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"L'arrogance peut être mortelle"

Propos recueillis par Valérie Lion, publié le

01/07/2013

Hélène Séguinotte représente le groupe aéronautique Safran au Canada, où elle a implanté la filiale Turbomeca et où elle développe maintenant Morpho. Installée à Montréal depuis plus de dix ans, elle a réussi un double exploit: faire carrière dans un monde d'hommes et s'intégrer parfaitement dans son pays d'adoption.

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Hélène Séguinotte a pris la citoyenneté canadienne il y a cinq ans.

DR

Quel conseil donneriez-vous à un Français venu travailler au Québec?

Il faut faire ses preuves, même si on arrive avec de brillants diplômes. Et être très humble: l'arrogance peut être mortelle. Certes, le Québec affiche de vrais besoins en main-d'oeuvre, notamment des ingénieurs. Les jeunes, francophones, diplômés, rapidement opérationnels, représentent une population intéressante pour la province, une immigration à valeur ajoutée pour l'économie.

Mais il existe beaucoup de concurrence: Montréal est l'une des grandes villes universitaires d'Amérique du Nord, qui compte de nombreuses formations réputées. En France, le critère d'embauche, c'est la grande école dont vous êtes sortis et cela vous suit toute votre carrière. Ici, c'est différent: on ne s'interdit pas de découvrir des talents. Les carrières sont très ouvertes, en fonction des compétences et des réalisations de chacun. Ainsi, on peut être étranger et occuper un poste clé. Mais il faut apprendre à travailler autrement.

L'important pour un salarié, dites-vous, c'est sa capacité à réussir en équipe...

Le travail s'inscrit en effet dans une dimension bien plus consensuelle qu'en France. Cela vient du système éducatif, qui est beaucoup moins compétitif, et qui favorise davantage l'échange. De même, le système d'évaluation est basé sur la confiance et la reconnaissance, il vise à encourager les comportements positifs, alors qu'en France on a tendance à mettre le doigt sur ce qui ne va pas.

Au Québec, on identifie les forces des individus qui composent une équipe pour mieux les conjuguer ensemble. Le leadership s'exprime davantage par des valeurs que par une mesure permanente des résultats. Enfin, la notion de parrainage est très importante: au sein de l'entreprise, ou d'une même filière, on s'entraide. C'est le côté "tissé serré" du Québec, très spécifique à la Belle Province et à son histoire. Les Québécois ont appris à se serrer les coudes pour se battre.

Qu'en est-il des modes de recrutement?

Certaines questions sont taboues: on ne questionnera pas un candidat sur son âge, ni une candidate sur ses projets de famille. En revanche, on testera davantage les gens sur leurs valeurs. On leur demandera également ce qu'ils ont appris de leurs échecs. L'échec est considéré comme une opportunité de progression. Avec l'entreprise, il s'agit plus d'une relation donnant donnant : on regarde ce qu'apporte le salarié, mais aussi en quoi l'entreprise peut enrichir son parcours.

La notion d'équilibre vie professionnelle-vie personnelle n'est pas un vain mot: en France, on en parle beaucoup; au Québec, on le met vraiment en oeuvre. Enfin, le milieu professionnel est beaucoup plus accueillant pour la diversité, et ce à tous les niveaux, qu'il s'agisse des femmes, des minorités ethniques ou des personnes handicapées. La culture des entreprises est vraiment basée sur le capital humain.

Les relations au travail seraient donc plus faciles?

C'est vrai qu'il existe moins de barrières, la hiérarchie est moins lourde, les gens sont plus abordables, les dirigeants ont un dialogue ouvert avec le personnel. Mais attention, ce n'est pas parce que le tutoiement est de rigueur qu'il n'y a pas un grand respect. La vraie différence, c'est la responsabilisation: on donne du pouvoir à quelqu'un mais cette personne doit rendre des comptes. Chacun assume et le processus de décision est beaucoup plus rapide.

Quelles sont les qualités pour réussir au Québec?

D'abord une grande adaptabilité : en France, on insiste surtout sur l'expertise; ici, ce qui compte, c'est la capacité à se remettre en question pour faire mieux. Autre qualité très appréciée: la créativité et la capacité d'innovation. Ensuite, il faut savoir qu'au Québec, on n'aime pas les conflits, ni l'affrontement. Or, le Français est souvent agressif dans son expression, il faut faire attention.

Car le risque existe, si vous prenez les Québécois trop frontalement, qu'ils ne vous disent plus les choses directement. Les modes de fonctionnement diffèrent: le Français est dans le concept, le Québécois est dans l'action. Ainsi, les réunions ne s'éternisent jamais, elles durent 45 minutes tout au plus. L'agenda doit être clair et les participants préparés.

Enfin, quand on arrive au Québec, mieux vaut ne pas parler un anglais de 6e. Ne pas maîtriser la langue de Shakespeare peut être un handicap dans la progression professionnelle. Pour faire des affaires, les Québécois ont besoin de sortir de leur province, où le marché est trop étroit.

Quand on travaille dans l'aéronautique, le Québec tient-il la comparaison avec la France et la région Midi-Pyrénées?

Sans problème! La province a décidé voilà quelques années de faire de l'aéronautique une priorité stratégique, une fierté nationale même. Le gouvernement est très proche de l'industrie grâce à une stratégie volontariste d'accompagnement. L'industrie quant à elle s'est structurée, à travers notamment la grappe Aéro-Montréal: lancée en 2006, celle-ci regroupe plus de 230 entreprises et 42 000 salariés. Elle travaille sur les enjeux de relève, d'innovation, d'approvisionnement ou encore de développement commercial des PME. C'est une vraie force.

Quelle est la clé pour réussir son intégration professionnelle?

D'abord, ne jamais oublier que les Québécois sont des Nord-Américains qui parlent français. Ensuite, aller au contact, tous les jours. Ne pas brutaliser, mais respecter, reconnaître l'autre et pénétrer petit à petit dans ses codes culturels. Pour comprendre le Québec, je conseille le film, sorti en 2005, qui raconte la vie du hockeyeur Maurice Richard, surnommé "The Rocket", qui a incarné le combat francophone.

Enfin, s'impliquer dans la vie de la communauté professionnelle est essentiel. Pour ma part, je suis très active chez Aéro-Montréal, à la chambre de commerce française au Canada et je participe à un programme de mentoring pour les jeunes femmes de 15 à 20 ans, pour les éveiller au leadership.

source : http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/l-arrogance-peut-etre-mortelle_1259810.html

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/l-arrogance-peut-etre-mortelle_1259810.html#YlKjdze3zKHyYHso.99

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Messages recommandés

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Moi j'aurais titré " même si on arrive avec de brillants diplômes."

1) Ramassis de clichés xénophobes,

"L'arrogance" fait toujours, toujours référence aux français, je suppose?

l'argent pour les juifs, le petit Q.I pour les noirs comme le doc mailloux ?

2) Non reconnaissance de la problématique réelle: les énormes problèmes économiques que traverse la province,

3) Taper sur les diplômés démarchés: le Québec n'a pas besoin de brillants diplômés mais de gens qui sont solvables et dociles. Les emplois clés sont pour "los de aqui" comme tout le monde le sait. Après Mme vous expliquera que c'est de votre faute que vous êtes socialement inapte... blabla...

Le conseil regarder Maurice Richard... wow!

4) Le groupe Safran est un groupe français, donc les français ne sont pas si débiles, et là en traversant l'atlantique (pour le dollar faible) ils ont oublié le modèle qui a fait leur force et on embrassé le système de sélection Québécois... ?

"Elle l'a lu dans l'Express, C'est vous dire si elle lit!"

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Posté(e) (modifié)

J'ajoute que Mme a réussi (on ne préfère savoir pas comment) en France d'abord.

Puis a été transférée à Montréal avec son entreprise française. Pour donner (dilapider) le savoir faire et délocaliser une partie du travail.

Pire, elle a reçu la légion d'honneur et se permet de stéréotyper les français et la France.

Classique de la bourge pistonnée décorée complexée encore une fois.

Sous Bonaparte la limonade n'aurait pas été la même pour elle.

Mais aujourd'hui, Mme parle un excellent anglais et a vu Maurice Richard encore une fois.

Modifié par felipe
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@felipe

Quel énorme frustration, de votre part...votre diplôme n'est sûrement pas reconnu depuis longtemps, à voir l'allure que vous avez sur votre photo!

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Felipe : des problèmes de frustration envers le Québec ? Comme Française vivant au Québec depuis 26 ans, je suis totalement d'accord avec elle. Et je ne suis pas une bourge pistonnée décorée... Mais une fille d'agriculteur auvergnat qui n'aurait jamais, mais jamais réussi en France comme j'ai réussi ici... à cause des classes sociales.

Les Français arrivent trop souvent ici en pensant qu'on les attend les bras ouverts comme des sauveurs et qu'on devrait leur donner un emploi d'office. Un instant, il faut faire ses preuves et surtout s'intégrer au lieu de se tenir entre français.

Il y a des ententes entre le Québec et la France pour la reconnaissance des diplômes, mais plusieurs ordres professionnels sont rigides. Imaginez les immigrants des pays qui n'ont pas d'ententes. Imaginez aussi les Québecois qui partent en France. Vous pensez que leur parcours est joyeux ?

PS : pour les administrateurs de ce forum, il serait bien de ne publier que le premier paragraphe de l'article puis de mettre le lien pour le lire sur le web. Car vous n'avez pas le droit de publier ce texte ainsi. Il est protégé par des droits d'auteurs.

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Posté(e) (modifié)

Felipe : des problèmes de frustration envers le Québec ? Comme Française vivant au Québec depuis 26 ans, je suis totalement d'accord avec elle. Et je ne suis pas une bourge pistonnée décorée... Mais une fille d'agriculteur auvergnat qui n'aurait jamais, mais jamais réussi en France comme j'ai réussi ici... à cause des classes sociales.

Les Français arrivent trop souvent ici en pensant qu'on les attend les bras ouverts comme des sauveurs et qu'on devrait leur donner un emploi d'office. Un instant, il faut faire ses preuves et surtout s'intégrer au lieu de se tenir entre français.

Il y a des ententes entre le Québec et la France pour la reconnaissance des diplômes, mais plusieurs ordres professionnels sont rigides. Imaginez les immigrants des pays qui n'ont pas d'ententes. Imaginez aussi les Québecois qui partent en France. Vous pensez que leur parcours est joyeux ?

PS : pour les administrateurs de ce forum, il serait bien de ne publier que le premier paragraphe de l'article puis de mettre le lien pour le lire sur le web. Car vous n'avez pas le droit de publier ce texte ainsi. Il est protégé par des droits d'auteurs.

Frustré est sur-utilisé c'est un anglicisme.

Pas de frustration, mais un constat et malheureusement.

Après la question: aurais-tu réussi en France? Tu ne peux pas le savoir tu n'as pas fait carrière en France. Avec le même niveau d'exigence surement pas désolé quand je vois le niveau journalistique au Québec...

Pour l'attaque personnelle sur mes diplômes: ils sont reconnus et pour la partie faite ici se fut une balade intégrale. À la base on immigre pour la facilité, sinon on se ment à soit même.

Et le fait d'avoir des diplômes me rend il plus pertinent maintenant apache ? où devrais-je me taire dans le cas contraire.

Ce sous entendu illustre un autre point: "les classes sociales". Pas de classe sociale ? oula Disons des classes sociales différentes de la France.

Des classes sociales qui ont très probablement servi a cette dame. Tous les deux nous avons ce réflexe provincial, je la traite de bourge, vous me parlez des classes. Sauf que vous la défendez ce qui est paradoxale.

Ce que je lui reproche:

1)le cliché du titre,

2)le vide de l'article. Les réunions vides de plus de 45 min c'est légion, l'anglais pas de niveau 6ème? l'anglais est autant massacré que le français. Mais l'accent "américain" est essentiel... essentiellement pour les Québécois qui sont plus intolérant d’agressés à agresseurs avec le "speak white" (voir le poème: mes références sont plus classes qu'elle) que les anglophones.

Sinon les allophones enfants de la loi 101 mettent la branlé aux pures laines en français et en anglais. Mais ces deuxièmes générations n'ont pas plus accès aux beaux postes clés de la société Québécoise. Les pures laines fustigent même un communautarisme... dont ils sont responsables.

La reconnaissance des diplômes... je dis qu'une boite française a le culot d'oublier à quoi correspondent les diplômes français après 6 heures d'avions. Et bien cette dame mène sa barque d'une étrange façon.

Enfin,

du travail en aéronautique? encore une fois je ne suis pas dans le domaine, je pense qu'ils consomment les ingés comme des boulimiques. Je sais qu'il y a plein de jeunes québécois qui se sont engagés dans ces filières et qu'il y a encore quelques mois se posaient des très grosses questions sur leur avenir.

Enfin c'est vrai pour réussir il faut faire comme elle... arriver en tant que PDG.

Allez je vais me re-regarder le Rocket pour ma culture G.

lol.

Modifié par felipe
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Posté(e)

PS : pour les administrateurs de ce forum, il serait bien de ne publier que le premier paragraphe de l'article puis de mettre le lien pour le lire sur le web. Car vous n'avez pas le droit de publier ce texte ainsi. Il est protégé par des droits d'auteurs.

L'Express et immigrer.com travaillent conjointement sur ce thème, nous avons contacté Valérie Lion pour lui demander son autorisation.

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Posté(e)

PS : pour les administrateurs de ce forum, il serait bien de ne publier que le premier paragraphe de l'article puis de mettre le lien pour le lire sur le web. Car vous n'avez pas le droit de publier ce texte ainsi. Il est protégé par des droits d'auteurs.

L'Express et immigrer.com travaillent conjointement sur ce thème, nous avons contacté Valérie Lion pour lui demander son autorisation.

L'express et immigrer.com travaillent conjointement sur ce thème et bien tout s'explique.

deux questions simples (je passe sur le fond de l'article) :

Le titre: "L'arrogance peut être mortelle" est-il une référence au "bon" vieux stéréotype "français=arrogant"?

Pourquoi ne pas choisir la seule phrase sensée du texte de cette brave dame (décorée par la France imaginons l'inverse au Québec) :

"Il faut faire ses preuves, même si on arrive avec de brillants diplômes."

Plus courageux, moins ringard?

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Posté(e)

Felipe : les journalistes sont peut-être mieux informés que vous. Tout simplement. Et je ne souffre pas d'un complexe de supériorité, ce qui ne semble pas être votre cas.

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Invité emi138
Posté(e)

Là où je suis d'accord avec cet article, c'est que le marché du travail
québécois est plus facile pour les femmes qu'en France et qu'en Europe, plus
généralement. Pour les minorités visibles, je ne suis pas d'accord en
revanche. Elle met aussi en avant que sortir d'une grande école déterminera la
future carrière. Néanmoins, ça ne touche pas tout le monde... Je suis moins
d'accord quand elle se permet de donner des conseils sur l'intégration des
Français. Ca va dépendre du domaine de travail (non, la reconnaissance des
diplômes n'est pas une évidence, loin de là), de la personnalité de chacun (non,
les Français qui débarquent ici ne sont pas tous arrogants) et surtout des
Québécois ou autres que la personne va rencontrer lors de son entretien
d'embauche, dans son voisinage (des gens ouverts ou des gens complètement
bouchés à tout étranger)... Le système scolaire nord-américain est moins
compétitif; en surface oui, par contre si on y regarde de plus près, les gens
magasinent une école dès l'âge de 5 ans, ce qui est loin d'être encore le cas en
France. Et il y a aussi la sélection par l'argent (aller voir le nombre de
bourses distribuées ici versus en France). Sinon, le reste n'est que généralités
en tapant un peu trop sur les Français (bon, c'est le sport national de
certains "moi, j'ai réussi" français comme des enfants de l'école maternelle).

"On donne du pouvoir à quelqu’un, mais cette personne doit rendre des
comptes." : peut-être dans l'entreprise, mais pas dans l'administration en tout
cas.

Elle participe aussi au mentorat pour des jeunes filles pour éveiller le
leadership : elle devrait aussi s'occuper des garçons dont le décrochage
scolaire atteint le plus haut niveau d'Amérique du Nord ou presque...

Passez votre chemin, parce qu'avec ce genre d'article, on n’apprend rien...
Elle vit dans un milieu fort loin des réalités québécoises qu'elle croit savoir
analyser. Encore une en plus qui tape sur ses compatriotes, alors qu'elle doit
sûrement une fière chandelle à la France également.

Son bon conseil : apprenez l'anglais avant d'arriver parce que je suis sidérée de voir que certains ne maîtrisent pas suffisamment l'anglais en arrivant au Québec.

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  • Habitués
Posté(e)

Son bon conseil : apprenez l'anglais avant d'arriver parce que je suis sidérée de voir que certains ne maîtrisent pas suffisamment l'anglais en arrivant au Québec.

tout dépend de ce que tu fais et ou tu t'installes... ce n'est pas parce que tu parles anglais que tu vas réussir et les portes s'ouvriront d'elles mêmes, tout comme le fait de ne pas parler anglais t'empêchera de t'épanouir... c'est une question d'activité et de lieu de vie!

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Invité emi138
Posté(e)

Mais quoique tu fasses, un jour, tu te trouveras limité parce que tu ne parles pas anglais, surtout si tu restes plusieurs années. C'est quand même pas si difficile de prendre quelques cours d'anglais dans les organismes communautaires ou école de langues...

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  • Habitués
Posté(e)

Mais quoique tu fasses, un jour, tu te trouveras limité parce que tu ne parles pas anglais, surtout si tu restes plusieurs années. C'est quand même pas si difficile de prendre quelques cours d'anglais dans les organismes communautaires ou école de langues...

N'est-ce pas le même chose en France dans le monde de l'export?

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  • Habitués
Posté(e)

Nous sommes ici depuis quelques mois et perso je ne parle pas bien anglais ,pour mon job ça ne me pose aucun soucis ,mon conjoint non plus,mais nous avons prévu des cours dès septembre car je trouve que ça fait partie de l'intégration... Et puis j'ai hâte d'être à l'aise avec la canadiens non québécois !!! ;-)

Envoyé par l'application mobile Forum IC

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  • Habitués
Posté(e) (modifié)

je parle très bien anglais, et en plus de 10 ans ici je n'ai jamais eut le moindre mot à prononcer en anglais, à part quand je vais skier aux usa et en voyage au mexique...

d'après toi quel est le taux de bilinguisme au Québec? un peu plus de 40%... donc si on suit ton raisonnement 60% de la population québécoise est ou sera limité dans sa vie... cela fera un sacré paquet de malheureux...

Modifié par juetben
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Invité emi138
Posté(e)

Mais quoique tu fasses, un jour, tu te trouveras limité parce que tu ne parles pas anglais, surtout si tu restes plusieurs années. C'est quand même pas si difficile de prendre quelques cours d'anglais dans les organismes communautaires ou école de langues...

N'est-ce pas le même chose en France dans le monde de l'export?

Ca n'a rien à y avoir. C'est bien plus important qu'en France.

Pour Aurelyetio, c'est une bonne idée, en plus, c'est super sympa comme ambiance.

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Invité emi138
Posté(e)

Juetben,

Même pour être caissière, il faut parler anglais à Montréal... En fait, tu te prives d'une richesse insoupçonnable... Mais bon, chacun sa vie. C'est quoi d'aller suivre un cours d'anglais souvent dans une belle ambiance! D'ailleurs, c'est ce que les organismes de placement vont vous dire...

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Posté(e)

je ne vois pas en quoi c'est plus important... toi tu résonnes en tant que personne qui habite à la frontière avec l'ontario, avec des entreprises qui transiges dans les 2 provinces, bref des échanges constants...

en quoi c'est plus important? les entreprises n’œuvrent pas dans une économie strictement locale? toutes ont un marché internationale ou interprovinc? en quoi des personnes oeuvrant dans une économie locale dans une région comme la gaspésie, le saguenay, ou même les laurentides verront leur quotidien transformé grâce à l'anglais?

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Invité emi138
Posté(e)

A condition de ne pas oeuvrer dans le secteur touristique...

On ne sait pas ce que la vie vous réserve, peut-être serez-vous amené à vivre dans un grand centre ou à travailler en relation avec l'anglais? Posez la question aux jeunes Québécois de votre environnement et vous trouverez la réponse probablement.

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Posté(e) (modifié)

Juetben,

Même pour être caissière, il faut parler anglais à Montréal... En fait, tu te prives d'une richesse insoupçonnable... Mais bon, chacun sa vie. C'est quoi d'aller suivre un cours d'anglais souvent dans une belle ambiance! D'ailleurs, c'est ce que les organismes de placement vont vous dire...

oui à Montréal... et il n'y a que Montréal au Québec? je ne me prive absolument de rien, je parle et comprends l'anglais couramment, mais depuis plus de 10 ans il ne me sert strictement à rien!

tu vas dans l'est de la ville il y a des magasins ou personne ne parle anglais! ce que je n'arrive pas à comprendre c'est le fait de dire que venir ici sans forcément bien parler anglais et comme synonyme d'échec ou de non évolution personnelle ou professionnelle. Explique moi alors comment font 60% des habitants de la province pour être bien dans leur peau avec ''toute cette richesse'' qu'ils manquent?

et pour info j'habite Montréal et le comble dans le west island! bastion anglophone... et miraculeusement j'y vis parfaitement en français...

Modifié par juetben

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