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Une musulmane expulsée d'un cours à cause du niqab


grizzli

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  • Habitués

Non je m'attendais vraiment pas que tu me sors un truc pareil, t'es vraiment certain de vouloir dire que la population juive à le droit à la singularité de surcroit ce qui touche l'education des futurs dirigents du quebec de demain.

Ma position est que privée ou public, le calendrier scolaire et le contenu doit etre le même point barre.

Mais il n'y a pas que la population juive qui bénéficie "d'aménagement". De nombreuses écoles privés en bénéficie aussi. Actuellement certaines écoles privées ne sont pas en vacances.

Pourquoi le privé ne serait distinct du public ? quel est le problème ?

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  • Habitués

Non je m'attendais vraiment pas que tu me sors un truc pareil, t'es vraiment certain de vouloir dire que la population juive à le droit à la singularité de surcroit ce qui touche l'education des futurs dirigents du quebec de demain.

Ma position est que privée ou public, le calendrier scolaire et le contenu doit etre le même point barre.

Mais il n'y a pas que la population juive qui bénéficie "d'aménagement". De nombreuses écoles privés en bénéficie aussi. Actuellement certaines écoles privées ne sont pas en vacances.

Pourquoi le privé ne serait distinct du public ? quel est le problème ?

Et bien c'est justement à cause de cela qu'on se retrouve avec des écoles passerelles qui réussissent à contourner la loi 101.

:angry:

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  • Habitués
La vie en noir

Michèle Ouimet

La Presse

«C'est de la provocation?

- Pardon?

- Ça!»

La femme me jette un regard noir. Elle frémit d'indignation. C'est une employée du cégep Maisonneuve et nous sommes au milieu d'un couloir.

«Ça», c'est mon niqab. Depuis deux jours, je me promène voilée de la tête aux pieds. Seuls mes yeux sont visibles entre les longs pans de tissu noir.

J'essaie de tester la tolérance des Montréalais: dans l'autobus et le métro, dans l'est et l'ouest de la ville, d'Hochelaga-Maisonneuve au centre-ville, d'un Tim Hortons de la rue Ontario au blanc Plateau-Mont-Royal en passant par la multiethnique Université Concordia.

J'ai eu droit à quelques insultes. Rien de grave.

Rue Laurier, un homme, lunettes fumées sur le nez, me dévisage. «Oh boy!» lâche-t-il. Un autre, croisé dans la rue Saint-Denis, sourit en murmurant: «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand). À deux pas du métro Papineau, un homme me jette un regard noir et lance un «Ouach!» bien senti.

Dans un ascenseur, à la sortie d'un bureau d'Emploi Québec, un homme - encore - me regarde, sidéré.

«Ah ben, c'est rare qu'on voit ça!

- Ça vous choque?

- Oui, ça me choque. Vous venez de quel pays?

- Je suis née au Québec.

- Ce n'est pas correct, poursuit-il sans m'écouter. Si je vais dans votre pays, je n'aurai pas le droit de boire de l'alcool. Mais vous, vous venez ici et vous faites ce que vous voulez! De quel pays venez-vous au juste?

- Je suis née ici.

- Ici? Ah ben.»

À part ces quelques incidents, les réactions ont été étonnamment discrètes: regards insistants, embarrassés et... une certaine indifférence. Au métro Papineau, la préposée au guichet s'est fendue en quatre pour répondre à mes questions. Et elle m'a regardée droit dans les yeux, sans gêne et sans complaisance.

Tolérants, les Montréalais? Peut-être.

Polis? Certainement.

***

Donc, je me promenais dans un couloir du cégep Maisonneuve, dans l'est de Montréal, lorsque l'employée frémissante d'indignation m'a apostrophée.

Je cherchais le bureau d'inscription aux cours de français.

«Tout droit, puis à gauche», dit la femme d'un ton glacial.

Une femme dans la cinquantaine m'accueille froidement.

«Puis-je suivre les cours avec mon niqab?

- Ah ben là, là, je m'occupe pas de ça. De toute façon, la ministre est censée faire quelque chose.»

J'insiste.

«Coudonc, me testez-vous? Les cours de français, c'est très théâtral. Le professeur va probablement exiger que vous enleviez votre voile. Et il n'y a pas de place avant mai.»

***

Avant de me promener avec un niqab, je dois en acheter un. Pas évident. J'ai viré la ville à l'envers avant de dénicher une petite boutique qui en vendait.

«Un niqab?» répète, interloqué, le propriétaire, Moncef Barbourch.

Dans le fond du magasin rempli d'un bric-à-brac islamique - CD, peintures, livres, vêtements -, les rares niqabs sont soigneusement pliés sur une tablette près du plancher. M. Barbouch en vend un par année. Et encore.

Il m'explique comment le porter. D'abord la grande tunique qui traîne par terre, puis le foulard qui cache le cou, le front et les cheveux, et enfin le long voile qui dissimule le visage sauf les yeux et qui s'attache derrière la tête avec du velcro. Je respire difficilement à travers le tissu. Oh boy, comme disait l'autre, les deux jours vont être longs.

Avant de me lancer dans les rues de Montréal, j'ai besoin de conseils. J'appelle Afifa Naz, une femme qui porte le niqab depuis l'âge de 16 ans, que j'ai interviewée en 2007 lors d'une énième crise autour des accommodements raisonnables.

Elle rigole quand je lui explique mon idée.

«Comment fait-on pour manger avec un niqab?

- C'est tout un art, répond-elle en riant. Il faut soulever légèrement le voile pour laisser passer la fourchette. Mais ça prend une certaine expérience, sinon on répand de la nourriture partout.»

Boire représente un autre défi. «Prenez une paille», me conseille Afifa.

Et la réaction des gens?

«Ils sont polis, mais ils vous dévisagent. Certains vont vous insulter. Et il y a le classique "Retourne dans ton pays!" L'été, c'est pire. Les gens sont habillés légèrement et le niqab jure dans le décor.»

Je me mets subitement à aimer l'hiver.

***

Mercredi matin, 11h. Je commande un café au Tim Hortons de la rue Ontario, près du métro Frontenac. L'est de la ville, le quartier Centre-Sud, blanc, francophone. Mon arrivée suscite peu d'émoi. Quelques regards appuyés, rien de plus.

Un café. Erreur. J'ai oublié les conseils d'Afifa. J'aurais dû prendre une bouteille d'eau et une paille.

Je fixe mon café. Vais-je oser soulever discrètement mon voile pour en avaler quelques gorgées, au risque d'en répandre partout?

Les gens me jettent un regard furtif, curieux, étonné. Aucune trace de mépris.

Mon café refroidit.

Je me réfugie dans les toilettes. J'enlève mon voile, je respire un bon coup, puis j'avale mon café en vitesse. J'en profite pour fixer mon voile, qui n'arrête pas de glisser.

Misère.

***

8h15. Autobus 97, avenue du Mont-Royal, près de Papineau. Il fait beau. Ciel bleu, soleil éblouissant, odeur de printemps qui flotte dans l'air. Je traverse l'autobus, voilée de la tête aux pieds, ma longue tunique traînant par terre.

Mon passage jette un froid glacial. Est-ce l'heure trop matinale? La lumière trop crue du matin? Le noir de mon niqab qui tranche dans cet univers blanc francophone?

Ce sont surtout les femmes dans la cinquantaine qui me regardent avec un mépris mal dissimulé. Les autres plongent le nez dans un livre ou évitent soigneusement mon regard. Malaise.

Destination: hôpital Maisonneuve-Rosemont. Dès que je mets le pied aux urgences, un jeune préposé rempli de sollicitude se jette sur moi. Je prends un numéro, présente ma carte d'assurance maladie, explique mon mal de gorge et demande, timidement, si le médecin peut être une femme.

«On va voir, je ne peux rien vous garantir», répond l'infirmière.

«Mme Ouimet? Oh! Excusez-moi», dit la femme médecin en entrant dans la salle d'examen. Mon niqab la déroute. Un nom québécois et un niqab. Quelque chose cloche. Je lui explique que je suis journaliste.

L'hôpital, dit-elle, reçoit beaucoup de femmes en hijab (foulard qui cache uniquement les cheveux et le cou), surtout en gynécologie. Une affiche les avertit qu'elles seront peut-être examinées par un homme. «On fait de notre mieux, mais on ne peut pas leur garantir que le médecin sera une femme.»

En sortant de l'hôpital, un jeune homme étendu sur une civière me crie que je ressemble à une Afghane. Les employés, gênés, détournent la tête.

***

Université Concordia. Un autre monde, un autre univers. Des étudiants provenant de plus de 150 pays différents. On est loin du cégep Maisonneuve.

J'ai rendez-vous avec Miriam, une femme qui porte le niqab depuis un an. Mère américaine, père palestinien. Sa famille vit dans le New Jersey. Elle étudie à Concordia depuis deux ans en sciences de l'éducation. Pourquoi avoir choisi Montréal?

«Parce qu'on m'a dit qu'il y avait une importante communauté musulmane», répond-elle.

Nous nous rencontrons dans la salle de prière réservée aux femmes musulmanes. Pendant que je parle à Miriam, la porte s'ouvre et se ferme dans un incessant va-et-vient, des femmes en hijab enlèvent leurs souliers, saluent Miriam («As-Salam Aleikoum») et se préparent pour la prière.

J'enlève en soupirant le foulard qui cache mon visage. Miriam éclate de rire. «Pas comme ça», dit-elle gentiment. Le voile se porte plus haut, la fente vis-à-vis des yeux, le velcro bien serré derrière la tête. Je comprends pourquoi mon niqab glissait sans cesse.

Miriam raffole de Montréal. Elle voudrait s'y installer après ses études et enseigner dans une école primaire. En niqab.

Porter le niqab la rapproche de son prophète. «Je veux lui plaire et le vénérer», explique-t-elle.

Mais le niqab qu'elle porte tous les jours, dans ses cours comme dans la rue, ne fait pas l'unanimité dans la communauté musulmane.

Au cégep Maisonneuve, une étudiante en hijab m'explique qu'elle désapprouve fortement la femme du cégep Saint-Laurent qui tenait mordicus à porter son niqab en classe.

«On ne passe pas inaperçues avec nos foulards, dit-elle. Alors cacher le visage, c'est trop. On disparaît, on n'existe plus. Des histoires comme celle du cégep Saint-Laurent nous nuisent, car elles créent de l'hostilité envers les femmes voilées.»

Mercredi, j'attendais un taxi à l'extérieur du Centre culturel laurentien, un lieu de rassemblement pour les musulmans, lorsqu'un employé a essayé de me chasser. Il savait que j'étais journaliste. «Enlevez votre voile, a-t-il dit brusquement en montrant mon niqab. Je ne veux pas que le Centre soit associé à ça!»

«Ça», le niqab, ce bout de tissu capable d'enflammer le Québec.

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  • Habitués

Pour ce qui est du calendrier scolaire, il est évident que ça ne passera pas aussi facilement. Il y a actuellement des pétitions dans le monde de l'éducation (syndicat des enseignants) qui circulent afin de dénoncer ce projet de loi.

Sûrement que les comités de parents ont pensé à la même chose.

Mais là où ça m'inquiète, c'est que nous sommes en pleine négociation de notre convention collective et les dernières fois, nos conventions nous ont été imposées par le gouvernement. Donc nous avons peu de pouvoir parce que le législateur est notre employeur.

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  • Habitués

Désolée pour l'emploi du mot "insinuer" qui peut porter un sens péjoratif. Tu as parfaitement le droit de faire le constat qui est le tien.

À ton avis, comment s'explique cette indignation sélective que nous avons?

Je ne sais pas du tout et je ne veux pas non plus l'expliquer car c'est tout ce que je ne supporte pas ceci voudrait dire qu'il peut y'avoir des passes droit, deux poids deux mesures, du singularisme....

Je ne veux pas imaginer cela, non c'est quelque chose qui me revulse.

Je crains que tu places les deux situations en parallèle car dans leurs conséquences, les deux font appel à un accommodement religieux. Pourtant, si on regarde les choses du point de vue des valeurs de la société, la référence n'a pas de commune mesure. Dans un cas, on parle d'écoles ouvertes la fin de semaine, d'un simple aménagement d'horaires, alors que dans l'autre situation, on parle de permettre à une personne d'arborer une tenue qui renvoie à la soumission des femmes, à une image dégradante des femmes en parfaitement contradiction avec les valeurs d'égalité des sexes et des droits égaux entre tous les citoyens. Alors voilà, un est plus choquant que l'autre et ce n'est pas faire preuve d'un plus grand racisme que de le vivre ainsi.

Sur le fond, je ne suis pas plus favorable à un accommodement qu'à un autre. En fait, je pense que les accommodements de type religieux devraient être exclus au profit d'une véritable laïcité des institutions et de l'espace public.

Un extrait d'un texte du Mouvement Laïque du Québec:

2) Les requêtes d'accommodement de nature religieuse ne sont pas recevables

Nous avons établi la nécessité de garantir la laïcité des institutions communes pour les sociétés modernes et démocratiques. Ceci étant acquis, nous considérons qu'il est désormais impossible de faire marche arrière et d'accepter de modifier des règles communes fondées sur les principes rationnels que sont le respect de la dignité humaine, la quête du bonheur, la sécurité et l'utilité publique, en réintroduisant l'arbitraire religieux dans les domaines de la santé, de la science, de la justice ou de l'éducation.

De plus, les demandes d'accommodements fondées sur des croyances religieuses sont, par définition, impossibles à satisfaire puisque le caractère essentiellement intangible et indémontrable des croyances religieuses fait en sorte que ces croyances ne connaissent pas de limites dans l'extrapolation métaphysique. Les demandes à caractère religieux atteignent rapidement les limites de l'absurde pour quiconque ne partage pas ces croyances et par conséquent les accommodements en matière de religion s'avèrent rapidement ingérables. Les accommodements raisonnables en matière de religion sont en quelque sorte des contradictions dans les termes puisque que ces accommodements ne sont pas justifiés par des principes rationnels. Voilà pourquoi les demandes d'accommodement en matière de religion ne sont tout simplement pas recevables pour les institutions communes des sociétés modernes et démocratiques.

Par opposition, les demandes d'accommodement fondées sur le respect de la dignité humaine, la quête du bonheur, la sécurité et l'utilité publique (pour des handicapés ou de jeunes mères monoparentales par exemple) peuvent mener à des accommodements raisonnables puisqu'elles font référence à des situations vécues que tous les humains pourraient expérimenter aisément et pour lesquels des experts peuvent apporter leur contribution scientifique.

La laïcité nous permet de limiter nos délibérations à ce qui est humainement accessible et nous pouvons ainsi espérer trouver un terrain d'entente mutuelle malgré des convictions religieuses divergentes qui devront, en contrepartie, être circonscrites au domaine de la vie privée.

3) La société civile n'a pas à prendre en charge les choix de conscience individuels en matière de religion

La comparaison entre accommodement pour handicap physique et accommodement pour raison religieuse est fallacieuse car l'handicapé n'a pas choisi ou désiré son handicap. C'est justice que la société fasse un effort pour rétablir l'égalité dans les cas d'inégalités naturelles. Dans le cas d'une pratique religieuse, la personne impliquée a la possibilité de faire des choix. Elle peut faire le choix de renoncer à sa religion (apostasie) ou de renoncer à sa participation sociale (vie monacale) si l'un et l'autre sont totalement incompatibles. Elle peut aussi choisir de faire des compromis religieux qui lui permettront de rencontrer les objectifs particuliers de sa religion ET de ses obligations sociales. Il s'agit sans doute de choix difficiles à faire en conscience mais ce sont des choix intimes et personnels qui appartiennent à cette personne. Elle doit avoir le courage d'assumer ces choix. La société ne doit pas les assumer à sa place en multipliant les exceptions qui risquent de rendre les institutions inopérantes.

La personne qui est déchirée entre ses croyances et ses obligations sociales a aussi la responsabilité de partager ses soucis avec ses coreligionnaires et d'exiger que des réformes ou des accommodements soient faits au sein de sa propre communauté religieuse. Certaines religions se sont adaptées aux exigences de la modernité et de la laïcité ; les pratiquants doivent assumer les responsabilités qui découlent des contraintes qu'ils choisissent de se donner en adoptant des rituels contraignants au regard de la société civile laïque.

De manière similaire, toute personne qui désire oeuvrer au sein des institutions communes laïques doit faire abnégation de son droit à la liberté d'expression religieuse et faire passer la représentation de l'autorité et de la neutralité de sa fonction avant ses droits personnels. Ce genre d'abnégation de certains droits personnels en regard des nécessités de la fonction est courant dans les services publics. Les médecins et les infirmières font passer le bien-être des patients avant leur bien être personnel en acceptant de travailler la nuit ou lors des congés fériés. De même les soldats, les policiers, les pompiers et les ambulanciers font passer la sécurité du public avant leur sécurité personnelle sinon leurs métiers respectifs perdraient tout leur sens. Ce faisant, ils renoncent volontairement à certains droits fondamentaux personnels pour se rendre aptes à exercer la mission qui leur a été confiée par la société.

Le texte complet:http://www.mlq.qc.ca...t-irrecevables/

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  • Habitués

Au moins les prêtes catholiques n'envoient pas de fidèles se faire exploser en public une ceinture d'explosif à la taille en tentant de tuer le maximum de civils et en promettant naïvement 72 vierges au paradis pour ce massacre comme c'est le cas d'intégristes d'une autre religion... :rolleyes: C'est déjà énorme...

Terrorisme religieux , terrorisme d'Etat c'est blanc bonnet / bonnet blanc ....

Entre ceux qui renient les chambres à gaz ( http://www.dailymotion.com/video/x8jypz_l-int%C3%A9grisme-catholique-qui-sont-il ) et les intégristes de terrain ( http://www.ripostelaique.com/L-integrisme-catholique-ou-la-de.html ) , y a pas vraiment de quoi être fier ....

La connerie n'a ni de religion , ni de couleur , ni de classe sociale ... la connerie est UNIVERSELLE !

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  • Habitués

Au moins les prêtes catholiques n'envoient pas de fidèles se faire exploser en public une ceinture d'explosif à la taille en tentant de tuer le maximum de civils et en promettant naïvement 72 vierges au paradis pour ce massacre comme c'est le cas d'intégristes d'une autre religion... :rolleyes: C'est déjà énorme...

Terrorisme religieux , terrorisme d'Etat c'est blanc bonnet / bonnet blanc ....

Entre ceux qui renient les chambres à gaz ( http://www.dailymoti...que-qui-sont-il ) et les intégristes de terrain ( http://www.ripostela...e-ou-la-de.html ) , y a pas vraiment de quoi être fier ....

:rofl:C'est une comparaison complètement ridicule et risible !!!! da23ad tu fais rire de toi là !!!

Croire à une fausseté historique c'est quand même différent que de massacrer des milliers de personnes au

nom d'une idéologie comme l'extrémisme islamique, des milliers de personnes ont été massacrés

en Algérie, en Afghanistan, en Irak et ailleurs au nom de l'extrémisme islamique... alors arrête avec tes

comparaisons bidons et malhonnêtes. La preuve de ça ç'est que t'as choisi de vivre au Canada,

plutôt que de vivre en Afghanistan par exemple... Tes actions da23ad parlent plus fort que tes mensonges...

PS: le négationisme est très répendue dans les milieux extrémistes islamiques...

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  • Habitués

une chasse aux sorcière comme Gualileo ou d'autre non jamais, d'ailleurs le premier mot du corans c'est "LIS".

d'ailleurs nous savion des le 6 siecle que la terre est ronde et qu;elle tourne au tour du soleil.

c'est 1000ans et pas 400 ans.

c'est vrai que l'en a consulter des livres grec et autres, mais nous aussi on c'est fait copier dans pas mal de choses.

Math physique médecine et sciences.

un peut de reconnaissance ne fait pas de mal.

Ben oui ! vous avez participé à l'évolution du monde de façon très intelligente, ce n'est malheureusement plus le cas, maintenant, parce que vous vivez replié sur vous même ( pas tous heureusement)

nous passons par une periode qui n'est pas glorieuse, et qui ne reflette pas notre image.

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  • Habitués

La vie en noir

Michèle Ouimet

La Presse

«C'est de la provocation?

- Pardon?

- Ça!»

La femme me jette un regard noir. Elle frémit d'indignation. C'est une employée du cégep Maisonneuve et nous sommes au milieu d'un couloir.

«Ça», c'est mon niqab. Depuis deux jours, je me promène voilée de la tête aux pieds. Seuls mes yeux sont visibles entre les longs pans de tissu noir.

J'essaie de tester la tolérance des Montréalais: dans l'autobus et le métro, dans l'est et l'ouest de la ville, d'Hochelaga-Maisonneuve au centre-ville, d'un Tim Hortons de la rue Ontario au blanc Plateau-Mont-Royal en passant par la multiethnique Université Concordia.

J'ai eu droit à quelques insultes. Rien de grave.

Rue Laurier, un homme, lunettes fumées sur le nez, me dévisage. «Oh boy!» lâche-t-il. Un autre, croisé dans la rue Saint-Denis, sourit en murmurant: «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand). À deux pas du métro Papineau, un homme me jette un regard noir et lance un «Ouach!» bien senti.

Dans un ascenseur, à la sortie d'un bureau d'Emploi Québec, un homme - encore - me regarde, sidéré.

«Ah ben, c'est rare qu'on voit ça!

- Ça vous choque?

- Oui, ça me choque. Vous venez de quel pays?

- Je suis née au Québec.

- Ce n'est pas correct, poursuit-il sans m'écouter. Si je vais dans votre pays, je n'aurai pas le droit de boire de l'alcool. Mais vous, vous venez ici et vous faites ce que vous voulez! De quel pays venez-vous au juste?

- Je suis née ici.

- Ici? Ah ben.»

À part ces quelques incidents, les réactions ont été étonnamment discrètes: regards insistants, embarrassés et... une certaine indifférence. Au métro Papineau, la préposée au guichet s'est fendue en quatre pour répondre à mes questions. Et elle m'a regardée droit dans les yeux, sans gêne et sans complaisance.

Tolérants, les Montréalais? Peut-être.

Polis? Certainement.

***

Donc, je me promenais dans un couloir du cégep Maisonneuve, dans l'est de Montréal, lorsque l'employée frémissante d'indignation m'a apostrophée.

Je cherchais le bureau d'inscription aux cours de français.

«Tout droit, puis à gauche», dit la femme d'un ton glacial.

Une femme dans la cinquantaine m'accueille froidement.

«Puis-je suivre les cours avec mon niqab?

- Ah ben là, là, je m'occupe pas de ça. De toute façon, la ministre est censée faire quelque chose.»

J'insiste.

«Coudonc, me testez-vous? Les cours de français, c'est très théâtral. Le professeur va probablement exiger que vous enleviez votre voile. Et il n'y a pas de place avant mai.»

***

Avant de me promener avec un niqab, je dois en acheter un. Pas évident. J'ai viré la ville à l'envers avant de dénicher une petite boutique qui en vendait.

«Un niqab?» répète, interloqué, le propriétaire, Moncef Barbourch.

Dans le fond du magasin rempli d'un bric-à-brac islamique - CD, peintures, livres, vêtements -, les rares niqabs sont soigneusement pliés sur une tablette près du plancher. M. Barbouch en vend un par année. Et encore.

Il m'explique comment le porter. D'abord la grande tunique qui traîne par terre, puis le foulard qui cache le cou, le front et les cheveux, et enfin le long voile qui dissimule le visage sauf les yeux et qui s'attache derrière la tête avec du velcro. Je respire difficilement à travers le tissu. Oh boy, comme disait l'autre, les deux jours vont être longs.

Avant de me lancer dans les rues de Montréal, j'ai besoin de conseils. J'appelle Afifa Naz, une femme qui porte le niqab depuis l'âge de 16 ans, que j'ai interviewée en 2007 lors d'une énième crise autour des accommodements raisonnables.

Elle rigole quand je lui explique mon idée.

«Comment fait-on pour manger avec un niqab?

- C'est tout un art, répond-elle en riant. Il faut soulever légèrement le voile pour laisser passer la fourchette. Mais ça prend une certaine expérience, sinon on répand de la nourriture partout.»

Boire représente un autre défi. «Prenez une paille», me conseille Afifa.

Et la réaction des gens?

«Ils sont polis, mais ils vous dévisagent. Certains vont vous insulter. Et il y a le classique "Retourne dans ton pays!" L'été, c'est pire. Les gens sont habillés légèrement et le niqab jure dans le décor.»

Je me mets subitement à aimer l'hiver.

***

Mercredi matin, 11h. Je commande un café au Tim Hortons de la rue Ontario, près du métro Frontenac. L'est de la ville, le quartier Centre-Sud, blanc, francophone. Mon arrivée suscite peu d'émoi. Quelques regards appuyés, rien de plus.

Un café. Erreur. J'ai oublié les conseils d'Afifa. J'aurais dû prendre une bouteille d'eau et une paille.

Je fixe mon café. Vais-je oser soulever discrètement mon voile pour en avaler quelques gorgées, au risque d'en répandre partout?

Les gens me jettent un regard furtif, curieux, étonné. Aucune trace de mépris.

Mon café refroidit.

Je me réfugie dans les toilettes. J'enlève mon voile, je respire un bon coup, puis j'avale mon café en vitesse. J'en profite pour fixer mon voile, qui n'arrête pas de glisser.

Misère.

***

8h15. Autobus 97, avenue du Mont-Royal, près de Papineau. Il fait beau. Ciel bleu, soleil éblouissant, odeur de printemps qui flotte dans l'air. Je traverse l'autobus, voilée de la tête aux pieds, ma longue tunique traînant par terre.

Mon passage jette un froid glacial. Est-ce l'heure trop matinale? La lumière trop crue du matin? Le noir de mon niqab qui tranche dans cet univers blanc francophone?

Ce sont surtout les femmes dans la cinquantaine qui me regardent avec un mépris mal dissimulé. Les autres plongent le nez dans un livre ou évitent soigneusement mon regard. Malaise.

Destination: hôpital Maisonneuve-Rosemont. Dès que je mets le pied aux urgences, un jeune préposé rempli de sollicitude se jette sur moi. Je prends un numéro, présente ma carte d'assurance maladie, explique mon mal de gorge et demande, timidement, si le médecin peut être une femme.

«On va voir, je ne peux rien vous garantir», répond l'infirmière.

«Mme Ouimet? Oh! Excusez-moi», dit la femme médecin en entrant dans la salle d'examen. Mon niqab la déroute. Un nom québécois et un niqab. Quelque chose cloche. Je lui explique que je suis journaliste.

L'hôpital, dit-elle, reçoit beaucoup de femmes en hijab (foulard qui cache uniquement les cheveux et le cou), surtout en gynécologie. Une affiche les avertit qu'elles seront peut-être examinées par un homme. «On fait de notre mieux, mais on ne peut pas leur garantir que le médecin sera une femme.»

En sortant de l'hôpital, un jeune homme étendu sur une civière me crie que je ressemble à une Afghane. Les employés, gênés, détournent la tête.

***

Université Concordia. Un autre monde, un autre univers. Des étudiants provenant de plus de 150 pays différents. On est loin du cégep Maisonneuve.

J'ai rendez-vous avec Miriam, une femme qui porte le niqab depuis un an. Mère américaine, père palestinien. Sa famille vit dans le New Jersey. Elle étudie à Concordia depuis deux ans en sciences de l'éducation. Pourquoi avoir choisi Montréal?

«Parce qu'on m'a dit qu'il y avait une importante communauté musulmane», répond-elle.

Nous nous rencontrons dans la salle de prière réservée aux femmes musulmanes. Pendant que je parle à Miriam, la porte s'ouvre et se ferme dans un incessant va-et-vient, des femmes en hijab enlèvent leurs souliers, saluent Miriam («As-Salam Aleikoum») et se préparent pour la prière.

J'enlève en soupirant le foulard qui cache mon visage. Miriam éclate de rire. «Pas comme ça», dit-elle gentiment. Le voile se porte plus haut, la fente vis-à-vis des yeux, le velcro bien serré derrière la tête. Je comprends pourquoi mon niqab glissait sans cesse.

Miriam raffole de Montréal. Elle voudrait s'y installer après ses études et enseigner dans une école primaire. En niqab.

Porter le niqab la rapproche de son prophète. «Je veux lui plaire et le vénérer», explique-t-elle.

Mais le niqab qu'elle porte tous les jours, dans ses cours comme dans la rue, ne fait pas l'unanimité dans la communauté musulmane.

Au cégep Maisonneuve, une étudiante en hijab m'explique qu'elle désapprouve fortement la femme du cégep Saint-Laurent qui tenait mordicus à porter son niqab en classe.

«On ne passe pas inaperçues avec nos foulards, dit-elle. Alors cacher le visage, c'est trop. On disparaît, on n'existe plus. Des histoires comme celle du cégep Saint-Laurent nous nuisent, car elles créent de l'hostilité envers les femmes voilées.»

Mercredi, j'attendais un taxi à l'extérieur du Centre culturel laurentien, un lieu de rassemblement pour les musulmans, lorsqu'un employé a essayé de me chasser. Il savait que j'étais journaliste. «Enlevez votre voile, a-t-il dit brusquement en montrant mon niqab. Je ne veux pas que le Centre soit associé à ça!»

«Ça», le niqab, ce bout de tissu capable d'enflammer le Québec.

Et oui le niquab est choquant en Occident parce qu'il représente l'oppression de la femme ( seulement des femmes

porte le niquab et non les hommes ), mais aussi parce que celles qui le portent ont l'air de fantômes

ou d'épouvantails et il cache le visage, ce qui peut être un risque pour la sécurité ( des hommes ont commis

des crimes en Europe caché sous un niqab )... C'est un un véritable mur en tissu qui rend les relations très difficiles...

Celle qui le portent seront l'objet de moqueries, elle vont faire rire d'elle littéralement...

Le niqab est aussi choquant en Occident que le port du monokini dans les rues d'une ville d'Arabie Saoudite...

Celles qui le portent font dans le communautarisme, la ghettoïsation volontaire et l'auto-exclusion...

le prix de ça sera l'auto-exclusion du marché de l'emploi... donc le chômage...

L'auto-exclusion a un prix...

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  • Habitués

une chasse aux sorcière comme Gualileo ou d'autre non jamais, d'ailleurs le premier mot du corans c'est "LIS".

d'ailleurs nous savion des le 6 siecle que la terre est ronde et qu;elle tourne au tour du soleil.

c'est 1000ans et pas 400 ans.

c'est vrai que l'en a consulter des livres grec et autres, mais nous aussi on c'est fait copier dans pas mal de choses.

Math physique médecine et sciences.

un peut de reconnaissance ne fait pas de mal.

Ben oui ! vous avez participé à l'évolution du monde de façon très intelligente, ce n'est malheureusement plus le cas, maintenant, parce que vous vivez replié sur vous même ( pas tous heureusement)

nous passons par une periode qui n'est pas glorieuse, et qui ne reflette pas notre image.

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Je voudrais dabord dire que le Cégep Saint-Laurent a eu raison dexpulser la femme de son cours de francisation. Il était temps que quelquun agisse. Le voile intégral est une honte. Il lest au Québec. Il lest en Algérie, en Égypte et partout où il se trouverait une femme à le porter indépendamment des motivations. Le gouvernement et la société civile doivent se mobiliser pour définir des balises pour interdire la Burqa dans les services publics. Ce serait déjà une première étape.

Comme le suggérait déjà le rapport de la commission Bouchard-Taylor que ce gouvernement a choisi dignorer le Hidjab, signe religieux ostentatoire, aussi devrait être interdit pour les agents dun certain nombre de services publics. Cette mesure devrait concerner aussi dautres signes ostentatoires comme le turban indien, le Kirpan ou autres.

Pour être rassembleur et soucieux de lharmonie entre les différentes composantes de la société, le gouvernement doit sappuyer à mon avis sur les organisations, collectifs et membres influents des communautés qui ont eu à prendre des positions en faveur de ces mesures. Javais émis le souhait, dans un fil similaire suite à la sortie du Congrès Musulman Canadien en faveur de linterdiction du voile intégral, que la société exploite cette prise de position pour légiférer. Certaines organisations de la société avaient demandé de légiférer mais il faut croire que le gouvernement obéit à son propre agenda.

En tout cas, tant mieux sil a finalement décidé dagir. Il ne faut pas bouder son plaisir. Tous les citoyens et résidents du Québec attachés aux valeurs démocratiques et progressistes du Québec doivent se réjouir de ce rare geste des responsables. Ils doivent aussi pousser pour quon nen reste pas au règlement au cas par cas. Les citoyens de confession musulmane qui pointent du doigt leur stigmatisation par certains médias ont tout intérêt à mettre en échec les actions des mouvements intégristes et quils baissent pavillon. Cette stigmatisation existe, et malheureusement y compris sur ce forum, mais ce quil faut savoir cest quelle continuera aussi longtemps quon permettra à de groupes intégristes minoritaires dagir et de prêcher leur discours réactionnaires.

Enfin, pour ne pas donner limpression quelle pratique une politique de « deux poids, deux mesures », la société québécoise ne doit pas sarrêter là. Le financement public et les accommodements accordés à des écoles religieuses privées qui prêchent des valeurs aux antipodes de celles de la société québécoise nest pas plus acceptable. À ce titre, on a tort de croire que les dernières décisions de modification du calendrier scolaire ne sont que de simples aménagements à des écoles privées qui « ont le droit dexister ». Certains me diront que cest une autre affaire et ils auront probablement raison dune certaine façon : Ce nest pas maintenant quil semble y avoir une grande mobilisation pour mettre en échec la Burqa étendard dun des principaux mouvements réactionnaires présents - quil faut disperser les forces.

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  • Habitués

Encore?!?!?!?!?!

J'essaie désespérément de faire redescendre ce post où tout a déjà été dit et redit!!!!

Pitié! Parlez d'autre chose!!!

Avez-vous vu le merveilleux temps qu'on a depuis 2 jours ??? :B)

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  • Habitués

Encore?!?!?!?!?!

J'essaie désespérément de faire redescendre ce post où tout a déjà été dit et redit!!!!

Pitié! Parlez d'autre chose!!!

Avez-vous vu le merveilleux temps qu'on a depuis 2 jours ??? :B)

POURQUOI TANT "D'ENCRE" QUI COULE POUR CETTE HISTOIRE ?

Vous en faites trop! l'intégration a un sens et elle n'aménage personne.

ça fait des jours que je trouve ce sujet sur la page d'accueil et ça me rend malademad.gif

si elle a des problèmes qu'on peut régler oui nous sommes là pour ça ! sinon vogue la galère !

moi personnellement je n'aimerai pas vivre parmi des gens habillés de cette façon ça ne me rassure pas

Avec tout mes respects pour les musulmanes moutahadjibates car ça c different et cette dame là en fait trop. fermez ce poste SVP! On y peut rien pour elle .

Modifié par zaza70
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  • Habitués

Cherrybee : je suis dehors !!!

Comme le suggérait déjà le rapport de la commission Bouchard-Taylor que ce gouvernement a choisi d'ignorer le Hidjab, signe religieux ostentatoire, aussi devrait être interdit pour les agents d'un certain nombre de services publics. Cette mesure devrait concerner aussi d'autres signes ostentatoires comme le turban indien, le Kirpan ou autres.

Citation de MrNiceGuy :Et oui le niquab est choquant en Occident parce qu'il représente l'oppression de la femme ( seulement des femmes

porte le niquab et non les hommes ), mais aussi parce que celles qui le portent ont l'air de fantômes

ou d'épouvantails et il cache le visage, ce qui peut être un risque pour la sécurité ( des hommes ont commis

des crimes en Europe caché sous un niqab )... C'est un un véritable mur en tissu qui rend les relations très difficiles...

Au fond ce qui me gène le plus c'est le fait de se cacher derrière un bout de tissu.

Porter une chaine avec une croix, une kippa, un turban....ça ne me gène pas.

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  • Habitués

C'est un cercle vicieux, les méchants anti burka-nikab d'une part et les victimes d'autre part!! Aujourd'hui, au nom de la liberté on se croit pouvoir tout faire!! Je suis d'accord avec Cherrybee: marre, marre, marre...

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Merde l'occident à réussi à arrêter de croire aux nobles principes religieux comme les sorcières, le diable, la guerre contre l'autre religion depuis un bout.... il serait temps qu'on arrête de se faire endormir par des prédicateur d'une haine d'un autre temps!

Ces prédicateurs non seulement sont la régression incarnée, le rejet de nos siècles d'enseignement (séparation du farfelu et de la société.... pardon religion et État par exemple). Mais en plus jette le discredit sur ceux qui croyent de façon apaisée. Que ce soit les lefevristes, les talibans et autres amis.... ils ont ce point en commun que les premiers à souffrir de leur connerie sont ceux de leur religion.

Ici ne vous leurrez pas.... les première victimes de cette pathétique endoctrinée c'est pas nous autres... Ce sont les musulmans qui dans leur très immense majorité ne supportent pas ces conneries de niqab moyen-ageu.

Alors certains vont dire qu'il faut qu'ils se désolidarise de ces éructations ponctuelles d'une minorité assourdisante.... Mais est ce que nous (moi catholique par exemple) nous flagellons en place publique quand des catholiques nord-irlandais caillassent des enfants protestants?! bien sûr que non.

Mauvaise comparaison. Le conflit en Irlande du Nord est avant tout non pas un conflit religieux mais

un conflit anti-colonial parce que les Nord-Irlandais se sont fait volés leurs terres par les Britanniques...

Tu prouves à nouveau ton manque de cultures générales et d'histoire , tu ferais mieux de retourner sur

les bancs de l'école avant de continuer à déblatérer des commentaires sans aucune importance....

:rofl: Voila Rocknroll75,le mimou marocain... :lol:

C'est plutôt toi qui manque de culture... Rocknroll75, tu n'apporte aucun contre-arguments

seulement des inepties et un commentaire inutile et hors-sujet ...Pitoyable. :wacko:

C'est pas de ma faute si tu gobes tout ce que l'on te dit et montre à la télé. Tout ce que je sais leur propagande fonctionne bien avec toi.

Il faudrait juste te renseigner sur l'origine de la chrétienté et ou elle est née , après tu viendras discuter avec moi , puisque elle est totalement différente de celle d'aujourd'hui qui à mon sens est représentée par cette affreuse et mafieuse organisation qu' est le Vatican.

Je sais , pour débattre avec toi , il faut proférer des insultes et des commentaires sans aucune importance loin de ma vision.

Il te suffit juste de faire quelques recherches , tu trouveras par toi même si tu es bien sûr un grand garçon

Modifié par Rocknroll75
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  • Habitués

Désolée pour l'emploi du mot "insinuer" qui peut porter un sens péjoratif. Tu as parfaitement le droit de faire le constat qui est le tien.

À ton avis, comment s'explique cette indignation sélective que nous avons?

Je ne sais pas du tout et je ne veux pas non plus l'expliquer car c'est tout ce que je ne supporte pas ceci voudrait dire qu'il peut y'avoir des passes droit, deux poids deux mesures, du singularisme....

Je ne veux pas imaginer cela, non c'est quelque chose qui me revulse.

Je crains que tu places les deux situations en parallèle car dans leurs conséquences, les deux font appel à un accommodement religieux. Pourtant, si on regarde les choses du point de vue des valeurs de la société, la référence n'a pas de commune mesure. Dans un cas, on parle d'écoles ouvertes la fin de semaine, d'un simple aménagement d'horaires, alors que dans l'autre situation, on parle de permettre à une personne d'arborer une tenue qui renvoie à la soumission des femmes, à une image dégradante des femmes en parfaitement contradiction avec les valeurs d'égalité des sexes et des droits égaux entre tous les citoyens. Alors voilà, un est plus choquant que l'autre et ce n'est pas faire preuve d'un plus grand racisme que de le vivre ainsi.

Sur le fond, je ne suis pas plus favorable à un accommodement qu'à un autre. En fait, je pense que les accommodements de type religieux devraient être exclus au profit d'une véritable laïcité des institutions et de l'espace public.

Un extrait d'un texte du Mouvement Laïque du Québec:

2) Les requêtes d'accommodement de nature religieuse ne sont pas recevables

Nous avons établi la nécessité de garantir la laïcité des institutions communes pour les sociétés modernes et démocratiques. Ceci étant acquis, nous considérons qu'il est désormais impossible de faire marche arrière et d'accepter de modifier des règles communes fondées sur les principes rationnels que sont le respect de la dignité humaine, la quête du bonheur, la sécurité et l'utilité publique, en réintroduisant l'arbitraire religieux dans les domaines de la santé, de la science, de la justice ou de l'éducation.

De plus, les demandes d'accommodements fondées sur des croyances religieuses sont, par définition, impossibles à satisfaire puisque le caractère essentiellement intangible et indémontrable des croyances religieuses fait en sorte que ces croyances ne connaissent pas de limites dans l'extrapolation métaphysique. Les demandes à caractère religieux atteignent rapidement les limites de l'absurde pour quiconque ne partage pas ces croyances et par conséquent les accommodements en matière de religion s'avèrent rapidement ingérables. Les accommodements raisonnables en matière de religion sont en quelque sorte des contradictions dans les termes puisque que ces accommodements ne sont pas justifiés par des principes rationnels. Voilà pourquoi les demandes d'accommodement en matière de religion ne sont tout simplement pas recevables pour les institutions communes des sociétés modernes et démocratiques.

Par opposition, les demandes d'accommodement fondées sur le respect de la dignité humaine, la quête du bonheur, la sécurité et l'utilité publique (pour des handicapés ou de jeunes mères monoparentales par exemple) peuvent mener à des accommodements raisonnables puisqu'elles font référence à des situations vécues que tous les humains pourraient expérimenter aisément et pour lesquels des experts peuvent apporter leur contribution scientifique.

La laïcité nous permet de limiter nos délibérations à ce qui est humainement accessible et nous pouvons ainsi espérer trouver un terrain d'entente mutuelle malgré des convictions religieuses divergentes qui devront, en contrepartie, être circonscrites au domaine de la vie privée.

3) La société civile n'a pas à prendre en charge les choix de conscience individuels en matière de religion

La comparaison entre accommodement pour handicap physique et accommodement pour raison religieuse est fallacieuse car l'handicapé n'a pas choisi ou désiré son handicap. C'est justice que la société fasse un effort pour rétablir l'égalité dans les cas d'inégalités naturelles. Dans le cas d'une pratique religieuse, la personne impliquée a la possibilité de faire des choix. Elle peut faire le choix de renoncer à sa religion (apostasie) ou de renoncer à sa participation sociale (vie monacale) si l'un et l'autre sont totalement incompatibles. Elle peut aussi choisir de faire des compromis religieux qui lui permettront de rencontrer les objectifs particuliers de sa religion ET de ses obligations sociales. Il s'agit sans doute de choix difficiles à faire en conscience mais ce sont des choix intimes et personnels qui appartiennent à cette personne. Elle doit avoir le courage d'assumer ces choix. La société ne doit pas les assumer à sa place en multipliant les exceptions qui risquent de rendre les institutions inopérantes.

La personne qui est déchirée entre ses croyances et ses obligations sociales a aussi la responsabilité de partager ses soucis avec ses coreligionnaires et d'exiger que des réformes ou des accommodements soient faits au sein de sa propre communauté religieuse. Certaines religions se sont adaptées aux exigences de la modernité et de la laïcité ; les pratiquants doivent assumer les responsabilités qui découlent des contraintes qu'ils choisissent de se donner en adoptant des rituels contraignants au regard de la société civile laïque.

De manière similaire, toute personne qui désire oeuvrer au sein des institutions communes laïques doit faire abnégation de son droit à la liberté d'expression religieuse et faire passer la représentation de l'autorité et de la neutralité de sa fonction avant ses droits personnels. Ce genre d'abnégation de certains droits personnels en regard des nécessités de la fonction est courant dans les services publics. Les médecins et les infirmières font passer le bien-être des patients avant leur bien être personnel en acceptant de travailler la nuit ou lors des congés fériés. De même les soldats, les policiers, les pompiers et les ambulanciers font passer la sécurité du public avant leur sécurité personnelle sinon leurs métiers respectifs perdraient tout leur sens. Ce faisant, ils renoncent volontairement à certains droits fondamentaux personnels pour se rendre aptes à exercer la mission qui leur a été confiée par la société.

Le texte complet:http://www.mlq.qc.ca...t-irrecevables/

Merci kobico pour le lien dont j'adere à 100%

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effectivement, il faut changer la charte des droits et libertés, sinon le Québec sera confronté tot ou tard à de graves problemes sécuritaires ,l'esprit djihadiste est très présent dans cette religion !!! . cette bête immonde d'intégriste islamiste qui au nom d'allah, à perpétré en dix ans plus de 200000 meurtres en Algérie parmis les journalistes, les militaires, les femmes enceintes.... et j'en passe. ce qui me choque c'est de voir des ignorantes et malheureuses Québécoises s'enroler dans cette religion à la recherche d'un certains " réconfort " .rappelez vous il y'a seulement 2 semaines, 4 citoyens allemand de souche fraichement reconverti à l'islam ont été condamné par la justice allemande à plus de 05 années de prison pour avoir tenté de commettre un attentat contre des intérêts américains à Berlin: eh oui ils ont bien appris le coran !!!!.

Ouf !!! je n'aurai jamais osé écrire ça, mais je respecte profondément ce que tu écrit sachant que tu es Algériens (tu as dû souffrir pas mal..). Ça rejoint aussi ce que j'ai écrit, le monde musulman doit faire le ménage parmi ses adeptes les plus extrêmes !

Oui on souffre énormément de ce fléau dintégristes islamistes,avec tout ce que nous avons subit il ya de quoi se révolter ; nos libertés sont devenu trop restreintes ; avant la montée de cette nébuleuse terroriste en 1992, lAlgérie était un havre de paix ,on pouvait faire du sport en plein nature, les familles se promenaient tranquillement dans la verdure des parcs nationaux sans se souciait de quoi que ce soit. aujourdhui les montagnes sont squattées par ces hordes de bandits de grands chemins en toute impunité . on ne pouvait même pas passer tout prés dune foret sans la peur au ventre de tomber nez à nez avec un groupe armé de barbus hors la loi, sauvages, sales et affamés et si par malheurs quelquun refuse de se plier à leurs exigences il le réduiront en miettes la vraie vie pour eux ne commence que dans lau de la.

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Merde l'occident à réussi à arrêter de croire aux nobles principes religieux comme les sorcières, le diable, la guerre contre l'autre religion depuis un bout.... il serait temps qu'on arrête de se faire endormir par des prédicateur d'une haine d'un autre temps!

Ces prédicateurs non seulement sont la régression incarnée, le rejet de nos siècles d'enseignement (séparation du farfelu et de la société.... pardon religion et État par exemple). Mais en plus jette le discredit sur ceux qui croyent de façon apaisée. Que ce soit les lefevristes, les talibans et autres amis.... ils ont ce point en commun que les premiers à souffrir de leur connerie sont ceux de leur religion.

Ici ne vous leurrez pas.... les première victimes de cette pathétique endoctrinée c'est pas nous autres... Ce sont les musulmans qui dans leur très immense majorité ne supportent pas ces conneries de niqab moyen-ageu.

Alors certains vont dire qu'il faut qu'ils se désolidarise de ces éructations ponctuelles d'une minorité assourdisante.... Mais est ce que nous (moi catholique par exemple) nous flagellons en place publique quand des catholiques nord-irlandais caillassent des enfants protestants?! bien sûr que non.

Mauvaise comparaison. Le conflit en Irlande du Nord est avant tout non pas un conflit religieux mais

un conflit anti-colonial parce que les Nord-Irlandais se sont fait volés leurs terres par les Britanniques...

Tu prouves à nouveau ton manque de cultures générales et d'histoire , tu ferais mieux de retourner sur

les bancs de l'école avant de continuer à déblatérer des commentaires sans aucune importance....

:rofl: Voila Rocknroll75,le mimou marocain... :lol:

C'est plutôt toi qui manque de culture... Rocknroll75, tu n'apporte aucun contre-arguments

seulement des inepties et un commentaire inutile et hors-sujet ...Pitoyable. :wacko:

C'est pas de ma faute si tu gobes tout ce que l'on te dit et montre à la télé. Tout ce que je sais leur propagande fonctionne bien avec toi.

Il faudrait juste te renseigner sur l'origine de la chrétienté et ou elle est née , après tu viendras discuter avec moi , puisque elle est totalement différente de celle d'aujourd'hui qui à mon sens est représentée par cette affreuse et mafieuse organisation qu' est le Vatican.

:rofl: Je sais que la réalité te met dans l'embarras Rocknroll75...

La réalité c'est qu' il y a beaucoup plus de violence fait par des Islamistes au nom de l'Islam que par

des Chrétiens au nom du Vatican... Il n'y a pas de Chrétiens pour une mettre une ceinture d'explosif

autour de la taille pour se faire exploser au milieu d'une foule pour massacre le plus grand nombre de

personnes par contre il y a plein d'islamistes qui eux sont prêt à se faire exploser au milieu d'une foule

en assassinant le maximum de personnes... On le voit au Pakistan, Afghanistan, Irak etc. ...

Et oui la vérité met Rocknroll75 dans l'embarras

donc il préfère se mentir à lui-même et aux autres... comportement pitoyable et risible... :lol:

La vérité demeure ce qu'elle est même si elle met dans l'embarras des individus comme Rocknroll75.

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  • Habitués

effectivement, il faut changer la charte des droits et libertés, sinon le Québec sera confronté tot ou tard à de graves problemes sécuritaires ,l'esprit djihadiste est très présent dans cette religion !!! . cette bête immonde d'intégriste islamiste qui au nom d'allah, à perpétré en dix ans plus de 200000 meurtres en Algérie parmis les journalistes, les militaires, les femmes enceintes.... et j'en passe. ce qui me choque c'est de voir des ignorantes et malheureuses Québécoises s'enroler dans cette religion à la recherche d'un certains " réconfort " .rappelez vous il y'a seulement 2 semaines, 4 citoyens allemand de souche fraichement reconverti à l'islam ont été condamné par la justice allemande à plus de 05 années de prison pour avoir tenté de commettre un attentat contre des intérêts américains à Berlin: eh oui ils ont bien appris le coran !!!!.

Ouf !!! je n'aurai jamais osé écrire ça, mais je respecte profondément ce que tu écrit sachant que tu es Algériens (tu as dû souffrir pas mal..). Ça rejoint aussi ce que j'ai écrit, le monde musulman doit faire le ménage parmi ses adeptes les plus extrêmes !

Oui on souffre énormément de ce fléau d'intégristes islamistes,avec tout ce que nous avons subit il y'a de quoi se révolter ; nos libertés sont devenu trop restreintes ; avant la montée de cette nébuleuse terroriste en 1992, l'Algérie était un havre de paix ,on pouvait faire du sport en plein nature, les familles se promenaient tranquillement dans la verdure des parcs nationaux sans se souciait de quoi que ce soit. aujourd'hui les montagnes sont squattées par ces hordes de bandits de grands chemins en toute impunité . on ne pouvait même pas passer tout prés d'une foret sans la peur au ventre de tomber nez à nez avec un groupe armé de barbus hors la loi, sauvages, sales et affamés et si par malheurs qu'elqu'un refuse de se plier à leurs exigences il le réduiront en miettes la vraie vie pour eux ne commence que dans l'au de la.

+1 :good: En étant algérien Brachdalger, vous savez les dangers des extrémistes islamistes,

200 000 personnes en Algérie ont été assasinées à cause d'eux...Bravo pour votre franchise Brachdalger...

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