Habitués Zogu Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 12 CHOSES À FAIRE AVANT DE DÉBARQUER AU QUÉBEC PIS EN ARRIVANT ICITTE1. Achetez une carte géographique du Québec et accrochez-la au mur.Se familiariser avec sa future destination permet de mieux s'y adapter, ne serait-ce qu'en sachant reconnaître les grandes autoroutes, où sont situées les villes importantes, etc.Si pour vous le concept de "rive nord, rive sud" fait référence uniquement à Paris, ça n'ira pas très bien pour vous au Québec. En effet, l'orientation se fait selon le Saint-Laurent, colonne vertébrale de la province et axe de peuplement historique.Aussi, vous pourrez éviter de poser des questions comme:- "Est-ce qu'il y a un aéroport international à Chibougameau?"- "Matane? Est-ce que c'est une réserve indienne?"- "Où se trouve la nationale 20?"- "Gaspé, est-ce que c'est en Mauricie?"- "Comment est la vie dans l'arrondissement Laval?"2. Lisez les nouvelles québécoises, tenez-vous à l'affut des infos.Dans les mois qui précèdent votre arrivée, commencez à lire (distraitement) les journaux québécois sur Internet. Quels sont les débats de société? Annonce-t-on des grèves majeures? Quelles personnalités publiques sont détestées, adorées? Dans les semaines qui précèdent votre arrivée, jouez le rôle d'un Québécois. Le matin, lisez le journal -- qu'est-ce qui a retenu votre attention? Quelle sera la météo ce week-end? Annonce-t-on un gala, un spectacle à Montréal?3. Apprenez l'Histoire du Québec.Si les enfants de 15 ans peuvent l'apprendre malgré les poussées d'acné et le titillement des hormones, vous le pouvez aussi! Surtout que le Québec est gentil avec vous: son Histoire politique fait moins de 500 ans. Nous n'avons pas une longue litanie de rois maudits et de maires de palais épépinés. Puisque l'Histoire du Québec peut être condensée en une centaine d'événements marquants, il est facile de feuilleter une livre d'histoire et de tout comprendre. Car le comment du pourquoi du bordel politique actuel se comprend aisément si l'on adopte le point de vue historique. La société québécoise est la conséquence directe de son histoire. Vous comprendrez mieux les enjeux actuels, les cassures historiques, les tabous et les traits de caractères "nationaux" si vous lisez un bon livre d'histoire pas trop subjectif.4. Écoutez la vraie langue parlée.Oubliez tout ce que vous avez entendu jusqu'à maintenant, c'est de la frime. Les chanteurs style Charlebois sont incompréhensibles parce que le folklorique, ça vend bien. Notez que le "tabarnak" n'est pas de mise lors des entrevues d'emploi. Les chanteurs de nouvelle génération, quant à eux, sont totalement adaptés au public français (ils ont même adapté leur accent). La réalité se trouve dans les médias visuels. Allez sur le site de Radio-Canada ou de Canoe, et visionnez des clips de nouvelles et d'actualités. Écoutez les reportages sur le terrain, visionnez des émissions de TV comme "À la Di Stasio". Vos oreilles auront eu le temps de s'habituer aux sonorités québécoises. Et vous saurez comment bien parler (ni trop Corneille, ni trop Charlebois).5. Lisez des romans québécois.Les livres québécois percent difficilement en France, pour trois raisons principales:- le marché français est protectionniste (il est difficile de se faire distribuer en France)- le marché français est autosuffisant (à voir la quantité phénoménale de livres publiés!)- le marché français ne s'intéresse pas au Québec (qui est vu comme une ex-colonie sans tradition littéraire)Or, c'est en lisant le roman québécois actuel qu'on peut s'immiscer dans l'imaginaire québécois, qu'on peut saisir les subtilités de la langue et des mentalités. Qui peut nommer trois auteurs québécois? Qui a lu trois romans québécois? Et là, je ne parle pas des vieux machins navrants et sans grande valeur artistique comme "Maria Chapdelaine". Laissez tomber les vieux clichés du "romain du terroir" (courant artistique de la première moitié du 20e siècle). Le roman québécois est aussi moderne que le roman français, et il ouvre la porte à l'imaginaire d'ici.6. Effectuez un lavage de cerveau sélectif.Un beau matin, alors que vous êtes toujours en France, oubliez le nom de vos marques de commerce préférées. Recommencez à acheter des PRODUITS. Exit le Nestlé, le Danone, le Perrier. Réapprenez à utiliser les mots communs. Café. Chocolat. Yaourt (ou yogourt). Eau minérale. Les Français développent un lien émotionnel très fort envers leurs marques de commerce. Il est difficile d'expliquer la raison de cet attachement. Or, quand on immigre, on perd ces repères. Donc, celui qui les a perdus d'avance aura plus de facilité à s'adapter.7. Mangez (presque) québécois.C'est quoi au juste, manger québécois? Vous n'en avez probablement aucune idée. Même des immigrants qui sont au Québec depuis 5 ans n'en ont probablement aucune idée. Ils vivent dans un bastion. Ils ont peur.Il faut changer cette perception. Comme dans toute chose, on accroche tout d'abord aux clichés et aux symboles les plus forts, mais pas forcément les plus pertinents: sirop d'érable, poutine, poulet grillé Saint-Hubert, la tourtière. Mais ensuite? La cuisine québécoise, qu'elle soit moderne ou traditionnelle, s'appuie sur tout un ensemble d'aliments, de techniques, d'agencements, de saveurs. Vous voulez les connaître? Achetez des livres de recettes d'ici. Ça doit se trouver. Essayez les mets de tous les jours: spaghetti sauce à la viande, chop suey, pâté chinois, jambon à l'ananas, carrés aux dattes, gâteau Elizabeth, gâteau aux carottes, pouding chômeur, pouding au pain, et quoi encore. Au début ça sera exotique (ou bien, si vous êtes du genre chauvins, ce sera insupportable). Puis, ça deviendra normal, ordinaire (ou si vous êtes chauvins, ce sera tout aussi insupportable).8. Oubliez vos expressions idiomatiques.À l'international, rien de mieux que de nettoyer sa langue pour se faire comprendre. Le saviez vous? La plupart de vos raccourcis de langage ne seront pas reconnus, et seront encore moins utilisés, au Québec. Au pire, ils feront rigoler (de vous). Que vous parliez de matos, de nana, de taf, de clopes, de SDF... de grâce, pour faciliter les choses, faites quelques efforts. Déjà que vous aurez un accent à couper au couteau...9. Vous avez tort.Eh oui, vous avez tort sur toute la ligne. Votre CV est mésadapté, vous ne savez plus comment faire la lessive, on rit de la photo de votre ancienne voiture, et votre manière de marcher sur les trottoirs glacés fera rigoler les vieilles mémés arthritiques. En plus, vous êtes aveugles. Eh oui, malgré les avertissements répétés, vous n'arrivez pas à trouver la crème de marrons (elle est là devant vous), le fromage (il n'est pas avez le lait), l'eau minérale (avec la bière), etc. Soyez bon joueur: reconnaissez votre nullité infinie, et elle disparaîtra d'elle-même! N'est-ce pas miraculeux?10. Cultivez le sourire.Le Québec combine le "sourire des affaires" nord-américain avec un désir insurmontable d'éviter les conflits. Le résultat est que la plupart des gens glissent l'un contre l'autre comme s'ils étaient couverts d'huile d'olive (note: c'est une métaphore, n'essayez pas cela dans la rue à Montréal). Bref, ils s'attendent à ce que vous ne soyez pas:- mal embouché- sec- hautain- impoli- gueulard- revendicateur- obstineuxSoyez certain que votre attitude courtoise avec la caissière, la serveuse ou l'inconnu dans la rue ne sera pas perçue comme de la soumission, mais comme une "clé magique" pour prévenir ou régler tout conflit. Évidemment, si on vous bouscule sans avertissement, tapez.11. Apprenez à communiquer avec les Québécois.Avez-vous constaté les symptomes suivants?- les québécois sont très susceptibles, ils perdent patience dès que vous ouvrez la bouche- ils n'acceptent pas de se faire dire que leur culture est nulle- ils passent leur temps à vous demander des questions sur la France, mais dès que vous parlez de la France de votre propre initiative, ils en ont marre- les québécois ne se donnent jamais de bisous sur les joues... oups non, ils s'en donnent... entre eux mais pas à moi... ah c'est différent selon les groupes d'amis... eh merde c'est compliqué12. Évitez les ghettos.Tant que vous avez plus d'amis Français que Québécois, vous êtes une cause perdue. :elendil: Citer
Habitués fortsympa Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 c'est super bien fait ... et tellement vrai, d'apres moi, les points 1, 6 et 9 sont fondamentauxle reste ca vient vite avec le tempsPS ce que tu dis sur le sourire, c'est tellement vrai. Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 Intéressant, certains points sont essentiels notamment ceux que Fortsympa a souligné, mais d'autres trop forcés.Venir vivre au Québec, ne veut pas forcément dire parler, manger comme le Québécois. Chacun vit son intégration à sa manière Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 Tout simplement excellent ! ... Ça devrait être livré avec le CSQ ton texte ! Citer
Habitués Zogu Posté(e) 30 mai 2006 Auteur Habitués Posté(e) 30 mai 2006 Intéressant, certains points sont essentiels notamment ceux que Fortsympa a souligné, mais d'autres trop forcés.Venir vivre au Québec, ne veut pas forcément dire parler, manger comme le Québécois.Je propose d'expérimenter, de connaître la cuisine québécoise, pas de s'y convertir. Ça peut aider à s'adapter, surtout si on ne trouve pas tous les ingrédients de ses recettes françaises ou régionales. Disons que ça diminue le stress.Au niveau de la langue, je tiens seulement à vous faire remarquer que vos expressions les plus spécifiques ne seront pas comprises ici, en particulier les contractions, les marques de commerce et les raccourcis du langage. Alors que ferez-vous? Allez-vous expliquer patiemment vos expressions à tous les Québécois que vous rencontrez? Ça va devenir lourd. Le mieux est de trouver un mode de communication du niveau "français international" pour les communications impersonnelles. Ce qui ne t'empêche pas de parler tout naturellement (avec tes propres mots) lorsque tu es avec des amis qui te connaissent bien (Québécois ou non).Qu'y a-t-il de forcé dans la préparation culturelle? Malgré le ton humoristique, je traite d'un sujet sérieux. Il ne s'agit pas de perdre une partie de ton identité, mais de gagner quelque chose de nouveau -- une conscience de ta société d'accueil. Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 Excellent! Bravo! Un message de référence !¡! Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 (modifié) Je comprends la nécessité de connaître le lieu ou l'on va. Mais j'ai l'impression que s'adapter au Québec c'est s'adapter a des québécois et à la culture québécoise. Or le québec est une société multiculturelle. Donc il me semble qu'il manque une partie, la richesse qu'ont apporté les autres communautés venus s'installer au Québec. Les nouveaux immigrants auront la possibilité de s'intégrer autant au québécois qu'aux autres communautés. D'ou le décallage que je ressens.Puis, il n'y a pas de ghetto au Québec. Je vois ce que tu veux dire, mais je pense pas que cela soit approprié. Le fait d'avoir plus d'amis francais que québécois n'est pas un problème en soi, ca l'ait si ca te pose un problème. De nombreux groupes d'immigrants ont géographiquement vécu en communauté, mais même la on ne parle pas de ghetto. Ces espaces sont vu comme quelque chose de positif à la fois pour ces groupes que pour la société en général, mise à part quelques groupes.L'intégration dans une nouvelle région, ne se fait pas en emmagasinant tout ce que tu lis, vois. Elle peut préparer en partie, mais l'intégration se fera naturellement. C'est la ou je parle de forcé. Tu vas pas commencer a t'intégrer au Québec alors que tu n'y es pas et que parfois certains n'y sont jamais venu.Au niveau de la cuisine par exemple, on peut pas dire que les choses soient si différentes entre le France et le Québec. Et quand on cherche on trouve souvent ce que l'on cherche et pour le reste, les gens sont capables d'adapter leurs besoins au marché existant en testant différents produit. Pour preuve j'ai été capable de remplacer ma crème fraîche épaisse par de la sure (que je préfère pour manger nature).Et je crois que pour apprécier une culture, il faut être intéressé au départ à la culture, ce qui n'est pas forcément le cas de tout le monde. Tu vas quelque part avec tes objectifs qui ne sont pas toujours de s'intégrer pleinement à la société. Et pour s'intégrer il faut du temps. Ca peut se préparer mais ca finit par se vivre. Et c'est dans le vécu, je crois que l'intégration devient réelle. Modifié 30 mai 2006 par rimouski29 Citer
Habitués Zogu Posté(e) 30 mai 2006 Auteur Habitués Posté(e) 30 mai 2006 (modifié) Puis, il n'y a pas de ghetto au Québec. Je vois ce que tu veux dire, mais je pense pas que cela soit approprié. Le fait d'avoir plus d'amis francais que québécois n'est pas un problème en soi, ca l'ait si ca te pose un problème.Ça c'était une figure de style, une caricature. Il ne faut pas prendre au premier degré. Je comprends que tu argumentes en faveur de l'apport culturel des immigrants. C'est une bonne chose... mais en même temps, beaucoup d'immigrants sont très désemparés en débarquant au Québec, ont perdu leurs repères, ont de la difficulté à communiquer avec les Québécois. Il faut que chaque personne trouve son équilibre.Et je crois que pour apprécier une culture, il faut être intéressé au départ à la culture, ce qui n'est pas forcément le cas de tout le monde.Pourquoi immigrer si on n'est pas intéressé à la culture du lieu d'accueil? Je pose la question à tout hasard. Modifié 30 mai 2006 par Zogu Citer
Habitués jimmy Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 Tu vas quelque part avec tes objectifs qui ne sont pas toujours de s'intégrer pleinement à la société.Ah bon C'est comme aller en camping finalement si je comprend bien. jimmy Citer
Habitués Equinox Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 c'est super bien fait ... et tellement vrai, d'apres moi, les points 1, 6 et 9 sont fondamentauxle reste ca vient vite avec le tempsPS ce que tu dis sur le sourire, c'est tellement vrai.Ajoute le 12Au 5 je mettrais " les 36 cordes sensibles des Québécois de Jacques Bouchard"Au 8, pour le fun je mettrai le mot français : la dèche (il n'y a plus rien, en argot), qui fera beaucoup rire les jeunes québécois......Bravo Zogu ! Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 (modifié) beaucoup d'immigrants sont très désemparés en débarquant au Québec, ont perdu leurs repères, ont de la difficulté à communiquer avec les Québécois. Il faut que chaque personne trouve son équilibre.C'est vrai et souvent quand il y a de la difficulté de communiquer avec un québécois, l'immigrant peut se tourner vers des compatriotes, ou meme ds immgirants d'une autre nationalité. Vivant les mêmes expériences, il pourra être d'une aide. Aussi, en fonction des personnes, de leur vécu et de l'expérience qu'ils ont du Québec, l'intégration sera plus ou moins difficile. D'ou l'idée de douceur dans le processus d'intégration. Cela est d'autant plus vrai, que le Québec reçoit il me semble beaucoup de réfugiés.Même si les immigrants ne venaient pas a s'intéresser la culture québécoise, pour moi ce ne doit pas être vu comme un problème, car ils viennent d'ailleurs et l'acquisition sera forcément moins aisé que les enfants qui vont le vivre au quotidien à travers l'école. Et la cause sera gagné à travers les enfants.Pourquoi immigrer si on n'est pas intéressé à la culture du lieu d'accueil? Je pose la question à tout hasard.Je dis pas que tous ne sont pas intéressés à la culture d'accueil. Je dis seulement que certains immigrants le sont pour des raisons autres que la culture d'accueil. Il peut s'agir d'un tremplin avant de s'en aller vers d'autres contrées nord-américaines. Ca peut être une expérience de travail nord-américaine qui leur sera profitable professionnellment de retour au pays. Ca peut être une question de gagner le plus d'argent possible pour pouvoir retourner dans son pays et y faire sa vie et il y a aussi ceux qui continuent de vivre comme si ils étaient dans leur pays et qui ne toucheront jamais à la culture québécoise. Est-ce bien, est-ce mal ? Je t'avouerais que je vois pas ca comme quelque chose de mal. Si ils contribuent à la société financièrement et qu'ils ne sont pas un poids, mais qu'ils préfèrent vivre ensemble, pourquoi pas.C'est normal de s'imaginer que si on vient ici, c'est que l'on s'intéresse a ici, a la culture... Mais est-ce réellement toujours le cas, je suis pas convaincue. Mais peut être que je me trompe. Modifié 30 mai 2006 par rimouski29 Citer
Habitués Zogu Posté(e) 30 mai 2006 Auteur Habitués Posté(e) 30 mai 2006 (modifié) Au 5 je mettrais " les 36 cordes sensibles des Québécois de Jacques Bouchard"Est-ce qu'il y a une édition révisée de cet excellent ouvrage (abondamment utilisé en marketing)? Il me semble que ça date un peu... Mais toujours d'actualité, jusqu'à preuve du contraire...Il y a d'autres livres très pertinents à mettre dans une telle liste, mais la plupart ne sont pas politiquement neutres. Donc je m'abstiendrai (car je ne veux pas faire de débat constitutionnel ici)!!!ps: merci pour les fleurs hihihihihi Modifié 30 mai 2006 par Zogu Citer
Habitués jimmy Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 36 cordes sensibles des Québécois :http://www.olf.gouv.qc.ca/office/communiqu...6_20021114.html Citer
Habitués seraphin Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 Si c'est pour vivre une expérience autant la vivre à fond ! Alors même si c'est temporairement, intégre toi, on apprend tellement ! C'est ça qui fait aussi la force de cette expérience. Sinon à quoi cela sert-il de venir immigrer même temporairement si c'est pour garder ses habitudes, cultures, etc ?Il faut vivre à 100% cette expérience car on ne sait que nous réserve l'avenir. Et il faut en profiter d'autant plus si c'est temporaire ! Citer
Habitués Zogu Posté(e) 30 mai 2006 Auteur Habitués Posté(e) 30 mai 2006 C'est normal de s'imaginer que si on vient ici, c'est que l'on s'intéresse a ici, a la culture... Mais est-ce réellement toujours le cas, je suis pas convaincue. Mais peut être que je me trompe.J'avoue que c'est un enjeu très pertinent. Le désir d'intégration (ou même de réussite sociale!) ne sera pas aussi fort chez chaque personne. Ça dépend des motivations derrière l'immigration.Cela dit, ça ne change pas le fait que l'immigration (la vraie, la permanente) est un projet qui demande beaucoup de préparation psychologique. Le livre de Laurence est là pour apporter de l'aide aux immigrants les plus motivés. Et j'ose espérer que les conseils donnés dans ce forum, en particulier ceux qui proviennent d'immigrants installés depuis longtemps et de Québécois de souche, peuvent arriver à en aider plus d'un.Suis-je un optimiste indécrottable? Citer
Habitués Equinox Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 C'est normal de s'imaginer que si on vient ici, c'est que l'on s'intéresse a ici, a la culture... Mais est-ce réellement toujours le cas, je suis pas convaincue. Mais peut être que je me trompe.Dans ce cas, tu ne feras que passer, pour vivre et comprendre les gens (pas seulement les Québécois), il faut vivre avec eux et parler avec eux. Bien entendu, celà ne changera rien à ta façon d'aller aux toilettes le matin, mais si tu veux faire évoluer ton minding (désolé), la culture québécoise devra faire partie de ton bagage. Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 (modifié) J'avoue que c'est un enjeu très pertinent. Le désir d'intégration (ou même de réussite sociale!) ne sera pas aussi fort chez chaque personne. Ça dépend des motivations derrière l'immigration.Cela dit, ça ne change pas le fait que l'immigration (la vraie, la permanente) est un projet qui demande beaucoup de préparation psychologique.Dans ce cas, tu ne feras que passer, pour vivre et comprendre les gens (pas seulement les Québécois), il faut vivre avec eux et parler avec eux. Bien entendu, celà ne changera rien à ta façon d'aller aux toilettes le matin, mais si tu veux faire évoluer ton minding (désolé), la culture québécoise devra faire partie de ton bagage.Nous n'avons pas tous les mêmes ambitions en venant dans un nouveau pays, certains cherchent à vivre une nouvelle vie, expérience. Mais il y en a pour qui s'est vivre bien sa vie, le rêve américain fonctionne encore a mon avis. Et c'est la raison pour laquelle, je dissocierais le désir d'intégration du désir de réussite sociale, pas que ce soit incompatible mais je sens derriere ces deux termes deux logiques différentes. Le désir d'intégration pour moi fait appel au désir de faire partie d'une société à tous les niveaux : à la fois au niveau social, culturel et professionnel. Alors que le désir de réussite sociale, serait d'être bien intégré au niveau professionnel et dans l'échelle sociale, mais le culturel dans ce contexte deviendrait secondaire.Aussi, c'est bien de se préparer, mais c'est bien d'avoir des surprises. Etre trop préparé finir par gacher la nouveauté, l'adaptation à l'inconnu. Modifié 30 mai 2006 par rimouski29 Citer
Habitués peanut Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 zogu, vraiment, tu es mon modèle! tu as toujours le tour de bien expliquer le pourquoi du comment! Si tu n'existais pas, il faudrait t'inventer! peanut Citer
Habitués katiuska Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 Merci Zogu,Je vais imprimer la liste pour ne pas l'oublier.Bonne journée à tous Citer
Habitués Opal Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 Excellent Zogu, comme la plupart de tes interventions .Surtout continues de hanter ce forum. Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.