Habitués petiboudange Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 C'est drôle PP que tu parles de Stanislas (ou Marie de France) parce que pour avoir fait un camp de jour avec certaines classes de ces deux écoles, j'ai trouvé qu'ils avaient l'accent de "bouseux" eux aussi Mais chhhhhut les parents de ces petites têtes risqueraient de tomber en syncope Citer
Habitués Dariane Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 Nous avons ici au Québec, un grand nombre de Français qui tentent de ridiculiser l'accent québécois, qui mettent leurs enfants à Stanlislas, JUSTE parce qu'ils ne veulent pas qu'ils puissent avoir l'accent d'ici... Et encore! Avant la loi 101 ils les envoyaient à l'école anglaise!Bon ce n'était probablement pas une généralité mais ça a existé! J'ai connu des filles de parents français qui se fondent maintenant mieux dans l'univers de crescent et du ghetto Mc Gill que sur le Plateau ou l'est de Montréal! Et pour ce qui est d'écrire leur langue pourtant maternelle, elles doivent s'accrocher! Citer
Habitués Equinox Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 Je confirme, je travaille avec une infirmière francophone, qui a été à l'école anglaise, et elle ne comprend pas tout ce que les Québécois disent, c'est assez étonnant.... Quand à l'orthographe, c'est la cata, au point qu'elle n'ose plus passer l'examen de français..... Citer
Habitués Redflag Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 Je confirme, je travaille avec une infirmière francophone, qui a été à l'école anglaise, et elle ne comprend pas tout ce que les Québécois disent, c'est assez étonnant.... Quand à l'orthographe, c'est la cata, au point qu'elle n'ose plus passer l'examen de français..... Ça c'est certain. Autre cas de figure, un peu "inverse": les anglophones, même vraiment bilingues français-anglais, écrivent assez mal le français en général, du fait de sa difficulté. Pour revenir sur l'accent, personnellement l'accent ne me dérange pas (à moins du gros joual incompréhensible), et je ne vois pas de problème à ce que mes enfants prennent l'accent québécois. Là où je me ferai attentif c'est sur la grammaire et l'orthographe, car le niveau moyen est faible, et j'imagine qu'il l'est tout autant à l'école, sinon comment l'expliquer. Chaque année on nous rappelle que la plupart des étudiants candidats à l'enseignement échouent à leur test de français... J'espère qu'il va y avoir une amélioration de ce côté, ça me fera moins de job à la maison... Redflag Citer
Habitués Diego Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 Là où je me ferai attentif c'est sur la grammaire et l'orthographe, car le niveau moyen est faible, et j'imagine qu'il l'est tout autant à l'école, sinon comment l'expliquer. Qu'est-ce qui te fait affirmer une telle chose, Redflag? Faible par rapport à qui, à quoi? Je parcours divers forums, autant français que québécois, et je ne constate pas de différence notable, bien au contraire même. Mais ce n'est qu'un exemple. Les standards de performance au niveau du français écrit sont-ils à ce point plus élevés en France? Citer
Habitués Colonel Higgins Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 Une des toutes dernières émissions que j'ai vues à la TV de Québec s'intitulait "Au niveau de la langue, les Français sont-ils... chiants ?" (comme quoi ardisson n'a pas l'apannage de la provoc n'est-ce pas).Pour situer, cette émission faisait suite à la déclaration de l'académicien sur le parler québécois "pittoresque".Enfin bref, et à son grand désespoir, l'animateur à l'oeil bovin qui ne cessait de tancer ses invités "oui mais donc, hein, les Français sont bien chiants, non ??"... n'arrivait pas à le leur faire dire. Par contre, ces invités (chercheur, professeur, française, cinéaste...) s'accordaient pas mal pour dire une chose : c'était que le niveau de maîtrise du français, grammaticalement, était à un niveau déplorable au Québec chez les enfants et ados, et ce, pas seulement à cause du franglais, mais bien d'un gros souci basal au niveau de la construction même de la langue.C'est pas moi qui le dis, et franchement, je n'ai pas d'avis. Il faut aussi bien savoir qu'en ce moment de rentrée des classes, les grosses discussions en France c'est "Que faire pour stopper ce taux croissant d'enfants qui arrivent en secondaire sans savoir lire"...Enfin bref, il me semble que le prolème ne se situe pas vraiment au même niveau en Fr et au Québec, mais il faut croire que les jeun's c'est plus ce que c'était ma bonne dame Citer
Habitués Redflag Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 Qu'est-ce qui te fait affirmer une telle chose, Redflag? Faible par rapport à qui, à quoi? Je parcours divers forums, autant français que québécois, et je ne constate pas de différence notable, bien au contraire même. Mais ce n'est qu'un exemple. Les standards de performance au niveau du français écrit sont-ils à ce point plus élevés en France?Clairement oui. L'exception vient peut-être de la presse (La Presse, pas le Journal de Montréal...). Il paraît qu'en France la situation se dégrade chez les jeunes avec le SMS, le verlan, mais globalement, les adultes instruits écrivent assez bien, surtout quand il s'agit de communications professionnelles. Ici, mon vécu personnel et mon expérience professionnelle montrent que le français écrit est globalement faible : plusieurs de mes patrons, bien qu'instruits (bac à doctorat) font des fautes d'écolier dans leur courriels. À la radio et à la télé, on entend régulièrement "des athlètes internationals". Le "aux" est systématiquement oublié. On entend même "des chevals". Et là ça me fait me questionner : que disait le prof à l'école ? Un cheval/des chevals ? Autres erreurs typiques et facilement évitables : "j'ai cancellé le rendez-vous". Il semble que personne ne connaisse le verbe "annuler". Bon ok, présence de l'anglais pas loin. Encore un autre issu de l'anglais : mon chasseur de tête, qui m'écrit "les bénéfices marginaux sont parmi les meilleurs de l'industrie". Un simple coup d'oeil dans le dictionnaire montre que c'est un (autre) vilain anglicisme pour "avantages sociaux". Conjugaison : l'emploi de l'imparfait après le si est inexistant. "Si j'aurais su, j'aurais pas venu" prévaut. Ça fait dur quand même !Sur bien des annonces publicitaires : "travail garantie" ou "nous vous remboursons si vous trouvez moins cher, c'est garantie". Extrait d'un message d'un de mes boss: "Les seuls qui peuvent être envoyer le 12 et arriver le 13 sont ceux qui auront été envoyé de Colombie Britanique et de Nouvelle Ecosse. Tous les autres doivent être envoyer le 12 et arriver le 12 chez..."L'emploi des verbes à la forme infinitif versus participe passé est une vraie joke ! Dans tous les devis que j'ai pu faire faire, on passe allègrement de l'un à l'autre. C'est juste que dans un cas ça indique c'est fait et dans l'autre que c'est à faire... Redflag Citer
Laurent Posté(e) 12 septembre 2006 Auteur Posté(e) 12 septembre 2006 C'est vrai qu'au québec on est plus tolérant sur la façon d'écrire ou sur les fautes orales. C'est probablement dû au fait qu'on ne juge pas (ou moins) un individu sur sa qualité d'expression orale ou écrite. Citer
Habitués Redflag Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 C'est vrai qu'au québec on est plus tolérant sur la façon d'écrire ou sur les fautes orales. C'est probablement dû au fait qu'on ne juge pas (ou moins) un individu sur sa qualité d'expression orale ou écrite.C'est vrai ! Cela dit, dans les milieux professionnels et instruits, on devrait être en droit de s'attendre à une certaine qualité de français. Je crois que ce lien illustre mon propos : ici.Extrait : "Les données sont désolantes, «mais elles jugent des compétences en français des étudiants à leur entrée dans nos programmes», explique le doyen. À l'UdeM, 77 % des étudiants inscrits à un baccalauréat en enseignement ont échoué au test, dont la note de passage était toutefois fixée à 75 %. «Nous avons volontairement fixé le seuil plus haut parce que nous attendons plus des futurs enseignants en français qu'on attendrait d'un autre», poursuit M. Laurier. "Et le coeur du problème : «La majorité des erreurs des étudiants portent sur des acquis qui auraient dû se faire avant la cinquième secondaire !», explique Mme Lefrançois [professeure agrégée de didactique du français à l'UdeM. ], qui offre le cours de soutien destiné à tous ceux qui ont échoué à l'examen diagnostique. On ne parle donc pas de futurs profs qui sont incapables d'écrire le pluriel de mots composés ou de manier l'imparfait du subjonctif mais plutôt de jeunes qui écriraient :La compétition que j'ai réussis...J'aimerais enseigné le français...La chose que je t'ai parler ... et autres joyeusetés. J'ai personnellement vu des copies d'étudiants de secondaire 4 et c'était édifiant ! 90% des étudiants faisaient les fautes imaginaires que je viens de citer, pas 20%, sans parler des fautes d'orthographes simples. Redflag Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 Je ne pense pas que cela soit juste relié au Québec (comme beaucoup de choses d'ailleurs), mais qu'il s'agit plus d'un "mal" très nord-américain... Nos voisins du sud sont bien connus pour faire des fautes dans leur langue maternelle également... Même certains présidents étatsuniens, comme Einseinhower (j'ai d'ailleurs dû faire une faute dans son nom), faisaient des tas de fautes, y compris à l'oral. Le président actuel n'est pas en reste aussi...L'anglais d'amérique, à la différence du français, est une langue parlée, une langue de communication : on se comprend, c'est tout ce qui compte. Le français, en revanche, est une langue faite de subtilités, une langue qui vit surtout par l'écrit. Sauf que là, nous sommes en Amérique et que l'efficacité en terme de communication de l'anglais, transparaît sur le français du Québec. Ce n'est pas la seule raison, mais l'environnement et son influence est important. De plus, l'urgence de préserver le français au Québec s'est un peu fait au détriement de la qualité... sauf que depuis la mise en place de la loi 101, pas grand chose n'a été fait pour améliorer la situation. Par contre, si l'on compare la jeunesse du Québec avec la jeunesse de la France, je ne suis pas certains que le niveau moyen de ces derniers soit supérieur au niveau de français des jeunes d'ici. Soit dit en passant, j'aime la langue française est j'aimerai tellement bien savoir l'écrire (ce qui n'est pas le cas), par contre, il ne faudrait pas juste se focaliser là-dessus en oubliant le reste. Je n'ai pas envie que les enfants du Québec se fassent bourrer la cervelle de règles grammaticales qu'ils ne comprennent pas, comme cela est fait en France... Citer
Habitués cherry Posté(e) 12 septembre 2006 Habitués Posté(e) 12 septembre 2006 Deux bémols à ton intervention Red Flag:-La majorité des futurs professeurs de français passent le test universitaire de français sans problèmes. Dans cet article, on met TOUS les futurs enseignants dans le même panier, et bien que je préférerais que tous soient impeccables en français, je peux comprendre que ce ne soit pas la priorité d'un futur prof de math ou de chimie...-Côtoyant des Français dans la vie et sur des forums, je n'ai AUCUN complexe face à eux pour ce qui est de mon français écrit. Je m'attendais justement à ce qu'ils s'en sortent mieux, mais même sur CE forum, j'ai arrêté de compter les fautes d'orthographe de tes compatriotes tant il y en avait. Hormis les fautes d'orthographe ou de grammaire, il y a aussi des problèmes au niveau de la construction des phrases, ce qui m'a encore plus étonnée. Pour ce qui est des anglicismes ou des traductions littérales, c'est clair qu'il y en a plus au Québec, mais ça s'explique par le contexte socio-historique.Bref, il y a toujours place à l'amélioration, mais en France aussi... Citer
Habitués JayJay Posté(e) 13 septembre 2006 Habitués Posté(e) 13 septembre 2006 Pour ce qui est des anglicismes ou des traductions littérales, c'est clair qu'il y en a plus au Québec, mais ça s'explique par le contexte socio-historique.Et le fait que les entreprises sont trop cheaps pour payer de vrais traducteurs compétents. Concernant l'utilisation à outrance des anglicismes, j'ai rencontré le plus de résistance parmi... les Québécois francophones. À Gatineau, c'est terrible. Par exemple, parfois dans les devis de génie civil, je corrigeais "disposer des matériaux dangereux" par "éliminer les matériaux dangereux". Non non non, que les ingénieurs francophones se prétendant francophiles me répondaient souvent. "On a toujours dit comme ça, on se comprend comme ça; si on change ça, plus personne ne comprendra". Leurs textes étaient ponctués d'anglicismes typiques de la région de l'Outaouais. Au point où on m'a déjà demandé de remettre "drywall" aussi bien en français qu'en anglais (alors que le terme exact est "cloison sèche"). Depuis que je suis au fédéral, avec des anglophones unilingues, j'ai une totale latitude. C'est l'ironie même. La qualité des traductions est excellente. Puis allez du côté de Gatineau, de la Ville notamment, des entreprises du secteur privé... c'est la catastrophe sur le plan des anglicismes. Notre principal problème, il vient de nous, de notre "je-m'en-foutisme". On a fait du progrès depuis les années soixante, mais je ne suis pas sûre qu'il en soit ainsi encore longtemps. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 13 septembre 2006 Habitués Posté(e) 13 septembre 2006 C'est vrai JayJay, mais c'est une situation typique de l'Outaouais.Ici a Montréal, je peux te dire que dans mon domaine en tout cas, les devis en francais sont impeccable.Les architectes, les ingénieurs et surtout les consultants font un réel effort pour utiliser le bon terme.jimmy Citer
Habitués nelju Posté(e) 13 septembre 2006 Habitués Posté(e) 13 septembre 2006 Extrait d'un message d'un de mes boss: "Les seuls qui peuvent être envoyer le 12 et arriver le 13 sont ceux qui auront été envoyé de Colombie Britanique et de Nouvelle Ecosse. Tous les autres doivent être envoyer le 12 et arriver le 12 chez..."L'emploi des verbes à la forme infinitif versus participe passé est une vraie joke ! Dans tous les devis que j'ai pu faire faire, on passe allègrement de l'un à l'autre. C'est juste que dans un cas ça indique c'est fait et dans l'autre que c'est à faire... RedflagBon, je suis le moins indique pour parler de fautes en français :glups:, juste pour écrire que j'ai remarqué parfois l'utilisation des verbes a la forme infinitif versus participe passe et je me demandais toujours si ça étais correct. Tu viens de m'apprendre l'utilisation correcte des temps verbaux, merci . En passant, ce n'est pas facile la grammaire française, je crois que c'est plus difficile que la grammaire espagnole: plus d'accents, la cedille, des autres lettres, etc :elendil:. Citer
Habitués peanut Posté(e) 13 septembre 2006 Habitués Posté(e) 13 septembre 2006 Côtoyant des Français dans la vie et sur des forums, je n'ai AUCUN complexe face à eux pour ce qui est de mon français écrit. Je m'attendais justement à ce qu'ils s'en sortent mieux, mais même sur CE forum, j'ai arrêté de compter les fautes d'orthographe de tes compatriotes tant il y en avait. Hormis les fautes d'orthographe ou de grammaire, il y a aussi des problèmes au niveau de la construction des phrases, ce qui m'a encore plus étonnée. Pour ce qui est des anglicismes ou des traductions littérales, c'est clair qu'il y en a plus au Québec, mais ça s'explique par le contexte socio-historiqueTout à fait d'accord avec cherry! peanut Citer
Habitués geez Posté(e) 13 septembre 2006 Habitués Posté(e) 13 septembre 2006 Bref, il y a toujours place à l'amélioration, mais en France aussi... D'accord avec toi, Cherry ! En France, ce n'est pas mieux !!Je suis persuadé que l'on obtiendrait quasiment les mêmes résultats si l'on faisait passer le même genre de test à des Français...Les erreurs citées par Redflag sont très fréquentes en France également. Et il n'est même pas rare de les retrouver dans des articles de journaux pourtant réputés ! Citer
Habitués vgeysse Posté(e) 13 septembre 2006 Habitués Posté(e) 13 septembre 2006 Sauf que, dans le cas de la Suisse et, surtout, de la Belgique, l'identité linguistique fond comme neige au soleil... Ah bon ?normal, TF1 est la chaîne de télévision la plus regardée en Wallonie Tu parles, Charles... TF1 fait un petit 16% de part de marché, loin derrière RTL-TVi (35%) et la RTBF... Toutes les chaines françaises confondues ne dépassent pas les 33%. Pire, TF1 ne place pas une seule émission dans le Top 100 annuel ni dans le Top 20 hebdomadaire... pas même la Star Acac ! (finalement, on n'est pas si cons, hein ?) (source : CIM)Quand à donner autant d'importance à la télé...Wallonie (Belgique francophone) Ouais, Bruxelles et les cantons de l'Est, ça compte pas, bien sûr...et l'ouverture de l'espace européen donne encore un peu plus de place à la langue "de Paris". Si la langue de Paris, c'est "j'te nique ta race, chelou", alors d'accord... sinon c'est plutôt la langue de Londres ou de Berlin...La Wallonie vit dans l'ombre de son voisin, même si elle s'en défend. Oufti ! Je suis content qu'il y en ait au moins un au courant...Moralité : vaut mieux connaître ce dont on parle... Citer
Habitués X__Bunny__7 Posté(e) 13 septembre 2006 Habitués Posté(e) 13 septembre 2006 CITATION(Petit-Prince @ 4-09-2006 à 17:14) *Sauf que, dans le cas de la Suisse et, surtout, de la Belgique, l'identité linguistique fond comme neige au soleil...Ah bon ?CITATIONnormal, TF1 est la chaîne de télévision la plus regardée en WallonieTu parles, Charles... TF1 fait un petit 16% de part de marché, loin derrière RTL-TVi (35%) et la RTBF... Toutes les chaines françaises confondues ne dépassent pas les 33%. Pire, TF1 ne place pas une seule émission dans le Top 100 annuel ni dans le Top 20 hebdomadaire... pas même la Star Acac ! (finalement, on n'est pas si cons, hein ?) (source : CIM)Quand à donner autant d'importance à la télé...CITATIONWallonie (Belgique francophone)Ouais, Bruxelles et les cantons de l'Est, ça compte pas, bien sûr...CITATIONet l'ouverture de l'espace européen donne encore un peu plus de place à la langue "de Paris".Si la langue de Paris, c'est "j'te nique ta race, chelou", alors d'accord... sinon c'est plutôt la langue de Londres ou de Berlin...CITATIONLa Wallonie vit dans l'ombre de son voisin, même si elle s'en défend.Oufti ! Je suis content qu'il y en ait au moins un au courant...Moralité : vaut mieux connaître ce dont on parle...+1 ! Je me retenais de répondre depuis un bout mais tu l'as fait bien mieux que je l'aurais fait ! Citer
Habitués Redflag Posté(e) 13 septembre 2006 Habitués Posté(e) 13 septembre 2006 Deux bémols à ton intervention Red Flag:-La majorité des futurs professeurs de français passent le test universitaire de français sans problèmes. Dans cet article, on met TOUS les futurs enseignants dans le même panier, et bien que je préférerais que tous soient impeccables en français, je peux comprendre que ce ne soit pas la priorité d'un futur prof de math ou de chimie...Effectivement, le chiffre cité parle "des étudiants inscrits à un baccalauréat en enseignement" donc pas spécifiquement des futurs profs de français. Cela dit, j'aimerais qu'un prof de chimie ou de maths sache écrire correctement, même si comme tu le dis ça n'est pas forcément une priorité. J'aimerais aussi connaître le taux de réussite des candidats à l'enseignement du français, peut-être qu'il est excellent !-Côtoyant des Français dans la vie et sur des forums, je n'ai AUCUN complexe face à eux pour ce qui est de mon français écrit. Je m'attendais justement à ce qu'ils s'en sortent mieux, mais même sur CE forum, j'ai arrêté de compter les fautes d'orthographe de tes compatriotes tant il y en avait. Hormis les fautes d'orthographe ou de grammaire, il y a aussi des problèmes au niveau de la construction des phrases, ce qui m'a encore plus étonnée. Pour ce qui est des anglicismes ou des traductions littérales, c'est clair qu'il y en a plus au Québec, mais ça s'explique par le contexte socio-historique.Je te crois. Mais je mettrais moi aussi un bémol : les principaux Québécois qui écrivent sur ce forum (Peanut Cherry Darianne Zogu Diego... ) ne sont pas représentatifs du niveau moyen que je constate. Vous êtes au-dessus de la moyenne, des "nerd" du français (si je comprends bien le sens Québécois de "nerd"... ) Bref, il y a toujours place à l'amélioration, mais en France aussi... Entièrement d'accord. Jay jay, ton exemple de "disposition" est typique et il est loin d'être spécifique à l'outaouais. Que disent les infirmières que je cotoie quand il s'agit d'éliminer les médicaments en surplus à la fin d'un étude clinique ? Redflag Citer
Laurent Posté(e) 13 septembre 2006 Auteur Posté(e) 13 septembre 2006 Je te crois. Mais je mettrais moi aussi un bémol : les principaux Québécois qui écrivent sur ce forum (Peanut Cherry Darianne Zogu Diego... ) ne sont pas représentatifs du niveau moyen que je constate. Vous êtes au-dessus de la moyenne, des "nerd" du français (si je comprends bien le sens Québécois de "nerd"... ) Je t'invite à consulter ce site français, avec que des français "moyens" :http://www.crazymoto.net/index.php?showtopic=148942et à compter le nombre de fautes par fil de discussion.Comme tu le sais déjà, la notion de Québécois "moyen" ou de Français "moyen" est souvent très subjective Citer
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