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Le français écorché à l'école


petiboudange

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Euh, c'est en Allemagne, près de Francfort, que j'ai appris le français... OK, je sors... :blushing:

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"je vais vous introduire"

Euhhh sans façon rireeeeee :D

Le plus drôle : prononcé par une infirmière en blouse blanche et qui portait des gants de latex. :lol:

Fait vécu à Québec.

Red, maintenant introduit :wacko:

Je me demande un peu quel genre de français vous parleriez aujourd'hui si vous aviez été occupés pendant deux siècles et demi par les Allemands. Si les Allemands contrôlaient la moitié de vos taxes et impots. Si toutes les grandes décisions politiques se prenaient à Berlin. Si pendant plus de deux siècles les patrons avaient été des boches. Si pour travailler et survivre il aurait fallu apprendre l'allemand. Si le gros des cies avaient leur siège social à Francfort.

Difficile d'expliquer ça à un peuple qui a colonisé et qui n'a jamais été colonisé. Juste occupé pendant 4 ans. Et qui a été incapable de se libérer lui-même...

ah merci yolande de nous rappeler que sans vous nous serions encore allemands... rien que pour ca je me mets a genoux devant toi et pardonne aux eleves et au profs de ne plus savoir ecrire et parler... au fait mon pere a travailler 40 ans pour bayer et parle tres bien le français!!!

Pig, je ne nie pas que le français oral et écrit au Québec est parfois, trop souvent hélas, pitoyable. Comme fière Québécoise, ça me gêne d'entendre quotidiennement toutes ces fautes. Je ne fais pas l'autruche mais je t'explique le contexte historique et politique qui explique la chose et surtout comme la chose est jouée politiquement par les deux clans.

La nouvelle de ce matin dans La Presse n'est pas le fruit du hasard mais comme vous ne connaissez pas la game encore, vous ne pouvez pas comprendre, d`'où ma longue explication

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  • Habitués

En ce moment à l'uqam il y a une sensibilisation à la grammaire. Il y a un stand avec cinq phrases dans lesquelles on doit retrouver 10 fautes. C'est plutôt amusant et je pense que certaines associations au professeurs se sentent concernés par ce problème.

Je comprends bien qu'on ne peut pas comparer l'oral et l'écrit mais mince je vous jure que je m'imagine même pas dire "malgré que" ou "yont pensé" à un oral d'agreg!!! Entre nous bien sûr qu'on ne parle pas comme l'on écrit mais en séminaire ça me titille les tympans c'est tout. Ensuite mon directeur un peu trop condescendant me fait remarquer que j'utilise des mots qui n'existent pas et qui sont faux comme "mettre en question" "subvertir" et subsumer", là je trouve que c'est se foutre de ma gueule c'est tout!! voire de la mauvaise fois!!

Mon autre professeur est très sympathique et s'il ne fait pas remarquer ce genre de chose à l'oral, il note néanmoins la qualité d'expression. Effectivement arrivée en doctorat d'études littéraires je trouve ça tout de même étonnant, sachant que pour mon mémoire de master (100 pages) on te retirait un point s'il y avait plus de 5 fautes.

J'ai du mal à comprendre ce côté un peu laxiste sur le plan du langage mais en même temps me faire ch**r pour la virgule au mauvais endroit et le fait que subvertir ne veut rien dire, c'est une logique qui me dépasse...

Je pense que comme certains l'ont dit, c'est un mouvement général de l'éducation nationale de tous les pays, quand je vois une fille de CM2 qui ne connaît tjrs pas ses tables, et qui en est seulement au passé simple et à l'imparfait dans les conjugaisons avant de rentrer en 6ème, CA c'est un problème, quand je vois qu'il n'y a plus de leçons à apprendre car il ne faut plus stresser l'enfant et le laisser découvrir les choses par lui même (tendance actuelle des IUFM), ça me choque aussi.

Quelles solutions trouver? pouvons-nous changer les choses? ca je l'ignore...

Modifié par lilie356
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Pig, je ne nie pas que le français oral et écrit au Québec est parfois, trop souvent hélas, pitoyable. Comme fière Québécoise, ça me gêne d'entendre quotidiennement toutes ces fautes. Je ne fais pas l'autruche mais je t'explique le contexte historique et politique qui explique la chose et surtout comme la chose est jouée politiquement par les deux clans.

La nouvelle de ce matin dans La Presse n'est pas le fruit du hasard mais comme vous ne connaissez pas la game encore, vous ne pouvez pas comprendre, d`'où ma longue explication

explique moi en quoi le contexte historique et politique pardonne des enseigants de moins de 30 ans de sortir des boulettes du type, icite a mon ecole les eleves jousent a toutes les apres midi au ballon chasseur!!! eh oui je l'ai entendu de mes propres oreilles a une soirée!!! la il va falloir m'expliquer!!!

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Je ne fais pas l'autruche mais je t'explique le contexte historique et politique qui explique la chose et surtout comme la chose est jouée politiquement par les deux clans.

Pas faux non plus !

On peut pas dire que ce seront les Anglais qui viendront nous sauver de notre médiocre francais cependant !

Redflag

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À l'oral, le subjonctif est inconnu, le "si j'aurais pu je l'aurais fait" est permanent. Il me semble qu'il y a possibilité de parler québécois, avec le vocabulaire et les tournures d'ici, sans massacrer la langue française.

Ah pis, please, militons pour le retour du vrai sens de "éventuellement" et contre le "je vais vous introduire" (pour dire "je vais vous présenter"). :rolleyes:

Pourtant, tout le monde ou presque connaît l'expression « les (poissons-) scies n'aiment pas les raies ». Moi j'ai retenu la leçon en tout cas... Le massacre de la langue française, du moins à l'oral, est beaucoup plus lié à l'environnement dans lequel l'enfant a grandi, à la culture des membres de l'entourage (parents, amis) et à la région. Comme l'accent, la langue parlée s'attrape un peu inconsciemment. Quand l'enfant arrive à l'école à six ans, il parle déjà. Pas évident de défaire le noeud après, à moins de marteler les règles sans arrêt, et encore. L'enfant retourne chez lui après l'école... Et comme la plupart des professeurs ont, eux aussi, évolué dans ce même environnement, les réflexes langagiers se perpétuent. Certains réflexes sont plus condamnables que d'autres (je déteste le « si j'aurais » aussi), mais il ne faut pas se leurrer: jamais on ne réussira à atteindre la totale perfection à l'oral, du moins selon votre point de vue élitiste et pointilleux. Comme la majorité des Québécois, il m'arrive d'utiliser le double-tu à l'oral, c'est plus fort que moi. Mais jamais je ne ferais l'erreur à l'écrit, car le temps de rédaction joue en ma faveur. Est-ce que j'en ai honte? Non, pas vraiment. C'est une particularité de la langue orale québécoise plus qu'une faute à mes yeux. Or je dis spontanément « si j'avais », probablement parce que mes parents et mes amis le font aussi, et qu'en plus, mes professeurs ont fortement insisté là-dessus. Quant aux anglicismes ou aux calques de l'anglais, on fait vraiment ce qu'on peut et c'est bien moins pire qu'avant. Faut d'abord savoir que c'en est un avant de se corriger et il y en a tellement, conquête anglaise oblige, que la purge est longue et pénible.

Tu oublies « excessivement » (pour extrêmement).

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Pig, je ne nie pas que le français oral et écrit au Québec est parfois, trop souvent hélas, pitoyable. Comme fière Québécoise, ça me gêne d'entendre quotidiennement toutes ces fautes. Je ne fais pas l'autruche mais je t'explique le contexte historique et politique qui explique la chose et surtout comme la chose est jouée politiquement par les deux clans.

La nouvelle de ce matin dans La Presse n'est pas le fruit du hasard mais comme vous ne connaissez pas la game encore, vous ne pouvez pas comprendre, d`'où ma longue explication

C'est vrai que la Presse, surtout par les temps qui courent, manque beaucoup de subtilité. Pratte, Dubuc, Gagnon, plus capable... :biohazar: Je ne sais pas si ce dossier est le fruit du hasard ou pas, mais je sais à quel point ces gens sont des requins qui prennent leurs lecteurs pour des cons. Ça ne m'étonnerait donc pas que ça ait influencé leur choix, même si le sujet est quand même valable et mérite qu'on s'y attarde, que les exemples et le moment choisis soient discutables ou non.

Euh, c'est en Allemagne, près de Francfort, que j'ai appris le français... OK, je sors...

Ça n'a absolument rien à voir avec son propos.

Modifié par cherry
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Pourtant, tout le monde ou presque connaît l'expression « les (poissons-) scies n'aiment pas les raies ». Moi j'ai retenu la leçon en tout cas... Le massacre de la langue française, du moins à l'oral, est beaucoup plus lié à l'environnement dans lequel l'enfant a grandi, à la culture des membres de l'entourage (parents, amis) et à la région. Comme l'accent, la langue parlée s'attrape un peu inconsciemment. Quand l'enfant arrive à l'école à six ans, il parle déjà. Pas évident de défaire le noeud après, à moins de marteler les règles sans arrêt, et encore. L'enfant retourne chez lui après l'école... Et comme la plupart des professeurs ont, eux aussi, évolué dans ce même environnement, les réflexes langagiers se perpétuent. Certains réflexes sont plus condamnables que d'autres (je déteste le « si j'aurais » aussi), mais il ne faut pas se leurrer: jamais on ne réussira à atteindre la totale perfection à l'oral, du moins selon votre point de vue élitiste et pointilleux. Comme la majorité des Québécois, il m'arrive d'utiliser le double-tu à l'oral, c'est plus fort que moi. Mais jamais je ne ferais l'erreur à l'écrit, car le temps de rédaction joue en ma faveur. Est-ce que j'en ai honte? Non, pas vraiment. C'est une particularité de la langue orale québécoise plus qu'une faute à mes yeux. Or je dis spontanément « si j'avais », probablement parce que mes parents et mes amis le font aussi, et qu'en plus, mes professeurs ont fortement insisté là-dessus. Quant aux anglicismes ou aux calques de l'anglais, on fait vraiment ce qu'on peut et c'est bien moins pire qu'avant. Faut d'abord savoir que c'en est un avant de se corriger et il y en a tellement, conquête anglaise oblige, que la purge est longue et pénible.

Tu oublies « excessivement » (pour extrêmement).

Cherry, si justement l'enfant grandit dans un quartier populaire disons et qu'à son école les professeurs y parlent et y écrivent comme des charretiers, quand cet enfant-là aura la chance d'apprendre sa langue correctement? On parlait tous à 6 ans déja et pourtant à nous lire aucun de nous n'écrit comme un sagouin, on est d'accord. Est-ce parce que quelqu'un un jour nous a appris correctement les règles de grammaire et d'orthographe?

Tu parles de réflexes langagiers qui se perpétuent. Et bien moi je parle d'un des moyens de faire en sorte qu'ils ne se perpétuent plus, et c'est de faire en sorte que les professeurs diplômés sortent avec un VRAI niveau de français ou qu'ils retournent sur les bancs étudier. Il existe la propédeutique quand tu passes d'un bac dans un domaine à une maîtrise dans un domaine connexe. C'est une année de transition. Alors Calisson, envoyons les apprentis profs en propédeutique de français s'ils en ont besoin et arrêtons de diplômer des illettrés!

Je parle pas de l'oral là, je te parle de l'écrit, ce dont parlait l'article en grosse partie.

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  • Habitués

Depuis 40 ans, depuis les premières bombes du FLQ, le Québec est divisé en deux: les fédéralistes et les souverainistes.

Depuis 40 ans les premiers nous disent qu'on est des pas bons, qu'on est un peuple de nuls, de sous-doués intellectuels, des con....sanguins qui doivent leur miraculeuse survie et un haut niveau de vie aux merveilleux Anglais qui ont apporté la démocratie et l'industrialisation à la tribu de pauvres Français illettés, abandonnés par la France. Sans eux, ce serait la dictature et la famine icite. Cuba plus Haiti sous zérol

Depuis 40 ans les seconds (auxquels j'appartiens) disent que tout ça c'est du colonialisme à l'état pur, voire du racisme, et qu'on n'est pas plus cons que les autres peuples. Bref, qu'on est un peuple tout à fait normal et qu'on n'a pas de leçons à recevoir des autres. En dépit de toutes nos tares collectives, en dépit de notre statut colonial, en dépit de la Conquête, en dépit d'un environnement tout en anglais et de la plus grosse puissance industrielle, culturelle, militaire et économique du monde juste à côté, non seulement on a survécu dans un environ hostile où tout le reste du continent a été anglicisé (combien d'Indiens américains parlent encore leur langue? Il reste quoi de la Nouvelle-Hollande? De la Nouvelle-Suéde? De la Floride espagnole?) mais on est plus productif que jamais. On est rendu avec un PIB de plus de 40,000 usd par année. On a la 6e plus haute espérance de vie au monde. SNC-Lavallin est devenu la première firme de génie au monde! Bombardier est le premier producteur de trains au monde et le 3e producteur d'avions au monde. Le Cirque du Soleil a réinventé le cirque et Céline la chanteuse qui a vendu le plus d'albums au monde depuis 10 ans.

Bref, il y a deux Québec et ce n'est pas étonnant que cette nouvelle de La Presse sorte au même moment de l'Affaire Koivu, des accommodements raisonnables et du projet de Pauline sur l'identité nationale. Depuis toujours la direction de La Presse a pour mandat de sauver le Canada et elle ne reculera devant rien, quitte à grossir une nouvelle bien mineure pour mal faire paraitre Pauline

Absolument daccord avec ça. Cest un peu le même genre de tactique utilisée par certains médias comme TVA qui ne font ressortir que les propos racistes, outranciers et imbéciles au détriement de propos plus réfléchis, plus modérés qui sont pourtant majoritaires lors des audiences de cette commission.

Cette grogne populaire au sujet des accommodements raisonnables na pas été orchestrée par un quelconque parti politique, ni par un puissant syndicat. Non plus que par dinfluents lobbyistes. Cest une indignation née au cur même de la population et dont lampleur ne sessouffle pas. Et ça, ça fait peur à plusieurs qui y voient, à travers tout ces questionnements, une montée sans précédent de nationalisme depuis les années 70. Car cest bien ce à quoi nous assistons. Le Québec ne se cherche pas une identité, comme certains lont décrété, le Québec possède déjà une forte identité et ne veut pas quon lammenuise de quelques façons que ce soit. Si nous étions des insécures à lidentité incertaine, nous nassisterions pas à un tel tollé depuis 3 ans.

Maintenant, pour en revenir au sujet principal, oui il y a de terribles lacunes dans notre système déducation concernant lapprentissage et lutilisation du français. De même que dans toutes les sphères de notre société. Le nier serait se mettre la tête dans le sable. Mais au lieu de souligner à grands traits que ce qui ne va pas, pourquoi ne pas aussi montrer lautre côté de la médaille et les efforts effectués dans plusieurs milieux pour corriger la situation ?

Je trouve aussi cet article bien opportuniste

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  • Habitués
Maintenant, pour en revenir au sujet principal, oui il y a de terribles lacunes dans notre système déducation concernant lapprentissage et lutilisation du français. De même que dans toutes les sphères de notre société. Le nier serait se mettre la tête dans le sable. Mais au lieu de souligner à grands traits que ce qui ne va pas, pourquoi ne pas aussi montrer lautre côté de la médaille et les efforts effectués dans plusieurs milieux pour corriger la situation ?

Euuuuh! Depuis quand les médias parlent-ils de ce qui va bien? Mon petit gars, arrivé ici il y a quatre ans (niveau de français, zéro) et qui a aujourd'hui un niveau de langue qui défie toutes les prévisions, aussi bien en français, en anglais qu'en espagnol, qui n'a jamais eu d'enseignant poche (malgré ce qu'on dit), crois-tu qu'il intéresserait quelqu'un icitte? Come oooon!

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  • Habitués
Pourtant, tout le monde ou presque connaît l'expression « les (poissons-) scies n'aiment pas les raies ». Moi j'ai retenu la leçon en tout cas... Le massacre de la langue française, du moins à l'oral, est beaucoup plus lié à l'environnement dans lequel l'enfant a grandi, à la culture des membres de l'entourage (parents, amis) et à la région. Comme l'accent, la langue parlée s'attrape un peu inconsciemment. Quand l'enfant arrive à l'école à six ans, il parle déjà. Pas évident de défaire le noeud après, à moins de marteler les règles sans arrêt, et encore. L'enfant retourne chez lui après l'école... Et comme la plupart des professeurs ont, eux aussi, évolué dans ce même environnement, les réflexes langagiers se perpétuent. Certains réflexes sont plus condamnables que d'autres (je déteste le « si j'aurais » aussi), mais il ne faut pas se leurrer: jamais on ne réussira à atteindre la totale perfection à l'oral, du moins selon votre point de vue élitiste et pointilleux. Comme la majorité des Québécois, il m'arrive d'utiliser le double-tu à l'oral, c'est plus fort que moi. Mais jamais je ne ferais l'erreur à l'écrit, car le temps de rédaction joue en ma faveur. Est-ce que j'en ai honte? Non, pas vraiment. C'est une particularité de la langue orale québécoise plus qu'une faute à mes yeux. Or je dis spontanément « si j'avais », probablement parce que mes parents et mes amis le font aussi, et qu'en plus, mes professeurs ont fortement insisté là-dessus. Quant aux anglicismes ou aux calques de l'anglais, on fait vraiment ce qu'on peut et c'est bien moins pire qu'avant. Faut d'abord savoir que c'en est un avant de se corriger et il y en a tellement, conquête anglaise oblige, que la purge est longue et pénible.

Tu oublies « excessivement » (pour extrêmement).

Cherry, si justement l'enfant grandit dans un quartier populaire disons et qu'à son école les professeurs y parlent et y écrivent comme des charretiers, quand cet enfant-là aura la chance d'apprendre sa langue correctement? On parlait tous à 6 ans déja et pourtant à nous lire aucun de nous n'écrit comme un sagouin, on est d'accord. Est-ce parce que quelqu'un un jour nous a appris correctement les règles de grammaire et d'orthographe?

Tu parles de réflexes langagiers qui se perpétuent. Et bien moi je parle d'un des moyens de faire en sorte qu'ils ne se perpétuent plus, et c'est de faire en sorte que les professeurs diplômés sortent avec un VRAI niveau de français ou qu'ils retournent sur les bancs étudier. Il existe la propédeutique quand tu passes d'un bac dans un domaine à une maîtrise dans un domaine connexe. C'est une année de transition. Alors Calisson, envoyons les apprentis profs en propédeutique de français s'ils en ont besoin et arrêtons de diplômer des illettrés!

Je parle pas de l'oral là, je te parle de l'écrit, ce dont parlait l'article en grosse partie.

Il y a un examen d'entrée à l'université en français, en passant. Quel que soit le champ d'études. Et si tu coules, tu n'as pas le choix que de suivre - et de passer - des cours de français en extra, sinon tu n'as pas ton diplôme. C'était le cas quand j'y allais en tout cas. En plus, on vient d'ajouter un autre examen de français pour tous ceux qui se destinent à l'enseignement. L'article ici.

Que des étudiants qui se rendent jusqu'à l'université soient incapables de maîtriser leur langue, ça me dépasse un peu. Ça ne devrait pas arriver, surtout pas à ce point. Je ne comprends pas pourquoi. Ce n'est pas le nombre d'heures de cours de français en tout cas, car j'ai le souvenir qu'il y en avait beaucoup. Un désintérêt des étudiants? Un problème dans l'art de livrer la matière? Internet et le langage SMS? L'omniprésence de la langue anglaise? Cherche-moi. Certains sont plus forts que d'autres naturellement, comme dans toutes les matières. Mais la maîtrise de la langue française est, dès le départ, regardée plus sévèrement, beaucoup plus que les mathématiques en tout cas. Et on s'attend à ce que tous les enseignants soient impeccables en la matière.

L'exemple de l'article, le seul qui est cité (et très probablement le pire), vient d'un professeur d'anglais langue seconde à temps partiel qui n'aurait jamais dû avoir une charge en extra. Ça n'excuse pas ses fautes, mais ça permet de relativiser un petit peu. Ce professeur s'est consacré à l'anglais et maîtrise probablement sa matière. Dans ce type de cours, on ne parle généralement que l'anglais aussi. Ce n'est donc vraiment pas dans ce contexte que des élèves apprennent à maîtriser la langue française (ou désapprennent, c'est selon). Or, il a eu une charge en plus qui n'a aucun lien avec son champ d'expertise. S'il avait été assez intelligent - il doit savoir que sa maîtrise du français est loin d'être parfaite -, il aurait dû au moins faire corriger ses textes par quelqu'un avant de les distribuer. Il devrait aussi maîtriser la langue française en partant, je le concède. Mais de là à ch**r des hotdogs et à penser que tous les professeurs écrivent comme lui, non.

Modifié par cherry
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  • Habitués
Il y a un examen d'entrée à l'université en français, en passant. Quel que soit le champ d'études. Et si tu coules, tu n'as pas le choix que de suivre - et de passer - des cours de français en extra, sinon tu n'as pas ton diplôme. C'était le cas quand j'y allais en tout cas. En plus, on vient d'ajouter un autre examen de français pour tous ceux qui se destinent à l'enseignement. L'article ici.

Que des étudiants qui se rendent jusqu'à l'université soient incapables de maîtriser leur langue, ça me dépasse un peu. Ça ne devrait pas arriver, surtout pas à ce point. Je ne comprends pas pourquoi. Ce n'est pas le nombre d'heures de cours de français en tout cas, car j'ai le souvenir qu'il y en avait beaucoup. Un désintérêt des étudiants? Un problème dans l'art de livrer la matière? Internet et le langage SMS? L'omniprésence de la langue anglaise? Cherche-moi. Certains sont plus forts que d'autres naturellement, comme dans toutes les matières. Mais la maîtrise de la langue française est, dès le départ, regardée plus sévèrement, beaucoup plus que les mathématiques en tout cas. Et on s'attend à ce que tous les enseignants soient impeccables en la matière.

Je suis d'accord avec toi Cherry là-dessus.

Après que ça me fasse ch**r de voir que CERTAINS professeurs n'ont pas un niveau de français fameux, je suis désolée mais pour moi c'est que c'est important. Autant que les personnes qui présentent les émissions, autant que devraient l'être les publicités aussi, les professeurs se doivent de faire attention à leur oral et à leur écrit car ce sont aussi eux et surtout eux même qui diffusent la langue génération après génération dans son aspect formel.

Et ça me fout le bourdon quand j'entends ou je lis des fautes horribles. Ce dossier n'est qu'une goutte de plus dans un océan de frustrations sur ce point depuis des mois que je suis ici. Hey, je me refais pas que veux-tu.

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  • Habitués

Maintenant, pour en revenir au sujet principal, oui il y a de terribles lacunes dans notre système déducation concernant lapprentissage et lutilisation du français. De même que dans toutes les sphères de notre société. Le nier serait se mettre la tête dans le sable. Mais au lieu de souligner à grands traits que ce qui ne va pas, pourquoi ne pas aussi montrer lautre côté de la médaille et les efforts effectués dans plusieurs milieux pour corriger la situation ?

Euuuuh! Depuis quand les médias parlent-ils de ce qui va bien? Mon petit gars, arrivé ici il y a quatre ans (niveau de français, zéro) et qui a aujourd'hui un niveau de langue qui défie toutes les prévisions, aussi bien en français, en anglais qu'en espagnol, qui n'a jamais eu d'enseignant poche (malgré ce qu'on dit), crois-tu qu'il intéresserait quelqu'un icitte? Come oooon!

Comme quoi la qualité de lenseignement nest peut-être pas aussi épouvantable quon voudrait le laisser croire par des enquêtes subjectives

La Presse a toujours eu un parti pris et en aura toujours un. André Pratte, éditorialiste en chef, menant le bal pour les intérêts politiques de ses patrons.

Pour plus dobjectivité, il y a Le Devoir et Radio-Canada. Même si notre télévision nationale na pas toujours été un modèle dintégrité quant aux enjeux politiques :mmm:

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  • Habitués
Pig, je ne nie pas que le français oral et écrit au Québec est parfois, trop souvent hélas, pitoyable. Comme fière Québécoise, ça me gêne d'entendre quotidiennement toutes ces fautes.

Sérieux il n'y a pas que la qualité du français oral et écrit qui est pitoyable. Certains propos aussi ouf. :shok:

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  • Habitués

Deux articles intéressants sur le sujet. Ils proviennent de la Presse mais leurs auteures n'ont pas vraiment de parti pris.

http://www.cyberpresse.ca/article/20071106...51/CPOPINIONS05

http://www.cyberpresse.ca/article/20071106...95/CPOPINIONS05

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  • Habitués
:wacko:

Petitboudange, tu m'aimes-tu pareil si je (dé)parle? :huh:

Si j'aurais su, je serais pas venue! :unsure:

peanut :rolleyes::lol:

Euuuuh! Ça compte-tu, tu penses, tes fautes de français à toi? :lol::lol: Parce que, de toute façon, pour déchiffrer les ordonnances, ça me prendrait plus que la langue de Molière, je pense ;)

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  • Habitués
:wacko:

Petitboudange, tu m'aimes-tu pareil si je (dé)parle? :huh:

Si j'aurais su, je serais pas venue! :unsure:

peanut :rolleyes::lol:

Vi ma cahuète, j'aime les gens pour leurs défauts autant que pour leurs qualités ou alors je les aime pas du tout :blushing:

Suis entière moi madame! :P:

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  • Habitués

Il faudrait deja que l'OLF disparaisse et que l'académie Française soit reconnue comme l'étalon de la langue française.

Et puis ici on parle Français, mais tout le monde glisse des mots anglais dans toutes les phrases (rien à voir avec nos parking ...).

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  • Habitués

Il faudrait deja que l'OLF disparaisse et que l'académie Française soit reconnue comme l'étalon de la langue française.

Et puis ici on parle Français, mais tout le monde glisse des mots anglais dans toutes les phrases (rien à voir avec nos parking ...).

Deux pays, deux réalités Bleu Miami.

Et puis ton étalon fait souvent figure de veille picouille trop rigoriste pour évoluer avec le français

Au fait, je croyais que parking était aussi un mot anglais

Ça doit dépendre de la prononciation jimagine :rolleyes:

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