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Pourquoi émigrer au Québec ? Pourquoi repartir ?


ROBER LE BURGON

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  • Habitués

Par contre je confirme ce que vous disiez pour l'argent , pas de point supplémentaire (dommage).

dommage... non pas vraiment je dirais plutôt heureusement!!! pourquoi donner des points suplementaires pour des personnes ayant plus d'argent... donc les gens aisés et avec des bons moyens financiers mériteraient bien plus d'immigrer?? un minimum à avoir ok, mais de la à attribuer plus de points car on plus plus d'argent, cela revient tout simplement à acheter son droit d'immigrer et pas forcément d'être sélectionné!!!

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Bonjour tout le monde,

Sans vouloir être méchante envers vous, je trouve que certains commentaires ne sont plus vraiment en rapport avec le titre du post "Pourquoi émigrer au Québec ? Pourquoi repartir ?".

Bien sûr que la garde des enfants est un problème. Mais c'est à chacun de gérer ses affaires comme il l'entend. Bien sûr on peut en parler, un peu mais à un moment il faut aussi savoir arrêter de mettre de l'huile sur le feu.

Pour en revenir à ce post pourquoi émigrer/pouruoi repartir.

Les raisons du retour peuvent être multiples : le mal du pays, et c'est pour ça que c'est un projet qui doit être mûrit à l'avance, car il n'est pas question de dire je repars demain (il s'agit d'une image), le manque de la famille, des amis.

Garder à l'esprit que quand on arrive on est seul, on ne peut qu'on compter que sur soi et ceux qui nous accompagnent. Donc dans un premier temps on ne compte que sur soi.

Toujours garder à l'esprit qu'il n'est pas facile de se faire des amis, des vrais. Bien sur vous vous ferez des "chums" par le travail, par les enfants, par les activités que vous pratiquerez.

J'ai une remarque à formuler justement sur le comportement des Quebecois à notre arrivée. Lorsque vous les rencontrez pendant vos vacances, votre séjour de découverte, vous les trouverez accueillants, charmants, vous ne manquerez pas de qualificatifs à leurs égards et ils seront mérités ! Mais une fois que vous serez installés là ce sera une autre histoire (je vous parle de ma propre expérience maintenant attention !) l'endroit ou vous résiderez aura surement une influence, nous nous étions en milieu rural, je pense que dans les villes c'est autre chose. En ville un immigrant ne noye dans la masse de la population en province vous êtes tout de suite "repérés" et on vous "surveille". Je ne sais pas si vous comrpenez ce que je veux dire. Ca me fait un peu penser à ce qui se passe dans nos campagnes françaises "c'est qui celui là, qu'est ce qu'il fait ?" Certains voisins viendront peut être à vous, mais sinon allez vers eux. Je me rappelle avoir invités nos voisins à un apéro "crêpes" bretagne oblige. Ils étaient enchantés, les crêpes nous ont fournies un sujet de discussion pour commencer comme quoi il suffit de peu de chose !

Par contre le reproche que je ferais à nos cousins Québécois est leur chauvinisme, bon la même chose se produit en France aussi, et c'est là qu'il faut faire preuve de fair play. Mon ami jouait avec des chums au badmiton, et ses chums n'ont pas appréciés qu'il soit plus fort qu'eux et qu'il gagne !

Une anedcote à vous racontez, un jour en discutant avec des chums l'un d'eux nous dit qu'il a des origine en Bretagne, et là il nous dit vous connaissez peut être il s'agit d'untel à tel endroit. En fait nos chers cousins on du mal à s'imaginer qu'en France, territoire sacrément plus petit en étendue que le Québec, que les gens ne se connaissent pas tous ! Oups pardon, peut être moins étendu mais plus peuplée ! Nous n'avons pas la même notion des distances ! Pour nous un voisin c'est celui qui habite à côté voir dans la même rue, mais pas pour eux, même s'il habite à plusieurs kilomètres ça reste un voisin ! Ce sont des choses qui surprennent au début, mais rassurez vous on s'y fait très vite. Tout comme le parlé Québécois, au début on tend l'oreille en se demandant ce que cela veut dire, et puis par déduction on finit par y arriver.

Par contre quelque chose qui me fait doucement rigoler et encore une fois cela n'engage que moi.

Le Québec revendique le français comme langue officielle ! et là je rigole. Car vous entendez, toute proportion gardée, pralé plus anglais à Montréal qu'à Ottawa ! Assez paradoxal quand même !

En conclusion si c'était à refaire et si je pouvais je repars demain, oui mais voilà après 45ans difficile !

C'est pour ça que je dis aux gens si vous avez un rêve réalisez le, car après vous le regretterez et je sais de quoi je parle !

Bon dimanche à tous

Bonjour et bravo pour cette analyse.

En un mot une fois installé il faut relativiser.

Bonne continuation.

Pierre.

@ Noisette : merci Noisette pour votre témoignagne. Très intéressant ! Merci également d'avoir ramené enfin la discussion au thème initial. wink.gif

@ Rober : chaque expérience étant effectivement unique (tout le monde le dit), allez au bout de votre projet et voyez par vous-même; c'est la meilleure des choses.

@ Pigkiller : alors là, entièrement d'accord avec vous concernant ceux qui auraient plus d'argent et pourraient ainsi pratiquement acheter leur ticket d'immigration; il faut que chacun ait sa chance et le fait d'être moins nanti financièrement ne devrait pas être un obstacle.

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Salut,

Petite contribution à ce sujet très interessant.

Le fameux voyage de prospection ne permet pas de savoir si on sera bien dans un endroit ou pas. Peut être observer l'architecture, les paysages et prendre contact avec les gens. Et c'est normal!

Pour savoir si on sera bien quelque part, il faut affronter le marché du travail, se chercher un logement, se faire soigner, avoir un compte bancaire etc...

Maintenant pour répondre à la question initiale, je pense que c'est une question d'état d'esprit quelque soit sa situation financière d'avant. On a beau lire plusieurs documents et savoir qu'on va repartir à zéro, ça fait toujours mal de voir son niveau de vie chuter d'au moins 50%. Les questions à se poser sont à mon avis les suivantes : Etes-vous attachés à votre confort matériel (vacances, belles voitures, resto...)? Supportez-vous la sollitude? Etes-vous prêt à faire le deuil de votre ancienne vie? De votre ancien "statut social"?

Si vous avez les bonnes réponses à toutes ces questions, vous ne repartirez pas à la première difficulté. Le Québec, c'est l'amérique et rien n'est impossible. Tous ceux qui sont persévérants mais vraiment persévérants peuvent réussir que vous ayez bac+10 ou bac-10.

Il est possible qu'après avoir vécu dans un pays un certain temps, il ne vous convienne plus et ça peut arriver. Ce n'est pas un échec, l'essentiel c'est de s'enrichir de ses voyages et d'avoir suffisamment de recul pour tirer ses conclusions personnelles. Et pour avoir ce recul, il faut "souffrir" au début et tenir bon, après tout s'éclaircira dans votre tête!

Modifié par bri92
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Salut,

Petite contribution à ce sujet très interessant.

Le fameux voyage de prospection ne permet pas de savoir si on sera bien dans un endroit ou pas. Peut être observer l'architecture, les paysages et prendre contact avec les gens. Et c'est normal!

Pour savoir si on sera bien quelque part, il faut affronter le marché du travail, se chercher un logement, se faire soigner, avoir un compte bancaire etc...

Maintenant pour répondre à la question initiale, je pense que c'est une question d'état d'esprit quelque soit sa situation financière d'avant. On a beau lire plusieurs documents et savoir qu'on va repartir à zéro, ça fait toujours mal de voir son niveau de vie chuter d'au moins 50%. Les questions à se poser sont à mon avis les suivantes : Etes-vous attachés à votre confort matériel (vacances, belles voitures, resto...)? Supportez-vous la sollitude? Etes-vous prêt à faire le deuil de votre ancienne vie? De votre ancien "statut social"?

Si vous avez les bonnes réponses à toutes ces questions, vous ne repartirez pas à la première difficulté. Le Québec, c'est l'amérique et rien n'est impossible. Tous ceux qui sont persévérants mais vraiment persévérants peuvent réussir que vous ayez bac+10 ou bac-10.

Il est possible qu'après avoir vécu dans un pays un certain temps, il ne vous convienne plus et ça peut arriver. Ce n'est pas un échec, l'essentiel c'est de s'enrichir de ses voyages et d'avoir suffisamment de recul pour tirer ses conclusions personnelles. Et pour avoir ce recul, il faut "souffrir" au début et tenir bon, après tout s'éclaircira dans votre tête!

Très bons commentaires, Bri ! Je n'ai pas immigré, mais il est vrai que venir en « touriste », surtout lorsqu'on a un rêve en tête, est une chose, mais être installé dans un pays, y vivre, y travailler, faire ses courses, bref la vie de tous les jours, c'est un ajustement. On peut être très heureux au début, puis viennent certaines petites désillusions, des déceptions, des choses qui ne sont pas comme on ne pensait ou qui sont mieux qu'on l'imaginait. C'est pour cela que tout le monde dit et redit que chaque expérience est unique et tout dépend des attentes que l'on a lorsqu'on quitte son pays.

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  • Habitués

lim888 : j'ai bien ri, ce que tu as vecu, est vrai, j'ai eu moi meme des experiences similaires, mais l,erreur est de croire que ca sera toujours comme ca.

a tous pour repondre a la question... desole je vais peut etre sembler trop realiste.

Quand on immigre, en ce qui me concerne, j'en voulais (d'ailleurs la motivation c'est ce qui fait que ca marche ou pas) ... et pour moi, je partais pour la vie.

Je ne fuyais pas la france, mais je disais a qui veut bien l'entendre, que mon avenir c'est le quebec, que le quebec.

Maintenant apres, bientot 5 ans, j'en suis moins sur... meme si je n ai pas la reponse

Quand on part, on y croit. Mais une fois sur place (pas au bout de 2 semaines... je veux dire apres 1-2 ans) on se rend compte qu'on est venu pour les raisons qu'on s'est fixees au depart (travail, peu de stresse ..etc..) puis par la suite, s'ajoutent les raisons personnelles, que souvent, on connait pas ou peu, en partant.

Et puis, une fois que les problemes commencent à se resoudre, que les objectifs qu'on s'etait fixe sont atteinds, on commence a voir la question de sa presence au quebec sous un angle different

Je n'ai pas lu tout le sujet, juste la premiere page, mais ... ne juger pas les gens qui rentrent dans leurs pays d'origines apres quelques annees, car vous savez pas, si vous meme, vous n'allez pas faire pareil.

En ce qui me concerne, je garde ouvertes toutes les opportunites, une chose est sur, je passerai 2010 au quebec ... et surment 2011 aussi ;)

Modifié par fortsympa
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  • Habitués

lim888 : j'ai bien ri, ce que tu as vecu, est vrai, j'ai eu moi meme des experiences similaires, mais l,erreur est de croire que ca sera toujours comme ca.

:)

Je suis conscient que cela ne sera pas pareil une fois installé. Mon témoignage se base sur un séjour de 3 semaines en 2008 ,et je n'ai raconté que ma vision de ce que j'ai ressenti.

Bien sur qu'il y a plein de coté positives, et surement beaucoup plus en négatives lorsqu'on y vit.

Ensuite, qu'on vienne dire que tout ce que j'ai dis est de la "bouffonnerie" sans même essayer de comprendre, je trouve cela très bas. Mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde.

Le petit récit était là juste pour donner mon témoignage d'une des plusieurs raisons qui me poussent à immigrer au Québec. Ce n'est pas le pays des bisounours, certes...(Je le sais, et nous le savons tous) . Mais au moins, je raconte ce que j'ai ressenti.

Mais comme je l'ai expliqué sur le fil de ce sujet, je ne juges que ce que j'ai vécu ou déjà vécu, et que ma vision des choses peuvent changer lorsque je serais installé la bas.

Et bien sur, je ne manquerai pas de vous en faire part.

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Plus sérieusement, voici d'autres points plus parlants. Une comparaison entre la France et le Québec. Je ne fais que reporter ces dires...

- Des salaires inférieurs à compétences égales et niveaux de fonction égaux

- Une fiscalité supérieure sur les revenus

- Des supermarchés dont les tarifs sont plus élevés ramenés au salaire, et où le choix est moins important qu'en France

- Des maisons très nettement moins chères, du moins en dehors des grandes villes

- Une qualité de vie intéressante, du fait du coût faible de l'immobilier

- Si l'on vient avec un "pactole", un démarrage bien plus aisé au Québec

- La possibilité de venir avec un Visa touristique, puis de prolonger ce visa (à condition d'avoir du boulot, évidemment), plusieurs fois s'il le faut.

- Et les moustiques ? Juin/Juillet ? Vous ne vouliez pas m'en parler ? wink.gif

1)j'ai fais une petite etude il y a quelques mois avec le salaire de mon frere (installé au quebec depuis 30ans!) et le resultat m'a montré que le total des charges deduits sur son salaire etait environs de 15% inferieur a ce que l'on deduit en france.

Cependant il faut prendre egalement en compte qu'au quebec il n'y a pas de prelevements sociaux (csg, crds....) sur tout les revenus, ce qui n'est pas negligeable si l'on a un peu de placements ou de l'immobilier.

2) Surtout pas travailler avec un visa touristique au Quebec, sinon c'est l'expulsion immediate et interdiction de revenir. Pour travailler hors visa de resident permanant cela prend un PVT (moins de 30 ans je crois) ou un visa de travail temporaire.

3) avoir un pactole simplifie tout: obtention d'une carte de credit, achat d'une maison (effectivement vraiment beaucoup moins chere que dans les grandes villes francaises), mions de stress pour cercher du boulot...

4) AH les maringouins... tout un poeme, aller avec une bonne creme, des vitamines B, un appareil à ultason... c'est supportable, et ils ne sortent vraiment que vers 16-17h et encore qu'a la campagne, j'en ai jamais vu a Montreal. Mais il y a aussi les bibites (ou mouches noires).

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  • Habitués

Je suis d'accord avec toi , je disais dommage dans certains cas (en particulier le mien)le québec m'a refusé car pas assez de points(ayant arrêté l'école en 3éme),j'avais suffisamment d'argent(300 000 euros)pour pouvoir subvenir à mes besoins sans devoir demander quoi que ce soit à la province.Je voulais être vendeur en magasin ou sur la route et bien malgré tout ça NIET .Et pourtant ils en cherchent des vendeurs dans les magasins.

Mais pour revenir à ce que tu dis tu as entièrement raison.

César

Par contre je confirme ce que vous disiez pour l'argent , pas de point supplémentaire (dommage).

dommage... non pas vraiment je dirais plutôt heureusement!!! pourquoi donner des points suplementaires pour des personnes ayant plus d'argent... donc les gens aisés et avec des bons moyens financiers mériteraient bien plus d'immigrer?? un minimum à avoir ok, mais de la à attribuer plus de points car on plus plus d'argent, cela revient tout simplement à acheter son droit d'immigrer et pas forcément d'être sélectionné!!!

Modifié par CESAR34
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  • Habitués

On pourra jamais le savoir parce que bac-10 ils n'en veulent pas au Québec!!

Mais tu as raison sur le reste ;)

Tous ceux qui sont persévérants mais vraiment persévérants peuvent réussir que vous ayez bac+10 ou bac-10.

Modifié par CESAR34
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  • Habitués

Bonjour Rober,

Avez-vous récupérer la grille vous permettant de calculer le nombre de points dont vous pouvez bénéficier, si non je vous prie de la trouver ci-joint.

Concernant les raisons d'immigrer, de repartir, de rester; elles sont propres à chaques individus; mais elles convergent toutes vers la recherche du bonheur; d'une vie meilleure, d'un épanouissement personnel...

Celle-ci s'appuie bien sûr sur notre histoire, sur notre capital à la fois matériel mais aussi éducatif/Culturel, sur notre expérience...

Mes amis d'enfance me posent souvent la question suivante : Mais pourquoi veux-tu immigrer?

(Tu as tous ce qu'il te faut en France : Tu as une situation professionnelle et familliale stable, tu es propriétaire...)

Je souhaite immigrer pour les mêmes raisons que j'ai souhaité me marrier...

Plus sérieusementtongue.gif , pour moi la réponse à cette question se trouve dans la conception que j'ai de la vie...

A mes yeux, la vie se résume à des objectifs, des étapes que l'on se fixe et que l'on tente d'atteindre.

A chaques paliers atteints, j'ai et maintenant nous avons fixé de nouveaux challenges...

Aujourd'hui, mon nouveau challenge est l'immigration...

Les motivations d'immigrer sont multiples cependant je pense que c'est plus un état d'esprit...(une volonté propre qu'autre chose)

"Nous immigrons pour le meilleur et pour le pire...." (Devrais-je dire Nous immigrerons (toujours dans l'attente de ces IVM)) pour

  • Une Nouvelle vie / un nouveau Mode de vie
  • De Nouvelles opportunitées de carriere
  • L' Aventure
  • Un Pouvoir d'achat différent
  • La Découverte et l'adoption d'une nouvelle culture
  • l'Education pour les enfants
  • la Proximité avec les Etats-unis
  • Hiver
  • Les joies / les déceptions
  • le systéme de santé
  • les 2 semaines de congés payés
  • Les nouvelles rencontres....

Et tout et tout....

Cdlt KR

Grille-synthese.pdf

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  • Habitués

Bonjour Rober,

Avez-vous récupérer la grille vous permettant de calculer le nombre de points dont vous pouvez bénéficier, si non je vous prie de la trouver ci-joint.

Concernant les raisons d'immigrer, de repartir, de rester; elles sont propres à chaques individus; mais elles convergent toutes vers la recherche du bonheur; d'une vie meilleure, d'un épanouissement personnel...

Celle-ci s'appuie bien sûr sur notre histoire, sur notre capital à la fois matériel mais aussi éducatif/Culturel, sur notre expérience...

Mes amis d'enfance me posent souvent la question suivante : Mais pourquoi veux-tu immigrer?

(Tu as tous ce qu'il te faut en France : Tu as une situation professionnelle et familliale stable, tu es propriétaire...)

Je souhaite immigrer pour les mêmes raisons que j'ai souhaité me marrier...

Plus sérieusementtongue.gif , pour moi la réponse à cette question se trouve dans la conception que j'ai de la vie...

A mes yeux, la vie se résume à des objectifs, des étapes que l'on se fixe et que l'on tente d'atteindre.

A chaques paliers atteints, j'ai et maintenant nous avons fixé de nouveaux challenges...

Aujourd'hui, mon nouveau challenge est l'immigration...

Les motivations d'immigrer sont multiples cependant je pense que c'est plus un état d'esprit...(une volonté propre qu'autre chose)

"Nous immigrons pour le meilleur et pour le pire...." (Devrais-je dire Nous immigrerons (toujours dans l'attente de ces IVM)) pour

  • Une Nouvelle vie / un nouveau Mode de vie
  • De Nouvelles opportunitées de carriere
  • L' Aventure
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Cdlt KR

Heu là tu as tout faux !

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Bonjour Rober,

Avez-vous récupérer la grille vous permettant de calculer le nombre de points dont vous pouvez bénéficier, si non je vous prie de la trouver ci-joint.

Concernant les raisons d'immigrer, de repartir, de rester; elles sont propres à chaques individus; mais elles convergent toutes vers la recherche du bonheur; d'une vie meilleure, d'un épanouissement personnel...

Celle-ci s'appuie bien sûr sur notre histoire, sur notre capital à la fois matériel mais aussi éducatif/Culturel, sur notre expérience...

Mes amis d'enfance me posent souvent la question suivante : Mais pourquoi veux-tu immigrer?

(Tu as tous ce qu'il te faut en France : Tu as une situation professionnelle et familliale stable, tu es propriétaire...)

Je souhaite immigrer pour les mêmes raisons que j'ai souhaité me marrier...

Plus sérieusementtongue.gif , pour moi la réponse à cette question se trouve dans la conception que j'ai de la vie...

A mes yeux, la vie se résume à des objectifs, des étapes que l'on se fixe et que l'on tente d'atteindre.

A chaques paliers atteints, j'ai et maintenant nous avons fixé de nouveaux challenges...

Aujourd'hui, mon nouveau challenge est l'immigration...

Les motivations d'immigrer sont multiples cependant je pense que c'est plus un état d'esprit...(une volonté propre qu'autre chose)

"Nous immigrons pour le meilleur et pour le pire...." (Devrais-je dire Nous immigrerons (toujours dans l'attente de ces IVM)) pour

  • Une Nouvelle vie / un nouveau Mode de vie
  • De Nouvelles opportunitées de carriere
  • L' Aventure
  • Un Pouvoir d'achat différent
  • La Découverte et l'adoption d'une nouvelle culture
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  • la Proximité avec les Etats-unis
  • Hiver
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Et tout et tout....

Cdlt KR

Heu là tu as tout faux !

Bonjour à vous ! Euh ... n'avez-vous pas 5 semaines de vacances en France ? En commençant ici avec deux maigres semaines (cela dépend à quel endroit), n'allez-vous pas trouver cela un peu pénible ?

Et si vous venez pour notre système de santé (à moins que j'aie mal interprété), alors là vous allez avoir un sérieux choc. blink.gif

La proximitié des États-Unis, oui bien sûr; mais en Europe, vous avez aussi la proximité avec les autres pays d'Europe, l'Afrique du Nord ... c'est plus facile. Ici, on va dans le sud et aller en Amérique du Sud (Brésil, Argentine) coûte une fortune. Dès lors, pour aller en Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, ça coûte très cher car il faut toujours traverser l'Atlantique.

Quant à l'éducation pour les enfants, il vous faudra évaluer tout cela et décider si vous les mettez au public, au privé, etc.

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  • Habitués

Salut, Fortsympa, ça fait plaisir de te revoir sur le forum.

Je rejoins tout à fait ton analyse.

D'expèrience, je peux dire que des français très motivés à leur arrivée sont moins enthousiastes quelques années plus tard.

J'attribus cela aussi à ce que j'appelle "le rattrapage de la routine".

1ère étape :Les premiers mois, tu as "la tête dans le guidon", c'est à dire que tu cours après le travail, les démarches administratives,les garderies, le logement... tu doit t'adapter à tellement de choses nouvelles ( logements, bouffe, magasin, marques, horaires...), tu dois tellement remettre tes repères en question que, malgrè les baisses de moral, tu vis la grande aventure : ça passe ou ça casse !

2ème étape : enfin installés, tant bien que mal en fonction du caractère de chacun et des opportunités rencontrées et saisies, vient le temps des "grandes découvertes" . Tout t'éblouit : tu vis plus ou moins la vie que tu avais imaginée. Tu as un peu d'argent qui rentre, tu visites, tu profites un peu plus des chances de changements qui s'ouvrent à toi. Tu découvres les joies de l'hivers, le ski. la luge, le patins, les randos en raquettes.L'été tu découvres les parcs nationnaux e les lacs où on peut se baigner.Tu aprécie les relation au travail plus détendues, plus chaleureuse. Tu aimes ton nouveau job. Tu commences à avoir des relations et des gens qui te saluent dans les magasins....Si tu es arrivé là et que le manque familiale ne se fait pas trop sentir, tu es heureux. Prét à rester là pour la vie.

3 ème étape : Tu t'aperçois que la routine s'installe : tous les matins tu dois déneiger ton char pour partir faire un boulot, qui somme toute ne te passionne pas plus que ça. Tu as changé de patron et le jeune "con" qu'ils viennent d'embaucher te tape sur le système. Marre des partys de bureaux où ce sont toujours les même blagues sur les français qui ressortent et ou la moitié des présents abusent de la bière. Marre des impôts qui pompent ton budjet loisir et qui t'empêche de louer un skydoo aussi souvent que tu le voudrais. Et d'ailleurs pour faire du skydoo faut faire trois heures de route et les fins de semaines t'es crevé.Avec tes horaires de fous ... Et puis, tu croises toujours les mêmes personnes et tu n'as pas beaucoup avancé dans l'intimité de tes premières amitiés

Quant au gouvernement : une bande d'incapables dont la nullité et l'immobilisme te deviennent intolérable !`quand tu vois l'état des routes et la queue aux urgences : à quoi sert le fric de tes impots. Non mais vraiment !

Bref, tu retrouves les mêmes récriminations que tu avais en France il y a quelques années parce que ton quotidien n'est plus foncièrement différent de ce que tu vivais alors : mêmes frustrations et mêmes attentes.

Le trait est forcé, bien sûr, parce que tu as aussi les mêmes plaisirs et les mêmes joies et que beaucoup sont heureux de s'en contenter. Mais cette troisième phase peut te décider à retourner voir si tout compte fait, quitte à vivre des frustrations, tu n'es pas mieux de les vivre au milieu de ta famille et de tes anciens copains.

Voilà, c'est comme ça que j'analyse ces retours au bout de 5, 10 15 ou même 20 ans.C'est vrai que parfois, en temps que maman au foyer, j'ai un peu l'impression d'avoir juste "changé d'évier "! Mais heureusement, j'en suis encore à la phase où en regardant autour de moi, je m'émerveille encore de la beauté des paysage de neige, de la facilité qui nous a été donné d'agrandir la maison et des opportunités que je vois poindre pour le job de mon homme et de mon fils. Je n'en suis heureusement qu'à la phase 2 ! Si je dois passer à la phase 3, je rentrerais sans regrets aucun et surtout sans aucune sensation d'échec. Seulement avec la sensation d'être une vraie privilégiée qui peut choisir où elle veut vivre.

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Salut, Fortsympa, ça fait plaisir de te revoir sur le forum.

Je rejoins tout à fait ton analyse.

D'expèrience, je peux dire que des français très motivés à leur arrivée sont moins enthousiastes quelques années plus tard.

J'attribus cela aussi à ce que j'appelle "le rattrapage de la routine".

1ère étape :Les premiers mois, tu as "la tête dans le guidon", c'est à dire que tu cours après le travail, les démarches administratives,les garderies, le logement... tu doit t'adapter à tellement de choses nouvelles ( logements, bouffe, magasin, marques, horaires...), tu dois tellement remettre tes repères en question que, malgrè les baisses de moral, tu vis la grande aventure : ça passe ou ça casse !

2ème étape : enfin installés, tant bien que mal en fonction du caractère de chacun et des opportunités rencontrées et saisies, vient le temps des "grandes découvertes" . Tout t'éblouit : tu vis plus ou moins la vie que tu avais imaginée. Tu as un peu d'argent qui rentre, tu visites, tu profites un peu plus des chances de changements qui s'ouvrent à toi. Tu découvres les joies de l'hivers, le ski. la luge, le patins, les randos en raquettes.L'été tu découvres les parcs nationnaux e les lacs où on peut se baigner.Tu aprécie les relation au travail plus détendues, plus chaleureuse. Tu aimes ton nouveau job. Tu commences à avoir des relations et des gens qui te saluent dans les magasins....Si tu es arrivé là et que le manque familiale ne se fait pas trop sentir, tu es heureux. Prét à rester là pour la vie.

3 ème étape : Tu t'aperçois que la routine s'installe : tous les matins tu dois déneiger ton char pour partir faire un boulot, qui somme toute ne te passionne pas plus que ça. Tu as changé de patron et le jeune "con" qu'ils viennent d'embaucher te tape sur le système. Marre des partys de bureaux où ce sont toujours les même blagues sur les français qui ressortent et ou la moitié des présents abusent de la bière. Marre des impôts qui pompent ton budjet loisir et qui t'empêche de louer un skydoo aussi souvent que tu le voudrais. Et d'ailleurs pour faire du skydoo faut faire trois heures de route et les fins de semaines t'es crevé.Avec tes horaires de fous ... Et puis, tu croises toujours les mêmes personnes et tu n'as pas beaucoup avancé dans l'intimité de tes premières amitiés

Quant au gouvernement : une bande d'incapables dont la nullité et l'immobilisme te deviennent intolérable !`quand tu vois l'état des routes et la queue aux urgences : à quoi sert le fric de tes impots. Non mais vraiment !

Bref, tu retrouves les mêmes récriminations que tu avais en France il y a quelques années parce que ton quotidien n'est plus foncièrement différent de ce que tu vivais alors : mêmes frustrations et mêmes attentes.

Le trait est forcé, bien sûr, parce que tu as aussi les mêmes plaisirs et les mêmes joies et que beaucoup sont heureux de s'en contenter. Mais cette troisième phase peut te décider à retourner voir si tout compte fait, quitte à vivre des frustrations, tu n'es pas mieux de les vivre au milieu de ta famille et de tes anciens copains.

Voilà, c'est comme ça que j'analyse ces retours au bout de 5, 10 15 ou même 20 ans.C'est vrai que parfois, en temps que maman au foyer, j'ai un peu l'impression d'avoir juste "changé d'évier "! Mais heureusement, j'en suis encore à la phase où en regardant autour de moi, je m'émerveille encore de la beauté des paysage de neige, de la facilité qui nous a été donné d'agrandir la maison et des opportunités que je vois poindre pour le job de mon homme et de mon fils. Je n'en suis heureusement qu'à la phase 2 ! Si je dois passer à la phase 3, je rentrerais sans regrets aucun et surtout sans aucune sensation d'échec. Seulement avec la sensation d'être une vraie privilégiée qui peut choisir où elle veut vivre.

+1 Isseo ! Voilà une analyse qui me semble tout à fait plausible. Quant à notre système de santé et nos « élus », je ne peux que vous approuver haut la main. smile.gif

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Bonjour Rober,

Avez-vous récupérer la grille vous permettant de calculer le nombre de points dont vous pouvez bénéficier, si non je vous prie de la trouver ci-joint.

Concernant les raisons d'immigrer, de repartir, de rester; elles sont propres à chaques individus; mais elles convergent toutes vers la recherche du bonheur; d'une vie meilleure, d'un épanouissement personnel...

Celle-ci s'appuie bien sûr sur notre histoire, sur notre capital à la fois matériel mais aussi éducatif/Culturel, sur notre expérience...

Mes amis d'enfance me posent souvent la question suivante : Mais pourquoi veux-tu immigrer?

(Tu as tous ce qu'il te faut en France : Tu as une situation professionnelle et familliale stable, tu es propriétaire...)

Je souhaite immigrer pour les mêmes raisons que j'ai souhaité me marrier...

Plus sérieusementtongue.gif , pour moi la réponse à cette question se trouve dans la conception que j'ai de la vie...

A mes yeux, la vie se résume à des objectifs, des étapes que l'on se fixe et que l'on tente d'atteindre.

A chaques paliers atteints, j'ai et maintenant nous avons fixé de nouveaux challenges...

Aujourd'hui, mon nouveau challenge est l'immigration...

Les motivations d'immigrer sont multiples cependant je pense que c'est plus un état d'esprit...(une volonté propre qu'autre chose)

"Nous immigrons pour le meilleur et pour le pire...." (Devrais-je dire Nous immigrerons (toujours dans l'attente de ces IVM)) pour

  • Une Nouvelle vie / un nouveau Mode de vie
  • De Nouvelles opportunitées de carriere
  • L' Aventure
  • Un Pouvoir d'achat différent
  • La Découverte et l'adoption d'une nouvelle culture
  • l'Education pour les enfants
  • la Proximité avec les Etats-unis
  • Hiver
  • Les joies / les déceptions
  • le systéme de santé
  • les 2 semaines de congés payés
  • Les nouvelles rencontres....

Et tout et tout....

Cdlt KR

Heu là tu as tout faux !

Bonjour à vous ! Euh ... n'avez-vous pas 5 semaines de vacances en France ? En commençant ici avec deux maigres semaines (cela dépend à quel endroit), n'allez-vous pas trouver cela un peu pénible ?

Et si vous venez pour notre système de santé (à moins que j'aie mal interprété), alors là vous allez avoir un sérieux choc. blink.gif

La proximitié des États-Unis, oui bien sûr; mais en Europe, vous avez aussi la proximité avec les autres pays d'Europe, l'Afrique du Nord ... c'est plus facile. Ici, on va dans le sud et aller en Amérique du Sud (Brésil, Argentine) coûte une fortune. Dès lors, pour aller en Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, ça coûte très cher car il faut toujours traverser l'Atlantique.

Quant à l'éducation pour les enfants, il vous faudra évaluer tout cela et décider si vous les mettez au public, au privé, etc.

Ensaimada, j'ai supprimé mon message (ou plutôt tenté) parce que j'ai supposé que Karim faisait de l'humour. Mon "tu as tout faux" allait pour les soins médicaux où c'est tellement plus simple en France d'y avoir accès.

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  • Habitués

Bonsoir Ensaimada,

Comme je l'ai écris, nous immigrons pour le meilleur et pour le pire; effectivement je ne vais pas pouvoir bénéficier de mes 5 semaines de congés annuels, effectivement je ne vais pas pouvoir bénéficier d'un système de santé aussi performant qu'en France....

Cependant, nous bénéficierons de tant d'autres points positifs....

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  • Habitués

Si je dois passer à la phase 3, je rentrerais sans regrets aucun et surtout sans aucune sensation d'échec. Seulement avec la sensation d'être une vraie privilégiée qui peut choisir où elle veut vivre.

Je rejoins Isseo sur ces 2 dernières phrases que je trouve très pertinentes. (et sur le reste)

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  • Habitués

Salut, Fortsympa, ça fait plaisir de te revoir sur le forum.

Je rejoins tout à fait ton analyse.

D'expèrience, je peux dire que des français très motivés à leur arrivée sont moins enthousiastes quelques années plus tard.

J'attribus cela aussi à ce que j'appelle "le rattrapage de la routine".

1ère étape :Les premiers mois, tu as "la tête dans le guidon", c'est à dire que tu cours après le travail, les démarches administratives,les garderies, le logement... tu doit t'adapter à tellement de choses nouvelles ( logements, bouffe, magasin, marques, horaires...), tu dois tellement remettre tes repères en question que, malgrè les baisses de moral, tu vis la grande aventure : ça passe ou ça casse !

2ème étape : enfin installés, tant bien que mal en fonction du caractère de chacun et des opportunités rencontrées et saisies, vient le temps des "grandes découvertes" . Tout t'éblouit : tu vis plus ou moins la vie que tu avais imaginée. Tu as un peu d'argent qui rentre, tu visites, tu profites un peu plus des chances de changements qui s'ouvrent à toi. Tu découvres les joies de l'hivers, le ski. la luge, le patins, les randos en raquettes.L'été tu découvres les parcs nationnaux e les lacs où on peut se baigner.Tu aprécie les relation au travail plus détendues, plus chaleureuse. Tu aimes ton nouveau job. Tu commences à avoir des relations et des gens qui te saluent dans les magasins....Si tu es arrivé là et que le manque familiale ne se fait pas trop sentir, tu es heureux. Prét à rester là pour la vie.

3 ème étape : Tu t'aperçois que la routine s'installe : tous les matins tu dois déneiger ton char pour partir faire un boulot, qui somme toute ne te passionne pas plus que ça. Tu as changé de patron et le jeune "con" qu'ils viennent d'embaucher te tape sur le système. Marre des partys de bureaux où ce sont toujours les même blagues sur les français qui ressortent et ou la moitié des présents abusent de la bière. Marre des impôts qui pompent ton budjet loisir et qui t'empêche de louer un skydoo aussi souvent que tu le voudrais. Et d'ailleurs pour faire du skydoo faut faire trois heures de route et les fins de semaines t'es crevé.Avec tes horaires de fous ... Et puis, tu croises toujours les mêmes personnes et tu n'as pas beaucoup avancé dans l'intimité de tes premières amitiés

Quant au gouvernement : une bande d'incapables dont la nullité et l'immobilisme te deviennent intolérable !`quand tu vois l'état des routes et la queue aux urgences : à quoi sert le fric de tes impots. Non mais vraiment !

Bref, tu retrouves les mêmes récriminations que tu avais en France il y a quelques années parce que ton quotidien n'est plus foncièrement différent de ce que tu vivais alors : mêmes frustrations et mêmes attentes.

Le trait est forcé, bien sûr, parce que tu as aussi les mêmes plaisirs et les mêmes joies et que beaucoup sont heureux de s'en contenter. Mais cette troisième phase peut te décider à retourner voir si tout compte fait, quitte à vivre des frustrations, tu n'es pas mieux de les vivre au milieu de ta famille et de tes anciens copains.

Voilà, c'est comme ça que j'analyse ces retours au bout de 5, 10 15 ou même 20 ans.C'est vrai que parfois, en temps que maman au foyer, j'ai un peu l'impression d'avoir juste "changé d'évier "! Mais heureusement, j'en suis encore à la phase où en regardant autour de moi, je m'émerveille encore de la beauté des paysage de neige, de la facilité qui nous a été donné d'agrandir la maison et des opportunités que je vois poindre pour le job de mon homme et de mon fils. Je n'en suis heureusement qu'à la phase 2 ! Si je dois passer à la phase 3, je rentrerais sans regrets aucun et surtout sans aucune sensation d'échec. Seulement avec la sensation d'être une vraie privilégiée qui peut choisir où elle veut vivre.

il y a du vrai, dans ce que tu dis, dans le sens ou je pense que chaque immigrant vit d'une maniere ou d'une autre tes trois etapes... mais arrive a la 3eme, il est pas interdit de se dire " je veux encore progresser, je veux gagner encore plus" ... et c,est la que le quebec le permet, parfois il faut reprendre les etudes, parfois il faut se mettr en danger financierement... mais oui c'est possible

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  • Habitués

jsute une parenthese, concernant les impots et le cout de la vie

moi personnellement, sur le plan financier, je gagne 50 % de plus qu'en france (a titre de pouvoir d'achat) ... je parle de mon dernier emploi en france, pas quand j'etais au chomage bien sur

mais ca c'est mon cas !! ... j entends pas la que la reponse a cette question n'existe pas

un cadre en france, n'aura pas la meme reponse que moi

Moi j'etais aide comptable en france, completment coince, dans l'impossibilite de progresser. ici au quebec, j'ai change de carriere je suis passe dans l'hotellerie et j'ai un bon poste, d'ailleur je gagne plus que les aides comptable de mon hotel

c'est sur que la encore, certains trouvent un bon travail assez vite, d'autres arriver ici, reparte a 0 .. voir a -10 comme moi .. donc oui, moralement c'est pas facile, on a envie de rentrer chez sois, mais c'est la ou ... si on se bouge bien... ca devient payant et on arrive a obtenir une tres bonne situation

moi ca m'a pris 3 ans pour avoir mieux ... mais j'ai fait un changement de carriere, donc c'est normal que ca soit plus long

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