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Et aussi, pour ceux qui ont réussi au Québec...


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C'est surtout d'être traitée d'égoïste, qui m'a un peu agacée..... :innocent:

Ce n'est pas parce qu'on est là et installés qu'on a des choses extraordinaires à partager.... ;)

c'est tout à fait cela !!

Oui je suis toujours ici, quant à dire que j'ai réussi ..... Je ne cherchais pas la performance, ni un monde meilleur, je suis venue parce que, comme beaucoup je pense, c'était un rêve ..... alors plutôt que d'attendre qu'il se passe quelque chose, j'ai pris la décision d'immigrer :lol:

Je trouve cela dur, parce que mon éducation m'a apportée d'autres valeurs, qui ne correspondent pas spécialement aux valeurs "nord américaines". Mais je me dis que tout ce que je vis me sert à me connaître, à aller de l'avant, à tester mes compétences, ma tolérance .... j'ai une bonne leçon de vie. Pour cela oui on peut parler de réussite !! :wub:

Mais est ce un échec que de regarder la vie telle qu'elle est, est ce un échec que d'en raconter les écueils ??

Par contre je vais juste rajouter un tout petit rien ..... un petit détail, il est d'ordre financier, et ce petit détail ne "m'autorise" pas pour l'instant d'envisager un retour ...... mais patience et longueur de temps ..... le temps de continuer à apprécier ma vie au Québec :lol:

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  • Habitués

Pour moi , c'est juste après 4 ans que j'ai commencé à sentir l'équilibre .

Pourtant que j'ai réussi à travailler dans mon domaine après quelques mois ,j'ai acheté ma maison après 2 ans , on est bien installé quoi .

C'est une question d'équilibre totale ,pas juste une seule chose , c'est un pyramide quoi comme partout dans le monde .

Ok ok , grosso-modo ?

J'ai trouvé tout ce que j'ai cherché , donc ça depend de ce que vous cherchez .

Perso j'ai cherché une ambiance saine au travail ,une société civilisé ( le respect ,l'écoute ,la courtoisie ...) , la démocratie , les services publiques efficace , la beauté de 4 saisons , une maison à l'américaine :) , le pouvoir d'achat ...

Ça prend du temps pour faire le deuil de famille surtout ,les amis ,la culture ,les fêtes .

Voila .

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  • Habitués

vous savez chers lecteurs en 22mois au canada je ne pourrai pas encore parler de reussite car je suis encore en phase fondations peu etre le temps me le dira.

Modifié par apach
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  • Habitués

J'ai aimé vous lire! :wub:

Merci à vous tous, je partagerai un jour mon expérience avec vous )

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je croi que futurquebecoi il était tellement clair il veut entendre des histoires de réussite il auna cher ami beaucoup mais cest sur il trouve meme pas le temps pour rentrer dans ce forum il sont tellement occuper par leur travail et leur projet et leur nouvelle vie

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Je vois pas où est le problème de parler de sa réussite au Québec... Ou alors c'est que personne ne réussit vraiment ? Est-ce que ça veut dire que finalement le rêve québécois n'est pas idyllique que ça ?

Qu'est ce qui vous plait là bas et qui vous déplaisait dans votre pays d'origine ? Et puis surtout, c'est quoi la réussite pour vous ?

C'est quoi la réussite ? J'ai lu un article récemment qui soulignait qu'en Amérique, lorsqu'on parle de réussite, on songe avant tout à la réussite financière : avoir un job qui paie bien, très bien c'est encore mieux, avoir une belle grande maison, une ou plus souvent deux autos ... et tous ce que la publicité nous propose en gadgets de toutes sortes.

Je connais quelqu'un pour qui, la réussite, c'est justement un gros job avec un gros titre et un gros salaire.

Par contre, on songe moins à la réussite dans sa vie familiale et sociale; d'ailleurs, la moitié (sinon plus) des couples se séparent, reprennent avec quelqu'un d'autre; si ça ne va pas, on change, etc.

Personnellement (et je ne suis pas une immigrante), la réussite, c'est surtout d'avoir une vie de famille réussie, des amis en qui ont peu avoir confiance (et je n'en ai pas besoin de 50), d'être en santé et en bonne forme physique et d'être en paix avec soi-même.

Évidemment, pour les gens qui vivent dans des pays en guerre, la réussite c'est peut-être juste d'arriver en sortir...

Modifié par Ensaimada
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Mais que voulez-vous qu'on vous dise ? :huh:

Nous sommes encore là, donc à part si nous sommes complétement maso, c'est qu'on n'y est bien....

Maintenant, parler de réussite...? Qu'entendez-vous par là ?

Il y a 6 ans qu'on est là, et oui, nous avons atteint certains de nos objectifs :

Notre fils dispraxique a eu une formation qu'il n'aurait pas eu en France et a un métier dans les mains, grâce à un apprentissage. Il rêvait de grandes études intellectuelles et il est palefrenier. Malgrè ses difficultés, nous avons pu le maintenir dans le système scolaire jusqu'à ses 18 ans pour nous c'est une victoire.... Et pour vous ?

Nous avons , enfin une maison suffisament grande pour pouvoir y vivre à 7 sans nous marcher sur les pieds et sans avoir à ranger le petit dernier dans un tiroir quand les grands veulent recevoir. Pour nous c'est important...et pour vous ?

Nos ados sont sympas, ouverts, confiants...et râleurs comme il se doit. Nous vivons une belle cohésion familiale, pleine de conversations et de fous-rires, de confidences, de confiance et de petites chicanes. Nous nous estimons chanceux de vivre tout ça ensemble...Est-ce votre objectif ?

Nous avons aussi des objectifs que nous avons du mal à atteindre : Faut-il en parler ?

Nous venions checher la stabilité : coté adresse, c'est fait : 6 ans dans la même maison , ça ne nous était jamais arrivée. ( en fait c'est la maison qui a changée... :innocent: )

Par contre coté boulot : mon homme en est à son troisième boulot et amorce un changement de cap complet, usé par une ambiance de travail syndicalisée à outrance. Comment savoir si ce sera une réussite ? Depuis 6 ans, les hauts et les bas financiers s'enchaînent à une telle vitesse que ça devient obsédant. La sécurité financière tant attendue sera pour demain....Et cela pèse de plus en plus lourd dans ma vie.Un échec ? Non, une déception.

Nous avons choisi une immersion totale, en nous installant dans un petit village. Nous en assumons les conséquences : bonnes ( nous avons très vite été dans le bain, les découvertes de notre environnement se sont faites à vitesse grand V, nous sommes connus par tous et connaissons tout le monde, nous avons un cadre de vie exceptionnel,un terrain immense et une maison à l'avenant, des écoles en zone prioritaires qui nous offrent des services qu'il n'y a pas forcément ailleurs...).

Et mauvaises : nos enfants se sont heurté sd'abord à un mur de curiosité, puis à celui du rejet plus ou moins ouvert comme tout enfant différent ( de part leur accent, leur leadership, leur envie de découverte...).Un rejet qui nous a conduit à opter pour une école privée pour nos deux filles.

Pas question pour nous de se retouver de temps en temps entre français pour se ressourcer, pour retrouver les relations faciles " à la françaises". À nous de nous dépatouiller avec les non-dit et les feintes de non-recevoir lorsque nous mettions les pieds dans le plat. À nous de trouver les bons mots et les bonnes attitudes sous peine de réactions immédiates et épidermiques. Pas question non plus d'espèrer trouver des petits produits français qui nous manquaient tant, et que nos amis Montréalais vont dénicher à Jean Talon ou autre....Seuls français dans la place, nous nous sommes pris des portes sur les doigts et des coups innatendus....

Mais nous sommes là ! Dans notre routine. Les enfants partent tous les matins à l'école, et reviennent avec leurs histoires d'ados qui se bouffent le nez pour une couleur de pantalon ou de chums de l'une ou de l'autre, leur agacement face aux niaisages dont ils sont victimes dans les bus, leur larmes des mauvaises notes et leur sourire des bonnes, mais aussi avec de belles histoire d'amitié et de découvertes...

Mon homme est passé de l'usine à l'agence, mais part le matin et revient le soir avec ses découragements devant les clients récalcitrants, comme il revenait avec ses histoires d'ouvriers jaloux et de machines réfractaires à toutes réparations, mais aussi avec ses expèriences d'entraide et de réussites et la mise en valeur de nouvelles capacités.

Et moi, je continue à remplir et à vider le frigidaire bien régulièrement, à gérer les stress des uns et les joies débordantes des autres, à consoler et à congratuler, à écouter et à conseiller, à encourager et à redresser les bretelles...

Alors dans tout ce fatras quotidien, qu'y voyez vous ? Pensez-vous que c'est à tout cela qu'on peut juger de la réussite d'une immigration ? Qu'est-ce que cela vous dit des moments de cafard noir et de larmes que nous avons traverser pour arriver à cet équilibre ? Et qu'est ce que ça vous fait partager de nos joies toutes simples et de nos coups de coeur d'un instant ?

Oui, nous sommes là et bien là . Qu'allez-vous en tirer pour votre propre profit ?

Ma conclusion sera seulement que si vous venez chercher des choses toutes simples, il y a fort à parier que vous les trouverez. Peut-être tout simplement parce qu'elles sont déjà au fond de vos valises, mais c'est bien connu, on laisse toujours de vieilles choses enfouies dans les valises du grenier. Une immigration permet souvent de juste les redécouvrir.

Si vous venez chercher de l'extraordinaire : une vie plus facile, plus riche, plus plus plus....Vous risquez fort d'être déçus, et de trouver ici les mêmes difficultés que chez vous : difficultés à se faire comprendre et à se faire aimer, difficultés à travailler ensemble, difficultés à suporter les arcanes administratives des banques, des mairies, des écoles..., les impôts, les patrons, les profs, les collègues, les voisins, les copains...et j'en passe.

Je sais ce que ce bilan familiale peut avoir de décevant pour tout ceux qui sont dans l'excitation de la préparation, et qiui rêvent d'avenir en couleur. Mais voilà, c'est le mien : petit bilan ordinaire pour petite ( :ph34r: ) famille ordinaire.

Et ma vraie réussite à moi, c'est de savoir que où que l'on soit, quelques soit le pays ou le continent où nous vivons, au travers des chambardements que nous avons vécus,des peines, des joies,des déceptions, nous avons été capables de garder notre cohésion familiale et l'amour qui nous construit. :B)

Bravo ! C'est un excellent résumé. Ça mériterait d'être en page d'accueil. Vraiment un très bon texte. :)

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  • Habitués

Je vois pas où est le problème de parler de sa réussite au Québec... Ou alors c'est que personne ne réussit vraiment ? Est-ce que ça veut dire que finalement le rêve québécois n'est pas idyllique que ça ?

Qu'est ce qui vous plait là bas et qui vous déplaisait dans votre pays d'origine ? Et puis surtout, c'est quoi la réussite pour vous ?

C'est quoi la réussite ? J'ai lu un article récemment qui soulignait qu'en Amérique, lorsqu'on parle de réussite, on songe avant tout à la réussite financière : avoir un job qui paie bien, très bien c'est encore mieux, avoir une belle grande maison, une ou plus souvent deux autos ... et tous ce que la publicité nous propose en gadgets de toutes sortes.

Je connais quelqu'un pour qui, la réussite, c'est justement un gros job avec un gros titre et un gros salaire.

Par contre, on songe moins à la réussite dans sa vie familiale et sociale; d'ailleurs, la moitié (sinon plus) des couples se séparent, reprennent avec quelqu'un d'autre; si ça ne va pas, on change, etc.

Personnellement (et je ne suis pas une immigrante), la réussite, c'est surtout d'avoir une vie de famille réussie, des amis en qui ont peu avoir confiance (et je n'en ai pas besoin de 50), d'être en santé et en bonne forme physique et d'être en paix avec soi-même.

Évidemment, pour les gens qui vivent dans des pays en guerre, la réussite c'est peut-être juste d'arriver en sortir...

Vous parlez bien de la réussite dans la vie en général. je suis tout à fait d'accord avec vous.

A mon avis, la réussite d'un projet d'immigration est plus particulière. Il s'agit, de réussir à trouver un premier travail, réussir à s'intégrer dans la société, réussir à fixer de nouveaux repères, réussir à trouver l'équilibre dans un nouvel environnement et surtout réussir à construire ou à garder une vie de famille épanouie au milieu de tout ces changements radicaux impliqués par l'immigration.

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oui ansaimada je suis toute a fait d'accord avec vous a mon avis aussi que la réussite et déjà être satisfaite avec soi même satisfaite en couple satisfaite avec son amour ses enfant sa vie personnel et professionnel mais aussi pour ce qui veut immigrer et il veut changer sa vie et améliorer le niveau de vie je vois aussi que avoir l'idée de l'immigration c'est déjà une réussite....commencer les démarche de l'immigration c'est une réussite....s'installer au Québec c'est une réussite surmonter les obstacle c'est une réussite ....bouger..chercher ...fouiller....patienter encore et encore ne jamais baisser les bras c'est une réussite c'est toute un chemin de réussite

Modifié par rosa_13000
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  • Habitués

C'est surtout d'être traitée d'égoïste, qui m'a un peu agacée..... :innocent:

Ce n'est pas parce qu'on est là et installés qu'on a des choses extraordinaires à partager.... ;)

Malgré tout, ton témoignage est tout ce qu'il y a de plus remarquable ; pratiquement tous les aspects de cette immigration sont passés en revue, avec tant ses côtés positifs que négatifs ...

Un témoignage comme on voudrait en voir plus souvent sur ce forum, pas nécessairement uniquement défaitiste comme certains se complaisent à les faire, nous amenant alors à nous poser la question de savoir pourquoi ils sont restés au Québec...

Un témoignage pas nécessairement uniquement élogieux car il ne refléterait pas la réalité et l'intégralité du vécu de leurs auteurs...

Un récit réel et complet, tout simplement .

Merci et +1 wink.gif

Et aussi, c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut se taire... wink.gif

La preuve en est ici faite par ton récit...

Modifié par futurquébecois
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Merci pour vos récits !!!

En fait, personnellement, le mot "réussite" s'apparente plutôt à une satisfaction de son sort. Est-ce que je suis satisfait de ce que j'ai ?

C'est finalement ça la réussite : se satisfaire de ce que le quotidien nous apporte, non ?

En tout cas, merci encore d'avoir pris le temps de répondre !!

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  • Habitués
C'est finalement ça la réussite : se satisfaire de ce que le quotidien nous apporte, non ?

Oui . :)

Mais dans ce cas, la bonne question à se poser est : " Faut-il vraiment traverser l'Atlantique et vivre et faire vivre ce déracinement à nos proches pour cela ? " ou encore "Le jeu en vaut-il la chandelle?"

Si la réponse est oui : FONCEZ !

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  • Habitués

Moi aussi je fais partie de ceux qui pense avoir réussi leur immigration voilà ce que j'écrivais sur mon parcours en juillet 2009 : ICI

Aujourd'hui en 2011, la vie poursuit son chemin tranquillement, toujours dans mon école primaire en tant qu'assistante de direction, toujours avec mon conjoint québécois, rien d'extraordinaire à raconter. Je n'ai jamais chercher à faire de l'argent, je me suis toujours contenter de ce que le quotidien me donnait... (peut être est-ce cela la clé de mon bonheur... ) mais il reste vrai qu'à plus de 50 ans les objectifs sont complètement différents qu'à 30 ans... en tous cas pour l'instant je n'ai toujours pas envie de rentrer définitivement en France... peut être irai-je cet été pour des vacances vu que cela fait 4 ans que je n'y suis pas allée et que la famille commence à trouver le temps long...

Oui des immigrants heureux cela existe même au Québec.....

Ebsline

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Moi aussi je fais partie de ceux qui pense avoir réussi leur immigration voilà ce que j'écrivais sur mon parcours en juillet 2009 : ICI

Aujourd'hui en 2011, la vie poursuit son chemin tranquillement, toujours dans mon école primaire en tant qu'assistante de direction, toujours avec mon conjoint québécois, rien d'extraordinaire à raconter. Je n'ai jamais chercher à faire de l'argent, je me suis toujours contenter de ce que le quotidien me donnait... (peut être est-ce cela la clé de mon bonheur... ) mais il reste vrai qu'à plus de 50 ans les objectifs sont complètement différents qu'à 30 ans... en tous cas pour l'instant je n'ai toujours pas envie de rentrer définitivement en France... peut être irai-je cet été pour des vacances vu que cela fait 4 ans que je n'y suis pas allée et que la famille commence à trouver le temps long...

Oui des immigrants heureux cela existe même au Québec.....

Ebsline

Je n'étais pas membre du forum au moment où vous avez décrit votre parcours bien particulier. Arriver au Québec à votre âge (ce n'est pas une « craque » comme on dit ici, regardez le mien :lol: ), seule, c'était tout un pari. Et vous avez remporté votre pari. Bravo !

Même si vous n'avez pas retrouvé le poste que vous aviez en France, vous êtes tout de même dans une école et c'est un beau milieu de travail.

Bravo à vous ... et nous habitons la même région ;)

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  • Habitués

Merci pour vos récits !!!

En fait, personnellement, le mot "réussite" s'apparente plutôt à une satisfaction de son sort. Est-ce que je suis satisfait de ce que j'ai ?

C'est finalement ça la réussite : se satisfaire de ce que le quotidien nous apporte, non ?

En tout cas, merci encore d'avoir pris le temps de répondre !!

Réussir son immigration, c'est aussi une question d'objectifs. On ne cherche pas la même chose et par conséquent, ce que nous trouverons sera jugé selon nos attentes.

Nous (moi et ma moitié), on ne cherchait pas au Québec une meilleure situation financière, on l'avait chez nous. On ne cherchait pas un épanouissement professionnel extraordinaire. Ni une météo clémente. Tout cela était secondaire à partir du moment où nous pouvions avoir LA SAINTE PAIX! Rien que cela! La sainte paix signifiant pour nous la liberté d'expression, la liberté de pensée et de conscience, la liberté de circuler, le fait de dormir tranquille sans craindre un cambriolage, ne pas craindre d'être emprisonné demain matin pour rien, etc. Plus encore, élever nos enfants dans la quiétude (parce que chez nous, tout peut exploser en tout temps) et léguer ces libertés à nos enfants.

Ce que nous avons trouvé a largement dépassé nos attentes. En plus d'avoir la sainte paix, nous avons eu des amis incomparables, une adaptation pas trop pire au climat, des possibilités (études, emplois, accès à un crédit hypothécaire, etc.). De plus, nos enfants sont merveilleusement intégrés dans le système d'éducation, ils ont plein d'amis, etc. Bien sûr que nous avons galéré avant d'atteindre ce que nous avons. Tant pis.

L'on comprendra que notre situation n'est en rien comparable à celle d'un immigrant européen qui poursuit d'autres objectifs. De plus, pour nous, il s'agit d'un aller sans retour, alors que d'autres, au départ, se sont donnés 3 à 5 ans pour atteindre leurs objectifs ou rentrer.

Ai-je réussi mon immigration? J'en sais rien. Ai-je atteint mes objectifs? En partie. J'attends de voir ce que mes enfants deviendront pour en juger. Dans tous les cas, ma vie est maintenant ici. Bien des choses me font plaisir et bien des choses m'énervent et continueront encore de m'énerver (ça énerve d'ailleurs aussi les Québécois nés ici). Parler de réussite ou d'échec est une question d'équilibre propre à chacun de nous, nous avons tous notre seuil de tolérance.

Modifié par Kweli
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  • Habitués

Même venant de pays développés, même avec un "billet retour", les histoires de réussite sont très différentes selon les cas: si on commence jeune (ie immigration au Canada, juste après les études) ou si on arrive plus tard....

Dans le premier cas, on n'a pas d'éléments de comparaison de ce qu'aurait pu être notre vie à l'âge adulte dans notre pays d'origine et on peut confondre réussite de l'immigration avec la réussite matérielle ou l'évolution de la vie somme toute assez classique que tout jeune diplômé d'un pays développé peut connaitre lors de ces premières années de vie d'adulte autonome. Les "marqueurs sociaux" de cette réussite sont en général (pas forcément dans l'ordre ;) ) : premier job fixe, premier salaire, changement de responsabilité et augmentation, voiture, mariage, prêt immobilier (surtout qu'au Canada les prêts sont systématiquement hypothécaires donc plus facile à obtenir), le premier enfant et les suivant...

Dans le deuxième cas, il n'y a pas cette joie de la découverte ou de la "première fois" : de fait les attentes vis à vis de l'immigration sont différentes d'un "junior" et la mesure de la réussite de l'immigration très différente. Parfois on part avec des enfants, on a des attentes entre conjoints. Aussi, ça serait bien d'avoir plus de témoignages d'immigration réussie de gens qui ont "immigré sur le tard" venant de pays développés alors qu'ils avaient déjà un relatif confort et une réussite matérielle ou autre (la réussite ce n'est pas forcément matérielle, en tout cas selon mes critères pas du tout) prouvée dans leur pays d'origine (France ou autre). ça serait intéressant de savoir en quoi, ils pensent que leur vie a subi une inflexion différente du fait de leur immigration et pourquoi ils considèrent leur immigration réussie...

Aussi ça serait bien d'avoir des exemples récents.

:)

Modifié par Happymusher
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Merci encore pour vos témoignages !

Je dirais que de vous lire nous donne (en tout cas à moi), une vision beaucoup plus juste du processus d'immigration, du coté "psychologique" de la décision et de tout ce qui suit derrière. Bref, tout ce qu'on pourrait négliger par aveuglement dû à cette nouveauté.

Encore, encore !!:)

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  • Habitués

Même venant de pays développés, même avec un "billet retour", les histoires de réussite sont très différentes selon les cas: si on commence jeune (ie immigration au Canada, juste après les études) ou si on arrive plus tard....

Dans le premier cas, on n'a pas d'éléments de comparaison de ce qu'aurait pu être notre vie à l'âge adulte dans notre pays d'origine et on peut confondre réussite de l'immigration avec la réussite matérielle ou l'évolution de la vie somme toute assez classique que tout jeune diplômé d'un pays développé peut connaitre lors de ces premières années de vie d'adulte autonome. Les "marqueurs sociaux" de cette réussite sont en général (pas forcément dans l'ordre ;) ) : premier job fixe, premier salaire, changement de responsabilité et augmentation, voiture, mariage, prêt immobilier (surtout qu'au Canada les prêts sont systématiquement hypothécaires donc plus facile à obtenir), le premier enfant et les suivant...

Dans le deuxième cas, il n'y a pas cette joie de la découverte ou de la "première fois" : de fait les attentes vis à vis de l'immigration sont différentes d'un "junior" et la mesure de la réussite de l'immigration très différente. Parfois on part avec des enfants, on a des attentes entre conjoints. Aussi, ça serait bien d'avoir plus de témoignages d'immigration réussie de gens qui ont "immigré sur le tard" venant de pays développés alors qu'ils avaient déjà un relatif confort et une réussite matérielle ou autre (la réussite ce n'est pas forcément matérielle, en tout cas selon mes critères pas du tout) prouvée dans leur pays d'origine (France ou autre). ça serait intéressant de savoir en quoi, ils pensent que leur vie a subi une inflexion différente du fait de leur immigration et pourquoi ils considèrent leur immigration réussie...

Aussi ça serait bien d'avoir des exemples récents.

:)

D'après ton commentaire il semblerait que je fasse partie du 2e cas... mais suis-je dans les cas récents rien n'est moins sûr vu que je suis installée depuis 6 ans maintenant. Mais aujourd'hui je ne pense pas que les plus de 50 ans aient beaucoup de chances d'obtenir leur statut de RP, la sélection par l'âge est devenue draconienne, déjà il y a 6ans je suis passée d'extrême justesse mais bon je suis passée. Si certains veulent en savoir un peu plus sur mon parcours j'ai retrouvé aussi dans les archives du forum ce que j'écrivais en 2006.... je ne changerai pas un iota de ce texte, bon c'est sûr je venais d'arriver et on sent beaucoup d'enthousiasme, je ne dis pas que je n'en ai plus mais disons que je suis un peu aujourd'hui installée dans une certaine routine.... il n'empêche que même pour moi cela me fait tout drôle de relire ce texte... que voulez-vous les paroles s'envolent les écrits restent .... bonne lecture... ICI

Ebsline

Modifié par ebsline
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  • Habitués

Même venant de pays développés, même avec un "billet retour", les histoires de réussite sont très différentes selon les cas: si on commence jeune (ie immigration au Canada, juste après les études) ou si on arrive plus tard....

Dans le premier cas, on n'a pas d'éléments de comparaison de ce qu'aurait pu être notre vie à l'âge adulte dans notre pays d'origine et on peut confondre réussite de l'immigration avec la réussite matérielle ou l'évolution de la vie somme toute assez classique que tout jeune diplômé d'un pays développé peut connaitre lors de ces premières années de vie d'adulte autonome. Les "marqueurs sociaux" de cette réussite sont en général (pas forcément dans l'ordre ;) ) : premier job fixe, premier salaire, changement de responsabilité et augmentation, voiture, mariage, prêt immobilier (surtout qu'au Canada les prêts sont systématiquement hypothécaires donc plus facile à obtenir), le premier enfant et les suivant...

Dans le deuxième cas, il n'y a pas cette joie de la découverte ou de la "première fois" : de fait les attentes vis à vis de l'immigration sont différentes d'un "junior" et la mesure de la réussite de l'immigration très différente. Parfois on part avec des enfants, on a des attentes entre conjoints. Aussi, ça serait bien d'avoir plus de témoignages d'immigration réussie de gens qui ont "immigré sur le tard" venant de pays développés alors qu'ils avaient déjà un relatif confort et une réussite matérielle ou autre (la réussite ce n'est pas forcément matérielle, en tout cas selon mes critères pas du tout) prouvée dans leur pays d'origine (France ou autre). ça serait intéressant de savoir en quoi, ils pensent que leur vie a subi une inflexion différente du fait de leur immigration et pourquoi ils considèrent leur immigration réussie...

Aussi ça serait bien d'avoir des exemples récents.

:)

D'après ton commentaire il semblerait que je fasse partie du 2e cas... mais suis-je dans les cas récents rien n'est moins sûr vu que je suis installée depuis 6 ans maintenant. Mais aujourd'hui je ne pense pas que les plus de 50 ans aient beaucoup de chances d'obtenir leur statut de RP, la sélection par l'âge est devenue draconienne, déjà il y a 6ans je suis passée d'extrême justesse mais bon je suis passée. Si certains veulent en savoir un peu plus sur mon parcours j'ai retrouvé aussi dans les archives du forum ce que j'écrivais en 2006.... je ne changerai pas un iota de ce texte, bon c'est sûr je venais d'arriver et on sent beaucoup d'enthousiasme, je ne dis pas que je n'en ai plus mais disons que je suis un peu aujourd'hui installée dans une certaine routine.... il n'empêche que même pour moi cela me fait tout drôle de relire ce texte... que voulez-vous les paroles s'envolent les écrits restent .... bonne lecture... ICI

Ebsline

Bien moi, je fais à 100% partie du 2e cas. Qu'est ce qu'on est venus chercher ici ? Exactement la même vie que celle qu'on avait en France avec quelques choses en plus. Un travail (pour moi), du respect et de la courtoisie, un environnement non stressant, 4 vraies saisons. ESt-ce qu'on l'a trouvé ? Oui, à 100 %. Mais on s'en est donné les moyens et on a mobilisé un maximum d'efforts pour ça. La famille? Une partie nous rejoint et l'autre s'est adaptée à nos allers-retours mutuels, aux rendez-vous en visio ou sur Skype. Les amis ? Avez-vous remarqué comme ça va, ça vient? Pour notre cas, on s'en est fait ici plus ici que ce qu'on avait en France, et on a gardé ceux de France qui sont heureux de nous voir revenir de temps en temps.

Cependant, je ne suis pas un exemple. On a peut-être réussi notre vie parce qu'avec mon mari, nous avions des métiers en demande? Nous étions Français? Nous sommes arrivés avec plus que la fameuse somme demandée par les services d'immigration? Nous ne courrions pas après l'Eldorado nord américain? Nous n'avons pas mélangé immigration, intégration et religion?

Qui sait? ...

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Il faut se dire tout simplement que les gens qui ont réussi au Québec n'ont pas le temps pour venir raconter leur vies sur ce forum !!!! ;)

On viens ici pour se renseigner !!! -_-

On peut pas avoir un super bon job dans une société québécoise et faire l'assistant social sur ce forum :B)

Il faut faire un choix !!! :)

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