Habitués grizzli Posté(e) 16 novembre 2009 Habitués Posté(e) 16 novembre 2009 2. Système d'éducation : nivellement par le bas. Ma fille est au secondaire et je pense que ça s'améliore un peu, mais je suis très perplexe. Elle n'a jamais de devoirs. Je l'ai déjà mentionné ailleurs : ma fille s'est souvent retrouvée dans des classes où beaucoup d'enfants étaient allophones. Par conséquent, le professeur doit réviser son programme à la baisse pour faire en sorte que ces jeunes-là puissent suivre, sinon ils vont se décourager et décrocher. Notre taux de décrochage au Québec est au-delà de 45 %, surtout chez les garçons, et cela est très, très inquiétant. Je suis certaine que tous les profs ne parlent pas de la même façon, mais j'ai entendu tellement de professeurs, lors des réunions avec les parents, qui faisaient des fautes énormes de français que les cheveux me dressaient sur la tête. Sans compter les bulletins d'information que nous recevons régulièrement et qui sont truffés de fautes ... assez inquiétant ... En effet, je suis enseignante et je n'ai pas le même point de vue que le tien. Pour les devoirs, je vais me permettre de réagir à ce propos. J'en donne et je passe un temps fou à en faire la gestion, puisque la majorité des élèves ne les font pas. Quand j'appelle à la maison pour avertir que l'enfant ne fait pas ses devoirs et que ceux-ci sont une des stratégies utilisées pour réinvestir les apprentissages et vérifier sa compréhension, plusieurs parents (heureusement ce ne sont pas la majorité de ceux que j'appelle) me répondent qu'ils n'apportent pas de travail à la maison à la fin de leur journée de travail, donc ils ne voient pas pourquoi leur enfant devrait continuer à travailler le soir à la maison. Mais les mêmes parents m'invectiveront lors de la remise des bulletins parce que leur enfant sera en situation d'échec. Pourtant mes devoirs ne sont jamais vraiment longs à faire, en fait, il suffit pour la plupart du temps de terminer le travail fait en classe et de faire quelques préparations aux examens. J'ai vu certains de mes collègues cesser de se battre pour ça. À quoi bon donner des devoirs si on sait qu'ils ne les feront pas et que ça créera alors un lot de problèmes à l'enseignant? Mais bon, je suis entêtée ou très masochiste, allez savoir, j'en donne encore et je continue à m'arracher les cheveux pour gérer ces devoirs faits ou non faits et les conséquences qui en découlent. Je maintiens mes exigences et je travaille fort pour développer chez mes élèves le sens des responsabilités, lautonomie, la rigueur, le dépassement de soi et la satisfaction du travail bien fait. Pour les fautes sur les bulletins, j'ai pris l'habitude de relire les commentaires de mes collègues et je les avertis quand je vois des erreurs ou des coquilles. À la communication de mi-étape, j'ai relevé moins de 10 erreurs sur plus de 1000 commentaires, ce n'est quand même pas aussi pire que tu sembles le prétendre. Ce sont quand même quelques erreurs de trop, mais on est loin de la catastrophe annoncée. Il faut dire que beaucoup d'enseignants utilisent les commentaires préétablis fournis par la commission scolaire qui sont par défaut accordé au masculin (ex. : l'élève est intéressé par la matière et participe facilement). Évidemment, je n'ai pas accès aux commentaires de tous les enseignants sur tous les élèves de l'école et puis je ne pourrais pas le faire, je dois déjà corriger les textes que je fais écrire régulièrement à mes élèves, mais je peux quand même améliorer la qualité du français écrit sur les bulletins que mes 134 élèves reçoivent. Pour le décrochage, je vous retransmets un texte de Pierre Fortin qui remet les pendules à lheure quant aux statistiques utilisées dans les médias. Vous verrez que dans la réalité, cest beaucoup moins alarmant, mais en même temps, ça fait aussi vendre moins de papier. Des phénix ou des cancres ? par Pierre Fortin, revue lActualité 17 Juillet 2008 Douze pour cent des 25-34 ans sont sans diplôme au Québec. Mais il faut continuer à combattre le décrochage scolaire avec acharnement, surtout celui des garçons et des jeunes en difficulté. La base du progrès économique, comme celle du développement social et culturel, cest le capital humain. La richesse est créée par les idées, le travail et les machines. Mais ce sont les gens qui ont les idées, qui travaillent et qui font les machines. Donc, ce sont eux qui créent la richesse. Notre système déducation primaire et secondaire constitue notre investissement le plus important dans le capital humain. Il est donc primordial de savoir sil est performant. Or, on nous transmet là-dessus des messages apparemment contradictoires. En décembre dernier, Statistique Canada nous apprenait que les jeunes Québécois du niveau secondaire étaient parmi les plus « bolés » de la planète en mathématiques. Comme on le voit dans le tableau ci-contre, leur note moyenne lors de lévaluation internationale des acquis scolaires, en 2006, dépassait celle des autres élèves canadiens et était incomparablement supérieure à celle des jeunes Américains. En mai dernier, par contre, Le Journal de Montréal nous annonçait la catastrophe. Il titrait : « Jusquà 85 % dabandons dans les écoles secondaires » et « Nos jeunes décrochent ». Dans la même veine, il nest pas rare dentendre politiciens, syndicalistes ou patrons sinquiéter du taux de décrochage « de plus de 30 % » des jeunes Québécois du niveau secondaire. Nos jeunes sont-ils des phénix ou des cancres ? Qui a raison ? Incontestablement, cest Statistique Canada, et non Le Journal de Montréal. Selon le canon de linformation statistique quest le Recensement du Canada, seulement 12 % des jeunes Québécois de 25 à 34 ans navaient aucun diplôme en 2006. Le taux de 85 % relevé par Le Journal sappliquait au cas extrême dune école de quartier défavorisé qui nétait pas du tout représentative de lensemble. Le taux de 30 %, auquel on fait souvent référence dans les discours, est le pourcentage de jeunes qui nont pas encore de diplôme du secondaire à lâge de 19 ans. Mais 10 ans plus tard, la majorité de ces derniers, devenus adultes, se sont repris et ont obtenu un diplôme détudes générales ou professionnelles du secondaire. À 29 ans, ils ne sont plus que 12 % à ne posséder aucun diplôme. Au final, le vrai taux de décrochage scolaire chez les 25-34 ans au Québec est de 12 %. Pas de 30 %. Pas de 85 %. Ce taux nest pas très différent de celui quon observe ailleurs en Amérique du Nord. Le tableau indique en effet que cest 13 % de ce groupe démographique qui est sans diplôme aux États-Unis, et 11 % dans les autres provinces canadiennes. Est-ce que cela signifie que nous pouvons maintenant nous reposer sur nos lauriers ? Absolument pas ! Premièrement, un diplôme du secondaire sobtient après seulement 11 années détudes au Québec, mais après 12 années ailleurs en Amérique du Nord. Pour cette seule raison, le décrochage scolaire devrait, au départ, être nettement plus bas au Québec. Deuxièmement, avec des taux de décrochage inférieurs à 10 %, des pays comme la Norvège, la Corée du Sud, lIrlande et la Finlande connaissent beaucoup plus de succès que nous. Ils nous montrent la voie. Il faut voir ce quon peut apprendre deux sur les meilleurs moyens de favoriser la persévérance scolaire. Troisièmement, il faut accélérer lobtention du premier diplôme. Mieux vaut acquérir celui-ci du premier coup, lorsquon a de 16 à 18 ans, quen rattrapage à léducation des adultes à lâge de 25 ans ! Quatrièmement, au Québec, 25 % des filles et 35 % des garçons de 19 ans nont pas encore de diplôme du secondaire. On doit essayer de comprendre pourquoi ces derniers décrochent en plus grand nombre que les filles. Et intervenir en conséquence avec les ressources que cela exigera. Cinquièmement, il faut continuer à investir dans les milieux où la pauvreté ainsi que les difficultés personnelles et familiales sont les plus profondes. À long terme, cest avec un diplôme en poche que les jeunes de ces milieux pourront sen sortir. La qualité totale, en éducation, cest zéro décrocheur. http://www.lactualit...718_154827_7948 Comme vous pourrez le remarquer dans le tableau se trouvant sur le site web à la fin de l'article, même si le pourcentage de jeunes québécois sans diplôme est plus élevé que dans le reste du Canada, les résultats en mathématiques sont aussi plus élevés que dans le reste du Canada et plus élevé que la norme mondiale. Les médias nous ont aussi inondés dautres données alarmistes sur lanalphabétisme des jeunes Québécois qui ne sauraient pas lire. Pourtant dans les tests PISA de lOCDE, en lecture, les élèves québécois de 15 ans se retrouvent en 4e place mondiale, après lAlberta, la Finlande et la Colombie-Britannique. (source : http://www.pisa.gc.c...rochure_f.shtml ) Alors non, je ne crois pas que le système scolaire québécois soit aussi mauvais que tu le prétends et que dautres le prétendent aussi. et bien oui il y a nivellement par le bas !!! et je vais t'en donner 2 exemple bien precis. comme tu le sait, au secondaire tu peux choisir certaine de tes matieres et certain niveau, par exemple les different niveaux en sciences et en math, math et science 416/516 426/526 436/536. a la fin du secondaire tu a donc des examens dans toutes les matieres et si tu les reussi tous tu obtiens ton diplome de secondaire. imaginons maintenant qu'un eleve ai choisi science et math 536 (qui sont tu en conviendra superieur a 526 et 516) imaginons aussi que cette eleve coule ces 2 examens, il n'aura donc pas sont diplome de secondaire, et devra refaire les 2 cours qu'il a louper, alors que si on lui avait permis de passer les examens "inferieur" 526 ou 516 il y a une chance qu'il passe. ou est le nivellement par le bas ? il arrive... maintenant imagine cet eleve (et les parents) en fin de secondaire 3, avec les choix de cours devant eux, que vont-ils choisir ? sans aucun doute les math et science plus simple, car la probabilité de reussite est bien plus grande. le systeme ne donne pas la chance a l'eleve d'essayer plus dur, de viser plus haut, car si il echoue dans sa tentative, il sera punie par le systeme... le deuxieme exemple est l'anglais enrichie au secondaire, la problematique est quasiment la meme. anglais normale ou enrichie, deja en fin de secondaire, il y a 2 examen different donc pour l'eleve moyen, il y a plus d echance de reussir l'examen d'anglais standard VS l'examen d'anglais enrichie, donc il y a de grande chance qu'il s'inscrive au standard; ensuite il y a la moyenne pour l'entrée au CEGEP, ta moyenne du diplome de secondaire compte pour certain programme, maintenant imagine 2 eleves identiques avec les meme notes partout sauf dans 1 matiere, l'anglais le premier a eu 80% en anglais normal, et le second 70% en anglais enrichie. la moyenne du second sera plus basse alors qu'en realité il est meilleur !!! j'en reviens donc au nivellement par le bas, lors du choix entre les 2 cours d'anglais, que vont choisir les parents a ton avis ? ps: dernier detail, mon grand est en secondaire 2, anglais normal: 3 cours par semaine anglais enrichie: 2 cours par semaine désolé, je comprend pas !!! 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ssej Posté(e) 16 novembre 2009 Posté(e) 16 novembre 2009 (modifié) Je crois que je ne comprends pas trop tes deux exemples que tu as mentionnés. Concernant ton premier exemple. J'ai fait mes cours de sciences et de math 536 lorsque j'étais au secondaire. À la fin de l'année scolaire, j'étais obligée de passer les examens de 536 ET de 514. Donc, dans le cas où un élève échoue ses sciences 536, mais réussi celui de 514 il va tout de même obtenir son diplôme à la fin de l'année. Concernant ton deuxième exemple. Tous les Cégep tiennent compte des cours enrichis que l'élève a fait et le cégep augmente la moyenne de l'étudiant selon le nombre de cours enrichis que l'étudiant a complétés. Dans ton exemple, le Cégep prendrait l'étudiant ayant réussi l'anglais enrichi. Modifié 16 novembre 2009 par ssej Azarielle a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 a la fin du secondaire tu a donc des examens dans toutes les matieres et si tu les reussi tous tu obtiens ton diplome de secondaire. imaginons maintenant qu'un eleve ai choisi science et math 536 (qui sont tu en conviendra superieur a 526 et 516) imaginons aussi que cette eleve coule ces 2 examens, il n'aura donc pas sont diplome de secondaire, et devra refaire les 2 cours qu'il a louper, alors que si on lui avait permis de passer les examens "inferieur" 526 ou 516 il y a une chance qu'il passe. Je reviendrai relire ce que tu as écris quand je serai plus reposée. J'arrive d'une réunion, je crois que tu sais ce que c'est tu es aussi sur le conseil d'établissement d'une école fréquentée par un de tes 3 enfants. Mais à première vue, il semble qu'on vous ait induit en erreur sur les conditions d'obtention du DES. À partir de cette année (première cohorte de la réforme qui arrive en secondaire 5), le diplôme détudes secondaires est délivré quaux élèves ayant obtenu 54 unités de la 4e et 5e secondaire, dont au moins 20 unités de la 5e secondaire et, parmi ces unités, les unités suivantes: ◦6 unités de français de 5e secondaire ◦4 unités d'anglais de 5e secondaire ◦2 unités d'éthique et culture religieuse ou d'éducation physique et à la santé de 5e secondaire ◦4 unités d'histoire et éducation à la citoyenneté de 4e secondaire ◦au moins 4 unités de sciences de 4e secondaire ◦au moins 4 unités de mathématique de 4e secondaire ◦2 unités en arts de 4e secondaire Je me suis permis de séparer les unités de 5e et de 4e secondaire. Autrement dit, l'élève qui échoue ses maths de secondaire 5 peut avoir son diplôme s'il a au moins 54 unités dont 20 en 5e secondaire en tenant compte des unités indiquées plus haut. Citer
Habitués grizzli Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 Je crois que je ne comprends pas trop tes deux exemples que tu as mentionnés. Concernant ton premier exemple. J'ai fait mes cours de sciences et de math 536 lorsque j'étais au secondaire. À la fin de l'année scolaire, j'étais obligée de passer les examens de 536 ET de 514. Donc, dans le cas où un élève échoue ses sciences 536, mais réussi celui de 514 il va tout de même obtenir son diplôme à la fin de l'année. de ce que j'ai comnpris, ca c'etait avant la reforme... Je crois que je ne comprends pas trop tes deux exemples que tu as mentionnés. Concernant ton deuxième exemple. Tous les Cégep tiennent compte des cours enrichis que l'élève a fait et le cégep augmente la moyenne de l'étudiant selon le nombre de cours enrichis que l'étudiant a complétés. Dans ton exemple, le Cégep prendrait l'étudiant ayant réussi l'anglais enrichi. je veux bien te croire, mais moi c'est le directeur de l'ecole secondaire qui me l'a dit en personne... alors je crois qui maintenant ? ... Citer
ssej Posté(e) 17 novembre 2009 Posté(e) 17 novembre 2009 (modifié) Je crois que je ne comprends pas trop tes deux exemples que tu as mentionnés. Concernant ton premier exemple. J'ai fait mes cours de sciences et de math 536 lorsque j'étais au secondaire. À la fin de l'année scolaire, j'étais obligée de passer les examens de 536 ET de 514. Donc, dans le cas où un élève échoue ses sciences 536, mais réussi celui de 514 il va tout de même obtenir son diplôme à la fin de l'année. de ce que j'ai comnpris, ca c'etait avant la reforme... Je crois que je ne comprends pas trop tes deux exemples que tu as mentionnés. Concernant ton deuxième exemple. Tous les Cégep tiennent compte des cours enrichis que l'élève a fait et le cégep augmente la moyenne de l'étudiant selon le nombre de cours enrichis que l'étudiant a complétés. Dans ton exemple, le Cégep prendrait l'étudiant ayant réussi l'anglais enrichi. je veux bien te croire, mais moi c'est le directeur de l'ecole secondaire qui me l'a dit en personne... alors je crois qui maintenant ? ... Ah les fameux directeurs qui finalement ne connaissent pas grand chose. En fait, tous les CEGEPs se basent sur la cote SRAM de l'étudiant. Cette cote est déterminée comme suit: ''On bonifie aussi le dossier des candidats qui ont fait l'effort de réussir des cours exigeants comme les maths optionnelles de 5e secondaire, la chimie de 5e secondaire, et la physique de 5e secondaire. De plus, certaines matières ont plus de poids que les autres dans la cote de classement.'' J'ai trouvé ça sur ce site : http://www.sram.qc.ca/?1ADDEB46-647C-4B05-9A8D-D72AFDA4D262 Ça se peut que la réforme ait tout changé, je ne la connais pas. Tout ce que je me souviens c'était qu'on devait faire les examens du ministère qui étaient les examens de 514 puis ensuite on faisait les examens de 536 qui ne sont pas liés au ministère. De toute façon, si l'étudiant a réussi ses math 436, il va tout de même obtenir son diplôme même s'il n'a pas réussi ses mathématiques de 5e secondaire. Modifié 17 novembre 2009 par ssej Citer
Mama Posté(e) 17 novembre 2009 Posté(e) 17 novembre 2009 (modifié) Bonjour à tous, Je viens un peu comme un cheveu sur la soupe dans vos échanges qui, il me semble, partent un peu en cacahuète (si je peux me permettre l'expression ) Je voulais simplement vous faire part de la réflexion que nous avons eu avec mon ami avant de choisir le canada. Je vous dresse rapidement le tableau j'ai 23 ans, je suis française, travaille depuis 3 ans dans le marketing, et vis à Paris; mon chéri lui a 26 ans il est franco canadien, travaille dans l'aéronautique, et vit à Montréal depuis plus de 10 ans. Nous sommes ensemble depuis un an mais nous connaissons depuis le berceau. Alors voilà après qu'il soit enfin tombé dans mes filets (au bout de 23 ans oui je suis patiente... ) nous avons bien dû prendre une décision sachant que faire des aller retour tous les 2 mois était exclu . Nous avons donc comme tout être humain décider de raisonner de façon logique (enfin on a essayé) on sait donc dit on va prendre une feuille blanche tirer un trait et mettre de chaque côté une colonne + et une colonne - mais voilà mauvaise nouvelle dans la vie c'est pas tout blanc ou tout noir souvent... c'est gris. Notre feuille ressemblait un peu à ça: - Climat: Paris... enfin oui mais l'hiver c'est pas toute l'année et les saisons sont plus belles à Montréal. De plus à Paris il fait souvent "beurk" (pluie, humidité...) - Niveau de vie: Montréal... enfin oui mais Paris c'était tellement bien (j'avoue j'adoreeeee Paris ) - Taille des apparts: Montréal... par contre l'architecture à Paris est plus jolie mais bon on vit pas dehors (enfin si tout va bien )... mais impossible de devenir propriétaire pour nous à Paris. De plus, détail important pour une fille qui dit appart plus grand dit placard plus grand! - Vacances: Paris (5 semaines + 12 RTT!)... mais en même temps on profite plus des week-ends à Montréal (ski, lac, sport moins cher, ect, même si je suis pas vraiment une grande sportive et que j'aime pas trop le ski..) donc moins de besoin de vacances. De Paris on peut visiter facilement l'Europe mais de Montréal on peut visiter l'Amérique. -Nourriture: Paris... mais bon si on met le prix pour le vin et le fromage il y en a aussi à Montréal. Sinon faut pas pousser on trouve de tout partout: poutine à Paris et bonne baguette à Montréal (petit faible qd même pour les supermarchés français surtout rayon dessert lacté). -Santé: Paris... mais Montréal c'est pas le tiers monde -Sortir: Paris... mais Montréal c'est quand même pas un village au milieu des vaches... enfin des caribous - Sport, activités: Montréal (surtout pour mon chéri qui aurait du mal à se passer du hockey! en plus on devient vite fan et pourtant je suis pas fan de foot ect..) -Famille, amis: on a chacun nos parents dans nos pays respectifs mais pour moi c'est évident couper le cordon ça va être l'horreur... mais bon l'avion c'est pas fait pour les chiens et puis il y a skype! -Mode, déco: Paris! mais h&m et zara c'est universel! Bref je pense que vous avez compris le principe Donc bon on en se fiant à notre papier on se coupe en deux et voilà problème réglé Plus sérieusement on pense que notre avenir sera meilleur à Montréal bien que ce ne soit pas un monde parfait, mais tout ça ce n'est que notre avis. Alors mon conseil ne cherchez pas trop à comparer, voyez plus dans la globalité et de toute façon le monde parfait n'existe pas. Regardez quel gris vous va le mieux au teint! Bon coloriage! Mama Modifié 17 novembre 2009 par Mama Citer
Habitués kiki75 Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 Très joli post Mama par contre l'avantage que tu as par rapport a Greg63, c'est que tu connais Montreal mais au moins ca lui donnera un beau comparatif. moi je ne suis pas de Paris mais je rajouterai juste que côté sécurité c'est mieux le Canada Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 18 novembre 2009 Habitués Posté(e) 18 novembre 2009 (modifié) Bonjour à tous, Je viens un peu comme un cheveu sur la soupe dans vos échanges qui, il me semble, partent un peu en cacahuète (si je peux me permettre l'expression ) Je voulais simplement vous faire part de la réflexion que nous avons eu avec mon ami avant de choisir le canada. Je vous dresse rapidement le tableau j'ai 23 ans, je suis française, travaille depuis 3 ans dans le marketing, et vis à Paris; mon chéri lui a 26 ans il est franco canadien, travaille dans l'aéronautique, et vit à Montréal depuis plus de 10 ans. Nous sommes ensemble depuis un an mais nous connaissons depuis le berceau. Alors voilà après qu'il soit enfin tombé dans mes filets (au bout de 23 ans oui je suis patiente... ) nous avons bien dû prendre une décision sachant que faire des aller retour tous les 2 mois était exclu . Nous avons donc comme tout être humain décider de raisonner de façon logique (enfin on a essayé) on sait donc dit on va prendre une feuille blanche tirer un trait et mettre de chaque côté une colonne + et une colonne - mais voilà mauvaise nouvelle dans la vie c'est pas tout blanc ou tout noir souvent... c'est gris. Notre feuille ressemblait un peu à ça: - Climat: Paris... enfin oui mais l'hiver c'est pas toute l'année et les saisons sont plus belles à Montréal. De plus à Paris il fait souvent "beurk" (pluie, humidité...) - Niveau de vie: Montréal... enfin oui mais Paris c'était tellement bien (j'avoue j'adoreeeee Paris ) - Taille des apparts: Montréal... par contre l'architecture à Paris est plus jolie mais bon on vit pas dehors (enfin si tout va bien )... mais impossible de devenir propriétaire pour nous à Paris. De plus, détail important pour une fille qui dit appart plus grand dit placard plus grand! - Vacances: Paris (5 semaines + 12 RTT!)... mais en même temps on profite plus des week-ends à Montréal (ski, lac, sport moins cher, ect, même si je suis pas vraiment une grande sportive et que j'aime pas trop le ski..) donc moins de besoin de vacances. De Paris on peut visiter facilement l'Europe mais de Montréal on peut visiter l'Amérique. -Nourriture: Paris... mais bon si on met le prix pour le vin et le fromage il y en a aussi à Montréal. Sinon faut pas pousser on trouve de tout partout: poutine à Paris et bonne baguette à Montréal (petit faible qd même pour les supermarchés français surtout rayon dessert lacté). -Santé: Paris... mais Montréal c'est pas le tiers monde -Sortir: Paris... mais Montréal c'est quand même pas un village au milieu des vaches... enfin des caribous - Sport, activités: Montréal (surtout pour mon chéri qui aurait du mal à se passer du hockey! en plus on devient vite fan et pourtant je suis pas fan de foot ect..) -Famille, amis: on a chacun nos parents dans nos pays respectifs mais pour moi c'est évident couper le cordon ça va être l'horreur... mais bon l'avion c'est pas fait pour les chiens et puis il y a skype! -Mode, déco: Paris! mais h&m et zara c'est universel! Bref je pense que vous avez compris le principe Donc bon on en se fiant à notre papier on se coupe en deux et voilà problème réglé Plus sérieusement on pense que notre avenir sera meilleur à Montréal bien que ce ne soit pas un monde parfait, mais tout ça ce n'est que notre avis. Alors mon conseil ne cherchez pas trop à comparer, voyez plus dans la globalité et de toute façon le monde parfait n'existe pas. Regardez quel gris vous va le mieux au teint! Bon coloriage! Mama Allez, faudrait réfléchir encore un peu... - Climat: Paris? pourquoi Paris? comme tu dis à Paris il fait souvent "beurk" (pluie, humidité...) et puis bientôt...le changement climatique - Niveau de vie: Montréal... enfin oui mais Paris c'était tellement polluééééé - Taille des apparts: Montréal... par contre l'architecture à Paris est aussi belle mais impossible de devenir propriétaire pour nous à Paris. De plus, détail important pour une fille qui dit appart plus grand dit placard plus grand! - Vacances: Montréal (on a 4 semaines + 10 jours maladie + la semaine entre Noel et jour de l'An) et on profite plus des week-ends à Montréal (ski, lac, sport moins cher, ect, même si je suis pas vraiment une grande sportive et que j'aime pas trop le ski..) De Paris on peut visiter facilement l'Europe mais de Montréal on peut visiter l'Amérique. -Nourriture: Paris ou Montréal! Quand on sait cuisiner, on mange bien partout!. mais bon si on met le prix pour le vin et le fromage il y en a aussi à Montréal. Sinon faut pas pousser on trouve de tout partout: poutine à Paris et bonne baguette à Montréal (petit faible qd même pour les supermarchés français surtout rayon dessert lacté). -Santé: Paris... mais Montréal c'est pas le tiers monde -Sortir: Paris... ou Montréal ! Dis-donc, il t'a pas sortie souvent ton chum!!! - Sport, activités: Montréal (surtout pour mon chéri qui aurait du mal à se passer du hockey! en plus on devient vite fan et pourtant je suis pas fan de foot etc..) -Famille, amis: on a chacun nos parents dans nos pays respectifs mais pour moi c'est évident couper le cordon ça va être l'horreur... mais bon l'avion c'est pas fait pour les chiens et puis il y a skype! -Mode, déco: Montréal ou Paris! h&m et zara c'est universel! Mango et Sephora viennent d'ouvrir aussi. Mais Terra Nostra, tu connais pas? À tomber par terre! Maintenant que je t'ai légèrement modifié tes colonnes, tu en penses quoi ? Modifié 18 novembre 2009 par Cherrybee Citer
Mama Posté(e) 18 novembre 2009 Posté(e) 18 novembre 2009 Bonjour à tous, Je viens un peu comme un cheveu sur la soupe dans vos échanges qui, il me semble, partent un peu en cacahuète (si je peux me permettre l'expression ) Je voulais simplement vous faire part de la réflexion que nous avons eu avec mon ami avant de choisir le canada. Je vous dresse rapidement le tableau j'ai 23 ans, je suis française, travaille depuis 3 ans dans le marketing, et vis à Paris; mon chéri lui a 26 ans il est franco canadien, travaille dans l'aéronautique, et vit à Montréal depuis plus de 10 ans. Nous sommes ensemble depuis un an mais nous connaissons depuis le berceau. Alors voilà après qu'il soit enfin tombé dans mes filets (au bout de 23 ans oui je suis patiente... ) nous avons bien dû prendre une décision sachant que faire des aller retour tous les 2 mois était exclu . Nous avons donc comme tout être humain décider de raisonner de façon logique (enfin on a essayé) on sait donc dit on va prendre une feuille blanche tirer un trait et mettre de chaque côté une colonne + et une colonne - mais voilà mauvaise nouvelle dans la vie c'est pas tout blanc ou tout noir souvent... c'est gris. Notre feuille ressemblait un peu à ça: - Climat: Paris... enfin oui mais l'hiver c'est pas toute l'année et les saisons sont plus belles à Montréal. De plus à Paris il fait souvent "beurk" (pluie, humidité...) - Niveau de vie: Montréal... enfin oui mais Paris c'était tellement bien (j'avoue j'adoreeeee Paris ) - Taille des apparts: Montréal... par contre l'architecture à Paris est plus jolie mais bon on vit pas dehors (enfin si tout va bien )... mais impossible de devenir propriétaire pour nous à Paris. De plus, détail important pour une fille qui dit appart plus grand dit placard plus grand! - Vacances: Paris (5 semaines + 12 RTT!)... mais en même temps on profite plus des week-ends à Montréal (ski, lac, sport moins cher, ect, même si je suis pas vraiment une grande sportive et que j'aime pas trop le ski..) donc moins de besoin de vacances. De Paris on peut visiter facilement l'Europe mais de Montréal on peut visiter l'Amérique. -Nourriture: Paris... mais bon si on met le prix pour le vin et le fromage il y en a aussi à Montréal. Sinon faut pas pousser on trouve de tout partout: poutine à Paris et bonne baguette à Montréal (petit faible qd même pour les supermarchés français surtout rayon dessert lacté). -Santé: Paris... mais Montréal c'est pas le tiers monde -Sortir: Paris... mais Montréal c'est quand même pas un village au milieu des vaches... enfin des caribous - Sport, activités: Montréal (surtout pour mon chéri qui aurait du mal à se passer du hockey! en plus on devient vite fan et pourtant je suis pas fan de foot ect..) -Famille, amis: on a chacun nos parents dans nos pays respectifs mais pour moi c'est évident couper le cordon ça va être l'horreur... mais bon l'avion c'est pas fait pour les chiens et puis il y a skype! -Mode, déco: Paris! mais h&m et zara c'est universel! Bref je pense que vous avez compris le principe Donc bon on en se fiant à notre papier on se coupe en deux et voilà problème réglé Plus sérieusement on pense que notre avenir sera meilleur à Montréal bien que ce ne soit pas un monde parfait, mais tout ça ce n'est que notre avis. Alors mon conseil ne cherchez pas trop à comparer, voyez plus dans la globalité et de toute façon le monde parfait n'existe pas. Regardez quel gris vous va le mieux au teint! Bon coloriage! Mama Allez, faudrait réfléchir encore un peu... - Climat: Paris? pourquoi Paris? comme tu dis à Paris il fait souvent "beurk" (pluie, humidité...) et puis bientôt...le changement climatique - Niveau de vie: Montréal... enfin oui mais Paris c'était tellement polluééééé - Taille des apparts: Montréal... par contre l'architecture à Paris est aussi belle mais impossible de devenir propriétaire pour nous à Paris. De plus, détail important pour une fille qui dit appart plus grand dit placard plus grand! - Vacances: Montréal (on a 4 semaines + 10 jours maladie + la semaine entre Noel et jour de l'An) et on profite plus des week-ends à Montréal (ski, lac, sport moins cher, ect, même si je suis pas vraiment une grande sportive et que j'aime pas trop le ski..) De Paris on peut visiter facilement l'Europe mais de Montréal on peut visiter l'Amérique. -Nourriture: Paris ou Montréal! Quand on sait cuisiner, on mange bien partout!. mais bon si on met le prix pour le vin et le fromage il y en a aussi à Montréal. Sinon faut pas pousser on trouve de tout partout: poutine à Paris et bonne baguette à Montréal (petit faible qd même pour les supermarchés français surtout rayon dessert lacté). -Santé: Paris... mais Montréal c'est pas le tiers monde -Sortir: Paris... ou Montréal ! Dis-donc, il t'a pas sortie souvent ton chum!!! - Sport, activités: Montréal (surtout pour mon chéri qui aurait du mal à se passer du hockey! en plus on devient vite fan et pourtant je suis pas fan de foot etc..) -Famille, amis: on a chacun nos parents dans nos pays respectifs mais pour moi c'est évident couper le cordon ça va être l'horreur... mais bon l'avion c'est pas fait pour les chiens et puis il y a skype! -Mode, déco: Montréal ou Paris! h&m et zara c'est universel! Mango et Sephora viennent d'ouvrir aussi. Mais Terra Nostra, tu connais pas? À tomber par terre! Maintenant que je t'ai légèrement modifié tes colonnes, tu en penses quoi ? Bonjour, Je ne change pas mes colonnes ni mon avis mais te remercie pour le tien. A chacun ses goûts, je me demande pourquoi certaines personnes de ce forum veulent absolument toujours surenchérir sur l'opinion de quelqu'un Mon post n'était là uniquement que pour donner ma manière de réfléchir à ce changement de vie. Donc oui je suis sortie à Montreal mais préfère les nuits parisiennes, ect... Pour conclure je choisis toujours Montrea,l mais à chacun ses nuances de couleurs Mama Citer
jako Posté(e) 19 novembre 2009 Posté(e) 19 novembre 2009 MOI J AIME VIVRE AU CANADA MALGRE TOUT MEME S IL FAIT TRES FROID 50- c'est pas grave , si on pose la question autrement dit '' qu'est ce qu'on a fait avec la chaleur en France .???????????, bien sur , on payela taxe carbone qui ne concerne pas tout le monde , je prefere le Canada avec tout qui vient avec sinon les points positifs sont calculés par rapports aux négatifs aussi Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 19 novembre 2009 Habitués Posté(e) 19 novembre 2009 MOI J AIME VIVRE AU CANADA MALGRE TOUT MEME S IL FAIT TRES FROID 50- c'est pas grave , si on pose la question autrement dit '' qu'est ce qu'on a fait avec la chaleur en France .???????????, bien sur , on payela taxe carbone qui ne concerne pas tout le monde , je prefere le Canada avec tout qui vient avec sinon les points positifs sont calculés par rapports aux négatifs aussi Euh... et vous avez vécu combien de temps au Canada pour pouvoir affirmer tout ça ? Citer
Habitués cassis Posté(e) 19 novembre 2009 Habitués Posté(e) 19 novembre 2009 -50! waouh, il parle du grand nord là! Citer
Invité Posté(e) 20 novembre 2009 Posté(e) 20 novembre 2009 Quel sujet de conversation ! C'est quand même intéressant à lire. Je pense que chacun vit son immigration à sa façon : il faut se renseigner, venir faire un tour avant je pense, être préparé le plus possible. Le reste, c'est au goût de chacun et de ce qu'il recherche. Si les gens veulent un milieu plus sécuritaire, oui, c'est mieux au Québec; mais on connaît un phénomène de gangs de rue qui augmente. Ce n'était pas comme cela avant. Certains coins sont devenus peu recommandables et je n'y habiterais pas. Même la banlieue n'échappe pas à ce fléau. Par ailleurs, si quelqu'un vient ici en pensant faire fortune, il risque d'être vite désillusionné. Pour être fortuné, il faudra qu'il apporte sa fortune avec lui ou gagne au loto. Nous avons quand même beaucoup de chômage au Québec (8,3%) - à Montréal, c'est un peu plus de 9 % -, nous avons environ 600 000 personnes, soit presque le 1/10 de la population qui vit de l'aide sociale (le RMI en France). Le Québec est vaste, mais certaines régions sont inhabitables ou presque. J'ai fait mon premier voyage en Europe à 18 ans ; je suis allée voir une copine d'enfance retournée vivre à Reims avec ses parents. Ce fut la piqûre. De toute façon, à 7 ans, je rêvais de faire le tour du monde. Puis j'ai fait une virée de quelques mois en Europe, à 23 ans. Puis ensuite, on s'est abonnés, mon mari et moi, à la France que nous adorons. Maintenant, notre fille du bout du monde nous accompagne. Très jeune, j'ai eu l'impression d'être née sur le mauvais continent ... Je l'ai peut-être mentionné ailleurs, mais je me sens nettement plus européenne et méditerranéenne dans l'âme. Je vis en Amérique, mais n'ai aucunement le style de vie américain. On a une petite maison qui date de 1955, jumelée en plus, une seule auto, on n'a pas cinquante gadgets que tous nos amis ont (et on ne les veut pas ), on dépense peu, on ne gaspille jamais de nourriture, on va au resto une fois de temps en temps, mais on préfère garder notre argent, justement, pour les voyages, car si on vivait et dépensait à fond la caisse, c'est certain qu'on ne pourrait jamais partir en vacances. Savez-vous le nombre de Québécois qui restent à Balconville l'été (c'est-à-dire chez eux) parce qu'ils n'ont pas assez d'argent pour partir, ou pas suffisamment long de vacances ? Beaucoup ! Beaucoup trop ... J'ai quatre semaines de vacances et je suis chanceuse. Beaucoup ont deux semaines pendant de nombreuses années. Au bout de 10 ans, ils ont enfin une troisième semaine. J'ai congé entre Noël et le jour de l'An, mais la plupart des gens autour de moi travaillent. J'ai 9 ou 10 jours de maladie par année, mais nombreux sont les travailleurs, non syndiqués, qui ne sont pas payés s'ils sont malades, car l'employeux n'est pas tenu par la loi de les payer. C'est à la discrétion du l'employeur, et là, ça dépend si vous travaillez dans une grosse boîte ou une petite entreprise ou le patron est roi et maître et vous êtes des employés corvéables à merci. J'ai toujours trouvé également que comparer Montréal et Paris, c'était hasardeux. Montréal, comparativement à Paris, c'est un village. Les problèmes n'y sont pas les mêmes, forcément, on est tellement moins de monde. Mais d'un autre côté, on y a pas tous les attraits que des villes comme Paris, Londres, Rome, Barcelone peuvent offrir. Un immigrant avait déjà dit, je ne sais plus où : « C'est bien beau Montréal, mais on en a vite fait le tour. » Et ma foi, il avait raison. Bref, c'est à chacun de faire son expérience. Si on a envie de tenter l'aventure, qu'on a mesurer le pour et le contre, que le choix est clair, pourquoi ne pas essayer. Si on ne réussit pas, ce ne sera pas un échec; on pourra au moins dire plus tard que l'on a vécu ailleurs une autre expérience ... et ça apporte toujours quelque chose de significatif. A moins d'avoir vraiment de la malchance sur toute la ligne, on en retire quelque chose de positif. Et ça évite les remords lorsqu'on est vieux. Moi j'ai eu peu passé l'âge, mais je me dis que peut-être c'est notre retraite que nous irons vivre sous d'autres cieux. cassis et grizzli ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués kobico Posté(e) 20 novembre 2009 Habitués Posté(e) 20 novembre 2009 nous avons environ 600 000 personnes, soit presque le 1/10 de la population qui vit de l'aide sociale (le RMI en France). le taux d'assistance sociale au Québec est de 7.4% pour l'année 2009. Cela inclut 490,880 prestataires (376,024 adultes et 114,857 enfants) rapport septembre 2009 sur l'aide sociale au Québec Le taux d'assistance sociale se définit comme suit: Taux dassistance sociale Proportion de la population qui bénéficie dun des programmes dassistance sociale, à savoir le Programme daide sociale, le Programme de solidarité sociale et le Programme alternative jeunesse. Pour le Programme alternative jeunesse, on considère seulement les participants avec une allocation jeunesse. Pour éviter tout dédoublement dans le dénombrement de la clientèle des programmes dassistance sociale, les participants au Programme alternative jeunesse qui, pour une même période, étaient aussi prestataires des programmes daide financière de dernier recours sont comptabilisés juste une fois. définition de l'assistance sociale J'ai quatre semaines de vacances et je suis chanceuse. Beaucoup ont deux semaines pendant de nombreuses années. Au bout de 10 ans, ils ont enfin une troisième semaine. La loi sur les normes du travail au Québec stipule que 3 semaines consécutives de vacances sont obligatoires après 5 années d'ancienneté. Voir ICI toutes les conditions relatives aux vacances, jours fériés, congé parentaux, etc. Bon vendredi! Citer
Invité Posté(e) 20 novembre 2009 Posté(e) 20 novembre 2009 Merci Kobiko ! Vous m'apprenez des choses. Mais 500 000 personnes, c'est énorme tout de même. Et il y a des endroits où le chômage est endémique et où tout le monde, dans un village, est soit au chômage, soit au chômage saisonnier, soit vit de l'aide sociale. Pour les vacances, heureusement, dans mon cas, j'ai toujours travaillé dans des grosses boîtes ou des endroits où les conditions de travail étaient excellentes, ce qui fait que j'ai presque toujours eu 4 semaines de vacances par année. Cependant, je me suis toujours demandé comment on s'y prenait pour connaître les conditions de vie, si l'on peut dire, des travailleurs autonomes. Lorsqu'ils n'ont pas de contrat, qu'il y a une crise, je me demande comment on sait dans quelles conditions ils vivent ou s'ils se retrouvent dans une zone grise. Citer
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