Habitués Automne Posté(e) 21 septembre 2012 Habitués Posté(e) 21 septembre 2012 j'ai lu ça sur Facebook et je trouve ça bien intéressant comme 'test' Un professeur d'économie dans un collège a annoncé qu'il n'avait jamais eu un étudiant qui avait failli son cours mais il s'est retrouvé à faillir une classe entière récemment. La classe entière avait insisté pour dire que le socialisme fonctionne et que, par conséquent, personne ne serait ni pauvre ni riche. Un égaliseur extraordinaire. Alors, le professeur annonça : "D'ACCORD ! nous allons tenter une petite expérience en classe".. Je prendrai la moyenne de toutes vos notes. Vous aurez alors tous la même note, personne ne faillira ni n'aura un A.... ( En remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus concret et mieux compris par tous). Après le premier examen, les notes furent moyennées et tout le monde obtint un B. Ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui avaient étudié peu étaient ravis. Lors du deuxième examen, ceux qui avaient étudié peu, étudièrent moins et ceux qui avaient étudié fort décidèrent de prendre la route du peuple libre et étudièrent peu. La moyenne du deuxième examen fut un D! Personne n'était content. Lors du troisième examen, la moyenne fut un F. Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent jamais, les pointages de doigts commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulut étudier pour le bénéfice de l'autre. À la grande surprise de tout le monde, ils faillirent tous. C'est alors que le professeur déclara que le socialisme était pour faillir ultimement car lorsque la récompense est grande, l'effort pour réussir est grand aussi. Mais lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, personne ne fournira l'effort ni voudra réussir. Cela ne pourrait être plus simple. Les 5 phrases qui suivent sont possiblement les meilleures conclusions sortant de cette expérience: 1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d'obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir. 2. Ce qu'une personne reçoit sans avoir à travailler , une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense. 3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu'un sans l'avoir enlevé à quelqu'un d'autre auparavant. 4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant! 5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'ils n'ont pas besoin de travailler car l'autre partie va s'occuper d'eux et lorsque l'autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu'un d'autre récoltera ce qu'ils méritent par leur efforts, cela est le début de la fin de toute une nation. Equinox, Claranne et adoul ont réagi à ceci 3 Citer
Habitués Life goes on Posté(e) 21 septembre 2012 Habitués Posté(e) 21 septembre 2012 :thumbsup: . Super bien illustré.... Cordialement Citer
Habitués Ornella89 Posté(e) 21 septembre 2012 Habitués Posté(e) 21 septembre 2012 Mais le capitalisme se casse la gueule aussi (ex: USA). A mon humble avis, ce ne sont pas les systèmes qui sont le problème, ce sont les Hommes derrière ce système qui posent problème. Capitaliste, libéral ou socialiste, ils voudront toujours abuser/profiter des efforts des autres. Citer
Oceandambre Posté(e) 21 septembre 2012 Posté(e) 21 septembre 2012 Très bien illustré. J'aime beaucoup Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 22 septembre 2012 Habitués Posté(e) 22 septembre 2012 Mais c'est du socialisme à l'état pur, aucun pays ne fonctionne ainsi ! Des amis russes m'expliquaient que du temps de l'Union Soviétique beaucoup de russes se sont consacrés corps et âmes dans des études et il y a eu énormément de grands chercheurs dans l'Union soviétique. Ils ne pouvaient pas accumuler de biens, mais un ambitieux reste un ambitieux et développaient leurs ambitions autrement. Je ne crois pas à la thèse qui dit que plus l'impôt est élevé, moins les gens sont motivés à travailler ! Citer
Habitués Ungeduld Posté(e) 22 septembre 2012 Habitués Posté(e) 22 septembre 2012 Mon Dieu que trop de gens manquent d'esprit critique... Ils lisent une histoire se rapportant à un vague professeur d'économie ayant prétendument mené une expérience dans sa classe, et voilà qu'ils avalent le tout la bouche ouverte. Le professeur d'économie en question n'a malheureusement jamais existé. C'est une histoire inventée par Adrian Rogers, un évangéliste de droite... http://en.wikipedia.org/wiki/Adrian_Rogers#On_politics_and_social_issues On ne trouve diverses variantes, dont certaines signées et datées de... 1931, date de naissance du triste personnage. http://observatoiredumensonge.wordpress.com/2012/06/19/la-lecon-deconomie-en-1931/ Citer
Habitués Ungeduld Posté(e) 22 septembre 2012 Habitués Posté(e) 22 septembre 2012 En passant, les conclusions de cette prétendue expérience sont vraiment ridicules. 1- Qui demande aux riches de ne plus avoir de succès? Surtout que leur succès, ils l'obtiennent en faisant travailler des gens pour eux et en profitant des investissements collectifs dans les infrastructures, l'éducation et la santé. 2- La richesse que certains accaparent n'a aucune commune mesure avec la somme de travail qu'ils ont accomplis. La différence vient de la plus-value du travail fournit par ceux qui ont travaillé pour eux - et qui sont loin de récolter leur part des bénéfices qui devrait leur revenir pour leur travail. 3- Ça, c'est un raisonnement vraiment très bête. Ce n'est pas enlever quelque chose pour le donner à quelqu'un d'autre que de demander à tous de contribuer à la mesure de leurs moyens pour financer les services indispensables au fonctionnement de notre économie et de notre société. 4- Étrange logique. Je ne vois pas comment on multiplie la richesse en évitant de la redistribuer. En réalité, ce que l'on observe dans la vraie vie - et non dans l'imaginaire de ce monsieur - c'est que les pays qui redistribuent le mieux la richesse fonctionnent mieux, y compris sur le plan économique. C'est le cas des pays scandinaves, par exemple. C'est assez facile de comprendre pourquoi: une trop grande concentration de la richesse fait chuter la demande, les familles ne disposant pas de revenus suffisants pour consommer des biens. Henry Ford l'avait bien compris au début du siècle. Il s'est dit que s'il voulait vendre plus de modèles T, il devrait bien payer ses ouvriers. C'est pourtant une évidence. L'État doit s'assurer que la richesse circule. C'est le sang de l'économie. Il n'est pas bon que quelques uns l'accaparent. 5- J'aimerais bien que l'on me dise où ce genre de situation se produit... Ceux qui ne travaillent pas dans nos sociétés sont soit trop jeunes, trop vieux, souffrent d'un handicap ou sont sans travail. D'ailleurs, le plein emploi absolu est impossible à atteindre, et c'est un économiste de droite, Friedman, qui le dit, en parlant de chômage naturel. À part certains tire-au-flanc, ceux qui vivent du travail des autres sont surtout les plus nantis. marina et Ornella89 ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués soulman Posté(e) 22 septembre 2012 Habitués Posté(e) 22 septembre 2012 ouch, merci Ungeduld, plus capable de voir ce texte qu'on nous ressort toutes les semaines. Effectivement ce "test" n'est qu'une démonstration biaisée, partisane, mal construite et totalement infondée. Elle est toujours applaudie des deux mains par ceux que le mot "socialisme" irrite et démontée en quelques phrases par les autres. Si on veut parler d'expérience qui montre ce que l'humain a dans le ventre, je préfère de loin celle-là, qui elle est bien plus significative : http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Stanford L'expérience de Stanford, elle-même inspirée de l'expérience de Milgram. Ungeduld a réagi à ceci 1 Citer
Invité Posté(e) 22 septembre 2012 Posté(e) 22 septembre 2012 Il s'agit en effet d'une vision totalement réductrice du socialisme qui occulte complètement toute notion d'effort collectif ou qui se base uniquement sur les réactions les plus basses des gens. En effet pour en revenir à cet exemple même, les élèves pourraient aussi être tannés d'avoir des F collectif et les plus doués pourraient aider les plus faible afin d'améliorer ensemble leur note collective. C'est pareil dans le sport, de fortes individualités dans une équipe ne garanti pas forcemment la victoire. On ne peut pas composer une équipe uniquement de scoreur, il faut aussi de bon défenseurs, un goal, des remplaçants et tous un tas de gens acceptant de réaliser les tâches les plus obscurs. N'importe quelle société humaine fonctionne de la même façon. Ensuite l'exemple voudrait nous faire croire à la méritocratie, sauf que dans la réalité nous savons tous que le salaire n'est pas forcemment proportionnel à la somme de travail fourni, ni même à l'heure à laquelle on se lève. marina et Ungeduld ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués soulman Posté(e) 22 septembre 2012 Habitués Posté(e) 22 septembre 2012 Sans parler du renforcement positif, de tirer au contraire le groupe vers le haut, de valoriser l'effort et non pas uniquement la performance. Cette "étude" ne prend pas en compte le fait que les jeunes dans une classe ne se destinent pas tous à devenir PDG. Comme tu dis, Je reve, c'est comme dans une équipe, Chacun a son rôle, sa place, et la victoire finale ne dépend pas que des performances des joueurs étoile. Ce sont les porteurs d'eau, ceux qui se sacrifient, chacun amène sa part pour créer un tout selon ses qualités et ses limites. Idem dans une équipe de travail, mettre uniquement des leaders n'amène que des problèmes, on doit équilibrer l'équipe avec des leaders, des juniors, des créatifs et des "duers", c'est un équilibre et chacun doit être valorisé pour son apport. C'est plutôt ça le socialisme, un système qui essaie d'exclure le moins possible. marina et Automne ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 22 septembre 2012 Habitués Posté(e) 22 septembre 2012 Mais c'est du socialisme à l'état pur, aucun pays ne fonctionne ainsi ! Des amis russes m'expliquaient que du temps de l'Union Soviétique beaucoup de russes se sont consacrés corps et âmes dans des études et il y a eu énormément de grands chercheurs dans l'Union soviétique. Ils ne pouvaient pas accumuler de biens, mais un ambitieux reste un ambitieux et développaient leurs ambitions autrement. Je ne crois pas à la thèse qui dit que plus l'impôt est élevé, moins les gens sont motivés à travailler ! Moi non plus, je ne crois pas à la théorie que "plus d'impôts, moins de succès" Le Paraguay était jusqu'en 2012, un des rares pays où il n'y a aucun impôt au revenu ou à la richesse, ils avaient juste un 10% de TVA. Puis, sont-ils devenus une superpuissance économique, académique, scientifique, artistique ou d'autre chose? Non Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 22 septembre 2012 Habitués Posté(e) 22 septembre 2012 Il y aussi les cas opposés : les Scandinaves, les Allemands, les Hollandais, etc. paient une tonne d'impôts puis disons que leurs sociétés marchent pas mal. En Argentine, je payais plus d'impôts qu'ici (21% de TVA, 35% sur le revenu) puis je n'obtenait pas grande chose du gouvernement. Citer
Invité Posté(e) 23 septembre 2012 Posté(e) 23 septembre 2012 C'est drôle parcequ'effectivement on retrouve tout les cas de figure possible dans la nature. Un autre exemple Cuba a beau être communiste, c'est le pays ou le taux d'alphabétisation est le plus élevé au monde. La Chine pareil, prétendument communiste et pourtant c'est devenu la seconde puissance économique mondiale en phase même de devenir la première un jour ou l'autre. Citer
Habitués RobinDesBois Posté(e) 23 septembre 2012 Habitués Posté(e) 23 septembre 2012 (modifié) Si les régimes socialistes se sont sabordés, c'est surtout en donnant une bonne éducation à leur population et en les éduquant à l'esprit critique. On dirait que plusieurs régimes "capitalistes" ont retenu la leçon, s'efforçant à la fois de ne produire que de petits crétins individualistes et de fermer la gueule aux autres. Je suis entièrement d'accord avec la remarque d'argentino2003 qui souligne que dans les populations européennes les plus hautement développées les gens ne rechignent pas à payer beaucoup d'impôts, sachant que ça paye les services publics qu'ils méritent. C'est en réalité de cela qu'il s'agit. Que mérite-t-on ? Le "libéralisme" répond de toute évidence qu'on ne mérite rien du tout. Et en même temps, dans sa ridicule théorie, il annonce que la somme des intérêts individuels donne tout naturellement l'intérêt collectif. Bullshit. Et c'est là dedans qu'on patauge aujourd'hui. Modifié 23 septembre 2012 par RobinDesBois Ungeduld et argentino2003 ont réagi à ceci 2 Citer
Invité Posté(e) 23 septembre 2012 Posté(e) 23 septembre 2012 4- Étrange logique. Je ne vois pas comment on multiplie la richesse en évitant de la redistribuer. En réalité, ce que l'on observe dans la vraie vie - et non dans l'imaginaire de ce monsieur - c'est que les pays qui redistribuent le mieux la richesse fonctionnent mieux, y compris sur le plan économique. C'est le cas des pays scandinaves, par exemple. C'est assez facile de comprendre pourquoi: une trop grande concentration de la richesse fait chuter la demande, les familles ne disposant pas de revenus suffisants pour consommer des biens. Par contre en Amérique du nord on observe que ce sont les régions les plus socialistes qui fonctionnent moins bien que les région moins socialiste. Le systeme en Alberta est celui qui fonctionne le mieux au Canada parce que c'est la province la moins socialiste, alors que le Québec, la province la plus socialiste du Canada est celle ou il y a le plus de corruption. Citer
Habitués Ungeduld Posté(e) 23 septembre 2012 Habitués Posté(e) 23 septembre 2012 L'Alberta est une petite province qui croule sous le fric du pétrole - et qui trouve quand même le moyen de faire des déficits. Avant la montée du prix du baril de pétrole. il fallait les subventionner à mort... Ce n'est pas ce que j'appelle une réussite. Citer
Habitués kobico Posté(e) 23 septembre 2012 Habitués Posté(e) 23 septembre 2012 4- Étrange logique. Je ne vois pas comment on multiplie la richesse en évitant de la redistribuer. En réalité, ce que l'on observe dans la vraie vie - et non dans l'imaginaire de ce monsieur - c'est que les pays qui redistribuent le mieux la richesse fonctionnent mieux, y compris sur le plan économique. C'est le cas des pays scandinaves, par exemple. C'est assez facile de comprendre pourquoi: une trop grande concentration de la richesse fait chuter la demande, les familles ne disposant pas de revenus suffisants pour consommer des biens. Par contre en Amérique du nord on observe que ce sont les régions les plus socialistes qui fonctionnent moins bien que les région moins socialiste. Le systeme en Alberta est celui qui fonctionne le mieux au Canada parce que c'est la province la moins socialiste, alors que le Québec, la province la plus socialiste du Canada est celle ou il y a le plus de corruption. Qui te dis que cela fonctionne mieux en Alberta alors que les inégalités sociales sont bien plus criardes, particulièrement envers les Premières nations? En quoi cela est-il un indice de meilleur fonctionnement que de massacrer l'environnement comme ils le font pour extraire ce qui est véritablement la source de leur richesse? Parlant corruption, j'espère que tu suis assidûment les révélations croustillantes de la Commission Charbonneau... http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal_18h/2012-2013/Reportage.asp?idDoc=244762 http://www.ledevoir.com/politique/quebec/359620/commission-charbonneau-la-mafia-est-en-veston-cravate-dit-un-policier Citer
Habitués soulman Posté(e) 24 septembre 2012 Habitués Posté(e) 24 septembre 2012 4- Étrange logique. Je ne vois pas comment on multiplie la richesse en évitant de la redistribuer. En réalité, ce que l'on observe dans la vraie vie - et non dans l'imaginaire de ce monsieur - c'est que les pays qui redistribuent le mieux la richesse fonctionnent mieux, y compris sur le plan économique. C'est le cas des pays scandinaves, par exemple. C'est assez facile de comprendre pourquoi: une trop grande concentration de la richesse fait chuter la demande, les familles ne disposant pas de revenus suffisants pour consommer des biens. Par contre en Amérique du nord on observe que ce sont les régions les plus socialistes qui fonctionnent moins bien que les région moins socialiste. Le systeme en Alberta est celui qui fonctionne le mieux au Canada parce que c'est la province la moins socialiste, alors que le Québec, la province la plus socialiste du Canada est celle ou il y a le plus de corruption. Ungeduld t'a deja repondu pour l'Alberta, et pour le Québec, la province la plus socialiste, tu parles de Charest ? J'ai du rater quelque chose, les libéraux étaient donc des hommes de gauche ? Citer
Habitués Miss Cerise Posté(e) 24 septembre 2012 Habitués Posté(e) 24 septembre 2012 Pour le coup, je suis d'accord avec Ungeduld et Kobico. Il faudrait voir comment on définit la "réussite". Justement, il me semble que le Québec s'en sort plutôt pas mal. Et cette expérience est de toute évidence complètement bidon. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde en parle. Citer
Invité Posté(e) 29 septembre 2012 Posté(e) 29 septembre 2012 Effectivement le terme "réussite" peut être sujet à débat. C'est comme résumer la richesse d'un pays au PIB par habitant. Maintenant je crois personnellement qu'il existe autant de bon ou de mauvais exemple d'un côté et de l'autre. Du moins économiquement il n'y a qu'à voir ces deux pays que sont la Chine et les USA qu'officiellement tout oppose et qui pourtant représente les deux plus grosses puissance économique mondiale au monde. À croire qu'on peut arriver au même résultat avec 2 méthodes différentes. Citer
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