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Indépendance du Québec, mais pourquoi ?


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L'unité linguistique ne garanti nullement l'unité sociale ou culturelle d'un pays. Vous allez encore râler mais on est justement très bien place pour le savoir en France. Même en parlant tous français à l'école, au travail et dans toutes les institutions, le communautarisme existe bel et bien. Et c'est aussi le cas en Angleterre qui pourtant possède aussi une unité linguistique.

On nous le fait d'ailleurs assez la remarque. On a beau être de France et parler le français, ce n'est pas pour autant que l'on partage la même culture, alimentation, mode de vie, éducation que les québécois. Et il en va de même pour tout les maghrébins, sénégalais, haïtiens, ivoirien, antillais etc... Pour qui la langue d'origine est bien francophone mais qui pourtant représentent des communautés bien distinctes.

Une langue commune ne réduira pas davantage les chicanes. Vous pouvez vous chicaner à longueurs d'année avec un type comme Charest et pourtant ce type est bien francophone non ?

Ce rêve d'unité linguistique et identitaire est donc à mon sens un peu utopique. Bien que cela représente la motivation majeure du projet souverainiste, je peux vous garantir qu'il y aura que de la déception après coup.

D'autres part ce n'est pas a travers de nouvelles frontières que le français se répandra davantage en Amérique du nord ou que cela empêchera les familles qui veulent de s'angliciser.

Vous avez beau citer les petits pays comme le Danemark, la suède ou autres, mais vous oubliez que dans ces pays il existe un taux de bilinguisme nettement plus élevé que des pays comme la France car ils savent bien qu'en dehors de leur territoire personne ne parle leur langue. Aussi on peut créer un territoire ou une réserve pour les québécois francophones si vous voulez mais cela n'aura pas plus d'impact que la culture inuit au Nunavut. Les autochtones aussi ont des langues et des cultures à protéger, ce n'est pas pour cela qu'ils ont été à l'abri d'une anglicisation ou d'une francisation. Le Canada qu'on le veuille ou non sera toujours un territoire composé de plusieurs peuples aux cultures et langages différents.

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L'unité linguistique ne garanti nullement l'unité sociale ou culturelle d'un pays. Vous allez encore râler mais on est justement très bien place pour le savoir en France. Même en parlant tous français à l'école, au travail et dans toutes les institutions, le communautarisme existe bel et bien. Et c'est aussi le cas en Angleterre qui pourtant possède aussi une unité linguistique.

On nous le fait d'ailleurs assez la remarque. On a beau être de France et parler le français, ce n'est pas pour autant que l'on partage la même culture, alimentation, mode de vie, éducation que les québécois. Et il en va de même pour tout les maghrébins, sénégalais, haïtiens, ivoirien, antillais etc... Pour qui la langue d'origine est bien francophone mais qui pourtant représentent des communautés bien distinctes.

Une langue commune ne réduira pas davantage les chicanes. Vous pouvez vous chicaner à longueurs d'année avec un type comme Charest et pourtant ce type est bien francophone non ?

Ce rêve d'unité linguistique et identitaire est donc à mon sens un peu utopique. Bien que cela représente la motivation majeure du projet souverainiste, je peux vous garantir qu'il y aura que de la déception après coup.

D'autres part ce n'est pas a travers de nouvelles frontières que le français se répandra davantage en Amérique du nord ou que cela empêchera les familles qui veulent de s'angliciser.

Tu as tout faux.

1) Tu corromps le concept du français (ou toutes autres langues) en tant que langue commune qui assure la cohésion sociale au sein d'un groupe (de diverses origines et cultures) sur un territoire donné. Alors que l'on parle de PRIMAUTÉ (et c'est valable pour tous les partis politiques puisque c'est une valeur commune inscrite très officiellement dans les valeurs communes du Québec http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/avantages/valeurs-communes/langue-francaise.html), tu y vois faussement un projet d'UNICITÉ,contre le bilinguisme ou l'utilisation de toutes autres langues.

Pourtant, le programme du Parti Québécois dit ceci quant à l'identité, le pluralisme et le français:

Alors que de nouveaux pays naissent régulièrement dans le monde, nous croyons que le Québec doit écrire lui aussi son nom dans le grand livre de l’histoire des peuples. L’aventure du Québec est celle d’une nation qui développe une relation d’égal à égal avec les Premières Nations et la nation inuite, où la communauté anglophone a toute sa place et où est valorisé l’apport des Québécoises et des Québécois issus de l’immigration. Nous avons rendez-vous avec la liberté et avec le pays que portent depuis si longtemps nos espoirs.

Après avoir décidé démocratiquement de vivre dans un Québec souverain, nous :

  • serons libres et pleinement responsables de nos choix;
  • affirmerons la primauté de notre langue française, de notre identité et de nos valeurs;
  • parlerons et agirons en notre nom sur la scène internationale;
  • consoliderons notre souveraineté économique;
  • maîtriserons tous les instruments du développement de notre culture;
  • apporterons nos propres solutions aux exigences du développement durable;
  • accueillerons le monde avec assurance et confiance.

........................

3. Notre identité : un Québec français qui se tient debout

L’existence et l’épanouissement de notre identité nationale demeurent les fondements du projet souverainiste québécois. Le Québec souverain sera un pays francophone, libre de légiférer comme il l’entend pour garantir la prédominance du français partout sur son territoire, libre d’appliquer une politique conforme à ses intérêts et dotée de tous les instruments de l’État aptes à assurer la vitalité et le rayonnement de sa culture et de son histoire nationale.

Le Québec aura la responsabilité d’élaborer des partenariats féconds avec les nations autochtones, de perpétuer les droits des Québécois anglophones et aura la responsabilité et les moyens de faire rayonner au maximum la Francophonie dans les Amériques.

Le Québec continuera d’accueillir les personnes immigrantes, elles qui contribuent par leurs compétences et leur culture à l’épanouissement d’une nation québécoise pluraliste et ouverte sur le monde.

3.1 Le français, seule langue officielle du Québec

On constate depuis quelques années une régression importante du français sur le territoire québécois. Or, le Québec doit veiller à ce que sa langue commune soit respectée malgré les contraintes qui lui sont imposées par Ottawa, notamment au moyen de la Loi constitutionnelle de 1982, que le Québec a toujours refusé de signer.

Pour faire du français la seule langue officielle du Québec, un gouvernement souverainiste:

  • a)

    Exigera que le Québec ait la compétence exclusive en matière linguistique sur son territoire;

  • b)

    Fera de la Charte québécoise de la langue française, garante de notre identité culturelle, un texte fondamental;

  • c)

    Abolira la Loi faisant suite aux décisions judiciaires en matière de langue d’enseignement (loi 115);

  • d)

    Fera adopter une nouvelle Charte québécoise de la langue française pour remédier aux dégâts causés par divers jugements de la Cour suprême du Canada. Il s’agira de redonner à la nouvelle Charte sa cohérence, de la rendre plus claire et de l’étendre à de nouveaux domaines;

  • e)

    Étendra graduellement les dispositions déjà existantes appliquées aux entreprises de plus de 49 employés, aux entreprises comptant de 11 à 49 employés dans la nouvelle Charte de la langue française;

  • f)

    Étendra aux écoles non subventionnées les dispositions de l’actuelle Charte de la langue française appliquées aux écoles subventionnées;

  • g)

    Étendra aux cégeps et aux écoles de formation professionnelle ainsi qu’à l’éducation des adultes les dispositions de l’actuelle Charte de la langue française appliquées aux écoles;

  • h)

    Instaurera une épreuve uniforme de français dans les cégeps anglophones;

  • i)

    Favorisera l’apprentissage intensif de l’anglais langue seconde et/ou le français langue seconde, au moment le plus efficace à la fin du primaire ou du secondaire;

  • j)

    Permettra l’accessibilité à des cours optionnels intensifs dans plusieurs autres langues;

  • k)

    Utilisera les moyens de l’État pour amener les petites entreprises commerciales à offrir leurs services en français;

  • l)

    S’assurera que les services de garde éducatifs accueillent et interagissent en français avec les enfants;

  • m)

    S’assurera que le français soit la langue prioritaire devant les tribunaux au Québec, incluant ceux de juridiction fédérale, notamment en immigration;

  • n)

    Offrira une gamme élargie de cours de francisation aux immigrants, en particulier les soirs et les fins de semaine, et rendra obligatoire les cours de francisation aux immigrants n’ayant pas une connaissance fonctionnelle de la langue française;

  • o)

    Renforcera les pouvoirs et le financement de l’Office québécois de la langue française afin de lui donner des plus grands moyens d’investigation, plus d’inspecteurs, d’augmenter les pouvoirs de sanction et de rendre exécutoires ses décisions;

  • p)

    Bonifiera le rôle et le financement du Conseil supérieur de la langue française;

  • q)

    Modifiera la Charte de la langue française afin de retirer le statut linguistique de l’organisme ou de l’établissement qui ne satisfait plus à la condition qui lui a permis d’obtenir la reconnaissance de ce statut en vertu de l’article 29.1.



http://pq.org/parti/programme

2) Qui plus est, on ne parle pas d'UNICITÉ culturelle voulant signifier une perspective assimilatrice. Des cultures différentes peuvent effectivement partagées une langue en commun. C'est cela que l'on veut: Que la langue française soit le trait-d'union entre les différents groupes déjà établis ou à venir. Forcément, elle doit être connue ou apprise par tout le monde.

La fonction d'une langue commune n'est pas d'assurer qu'il n'y aura plus de chicanes (tellement ridicule comme argumentaire.... :sleep: ). L'enjeu, c'est la pérennité d'une culture historique et ambiante dont le français est un vecteur identitaire majeur et l'inclusion (pas l'assimilation) de toutes autres cultures (l'interculturalisme, c'est le modèle officiel de la politique d'immigration Québec) à la société québécoise par l'entremise de cette langue commune. La langue anglaise joue ce rôle au Canada anglais et personne ne s'en plaint. Pourquoi faudrait-il qu'il en soit à l'inverse au Québec? Pourquoi, cette notion d'une langue commune qui favorise les échanges entre les individus issus de diverses cultures est-elle travestit pour devenir une obligation à manger de la poutine?

3) L'unité linguistique telle que tu la conçois faussement n'est PAS la motivation majeure du projet souverainiste. La question linguistique est et sera toujours un enjeu important au Québec, tout le monde reconnait cela. La seule différence entre les positions fédéralistes et souverainistes est sur les moyens à adopter pour assurer la pérennité du fait français au Québec. Les souverainistes souhaitent généralement des interventions plus musclées alors que les fédéralistes croient que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

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Tu le dis toi même que tu espère que la langue française sera le "trait d'union" de toute ces différentes cultures, et qu'il doit être vecteurs de la pérennité et de l'héritage de la culture québécoise.

Je te le répète encore, parler français ou en faire une primaute ne te garantira aucune de ces choses. Les haïtiens, maghrébins, et autres francophones du monde, bien que parlant le français ne transmettera pas forcemment l'héritage culturelle du Québec.

Le fait qu'ils partagent notre langue, ne les empêchera pas forcemment de continuer à vivre dans des ghetto ou exclusivement au sein de leur communauté, de propager et transmettre des valeurs religieuses différentes ( exemple l'islam ...), ce qui fait que dans cette course conservatrice identitaire, il n'y peut y avoir que de la déception en bout de ligne.

Les communautés ne se crée pas uniquement autour de la langue mais aussi en fonction des interets, statut social, ethnie, religion etc...

En absorbant autant d'immigrants chaque année, qu'ils soient francophones ou non, l'identité de la société québécoise n'aura pas d'autres choix que d'évoluer, de muter et de se mélanger.

Le Québec même souverain n'a pas le choix que d'absorber une partie de la culture anglophone de part sa situation géographique, economique et son histoire. Le Québec 100% pure laine francophone est juste une utopie. Encore une fois tu pourras imposer le français dans toutes les institutions que tu veux, tu ne pourras pas empêcher les gens de parler anglais des que tu auras le dos tourne.

Personnellement, je côtoie quotidiennement des amis, couples, collègues, tous parfaitement francophones et pourtant n'utilisent le français qu'avec moi ou lorsqu'un client l'exige. Même dans des magasins, après avoir reçu un service en français impeccable, je surprends souvent les employés se remettre à jaser en anglais entre eux des que je quitte la boutique. Comment va tu empêcher cela ? Va tu mettre un agent derrière chaque personne pour infliger des amendes pour non utilisation du français comme usage quotidien ?

Tu veux empêcher les allophones de se mettre à l'anglais, mais qu'est ce qui les empêchera d'aller prendre des cours privée ailleurs s'ils le désirent ?Que je sache je n'ai reçu aucune subvention à ce jour du Quebec pour apprendre l'anglais. Et si les gens ne pourront plus choisir librement l'éducation qu'ils souhaitent pour leurs enfants, ne croient tu pas qu'ils hésiteront pas à expédier leur enfant étudier de l'autre côté de la frontière, à Harvard, Yale ou je ne sais quoi?

Tu ne pourra jamais forcer les gens à privilégier le français même avec des lois liberticides.

Même dans un petit pays comme la France tu trouvera davantage de français parlant l'allemand vers la frontière est, des français parlant le basque au sud est, des français davantage maghrébin à Marseille etc... Le Québec étant entouré d'anglo, tu ne pourras jamais les éradiquer totalement.

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  • Habitués

:8): Je reve et son intolérance face aux lois linguistiques du Québec...mais Je reve CHOISIT d'immigrer et de vivre... au Québec ! Chercher l'erreur. :biggrin2: C'est à se rouler par terre de rire... :rofl:

quelle erreur? quelle intolérance?, je reve ne dit pas etre contre le fait de parler français, il vit sans doute parfaitement en français ici, comme plein d'autres qui se font traiter d'intolérants ici!

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Tu le dis toi même que tu espère que la langue française sera le "trait d'union" de toute ces différentes cultures, et qu'il doit être vecteurs de la pérennité et de l'héritage de la culture québécoise.

Je te le répète encore, parler français ou en faire une primaute ne te garantira aucune de ces choses. Les haïtiens, maghrébins, et autres francophones du monde, bien que parlant le français ne transmettera pas forcemment l'héritage culturelle du Québec.

Le fait qu'ils partagent notre langue, ne les empêchera pas forcemment de continuer à vivre dans des ghetto ou exclusivement au sein de leur communauté, de propager et transmettre des valeurs religieuses différentes ( exemple l'islam ...), ce qui fait que dans cette course conservatrice identitaire, il n'y peut y avoir que de la déception en bout de ligne.

Les communautés ne se crée pas uniquement autour de la langue mais aussi en fonction des interets, statut social, ethnie, religion etc...

En absorbant autant d'immigrants chaque année, qu'ils soient francophones ou non, l'identité de la société québécoise n'aura pas d'autres choix que d'évoluer, de muter et de se mélanger.

Le Québec même souverain n'a pas le choix que d'absorber une partie de la culture anglophone de part sa situation géographique, economique et son histoire. Le Québec 100% pure laine francophone est juste une utopie. Encore une fois tu pourras imposer le français dans toutes les institutions que tu veux, tu ne pourras pas empêcher les gens de parler anglais des que tu auras le dos tourne.

Personnellement, je côtoie quotidiennement des amis, couples, collègues, tous parfaitement francophones et pourtant n'utilisent le français qu'avec moi ou lorsqu'un client l'exige. Même dans des magasins, après avoir reçu un service en français impeccable, je surprends souvent les employés se remettre à jaser en anglais entre eux des que je quitte la boutique. Comment va tu empêcher cela ? Va tu mettre un agent derrière chaque personne pour infliger des amendes pour non utilisation du français comme usage quotidien ?

Tu veux empêcher les allophones de se mettre à l'anglais, mais qu'est ce qui les empêchera d'aller prendre des cours privée ailleurs s'ils le désirent ?Que je sache je n'ai reçu aucune subvention à ce jour du Quebec pour apprendre l'anglais. Et si les gens ne pourront plus choisir librement l'éducation qu'ils souhaitent pour leurs enfants, ne croient tu pas qu'ils hésiteront pas à expédier leur enfant étudier de l'autre côté de la frontière, à Harvard, Yale ou je ne sais quoi?

Tu ne pourra jamais forcer les gens à privilégier le français même avec des lois liberticides.

Même dans un petit pays comme la France tu trouvera davantage de français parlant l'allemand vers la frontière est, des français parlant le basque au sud est, des français davantage maghrébin à Marseille etc... Le Québec étant entouré d'anglo, tu ne pourras jamais les éradiquer totalement.

Ton discours est absurde et complètement disjoncté. Tu crois rendre compte des intentions réelles, soit des lois linguistiques, soit du projet souverainiste, sans te rendre compte que ce ne sont que tes préjugés pré-existants et ton ignorance crasse qui se cache derrière les mots (trop) forts que tu utilises sans discernement.

Selon toi, nous sommes ni plus ni moins que des génocidaires d'anglophones! :crying: Pour faire simple, parce que c'est une réelle perte de temps de discuter avec un esprit aussi peu ouvert que le tien,je te répond sur l'essentiel:

1) L'utopie que tu décris N'EST PAS sur la table. Point barre. On peut partager une langue en commun et conserver des traits culturels ou religieux différents. Me semble que c'est pas trop dur à comprendre.

2) Rien n'empêche les gens d'être bilingue, trilingue ou whatever. On veux juste que le français soit dans la boîte à outils. C'est trop demander pour une minuscule société francophone entourée d'une mer d'anglophones en Amérique du Nord?

3) Les lois linguistiques ne régissent pas les conversations privées.

4) En fait de lois linguistiques liberticides, tu devrais jeter un coup d'oeil sur ce qui ce fait ou a été fait ailleurs au Canada concernant le français.... (tiens, voici le lien pour toutes les lois linguistiques promulguées au fil des ans au Canada. Tu pourras comparer... http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/cnd-lois_ling.htm)

5) Les droits linguistiques de la minorité anglophone du Québec sont particulièrement bien protégés par la Loi 101 qui est reconnue mondialement pour être un modèle du genre. Suffit d'aller lire la documentation scientifique appropriée et non pas seulement nourrir son esprit de préjugés basés sur le ressentiment et le discours émotif et haineux de certains anglophones qui n'acceptent pas l'idée d'avoir perdu leur totale suprématie ou, dit autrement, d'avoir acquis un statut de minorité et d 'apprendre à vivre avec.

6) Quelle grossièreté d'oser parler d'éradication! :crying: Ta déraison est phénoménale...

Modifié par kobico
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:8): Je reve et son intolérance face aux lois linguistiques du Québec...mais Je reve CHOISIT d'immigrer et de vivre... au Québec ! Chercher l'erreur. :biggrin2: C'est à se rouler par terre de rire... :rofl:

quelle erreur? quelle intolérance?, je reve ne dit pas etre contre le fait de parler français, il vit sans doute parfaitement en français ici, comme plein d'autres qui se font traiter d'intolérants ici!

Pauvre victime, pauvre incompris!

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J'ai entendu un bruit? Ah non juste une personne qui ne me connaît pas au quotidien et se permet de me donner des leçons de vie ici... J'ai presque cru avoir reçu une parole intelligente, mais c'est vrai que nous sommes un paquet d'intolerants ici qui ne connaissent rien à la vie du quebec...

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  • Habitués

J'ai entendu un bruit? Ah non juste une personne qui ne me connaît pas au quotidien et se permet de me donner des leçons de vie ici... J'ai presque cru avoir reçu une parole intelligente, mais c'est vrai que nous sommes un paquet d'intolerants ici qui ne connaissent rien à la vie du quebec...

:sleeping:

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L'indépendance ? Bof, Tous les pays, je dis bien tous les pays devraient avoir moins d'indépendance et être intégrés dans des grands systèmes comme des fédérations comme l'Union Européenne. Moins de pouvoirs nationaux et plus de pouvoirs à Bruxelles, Ottawa, Washington et un jour peut-être un gouvernement mondiale comme rêve Jacques Attali. Moins de nations, moins de frontières, moins de parlements représentatifs. Un monde, sans nation. :-)

Ah tiens je sens que certains commencent à s’inquiéter. Ah! Mes voyons ce qui est bon pour pitou est bon pour minou. Pourquoi l'indépendance pour un et moins d'indépendance pour l'autre ?

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Un texte de Mathieu Bock-Coté

Les dangereux québécois qui veulent l'indépendance.

Ottawa s’inquiète. Et le Canada anglais panique. Danger! Les séparatistes sont au pouvoir. Même à 32% du vote, avec 54 députés, le PQ fait peur. Même des hommes de qualité s’y mettent. Comme le notait Yves Boisvert ce matin, les éditoriaux extrêmes se multiplient, de la part de gens normalement éclairés lorsqu’ils parlent des affaires publiques. Imaginez un PQ majoritaire! J’imagine déjà les sirènes d’alarme!

L’accusation est habituelle: les souverainistes chercheraient la chicane. Du moins, on les en accuse. Définition de la chicane? Ne pas accepter l’ordre constitutionnel de 1982. Ne pas consentir à sa normalisation et agir en conséquence. Ne pas accepter d’évoluer dans l’espace réduit que le Canada laisse à l’État québécois. Notamment sur le plan identitaire. Demander aussi des pouvoirs nécessaires. Jusqu’à demander l’indépendance.

Prendre au sérieux la question nationale serait profondément irrationnel. Cela révélerait une forme d’ethnonationalisme chauvin inadapté à la diversité d’un État moderne. La question nationale n’aurait rien, mais rien à voir, avec la situation géopolitique et culturelle particulière du Québec en Amérique du Nord. Ainsi présenté, le souverainisme n’est plus une politique, mais une pulsion querelleuse, un tic chicanier. Une obstination maladive. Une peur idiote de la modernité.

Disons les choses comme elles sont: on déteste les souverainistes au Canada. On les soupçonne du pire. Contre eux, tout est permis. Surtout les pires injures. Même la pire: on les traite de nazis. Mais quand on nazifie les souverainistes, on ne cherche pas la chicane, n’est-ce pas? Non. Et quand on mobilise l’arsenal rhétorique de l’antifascisme pour combattre Pauline Marois? Toujours pas. Quand on accuse les péquistes d’anglophobie et de xénophobie, non plus? Il faut tendre l’autre joue? Mais lorsqu’on a tendu les deux? Les Québécois sont patients.

Le Quebec bashing révèle une forme de «québécophobie» historiquement structurante de la culture politique majoritaire au Canada anglais. À travers le souverainisme, ce qu’on attaque, c’est la légitimité même du nationalisme. Ou plus exactement, la définition du Québec comme nation aspirant à une existence singulière. Ce qu’on ne tolère pas, ce pour quoi on a une aversion, c’est la prétention nationale des Québécois.

C’est peut-être le sort inévitable des petites nations: dès qu’elles cherchent à dire leur nom, on les accuse de s’enfermer dans les greniers poussiéreux de l’histoire. De tenir à une identité qui ne vaudrait guère mieux qu’un vilain folklore. De cultiver l’entre soi identitaire pour se fermer à un monde qui menacerait la cohésion intérieure de la tribu. Quand la petite nation lutte pour son indépendance, l’accusation est radicalisée.

Mais il y a aussi pire que cette hargne dont on avait presque perdu l’habitude. Il y a la tutelle bienveillante associée à l’ordre constitutionnel de 1982. Au fil des années, elle s’est consolidée, en engendrant une idéologie officielle faite de chartisme et de multiculturalisme avec laquelle toute manifestation sérieuse du nationalisme québécoise entrera en contradiction. Cette idéologie est dominante dans les médias canadiens-anglais.

Cette idéologie canadienne s’est manifestée hier avec une déclaration de Graham Fraser, le commissaire fédéral aux langues officielles – un homme public de grande qualité, par ailleurs. S’inquiétant de la «nouvelle loi 101» annoncée par Pauline Marois et de son extension au niveau collégial, il l’invite à ne pas l’appliquer et rappelle que la loi 101 a été régulé historiquement par la Cour suprême au nom de la Charte. Cette déclaration est très révélatrice.

D’abord et avant tout, elle confirme la prégnance de l’idéologie trudeauiste à Ottawa. Comme quoi la constitution d’un pays conditionne l’esprit de son peuple et demeure «une vraie affaire». On le sait: pour Trudeau, la langue n’était pas une réalité collective, mais un droit exclusivement individuel. Pour Trudeau, la notion de peuple, comme celle de nation, n’était pas politiquement pertinente. Surtout pas celle de peuple québécois. Pour lui, le nationalisme était une pathologie.

Cette philosophie des droits s’emboite naturellement avec l’individualisme moral et identitaire contemporain. Partout dans le monde, on a tendance à dépolitiser aujourd’hui les questions identitaires. Elles relèveraient exclusivement du domaine privé. L’État serait seulement un gestionnaire de droits. Autrement dit, la langue n’est plus un bien collectif. L’identité nationale n’est plus un monde commun fondant la citoyenneté. Mais une ressource parmi d’autres dans la construction de la personnalité de chacun. Les règles culturelles collectives seraient illégitimes.

C’est probablement pour cela que le Canada se présente autant comme idéal moral, comme un modèle philosophique. À tout le moins il aime draper sa raison d’État dans ce mythe pour gérer son problème québécois. Faut-il désormais se tourner vers la Cour suprême d’Ottawa pour prier, en multipliant les courbettes sacrées en récitant un catéchisme constitutionnel? Le Canada joue au pays ouvert où la question nationale québécoise devient d’un coup folklorique.

Derrière cela, on trouve une autre thèse qui s’est constituée au croisement du vieux mépris anglo-saxon pour les Québécois francophones et du trudeauïsme: les Québécois, laissés à eux-mêmes, feront des folies. Piétiner les droits. À la manière d’une bande de Serbes d’Amérique. Délivrez les Québécois de l’ordre canadien, ils passeront à la dictature souverainiste et pratiqueront le nettoyage ethnique. C’est ainsi qu’on interprète souvent tout ce qui relève de la loi 101. Autrement dit : imaginez jusqu’où les Québécois iraient sans les limites imposées par le Canada chartiste!

C’était la conviction de Trudeau: la démocratie n’appartiendrait pas au code culturel des Québécois. Et pour leur plus grand bien, leur appartenance au Canada les retiendrait contre la mauvaise part d’eux-mêmes. Elle les éduquerait à la démocratie. Le Canada nous civiliserait aux droits des minorités et refoulerait notre psychologie liberticide. Les Britanniques s’en seraient chargés. Les mandarins fédéraux auraient pris le relais. La défense de l’identité québécoise ne serait légitime que sous la surveillance du pouvoir fédéral qui l’encadrerait au-delà de notre volonté.

Il faut dire que cette thèse fait l’affaire d’un Canada anglais qui aime bien entretenir le mythe d’une minorité québécoise geignarde entretenant un système social couteux à coups de transferts fédéraux. Cette thèse le rassure aussi dans sa prétention à nous protéger contre nous-mêmes. En exerçant sa souveraineté sur les Québécois, il œuvre pour le progrès démocratique. La souveraineté canadienne s’applique au Québec pour des raisons humanitaires. Faut-il dire merci?

Il faut ramener le débat sur une base plus rationnelle. On peut être pour ou contre ce que proposent les souverainistes. Mais rien de ce qu’ils proposent n’est incompatible avec la démocratie ou le libéralisme. Il s’agit de mesures appelées à affirmer le fait français ou contenir les dérives du multiculturalisme. Il s’agit de mesures tenant compte de la situation exceptionnelle des Québécois en Amérique, et qui tient compte de leur besoin particulier de protection culturelle. Elles peuvent être insuffisantes, correctes ou exagérées. Elles ne sont pas illégitimes.

Le Canada anglais est-il capable de sortir de son hostilité extrême envers le nationalisme québécois et de discuter raisonnablement, à la manière d’un Norman Spector, interlocuteur exemplaire dans le dialogue Canada-Québec? Est-il capable, sans endosser la thèse souverainiste, et sans se réjouir de la présence du PQ au pouvoir, de reconnaître là une vision légitime du Québec, et de ne pas se déchainer contre lui?

Pour cela, il devra cesser de traiter les Québécois de nazis. Parce qu’on ne débat pas avec le nazi. On le combat sans concessions – avec raison! On part en croisade contre lui. On ne discute pas avec le xénophobe ou l’anglophobe: on le raisonne, on lui prescrit un thérapeute ou on le dénonce à l’ONU. Et si le Canada anglais est sincèrement convaincu que nous sommes des monstres, s’il croit les Québécois porteurs de chemises brunes marchant au pas de l’oie, pourquoi s’entête-t-il à maintenir le Québec dans la fédération?

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La langue française est déjà reconnue comme langue officielle du pays et du Québec.

Il est déjà parfaitement possible de vivre quotidiennement en Francais au Québec ( y compris à Montréal ...).

Il est aussi actuellement tout à fait possible d'éduquer ses enfants exclusivement en français si on le désire.

Ici ou dans le RoC, personnes ne nie la spécificité, la culture ou l'histoire du Québec.

Le premier Ministre Harper, ennemi jure des Quebecois à même intègre "dans sa boîte à outil" le français.

Et même pas besoin d'être indépendant pour cela. Pour le reste que voulez vous de plus ? Traduire "Canadian Tire" en "Roue Canadienne"? "Second Cup" en " seconde tasses"? "rock'n roll" en " roc et roule" ? Sérieusement est ce que cela vous dérange tellement dans votre quotidien au point de vous sentir menace dans votre identité la plus profonde et au point d'en faire une priorité politique majeure ?

D'autres part quand vous parlez de Nation Québécoise, vous intégrez qui dans cette nation ? Est ce que les autochtones non francophones qui étaient ici même avant l'arrivée de Cartier en font partie ? Ou est ce que cela n'intègre uniquement les francophones sympathisants au projet souverainiste ? ( parceque apparemment les immigrants " franco français donneur de leçons et ignorants " n'ont pas l'air d'en faire partie.

Enfin pour en revenir au "nationalisme" dont parle helmondo et son article, c'est un long débat mais on sait tous ici ce a quoi peut aussi conduire le nationalisme exacerbé donc Trudeau n'avait peut être pas complètement tort à ce sujet. C'est bien trop facile de faire l'amalgame entre militer pour faire reconnaître ses droits ou sa spécificité et faire du nationalisme à outrance et dériver dans l'islamophobie, la xénophobie etc...

On a beau rire des nazis ou des fascistes, mais toutes ces idéologies ont bien puisé leur source dans un excès de nationalisme à la base. Attention Je vous vois déjà débarquer avec vos gros sabots, je n'ai pas dit que les gens ici étaient des nazis ou fachos, je dis juste que l'idée du nationalisme que défend l'auteur de l'article est très discutable. ( cela dit helmondo a affiche clairement ses tendances islamophobes à de nombreuses reprises...)

La réalité c'est qu'à entendre certains ont croirait être en face de pauvre victimes dont les droits fondamentaux ( comme celui de vivre en français...) a été et continue d'être bafoué, mais est ce vraiment le cas ? Est il interdit de vivre en français au Québec, et j'irais même jusqu'à dire dans le RoC ? En effet qu'est ce qui vous empêche aujourd'hui de vous installer en Alberta et de mener votre petite vie en français, voir même d'ouvrir votre petite enseigne commercialisant de "joyeux festins" ou des "pneus canadien" ? Si vous trouvez cela trop dur, vous pouvez aussi rejoindre la fameuse gang de franco-ontarien en Ontario.

Après tout, il y existe bien aussi des villages/banlieue musulmans ou gay. Si c'est juste pour protéger la francophonie en Amérique du Nord, pourquoi ne pas chercher à étendre cette communauté au delà des frontières du Québec.

Modifié par Je reve
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La langue française est déjà reconnue comme langue officielle du pays et du Québec.

Il est déjà parfaitement possible de vivre quotidiennement en Francais au Québec ( y compris à Montréal ...).

Il est aussi actuellement tout à fait possible d'éduquer ses enfants exclusivement en français si on le désire.

Ici ou dans le RoC, personnes ne nie la spécificité, la culture ou l'histoire du Québec.

Le premier Ministre Harper, ennemi jure des Quebecois à même intègre "dans sa boîte à outil" le français.

Et même pas besoin d'être indépendant pour cela. Pour le reste que voulez vous de plus ? Traduire "Canadian Tire" en "Roue Canadienne"? "Second Cup" en " seconde tasses"? "rock'n roll" en " roc et roule" ? Sérieusement est ce que cela vous dérange tellement dans votre quotidien au point de vous sentir menace dans votre identité la plus profonde et au point d'en faire une priorité politique majeure ?

D'autres part quand vous parlez de Nation Québécoise, vous intégrez qui dans cette nation ? Est ce que les autochtones non francophones qui étaient ici même avant l'arrivée de Cartier en font partie ? Ou est ce que cela n'intègre uniquement les francophones sympathisants au projet souverainiste ? ( parceque apparemment les immigrants " franco français donneur de leçons et ignorants " n'ont pas l'air d'en faire partie.

Enfin pour en revenir au "nationalisme" dont parle helmondo et son article, c'est un long débat mais on sait tous ici ce a quoi peut aussi conduire le nationalisme exacerbé donc Trudeau n'avait peut être pas complètement tort à ce sujet. C'est bien trop facile de faire l'amalgame entre militer pour faire reconnaître ses droits ou sa spécificité et faire du nationalisme à outrance et dériver dans l'islamophobie, la xénophobie etc...

On a beau rire des nazis ou des fascistes, mais toutes ces idéologies ont bien puisé leur source dans un excès de nationalisme à la base. Attention Je vous vois déjà débarquer avec vos gros sabots, je n'ai pas dit que les gens ici étaient des nazis ou fachos, je dis juste que l'idée du nationalisme que défend l'auteur de l'article est très discutable. ( cela dit helmondo a affiche clairement ses tendances islamophobes à de nombreuses reprises...)

La réalité c'est qu'à entendre certains ont croirait être en face de pauvre victimes dont les droits fondamentaux ( comme celui de vivre en français...) a été et continue d'être bafoué, mais est ce vraiment le cas ? Est il interdit de vivre en français au Québec, et j'irais même jusqu'à dire dans le RoC ? En effet qu'est ce qui vous empêche aujourd'hui de vous installer en Alberta et de mener votre petite vie en français, voir même d'ouvrir votre petite enseigne commercialisant de "joyeux festins" ou des "pneus canadien" ? Si vous trouvez cela trop dur, vous pouvez aussi rejoindre la fameuse gang de franco-ontarien en Ontario.

Après tout, il y existe bien aussi des villages/banlieue musulmans ou gay. Si c'est juste pour protéger la francophonie en Amérique du Nord, pourquoi ne pas chercher à étendre cette communauté au delà des frontières du Québec.

Autrement dit en attendant que nous soyons assimillé, nous avons tout nos droits !!! C'est ça ?

Ce que le peuple québécois veux qu'il soit fédéraliste ou souverainiste, c'est que notre langue survive.

Tu peux bien tourner en dérision notre combat, mais bureau en gros respecte la loi 101 et l'esprit de la loi 101 et fonctionne très bien au Québec tandis que Home depot respecte à la limite la loi 101 et comme par hasard ne réussit pas à s'implanter dans les villes à majorité francophone.

Politiquement c'est bien évident que c'est à Québec que nous pouvons changer les choses puisque le Québec est le seul état majoritaiement francophone en Amérique !

Modifié par Éric70
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La langue française est déjà reconnue comme langue officielle du pays et du Québec.

Il est déjà parfaitement possible de vivre quotidiennement en Francais au Québec ( y compris à Montréal ...).

Il est aussi actuellement tout à fait possible d'éduquer ses enfants exclusivement en français si on le désire.

Ici ou dans le RoC, personnes ne nie la spécificité, la culture ou l'histoire du Québec.

Le premier Ministre Harper, ennemi jure des Quebecois à même intègre "dans sa boîte à outil" le français.

Et même pas besoin d'être indépendant pour cela. Pour le reste que voulez vous de plus ? Traduire "Canadian Tire" en "Roue Canadienne"? "Second Cup" en " seconde tasses"? "rock'n roll" en " roc et roule" ? Sérieusement est ce que cela vous dérange tellement dans votre quotidien au point de vous sentir menace dans votre identité la plus profonde et au point d'en faire une priorité politique majeure ?

D'autres part quand vous parlez de Nation Québécoise, vous intégrez qui dans cette nation ? Est ce que les autochtones non francophones qui étaient ici même avant l'arrivée de Cartier en font partie ? Ou est ce que cela n'intègre uniquement les francophones sympathisants au projet souverainiste ? ( parceque apparemment les immigrants " franco français donneur de leçons et ignorants " n'ont pas l'air d'en faire partie.

Enfin pour en revenir au "nationalisme" dont parle helmondo et son article, c'est un long débat mais on sait tous ici ce a quoi peut aussi conduire le nationalisme exacerbé donc Trudeau n'avait peut être pas complètement tort à ce sujet. C'est bien trop facile de faire l'amalgame entre militer pour faire reconnaître ses droits ou sa spécificité et faire du nationalisme à outrance et dériver dans l'islamophobie, la xénophobie etc...

On a beau rire des nazis ou des fascistes, mais toutes ces idéologies ont bien puisé leur source dans un excès de nationalisme à la base. Attention Je vous vois déjà débarquer avec vos gros sabots, je n'ai pas dit que les gens ici étaient des nazis ou fachos, je dis juste que l'idée du nationalisme que défend l'auteur de l'article est très discutable. ( cela dit helmondo a affiche clairement ses tendances islamophobes à de nombreuses reprises...)

La réalité c'est qu'à entendre certains ont croirait être en face de pauvre victimes dont les droits fondamentaux ( comme celui de vivre en français...) a été et continue d'être bafoué, mais est ce vraiment le cas ? Est il interdit de vivre en français au Québec, et j'irais même jusqu'à dire dans le RoC ? En effet qu'est ce qui vous empêche aujourd'hui de vous installer en Alberta et de mener votre petite vie en français, voir même d'ouvrir votre petite enseigne commercialisant de "joyeux festins" ou des "pneus canadien" ? Si vous trouvez cela trop dur, vous pouvez aussi rejoindre la fameuse gang de franco-ontarien en Ontario.

Après tout, il y existe bien aussi des villages/banlieue musulmans ou gay. Si c'est juste pour protéger la francophonie en Amérique du Nord, pourquoi ne pas chercher à étendre cette communauté au delà des frontières du Québec.

Mon Dieu, ce qu'il ne faut pas lire de votre part...

- Le Français est quasiment absent en dehors du Québec. Bien beau la reconnaissance officielle mais, dans les faits et dans la vraie vie, le Canada est en réalité un pays anglophone ou le Français jouit d'un statut précaire. Le taux d'assimilation des francophones en dehors du Québec est effarant.

- Il est très difficile d'occuper un emploi un tant soit peu intéressant au Québec sans parler l'anglais.

- Le ROC ne reconnait la spécificité culturelle du Québec que si elle demeure folklorique. Tant que ça ne veut pas dire une reconnaissance officielle et un statut particulier - ce qui nous est toujours refusé à ce jour et n'a pas été intégré dans la constitution.

- Harper parle français pour aller chercher des votes au Québec, that's it. Il y a le discours, il y a les actes. Il a nommé des unilingues anglophones à des postes clés. Bref, les citoyens francophones qui ne parlent pas anglais n'ont qu'à s'y mettre s'ils veulent communiquer avec ceux dont ils paient le salaire avec leurs impôts. Chose dénoncée par le commissaire aux langues officielles.

- Les Amérindiens ont leur propre identité, et personne ne la nie au Québec. Merci de ne pas parler en leur nom, parce que c'est un sujet que je connais assez bien.

- Les Français donneurs de leçon feraient mieux d'essayer de comprendre ce qui se passe au Québec avant de la ramener, mais c'est trop demander d'avoir cette décence élémentaire à cette espèce. Heureusement que tous les Français vivant au Québec ne croient pas déjà avoir tout compris parce qu'ils font des parallèles douteux avec ce qu'ils ont connu chez eux.

- M. Trudeau était plutôt mal placé pour dénoncer le nationalisme, lui qui a été un fervent nationaliste canadien. C'est quand même étrange de voir que le nationalisme des uns est une bonne chose et devient du fascisme quand il s'agit de celui des autres...

- Il n'est pas interdit de vivre en Français au Canada mais, dans la vraie vie, force est de constater que c'est en anglais que ça se passe en réalité. Même au Québec, c'est parfois difficile d'échapper à cette réalité. Dois-je vous rappeler, par ailleurs, que nous sommes soumis à une constitution que nous n'avons jamais signée? Me semble que c'est une réalité assez fondamentale, sur laquelle vous faites l'impasse avec une évidente mauvaise foi.

Modifié par Ungeduld
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Bonjour,

C'est bien possible et légal d'immigrer en Alberta pour vivre en français (ou au moins l'essayer)

Le problème est que tu vas te compliquer la vie énormément, tu vas te heurter à une société qui parle anglais à 98%.

Ça serait équivalent à vivre en anglais à Montmagny (QC), pas évident je t'assure...

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Bonjour,

C'est bien possible et légal d'immigrer en Alberta pour vivre en français (ou au moins l'essayer)

Le problème est que tu vas te compliquer la vie énormément, tu vas te heurter à une société qui parle anglais à 98%.

Ça serait équivalent à vivre en anglais à Montmagny (QC), pas évident je t'assure...

Possible en théorie, en réalité pratiquement impossible. Pas pour rien que les enfants des francophones, même s'ils fréquentent l'école française, parlent le plus souvent péniblement le français. Leur langue maternelle, c'est l'anglais, et le français est leur langue seconde. J'ai moi-même un cousin ayant grandi en Colombie-Britannique: il a du mal à tenir une conversation en français.

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Une député du NPD dans la région de Trois-Rivières est une franco-ontarienne: elle était incapable d'accorder une entrevue en français. On a dû la tenir à l'écart, et sans doute lui faire donner des cours intensifs de français, pour qu'elle puisse s'adresser à ses électeurs dans leur langue.

C'est ça la réalité linguistique du Canada: une langue dominante et une autre qui peine à survivre en dehors du Québec, et dont le statut est menacé même dans notre propre province.

Je crois que c'est une réalité que mesurent mal les immigrants français, venant d'un pays où leur langue n'est aucunement menacée.

Nous sommes un peuple minoritaire soumis à la volonté d'une majorité qui nous impose sa langue et sa constitution. C'est la réalité crue des Québécois dans le Canada.

Modifié par Ungeduld
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- Harper parle français pour aller chercher des votes au Québec, that's it. Il y a le discours, il y a les actes. Il a nommé des unilingues anglophones à des postes clés. Bref, les citoyens francophones qui ne parlent pas anglais n'ont qu'à s'y mettre s'ils veulent communiquer avec ceux dont ils paient le salaire avec leurs impôts. Chose dénoncée par le commissaire aux langues officielles.

C'est tellement vrai que voici ce qu'il pense vraiment du bilinguisme au Canada...

And make no mistake. Canada is not a bilingual country. In fact it is less bilingual today than it has ever been. Oops, I committed heresy again.

While the proportion of officially bilingual Canadians has remained relatively static, real bilingualism in Canada is quite geographically isolated.

Most francophones live in French unilingual regions of Canada -- mainly Quebec -- and most anglophones live in English unilingual regions outside the province.

Areas with significant numbers of both linguistic groups are almost all narrowly con-c entrated near the New Brunswick-Quebec and Quebec- Ontario borders, where most genuinely bilingual Canadians also reside.

There's nothing wrong with this. A unilingual anglophone or unilingual francophone is as much a "real Canadian" as a bilingual one.

The difficulty only comes when the federal Liberals insist Canada become the bilingual country it is not. But the ugly truth is even the Liberals are losing faith in their own creed. They are not practising what they preach.

While there have been attempts to promote French outside of Quebec, the federal government has increasingly surrendered to Quebec's activist policies of official unilingualism.

The discrimination against English and English institutions by Quebec language laws is well documented.

The Liberals, of course, believe emphasizing Canada's "Frenchness" will encourage more loyalty to Canada among Quebecois. But as Quebec becomes more French and the rest of Canada becomes more English, it really means the Quebecois identify more with Quebec than with Canada.

So there you have it. As a religion, bilingualism is the god that failed. It has led to no fairness, produced no unity, and cost Canadian taxpayers untold millions.

http://www.calgarysun.com/2011/07/15/canadas-not-a-bilingual-country

Au fond, il a bien raison....C'est complètement inutile de vouloir favoriser le bilinguisme from "coast to coast". Le Canada est english et le Québec ne l'est pas, du moins pas encore....

Tout de même curieux qu'il estime les lois linguistiques du Québec comme étant discriminatoires envers la communauté anglophone. Mais bon, quand on dit qu'il ne comprend pas le Québec, cela en est un exemple patent.

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Une député du NPD dans la région de Trois-Rivières est une franco-ontarienne: elle était incapable d'accorder une entrevue en français. On a dû la tenir à l'écart, et sans doute lui faire donner des cours intensifs de français, pour qu'elle puisse s'adresser à ses électeurs dans leur langue.

ouai ben cet exemple est un peu... tiré par les cheveux! car il est bien beau de se plaindre qu'elle ne parlait pas un mot de français, il suffisait alors juste de ne pas voter pour elle... et ce n'est cette fois sans doute pas la faute des immigrants (ils ne votent pas) ou de néo canadiens (car ils sont loin de représenter un réel pouvoir électoral en région!), mais uniquement des québécois qui n'avaient aucune connaissance de pour qui ils votaient!!

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Une député du NPD dans la région de Trois-Rivières est une franco-ontarienne: elle était incapable d'accorder une entrevue en français. On a dû la tenir à l'écart, et sans doute lui faire donner des cours intensifs de français, pour qu'elle puisse s'adresser à ses électeurs dans leur langue.

ouai ben cet exemple est un peu... tiré par les cheveux! car il est bien beau de se plaindre qu'elle ne parlait pas un mot de français, il suffisait alors juste de ne pas voter pour elle... et ce n'est cette fois sans doute pas la faute des immigrants (ils ne votent pas) ou de néo canadiens (car ils sont loin de représenter un réel pouvoir électoral en région!), mais uniquement des québécois qui n'avaient aucune connaissance de pour qui ils votaient!!

Merci de démontrer que vous ne suivez pas la discussion...

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Une député du NPD dans la région de Trois-Rivières est une franco-ontarienne: elle était incapable d'accorder une entrevue en français. On a dû la tenir à l'écart, et sans doute lui faire donner des cours intensifs de français, pour qu'elle puisse s'adresser à ses électeurs dans leur langue.

ouai ben cet exemple est un peu... tiré par les cheveux! car il est bien beau de se plaindre qu'elle ne parlait pas un mot de français, il suffisait alors juste de ne pas voter pour elle... et ce n'est cette fois sans doute pas la faute des immigrants (ils ne votent pas) ou de néo canadiens (car ils sont loin de représenter un réel pouvoir électoral en région!), mais uniquement des québécois qui n'avaient aucune connaissance de pour qui ils votaient!!

Merci de démontrer que vous ne suivez pas la discussion...

je suis autant la discussion que toi tu mets tous les maux et problèmes sur le dos des ''mauvais immigrants'' qui ne connaissent rien (soit disant) à la vie ici, et surtout les français, contre lesquels tu vous une certaine haine viscérale tout à fait visible!!

que cherches tu à démontrer en mettant en avant qu'une députée fédérale ne parlait pas un maitre mot de français? que le français pour le gouvernement canadien passe au second plan, qu'il s'en fou? dis moi ce que tu cherches clairement à exprimer... mais lui reprocher de ne pas parler français est absolument secondaire quand on sait que c'est une élue, donc que des personnes (qui ne connaissaient donc rien d'elle!) ont votés pour elle...

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