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Les immigrants qualifiés sont sous-employés et sous-payés


noor87

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  • Habitués

Je viens de lire cette publication sur www.jobboom.com et je vous laisse pour commenter !

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Source : RBC - Bien qu'ils possèdent un niveau d'instruction élevé, les immigrants canadiens ont un taux de chômage supérieur et des revenus inférieurs à ceux des travailleurs nés au Canada, selon un nouveau rapport de Services économiques RBC publié lundi.

Selon le rapport, intitulé Situation des immigrants sur le marché du travail au Canada : les avantages de combler les écarts au chapitre de l'emploi et de la rémunération, l'augmentation potentielle du revenu des immigrants, si leurs compétences étaient rémunérées de la même façon que celles des travailleurs nés au Canada, pourrait atteindre 30,7 milliards de dollars ou 2,1 % du PIB en 2006 (selon les données du dernier recensement).

«La croissance de l'emploi ralentit au rythme du vieillissement de la population canadienne. C'est pourquoi il est essentiel que tous les travailleurs produisent à pleine capacité. La sous-utilisation de la main-d'œuvre qualifiée est une lacune qu'il nous faut combler. En outre, il faut tenir compte du fait que les immigrants composent plus de 20 % de notre population, a déclaré Dawn Desjardins, économiste en chef adjointe, RBC. Des gains au chapitre de l'emploi des immigrants, même modestes, auraient une incidence positive sur l'économie canadienne.»

Le rapport souligne entre autres qu'au cours des 30 dernières années, l'écart s'est accentué au chapitre de la rémunération et du taux d'emploi entre les immigrants et les travailleurs nés au Canada. En 1981, les taux de chômage des immigrants et des travailleurs nés au Canada étaient sensiblement les mêmes. Toutefois, un écart considérable sur ce plan s'est creusé au cours des années 1980 et 1990. En 2006, le taux de chômage chez les immigrants se situait nettement au-dessus de celui des travailleurs nés au Canada (6,9 % par rapport à 6,4 %). En 2005, au Canada, le salaire annuel moyen des immigrants occupant un emploi à temps plein était de 45 000 $, soit 700 $ ou 2 % de moins que celui des travailleurs nés au Canada. De plus, chez les immigrants récemment arrivés au Canada, le salaire moyen se situait à 28 700 $.

Selon le rapport, en général, les immigrants possèdent des compétences qui devraient leur permettre d'obtenir une meilleure rémunération. Les immigrants canadiens d'âge actif (de 16 à 64 ans) sont plus nombreux que les travailleurs nés au Canada à détenir un diplôme universitaire, et sont plus âgés, en moyenne. En outre, ils sont plus nombreux à vivre dans des grandes villes, où les salaires sont souvent plus élevés.

Tenir compte des particularités de la main-d'œuvre immigrante aurait permis de changer radicalement la situation. Si l'on avait pu tirer parti des forces des immigrants, on aurait pu créer quelque 42 000 emplois.

Pendant la période à l'étude, l'écart salarial chez les immigrants était plus élevé que l'écart salarial chez les immigrantes (24 % comparativement à 17 %, ou, en dollars, 16 500 $ chez les immigrants et 7000 $ chez les immigrantes.) À l'inverse, le taux de chômage était plus élevé chez les femmes, à 2,5 %, que chez les hommes, à 0,7 %.

L'étude souligne que les écarts pourraient être attribuables à de réelles différences entre les compétences des immigrants et des travailleurs nés au Canada, ainsi qu'à des lacunes, sur le marché de l'emploi, qui empêcheraient les immigrants d'utiliser pleinement leurs compétences. Dans un cas comme l'autre, il serait possible d'améliorer la situation des immigrants au moyen d'une formation linguistique plus approfondie, d'une reconnaissance accélérée des titres de compétence et d'autres initiatives favorisant l'intégration. En outre, une évaluation plus rigoureuse des programmes existants pourrait aider à déterminer pourquoi les écarts persistent, et quels sont les moyens les plus efficaces pour les combler.

«Le rapport démontre que nous ne reconnaissons toujours pas à leur juste valeur les compétences et le talent des nouveaux arrivants au Canada, au détriment de notre pays et de nos immigrants, a déclaré Camon Mak, directeur général, Nouveaux arrivants et marchés multiculturels, RBC. Le Canada s'est construit grâce à l'immigration, et celle-ci contribuera à sa prospérité future.»

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  • Habitués

Rien de bien alarmant dans ce article à mon avis. C'est un peu normal que le taux de chômage soit plus élevé chez les immigrants. A compétence égal, un employeur favorisera toujours un autochtone. Le fait aussi que les canadiens possèdent des diplômes canadiens qui sont familiers aux employeurs est un avantage.

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  • Habitués

Main d'oeuvre qualifiée ? À partir du moment où beaucoup des diplômes des immigrants au Canada sont non-reconnus, leurs diplômes ne valent rien au Canada, c'est comme s'ils en n'avaient pas ...

En même temps, il suffit de bien se renseigner avant....

Il me semble que beaucoup enjolivent l'immigration sans se renseigner au préalable.

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  • Habitués

Je vous prie de m'excuser pour ces propos qui visiblement offusquent ceux qui n'ont parait-il plus le droit de parler sur le forum ...

Vu que l'on reçoit maintenant des messages privés via les blogs...

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  • Habitués

Main d'oeuvre qualifiée ? À partir du moment où beaucoup des diplômes des immigrants au Canada sont non-reconnus, leurs diplômes ne valent rien au Canada, c'est comme s'ils en n'avaient pas ...

N'importe quoi !!!

C'est bien connu que le Canada recherche des personnes non qualifiées...

plus sérieusement,

Simplement, les employeurs ne connaissent pas ces diplômes, et donc sélectionnent en priorité des autochtones.

Ce n'est pas à eux de faire les efforts, mais aux arrivants de faire ce qu'il faut pour être compétitifs sur le marché de l'emploi.

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  • Habitués

Main d'oeuvre qualifiée ? À partir du moment où beaucoup des diplômes des immigrants au Canada sont non-reconnus, leurs diplômes ne valent rien au Canada, c'est comme s'ils en n'avaient pas ...

N'importe quoi !!!

C'est bien connu que le Canada recherche des personnes non qualifiées...

plus sérieusement,

Simplement, les employeurs ne connaissent pas ces diplômes, et donc sélectionnent en priorité des autochtones.

Ce n'est pas à eux de faire les efforts, mais aux arrivants de faire ce qu'il faut pour être compétitifs sur le marché de l'emploi.

Exactement, ca n’évite pas les risques mais ca aide à "connaitre" les employabilités..

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  • Habitués

Rien de bien alarmant dans ce article à mon avis. C'est un peu normal que le taux de chômage soit plus élevé chez les immigrants. A compétence égal, un employeur favorisera toujours un autochtone. Le fait aussi que les canadiens possèdent des diplômes canadiens qui sont familiers aux employeurs est un avantage.

C'est la réalité dans tous les pays du monde.

Les locaux ont toujours la priorité dans le marché de l'emploi de chaque pays.

Mes conseils seraient de :

1. Se renseigner à propos du marché de l'emploi (au Québec dans ce cas)

2. S'assurer que nous avons vraiment les compétences nécessaires (langues, diplômes, connaissances techniques, expérience, certifications, etc)

3. Identifier les emplois qui nous sont barrés ou trop compliqués d'obtenir à cause de notre condition étrangère (par exemple : juge, chirurgien, militaire)

4. Chercher les domaines et les régions où il y a un manque de main d'oeuvre criant, c'est là où on a le plus d'opportunités

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  • Habitués

moi à mon avis je trouve que c'est la concentration sur Montréal qui provoque ce genre de disparités alors qu'en pensez-vous

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  • Habitués

moi à mon avis je trouve que c'est la concentration sur Montréal qui provoque ce genre de disparités alors qu'en pensez-vous

C'est très possible que tu ais raison

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  • Habitués

moi à mon avis je trouve que c'est la concentration sur Montréal qui provoque ce genre de disparités alors qu'en pensez-vous

en partie c'est vrai mais y a d'autres facteurs aussi qui entrent en jeu!

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  • Habitués

Alors c'est peut être la langue Veniziano. A u Québec on nous demande vraiment de parler français seulement pour intégrer la société québécoise ou bien il faudrait qu'on parle l'anglais pour trouver un poste de travail.

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  • Habitués

A Montréal c'est effectivement un + de parler anglais, mais en région ça ne te servira pas à grand chose (mis à part certains emplois).

C'est bizarre ce que vous dites car en région je n'ai pas ressenti du tout la même chose. Pas besoin de montrer tes diplomes,de discuter longtemps avec les patrons, on nous a mis les outils dans les mains en nous disant : "Fais nous voir ce que tu sais faire".

Et c'est tout. Alors oui nos diplomes ne sont pas les mêmes qu'ici, mais les patrons ne s'arrêtent pas qu'a un bout de papier je pense. Pleins d'autres choses rentrent en compte

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Rien de bien alarmant dans ce article à mon avis. C'est un peu normal que le taux de chômage soit plus élevé chez les immigrants. A compétence égal, un employeur favorisera toujours un autochtone. Le fait aussi que les canadiens possèdent des diplômes canadiens qui sont familiers aux employeurs est un avantage.

C'est la réalité dans tous les pays du monde.

Les locaux ont toujours la priorité dans le marché de l'emploi de chaque pays.

Mes conseils seraient de :

1. Se renseigner à propos du marché de l'emploi (au Québec dans ce cas)

2. S'assurer que nous avons vraiment les compétences nécessaires (langues, diplômes, connaissances techniques, expérience, certifications, etc)

3. Identifier les emplois qui nous sont barrés ou trop compliqués d'obtenir à cause de notre condition étrangère (par exemple : juge, chirurgien, militaire)

4. Chercher les domaines et les régions où il y a un manque de main d'oeuvre criant, c'est là où on a le plus d'opportunités

Tout à fait d'accord! éviter la folie des grandes où le taux de chômage est le plus élevé; certes salaire bien intéressant!!

Mais à défaut de main d'oeuvre d'autochtone dans une petite ville, l'employeur se contentera de celle de l'immigrant.

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  • Habitués

Main d'oeuvre qualifiée ? À partir du moment où beaucoup des diplômes des immigrants au Canada sont non-reconnus, leurs diplômes ne valent rien au Canada, c'est comme s'ils en n'avaient pas ...

Main d'oeuvre qualifiée ? À partir du moment où beaucoup des diplômes des immigrants au Canada sont non-reconnus, leurs diplômes ne valent rien au Canada, c'est comme s'ils en n'avaient pas ...

Vous avez une vision très réductrice !

Ces étrangers ont des diplômes ( une des bases même de leur sélection ) qu'ils ont acquérit au bout de longues années d'études et de sacrifice, pour eux et leur famille , et bon nombre d'entre eux sont très compétents. Les programmes des cours sont d'ailleurs, dans ces pays,pour la plupart empruntés aux systèmes scolaires Européens.

Comment expliquer qu'une demande d'équivalence d'un ingéniorat étranger débouche, ici au Québec, sur la délivrance d'un Baccalauréat spécialisé de quatre ans , si ce diplôme n'avait pas, comme vous le dites, de valeur ( ... )?

Ce qui manque aux immigrants est la fameuse expérience Québecoise., les préceptes de base étant identiques pour tous.

Certains se sont même vu refusé des postes pour lesquels ils étaient jugés... surqualifiés !!!

Il faut savoir quoi...

Alors, dire que c'est comme s'ils n'avaient pas de diplôme, je trouve cela méprisant et pas très gentil du tout ...

Modifié par futurquébecois
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Je suis d'avis avec noor87parce que les 80% des immigrants venant de l’Afrique préfèrent rester dans la ville cosmopolite de Montréal.

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  • Habitués

Je suis d'avis avec noor87parce que les 80% des immigrants venant de l’Afrique préfèrent rester dans la ville cosmopolite de Montréal.

Et certaines fois à raison. Certains profils sont plus recherchés dans les centres villes que d'autres et c'est valable partout dans le monde. Il ne faut pas aussi oublier que la vie de "campagne", c'est pas fait pour tout le monde. A quoi cela sert d'avoir une super job et un gros tas de fric si vous méprisez votre cadre de vie ou la trouvez déprimante ennuyeuse?

Donc oui, certains (comme moi d'ailleurs) iront là où ils trouveront une job mais je comprends aussi si quelqu'un préfère la "city life". C'est bien facile de juger quand on ne connait pas tous les aspects des choix que chaque personne fait.

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Tout a fait d'accord avec ce post. Dans un pays qui se renferme sur les nouveaux arrivants, qui leur demande de s'intégrer au lieu de les accueillir, j'ai vraiment peur pour l'avenir de ceux qui vont arriver. Surtout ceux des professions médicales, ingénieurs et autres spécialités. Beaucoup d'immigrants peuvent tres ben faire l'affaire, mais leur noms et leurs origines ou leurs religions font peur au quebecois. Au quebec, le français est là pour parler et l'anglais pour travailler. Au quebec, l'immigrants doit seulement être content d'être accepté, se taire et se terrer à jamais ou "mettre sa tête dans une autruche". Entendu sur une radio qui dot on ici a la cote : "vraiment, ces immigrants profitent de la loi pour demander toujours plus". Un commentaire qui m'a sidéré par sa généralisation. Au quebec, un immigrants doit se taire, être heureux de travailler et gagner le minimum républicain. je m'arrête là...

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Si certains connaissent un taux de chômage et que ça vise particuièrement certaines communautés, il est inutile de s'en cacher, c'est juste une forme de racisme. On préfére embaucher le Québécois que l'immigrant, le blanc que le basané, etc.

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  • Habitués

Tout a fait d'accord avec ce post. Dans un pays qui se renferme sur les nouveaux arrivants, qui leur demande de s'intégrer au lieu de les accueillir, j'ai vraiment peur pour l'avenir de ceux qui vont arriver. Surtout ceux des professions médicales, ingénieurs et autres spécialités. Beaucoup d'immigrants peuvent tres ben faire l'affaire, mais leur noms et leurs origines ou leurs religions font peur au quebecois. Au quebec, le français est là pour parler et l'anglais pour travailler. Au quebec, l'immigrants doit seulement être content d'être accepté, se taire et se terrer à jamais ou "mettre sa tête dans une autruche". Entendu sur une radio qui dot on ici a la cote : "vraiment, ces immigrants profitent de la loi pour demander toujours plus". Un commentaire qui m'a sidéré par sa généralisation. Au quebec, un immigrants doit se taire, être heureux de travailler et gagner le minimum républicain. je m'arrête là...

Du grand n'importe quoi... Le Québec est le seul endroit au monde qui possède des accommodements raisonnables, qui permettent aussi malheureusement à tout un tas d'emmerdeurs de demander des choses aberrantes... (couteau à la ceinture pour les enfants, voile pour voter, interdire de dire "joyeux noël" à l'école)

En quoi les immigrants doivent se taire ??? Ils ont autant le droit à la parole, sinon même plus que les Québecois!!!!!

Et en Algérie, c'est comment pour les nouveaux immigrants ? Ont ils autant de droit ? Parce que c'est bien de cracher dans la soupe de ceux qui t’accueille, mais faut aussi savoir regarder autour de son nombril !!!!

Modifié par Hemolas
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  • Habitués

"...les écarts pourraient être attribuables à de réelles différences entre les compétences des immigrants et des travailleurs nés au Canada, ainsi qu'à des lacunes, sur le marché de l'emploi, qui empêcheraient les immigrants d'utiliser pleinement leurs compétences..." : si ils ont des lacunes ils ne peuvent utiliser pleinement leurs competences car justement .. ils ont des lacunes !! C'est phrase entre-guillets est debile a souhait. Si il y a difference de competence focement l'immigrant sera moins payes.

Si les lacunes ne concernent pas les immigrants mais le marche de l'emploi en lui-meme, quelles sont ces lacunes et de qui proviennent-elles ? Les employeurs ?

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