qui semble découvrir que tout le monde ne considère pas le parisianisme comme Religion sacrée et seul Savoir qui vaut la peine d'être connu et reconnu.

Si le même ton avait été utilisé pour décrire Vancouver, tu n'aurais pas nécessairement apprécié non plus.

J'aurais réagi de la même façon pour n'importe quel endroit dans le monde.

Modifié par crazy_marty
  • Habitués
Posté(e)

Oui chacun son style de vie toute façon, il y en a toujours pour attaquer les choix de vie des autres ici, surtout quand il y a la moindre remarque envers le Québéc

Et également la moindre remarque envers la France!!

Ca dépend sur quoi.

Il y a un constat partagé par tous sur une situation déplorable et sur une fuite des ressources vives de la société vers des horizons plus cléments, y compris le Canada.

Je suis le premier à dire que je ne regrette pas mon départ avec ma famille de ce pays bloqué.

Mais on ne peut pas comparer ce qui n'est pas comparable en termes d'infrastructure, de système de santé par exemple. La France n'est pas au stade de dégradation du Québec.

  • Habitués
Posté(e)

Ben voyons...on peut émettre un avis négatif sans devoir nécessairement utiliser un ton condescendant de parisien qui semble découvrir que tout le monde ne considère pas le parisianisme comme Religion sacrée et seul Savoir qui vaut la peine d'être connu et reconnu.

Si le même ton avait été utilisé pour décrire Vancouver, tu n'aurais pas nécessairement apprécié non plus.

J'aurais réagi de la même façon pour n'importe quel endroit dans le monde.

Oui, la manière n’était probablement pas la meilleure, mais cela reste son expérience au même titre que tous les autres retours d’expérience divers et variés que l'on a ici.

A chaque fois que quelqu'un a un avis différent du consensus, c'est le dégommage virtuel....au bout d'un moment on peut comprendre la lassitude.

  • Habitués
Posté(e)

Ah ben là c'est sur qu'en osant émettre un avis négatif sur la sublime province du Québec, tu vas t'attirer toutes les foudres virtuelles de ce forum...

Ben voyons...on peut émettre un avis négatif sans devoir nécessairement utiliser un ton condescendant de parisien qui semble découvrir que tout le monde ne considère pas le parisianisme comme Religion sacrée et seul Savoir qui vaut la peine d'être connu et reconnu.

Si le même ton avait été utilisé pour décrire Vancouver, tu n'aurais pas nécessairement apprécié non plus.

J'aurais réagi de la même façon pour n'importe quel endroit dans le monde.

Condescendant, condescendant... encore un jugement de valeur sur un avis négatif au sujet du Québec et positif sur la partie anglophone du Canada.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos.
On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance.
La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience.
On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd.
On devient un maudit français.
J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement.

:8):

Avec une attitude comme la tienne, on comprend facilement pourquoi tu t'es planté au Québec... :whistlingb:

Les Québécois t'ont considéré comme prétentieux et casse-pied alors ils t'ont rejeté... portant d'autres Français/Françaises au Québec réussissent bien et s'intègre bien à la société québécoise et ne se font jamais traités de maudits Français mais ceux-ci ont très certainement une attitude différente de la tienne. :whistlingb:

Et je préfère la recherche du consensus à la québécoise plutôt plutôt que la réputation de râleurs des Français....

Et tu prétends que le Québécois ont érigé la non-qualité instauré en standard ? Voilà une autre preuve d'arrogance de ta part et une autre raison pourquoi tu as été rejeté par les Québécois. D'ailleurs les Québécois se doivent de produire de la qualité parce que les salaires au Québec sont nettement supérieurs aux salaires des pays du Tiers-Monde. Sinon les produits du Québec seraient invendables ce qui n'es pas le cas.

Et tu prétends que les Québécois sont trop anglos dans leur mode de fonctionnement alors que tu préfères vivre dans une province anglophone ! Oh l'ironie. :biggrin2:

Je comprends que ça vous fasse mal d'être traités d'anglos. Pourtant vous n'avez plus rien de latin.

En Ontario ou au Manitoba, ce sont des Nord Américains que je côtoie, pas des Anglais.

La non qualité comme standard... il n'y a qu'à voir l'état des infrastructures, des constructions récentes, des livrables en général. Quand on se plaint de malfaçons on entend: vous êtes au Canada ici, pas en France...

Et puis, planté, planté... mon choix est rationnel plutôt qu'émotionnel.

Je n'ai rien à tirer du Québec pour réussir à cause des murs et plafonds de verre, à moins de vouloir rester dans une position subalterne.

Non, ça fait pas mal d'être traité d'anglos... j'aime bien les anglos et leurs aptitudes à rester calme plutôt que de râler constamment.

Et le Québécois n'ont pas une mentalité anglaise mais nord-américaine parce que justement les Québécois sont Nord-Américains...

Pour ce qui est des infrastructures au Québec, il y a eu des coupures très importantes au niveau des frais d'entretien. Par exemple le pont Champlain qui a été négligé par le gouvernement fédéral au nom de la lutte au déficit au fil des ans... j'ai pas hâte de voir l'état des infrastructures en France dans quelques années alors que le gouvernement français lui aussi fait et continuer de faire des compressions budgétaires pour équilibrer son budget et éviter la faillite tellement la dette de la France est abyssale comparée à celle du Québec. Déjà il y a eu un déraillement de train à Brétigny en France parce que les rails de chemin de fer sont dans un état médiocre alors si on suit ta propre argumentation, la France produit de la non-qualité et de la malfaçon ? On fait juste suivre ton raisonnement là. :biggrin2:

Les retours des nord américains sur les québécois sont assez révélateurs... surtout dans l'Ouest du Canada.

Il y a d'ailleurs pas mal d'américains qui y vivent et y travaillent.

Cette mixité explique peut être la différence avec les québécois qui restent entre eux, qui rejettent le monde anglophone tout en ayant été conditionnés pendant 300 ans par l'esprit anglais d'Angleterre.

C'est vrai que les infrastructures se dégradent en France, faute à la crise. Mais rien à voir avec les routes à l'africaine qu'on trouve chez vous. Le problème de la France c'est que ses forces vives s'en vont. Le problème du Québec c'est qu'il n'en profite pas.

:Crylol:

Bientôt avec la crise de la zone euro qui n'est pas terminée, la croissance économique médiocre de la France qui diminue les revenus de l'état français et la dette inquiétante de la France, les infrastructures de la France risquent fort de ressembler aux infrastructures à l'africaine pour utiliser ton expression. Le processus est déjà commencé avec cet accident de train à Brétigny qui a eu lieu à cause de la détérioration des infrastructures. Ne sous-estime jamais la gravité de la crise de la zone euro alors que la Grèce risque d'être à cours de liquidité et en défaut de paiement au cours des prochains mois et le risque de contagion sur la reste de la zone euro, dont la France fait partie.

Et les Québécois ne rejettent pas le anglophones, ils vivent et travaillent avec eux. Il y a environ 20 % d'anglophones au Québec, encore plus à Montréal, et c'est au Québec qu'il y a le plus de gens bilingues au Canada alors tes préjugées envers les Québécois qui ne correspondent en rien à la réalité, on peut s'en passer...

Petite anecdote. L'an passé, quand j'ai voulu créer ma boite j'étais encore tenté de rester au québec mais pas question de lui donner un nom avec quelque consonance anglophone. Il fallait que ce soit français ou sans signification (joukaya, vivea, kolokokoi...).

Dommage quand on vise un marché qui ressemble à autre chose que le bocal québécois.

Alors j'ai créé ma boite au fédéral, je l'ai enregistré en Ontario et le Québec a perdu un entrepreneur.

je travaille en moyenne 60-70 heures par semaine) me permettent de me réaliser professionnellement en tant que créateur d'entreprise, le Canada s'en félicite et mon profil est plus attractif que le vôtre.

tu sais, y'a des gens pour qui avoir une 'vie' en dehors du travail ça vaut tout l'or du monde..

A chacun ses choix.

On peut vivre et aimer regarder les étoiles.

Je préfère contribuer à changer le monde.

Pourtant des compagnies à consonance anglophone, il y en a plusieurs au Québec... ( Best Buy, Second Cup etc. ). Un autre qui est comique et qui ne le sait pas encore... :laugh:

Et compte tenu de ton attitude, plusieurs Québécois se sont réjouis de ton départ. :yahoo:

La réalité c'est que tu es incapable de t'adapter à nulle part ( tu as quitté la France, ensuite tu as quitté le Québec, ensuite tu as quitté l'Ontario, ensuite tu as quitté la Saskatchewan, ensuite tu veux quitter le Manitoba pour les USA ensuite tu vas vouloir quitter les USA pour je ne sais où... tu n'as jamais pensé que c'est peut-être c'est toi et ton attitude le problème ?

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4 ans passe à Montreal et a 200 % d'accord avec l'analyse de lovcen

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4 ans passe à Montreal et a 200 % d'accord avec l'analyse de lovcen

Alors pourquoi tu restes à Montréal ? C'est illogique ton affaire.

Personne ne te retiens au Québec. Tu peux quitter quand tu veux... :cool:

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4 ans passe à Montreal et a 200 % d'accord avec l'analyse de lovcen

Alors pourquoi tu restes à Montréal ? C'est illogique ton affaire.

Personne ne te retiens au Québec. Tu peux quitter quand tu veux... :cool:

Il faut parfois un ou deux ans avant de partir.

C'était mon cas.

C'est le cas de ceux que j'ai rencontré dimanche dernier.

Quitter demande la même préparation que Venir.

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Parler avec l'accent français dans le domaine professionnel induit une séparation de fait et la sophistication du français de France par rapport au Québécois pure laine génère des frustrations, complexes et parfois mesquineries et coups dans le dos.
On comprend que tenter d'expliquer et de partager ce qu'on a vécu en France, c'est perçu souvent comme de la condescendance.
La phase 3, c'est celle de l'exaspération face au maudit consensus, aux québécois pontifiants qui se gargarisent de riens, à la non-qualité instaurée en standard, aux experts qui n'ont parfois aucune expérience pratique dans les faits et aucun retour d'expérience.
On se rend compte de la réalité de nos racines et de la différence culturelle. On redresse l'échine et on commence à dire bien haut que non, des courriels truffés de fautes d'orthographe, de grammaire, de barbarismes... on ne les envoie pas à un client. On soupire devant les séances de pow wow qui ne débouchent sur rien tant que tout le monde n'est pas d'accord. On commence à rétorquer que les anglicismes dans le langage courant des québécois ''c'est le fun !'' et qu'on n'a rien à reprocher aux français de France. On se met à recadrer les québécois sur les définitions des mots dont la signification se perd.
On devient un maudit français.
J'ai quitté le Québec depuis 2012 et je ne peux plus envisager de travailler dans cette province, ni même avec des québécois. Trop de problèmes, trop Anglos dans leur mode de fonctionnement.

:8):

Avec une attitude comme la tienne, on comprend facilement pourquoi tu t'es planté au Québec... :whistlingb:

Les Québécois t'ont considéré comme prétentieux et casse-pied alors ils t'ont rejeté... portant d'autres Français/Françaises au Québec réussissent bien et s'intègre bien à la société québécoise et ne se font jamais traités de maudits Français mais ceux-ci ont très certainement une attitude différente de la tienne. :whistlingb:

Et je préfère la recherche du consensus à la québécoise plutôt plutôt que la réputation de râleurs des Français....

Et tu prétends que le Québécois ont érigé la non-qualité instauré en standard ? Voilà une autre preuve d'arrogance de ta part et une autre raison pourquoi tu as été rejeté par les Québécois. D'ailleurs les Québécois se doivent de produire de la qualité parce que les salaires au Québec sont nettement supérieurs aux salaires des pays du Tiers-Monde. Sinon les produits du Québec seraient invendables ce qui n'es pas le cas.

Et tu prétends que les Québécois sont trop anglos dans leur mode de fonctionnement alors que tu préfères vivre dans une province anglophone ! Oh l'ironie. :biggrin2:

Je comprends que ça vous fasse mal d'être traités d'anglos. Pourtant vous n'avez plus rien de latin.

En Ontario ou au Manitoba, ce sont des Nord Américains que je côtoie, pas des Anglais.

La non qualité comme standard... il n'y a qu'à voir l'état des infrastructures, des constructions récentes, des livrables en général. Quand on se plaint de malfaçons on entend: vous êtes au Canada ici, pas en France...

Et puis, planté, planté... mon choix est rationnel plutôt qu'émotionnel.

Je n'ai rien à tirer du Québec pour réussir à cause des murs et plafonds de verre, à moins de vouloir rester dans une position subalterne.

Non, ça fait pas mal d'être traité d'anglos... j'aime bien les anglos et leurs aptitudes à rester calme plutôt que de râler constamment.

Et le Québécois n'ont pas une mentalité anglaise mais nord-américaine parce que justement les Québécois sont Nord-Américains...

Pour ce qui est des infrastructures au Québec, il y a eu des coupures très importantes au niveau des frais d'entretien. Par exemple le pont Champlain qui a été négligé par le gouvernement fédéral au nom de la lutte au déficit au fil des ans... j'ai pas hâte de voir l'état des infrastructures en France dans quelques années alors que le gouvernement français lui aussi fait et continuer de faire des compressions budgétaires pour équilibrer son budget et éviter la faillite tellement la dette de la France est abyssale comparée à celle du Québec. Déjà il y a eu un déraillement de train à Brétigny en France parce que les rails de chemin de fer sont dans un état médiocre alors si on suit ta propre argumentation, la France produit de la non-qualité et de la malfaçon ? On fait juste suivre ton raisonnement là. :biggrin2:

Les retours des nord américains sur les québécois sont assez révélateurs... surtout dans l'Ouest du Canada.

Il y a d'ailleurs pas mal d'américains qui y vivent et y travaillent.

Cette mixité explique peut être la différence avec les québécois qui restent entre eux, qui rejettent le monde anglophone tout en ayant été conditionnés pendant 300 ans par l'esprit anglais d'Angleterre.

C'est vrai que les infrastructures se dégradent en France, faute à la crise. Mais rien à voir avec les routes à l'africaine qu'on trouve chez vous. Le problème de la France c'est que ses forces vives s'en vont. Le problème du Québec c'est qu'il n'en profite pas.

:Crylol:

Bientôt avec la crise de la zone euro qui n'est pas terminée, la croissance économique médiocre de la France qui diminue les revenus de l'état français et la dette inquiétante de la France, les infrastructures de la France risquent fort de ressembler aux infrastructures à l'africaine pour utiliser ton expression. Le processus est déjà commencé avec cet accident de train à Brétigny qui a eu lieu à cause de la détérioration des infrastructures. Ne sous-estime jamais la gravité de la crise de la zone euro alors que la Grèce risque d'être à cours de liquidité et en défaut de paiement au cours des prochains mois et le risque de contagion sur la reste de la zone euro, dont la France fait partie.

Et les Québécois ne rejettent pas le anglophones, ils vivent et travaillent avec eux. Il y a environ 20 % d'anglophones au Québec, encore plus à Montréal, et c'est au Québec qu'il y a le plus de gens bilingues au Canada alors tes préjugées envers les Québécois qui ne correspondent en rien à la réalité, on peut s'en passer...

Petite anecdote. L'an passé, quand j'ai voulu créer ma boite j'étais encore tenté de rester au québec mais pas question de lui donner un nom avec quelque consonance anglophone. Il fallait que ce soit français ou sans signification (joukaya, vivea, kolokokoi...).

Dommage quand on vise un marché qui ressemble à autre chose que le bocal québécois.

Alors j'ai créé ma boite au fédéral, je l'ai enregistré en Ontario et le Québec a perdu un entrepreneur.

je travaille en moyenne 60-70 heures par semaine) me permettent de me réaliser professionnellement en tant que créateur d'entreprise, le Canada s'en félicite et mon profil est plus attractif que le vôtre.

tu sais, y'a des gens pour qui avoir une 'vie' en dehors du travail ça vaut tout l'or du monde..

A chacun ses choix.

On peut vivre et aimer regarder les étoiles.

Je préfère contribuer à changer le monde.

Pourtant des compagnies à consonance anglophone, il y en a plusieurs au Québec... ( Best Buy, Second Cup etc. ). Un autre qui est comique et qui ne le sait pas encore... :laugh:

Et compte tenu de ton attitude, plusieurs Québécois se sont réjouis de ton départ. :yahoo:

La réalité c'est que tu es incapable de t'adapter à nulle part ( tu as quitté la France, ensuite tu as quitté le Québec, ensuite tu as quitté l'Ontario, ensuite tu as quitté la Saskatchewan, ensuite tu veux quitter le Manitoba pour les USA ensuite tu vas vouloir quitter les USA pour je ne sais où... tu n'as jamais pensé que c'est peut-être c'est toi et ton attitude le problème ?

Mon entreprise commence à être pan-canadienne.

J'ai quitté le Québec pour ne plus y revenir pour autre chose que famille et amis, ai été en mandat en Saskatchewan et là, franchement je n'ai pas envie de retourner à Régina.

Je me suis installé en Ontario et j'aime énormément Toronto. Je suis en phase de développement à Winnipeg, mignonne cette ville, et je rêve de développer mon business aux USA.

L'île de Montréal et les alentours... merci mais c'est trop petit et trop limité en termes de perspectives pour un français entrepreneur.

Je ne critique pas ceux qui ne connaissent du monde que cette partie et qui n'ont pas besoin de découvrir autre chose (comme dans le Seigneur des Anneaux). Mais une fois encore, entre la Comté et le Gondor, je préfère le Gondor.

Finir mes jours au Canada ou aux USA ? Probablement pas. En Amérique du Sud ou en Asie peut-être.

Je suis et resterai un voyageur.

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