Laurent Posté(e) 17 mars 2006 Posté(e) 17 mars 2006 Article du Devoir d'aujourd'huiLES ACTUALITÉS, vendredi 17 mars 2006Paris - Avec ses 1200 éditeurs et ses 3000 auteurs, le Salon du livre de Paris s'est ouvert hier soir dans une étrange cacophonie. Alors que les hommes politiques arpentaient comme d'habitude le grand hall de la Porte de Versailles suivis par les caméras de télévision, la quarantaine d'écrivains francophones invités au plus grand salon du livre francophone ne semblaient pas s'entendre sur le sens de l'événement.Reçus la veille à l'Élysée par le président Jacques Chirac, les écrivains d'Algérie, du Maroc, du Bénin, d'Haïti, du Vietnam, de Roumanie ou du Québec seront sur toutes les tribunes pendant toute la semaine. Cette invitation s'inscrit dans le cadre du festival Francofffonies (pour Festival francophone en France), qui accueille de mars à octobre 400 manifestations ainsi que des artistes des 63 États et gouvernements de l'Organisation internationale de la francophonie.Plusieurs s'étonnent pourtant que le Salon, au lieu d'inviter, comme d'habitude, un pays, ait choisi d'inviter la Francophonie. D'aucuns en concluent que la France s'exclut de fait de l'événement puisque le mot «francophone» ne sert finalement qu'à désigner les autres, pour ne pas dire les anciennes colonies.C'est l'écrivain libanais Amin Maalouf qui a lancé le bal et donné le ton il y a quelques jours dans un long article du quotidien Le Monde. Selon l'auteur du Rocher de Tanios, le sens du mot «francophone» s'est «perverti» avec le temps. «Il s'est même carrément inversé. "Francophones", en France, aurait dû signifier "nous"; il a fini par signifier "eux", "les autres", "les Étrangers", "ceux des anciennes colonies"... » Pour l'auteur, il serait préférable de réserver le mot «francophone» à la politique, tout en se contentant de parler tout simplement de la littérature «de langue française», comme on fait dans les mondes anglophone et hispanophone.Gaston Bellemare, président de l'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) du Québec, n'est pas loin d'être d'accord avec Maalouf. «Les Français ne sont pas francophones, ils ne se perçoivent pas ainsi. Ils se considèrent d'abord comme des Français. La France est-elle prête à projeter l'image d'une francophonie à plusieurs? Je ne le sais pas.» Pendant ce salon, l'ANEL participe à deux jours de discussions avec les éditeurs français, suisses et belges afin d'examiner la possibilité de s'attaquer ensemble à des marchés étrangers. «Les Suisses et les Belges sont d'accord, dit Bellemare. Reste à savoir si les Français, qui semblent intéressés, feront le pas.»Ce 26e Salon du livre de Paris semble devenu l'occasion de toutes les récriminations contre l'édition française, qu'on accuse même d'être moins accueillante pour les écrivains francophones que l'édition américaine. Dans le magazine Le Nouvel Observateur, l'écrivain camerounais Achille Mmbe raconte comment un de ses livres est passé inaperçu en France alors qu'il a été chaudement accueilli par la critique américaine. «Le plus grand obstacle au développement de la langue française est le narcissisme culturel français», dit-il.Dans le même numéro, le Canadien Yann Martel (qui écrit en anglais) explique que la France a toujours eu de la difficulté à se projeter hors de l'Hexagone. «Les Français se pensent encore propriétaires de leur langue. On veut laisser tomber un accent circonflexe et il y a tout un ramdam! L'anglais, lui, accorde carte blanche.»Selon le directeur du Boréal, Pascal Assathiany, le français parlé hors de France ne passe pas en France. Ce serait presque plus facile si les écrivains québécois écrivaient dans une autre langue, pour ensuite passer en France par le biais de la traduction, comme font les Américains.Même constat dans le journal Le Monde, où l'écrivain américano-québécois David Homel constate que les Québécois «restent des "provinciaux", des "petits cousins d'Amérique" avec peu d'accès au public en France». Malgré ces critiques, plusieurs constatent que les auteurs québécois ont rarement été plus connus qu'aujourd'hui en France, qu'on pense à Danny Laferrière, à Gaétan Soucy, à Gil Courtemanche, à François Ricard, à Marie Laberge, à Nelly Arcan et à quelques autres.Dans ce salon du livre, le Québec est d'ailleurs représenté par Gaétan Soucy et Guillaume Vigneault. Dans la documentation officielle, le dramaturge libano-québécois Wajdi Mouawad représente le Liban. Mais les Québécois présents au Salon dépassent de loin les listes officielles puisqu'on y retrouve aussi bien Danny Laferrière, Marie-Claire Blais, Hélène Dorion et Jean Barbe que Monique Gagnon. Comme d'habitude, le stand de Québec Éditions représente près de 70 maisons d'édition.Dans le cahier spécial du journal Libération, Monique Proulx a piqué une véritable colère lorsqu'on lui a demandé pourquoi elle écrivait en français. «On ne peut pas demander à un francophone: pourquoi écrivez-vous en français? C'est malpoli. C'est nul et non avenu. Pour tout dire: terriblement parisianiste. Aussi bien demander à une femme: pourquoi portez-vous des mamelles et depuis quand?»Rioux, ChristianCorrespondant du Devoir à Paris© 2006 Le Devoir. Tous droits réservés.
Habitués geez Posté(e) 17 mars 2006 Habitués Posté(e) 17 mars 2006 (modifié) Déjà que pour les parisiens, les gens de province sont bien souvent eux aussi des francophones, dans le sens de l'article !!Au point que certaines chaînes de télé ressentent le besoin de mettre des sous-titres lorsqu'ils les interviewent :elendil:Le Français est arrogant aux yeux des autres francophones, mais dites-vous bien que le Parisien l'est au moins autant pour tous les autres Français !!! Décidément, on s'en sortira pas... Modifié 17 mars 2006 par geez
Laurent Posté(e) 17 mars 2006 Auteur Posté(e) 17 mars 2006 nous allons en discuter durant l'émission du Caribou Show à midi (18:00 de France) sur Fréquence Caribou
Habitués cherry Posté(e) 17 mars 2006 Habitués Posté(e) 17 mars 2006 Dans le cahier spécial du journal Libération, Monique Proulx a piqué une véritable colère lorsqu'on lui a demandé pourquoi elle écrivait en français. «On ne peut pas demander à un francophone: pourquoi écrivez-vous en français? C'est malpoli. C'est nul et non avenu. Pour tout dire: terriblement parisianiste. Aussi bien demander à une femme: pourquoi portez-vous des mamelles et depuis quand?»J'aime bien sa répartie...
Habitués Dariane Posté(e) 17 mars 2006 Habitués Posté(e) 17 mars 2006 Dans le même numéro, le Canadien Yann Martel (qui écrit en anglais) explique que la France a toujours eu de la difficulté à se projeter hors de l'Hexagone. «Les Français se pensent encore propriétaires de leur langue. On veut laisser tomber un accent circonflexe et il y a tout un ramdam! L'anglais, lui, accorde carte blanche.»C'est là où le bât blesse, effectivement!
Habitués Petit-Lion Posté(e) 17 mars 2006 Habitués Posté(e) 17 mars 2006 Déjà que pour les parisiens, les gens de province sont bien souvent eux aussi des francophones, dans le sens de l'article !!Au point que certaines chaînes de télé ressentent le besoin de mettre des sous-titres lorsqu'ils les interviewent :elendil:Le Français est arrogant aux yeux des autres francophones, mais dites-vous bien que le Parisien l'est au moins autant pour tous les autres Français !!! Décidément, on s'en sortira pas... C'est pas les Parisiens qui répondent en anglais aux touristes québécois qui demandent leur chemin ?
Habitués Par Toutatis Posté(e) 17 mars 2006 Habitués Posté(e) 17 mars 2006 Ce qui est rigolo, c'est que quand ca l'arrange, un quebecois dit parler le francais. Et puis quand ca l'arrange pas, il revendique la langue quebecoise... Je pense que les francais ne se sont jamais poses la question de savoir si ils etaient proprietaires d'une langue. Ils s'en foutent! B) Le Francais de France est regit par des regles, si d'autres pays souhaitent appliquer d'autres regles, c'est comme ils veulent! De toute facon la francophonie est devenue avant tout une institution politique: des tas de pays ne parlant pas le francais en sont membre. Et a contrario des pays officiellement francophones ont des ministres en charge de la francophonie, non... francophones (suivez mon regard), si si je vous assure, c'est possible!
Habitués grainedelan Posté(e) 18 mars 2006 Habitués Posté(e) 18 mars 2006 -"Ce qui est rigolo, c'est que quand ca l'arrange, un quebecois dit parler le francais. Et puis quand ca l'arrange pas, il revendique la langue quebecoise... Je pense que les francais ne se sont jamais poses la question de savoir si ils etaient proprietaires d'une langue. Ils s'en foutent! Le Francais de France est regit par des regles, si d'autres pays souhaitent appliquer d'autres regles, c'est comme ils veulent! "Je suis d'accord avec Par TOutatis, d'ailleur je n'ai jamais traversé un pays qui "me parle" (débat TV, presse écrite...) tellement de la langue que j'ai apprise (sans que je la choissise) dans le pays où je suis née. Je ne me suis jamais dit mon français est meilleur que celui de mes voisins suisses. Je ne compare pas cette langue avec une autre en terme de classement (mieux ici, moyen là, mauvais là bas.).On parle pour communiquer pas pour s'écouter parler (sauf dans les cours de langue biensur)Ceci dit je ne suis pas académicienne et les qqls débats des intellectuels de mon pays, qui nous sortaient de temps en temps que notre langue était en péril pour telle ou telle raison et bien je dois dire, que ça me faisait seulement hausser les épaules (jeunesse insouciante me direz vous ?).Il y a d'autre pays que le Québec qui parle français et qui n'en font pas un fromage (désolé je m'emporte)J'ai suivi une formation Ici à Québec, avec un tunisien, un marocain, un libanais, un congolais et un algérien. Nous parlions de plein de choses (dépaysement, tradition culinaire, famille, travail...), mais le seul qui nous a posé des questions sur notre façon de parler, sur notre français, c'était le québécois.Mais effectivement celui qui à organisé le salon du livre à manqué de diplomatie ou de jugement, mais peut être voulait t-il faire la part belle aux autres pays, la France étant celui qui recevait le salon ?Biensur ce n'est qu'un avis. Mais tout ces débats dès qu'on dit "langue française" je trouve ça un peu gonglant à la longue.Grainedélan
Habitués Petit-Prince Posté(e) 18 mars 2006 Habitués Posté(e) 18 mars 2006 Ce qui est rigolo, c'est que quand ca l'arrange, un quebecois dit parler le francais. Et puis quand ca l'arrange pas, il revendique la langue quebecoise... Tu devrais savoir que tous les Québécois ne sont pas de cet avis. Et si tu as bien suivit, tu as pu voir qu'on ne parlait pas juste des Québécois d'ailleurs... des Belges, par exemple, se sont aussi sentis insultés par ce principe. Là, on parle du salon du livre, pas d'un sommet politique.
On the road again Posté(e) 18 mars 2006 Posté(e) 18 mars 2006 Bonjour,On a voulu mettre a l honneur les editeurs et auteurs de langue francaise de pays etrangers a la France. Si on ne parle pas de francophonie, on emploie quel terme pour designer ces pays ? Je trouve bien succeptibles ceux qui voient dans l emploi de ce terme de la condescendance.
Habitués MIMOSA06 Posté(e) 19 mars 2006 Habitués Posté(e) 19 mars 2006 Je touve désolant qu'un sujet qui devrait réunir beaucoup de peuples, soit devenue un sujet de séparation;Bien sur l'intellectualisme est toujours aussi mal vu quand il vient de l'héxagonne Francais, mais beaucoup pays rechercent leurs identités et a travers cette langue , alors s'affirmer au détriment de la nation "mere" est bien toujours bienvenue pour les populations locales.La haine du FRANCAIS est trop facile , (regardez la cote d'ivoire et l'afrique en géneral), souvent les gens confondent colonialisme et la langue francaise; quelle meilleure maniere de s'affranchir en qu'en coupant les racines anciennes qui nous unissent ?Je suis toujours aussi faciné quand je rencontre des personnes parlant plusieurs langues dont le Francais, a fortiori quand celui ci est éxprimé dans une élocution parfaite ! et ne peux dire que "chapeau bas"il ne faut pas oublier aussi que la guerre linguistique que ce livre Francais - Anglais, est souvent a but commercial ( surtout de la partie anglophonne), regardez le dévellopement économique de l'afrique .
Habitués petiboudange Posté(e) 19 mars 2006 Habitués Posté(e) 19 mars 2006 Je ne suis pas d'accord avec le fait que la France s'exclut de la francophonie: elle n'en a jamais réellement fait partie. La France n'a pas à se battre pour faire du français sa langue officielle, elle se contrefiche donc des combats que mêne la francophonie. Par conséquent, si Paris organise un salon de la francophonie, faut pas s'attendre à ce que la France s'y sente à sa place... et selon moi du fait qu'elle ne se batte pas pour sa langue, elle n'y est effectivement pas à sa place. Mais ce n'est que mon avis et cela n'engage que moi!Par contre Toutatis, tous les pays membres ont des communautés de francophones sur leur territoire, et la majorité ont le français comme langue officielle! Une trentaine d'états membres ont le français comme langue officielle exclusive ou en partage, le reste à tout au moins une communauté francophone plus ou moins importante. C'est quasiment le seul point d'obligation pour être dans la francophonie: avoir en partage une langue commune qui est le français.
Habitués Petit-Prince Posté(e) 19 mars 2006 Habitués Posté(e) 19 mars 2006 Hum... :glare: Tout d'abord, qu'est-ce que la francophonie ? Je ne parle pas du cadre politique, mais du terme en lui-même... La francophonie, c'est l'ensemble des peuples francophones. Un francophone, c'est quelqu'un qui parle la langue française. L'on peut parler de communauté, de tout ce que vous voulez, mais la francophonie c'est avant-tout une langue commune.Nous serons tous d'accord pour dire que l'origine de la langue française vient de la France. Région du monde où l'on trouve le plus de personnes parlant le français... et par définition, quelqu'un qui parle le français est un francophone. Donc, comment se peut-il que le pays qui est l'origine même d'une langue, s'exclue d'elle-même du cadre dont elle est le chef de file ? Du coup, allons un peu plus loin... Je suis Français moi-même, vivant au Québec. Je ne suis donc pas francophone, puisque je suis Français ! Ça n'a vraiment plus aucun sens. Ce n'est pas parce que les résidents en France parlent majoritairement le français qu'ils ne sont pas francophones ! Ce statut n'est pas conditionnel à une proportion ou à un nombre. C'est un fait, point.Si les organisateurs du Salon du livre de Paris avaient été un peu moins condescendants, ils n'auraient pas fait cette odieuse distinction entre la francophonie hors de la France et la francophonie de France. Cette distinction faite entre les deux montre juste aux autres peuples francophones qu'ils ne sont pas pareils. D'un côté vous avez la France, de l'autre le reste... Désolé, mais lorsque je me balade dans le rayon francophone d'une librairie, je trouve autant du Michel Déon, du Jean Anouilh, du Camus... que du Réjean Ducharme, du Michel Tremblay, du Marie Laberge. Je ne vois pas un coin "France" et un coin "Francophonie" !!! Mais si c'est la distinction que cela prend, on va pouvoir aller assez loin et ça pourrait revirer en pleine face de ceux qui l'on provoquée !
Habitués petiboudange Posté(e) 19 mars 2006 Habitués Posté(e) 19 mars 2006 Petit Prince c'est bien parce que la France a cette attitude de je suis vous êtes que je dis qu'elle n'a jamais fait partie de la francophonie. Parce que là où toi (ou moi d'ailleurs) nous voyons une langue commune, eux ils voient une chasse gardée et des disciples! Et non un élément commun!Quand Senghor et compagnie ont eu l'idée de la francophonie, ils voyaient un moyen de rapprochement et de solidarité, de coopération ou d'échange, la France elle voyait un moyen de maintenir sa suprématie ou son autorité symbolique sur une partie de ses anciennes colonies.Voila en quoi pour moi la France n'a jamais fait partie de la francophonie en tant qu'organisation (et c'est dans ce sens que je comprenais l'organisation du salon, dans celui de fêter la Francophonie . org !).Maintenant oui la France fait partie du fait francophone mondial c'est un fait. Elle n'y pense que lorsque ça l'arrange et ne le perçoit pas comme un honneur mais comme un dû. Impériale et supérieure comme elle sait l'être, elle n'est donc pas de la francophonie, elle est LA francophonie et le reste ce sont ses sous-fifres.Ça a toujours été comme ça pour moi. Que nous ne le vivions pas ainsi c'est une chose mais ni toi ni moi ne ressentons la France comme ceux qui la gouverne je crois. Pourquoi est-ce que la condescendance aurait été différente dans ce domaine?Mais comme je disais c'est mon avis....
Habitués Petit-Prince Posté(e) 19 mars 2006 Habitués Posté(e) 19 mars 2006 Ben... il s'agit du Salon du livre... pas d'un sommet politique. Si même dans la culture la distinction est faite, ça va mal !!!
Habitués Par Toutatis Posté(e) 19 mars 2006 Habitués Posté(e) 19 mars 2006 Par contre Toutatis, tous les pays membres ont des communautés de francophones sur leur territoire, et la majorité ont le français comme langue officielle! Une trentaine d'états membres ont le français comme langue officielle exclusive ou en partage, le reste à tout au moins une communauté francophone plus ou moins importante. C'est quasiment le seul point d'obligation pour être dans la francophonie: avoir en partage une langue commune qui est le français.Ce sujet est une vraie branlette intellectuelle!! ( ). Je n'ai pas de liste de tous les membres je peux deja y mettre la Pologne, la Roumanie, l'Albanie, la Rep Tcheque, la Moldavie... De toute facon ces gens ne sont jamais contents et rien n'est jamais assez bien pour eux:La ils gueulent parce que l'on ne parle pas "d'un tout francophone" mais si c'etait l'inverse, ils geuleraient AUSSI parce que l'on ne prendrait pas en compte leurs specificites linguisitiques... Mettre en place un seul espace linguistique? non merci car on aboutirait encore et toujours a la meme chose: le nivellement par le bas. Par contre, ce qui est vraiment odieux, c'est que l'on ait oblige (a coup de baionnettes probablement) toutes ces maisons d'editions et leurs auteurs a venir participer a ce salon! vraiment odieux!
Habitués petiboudange Posté(e) 19 mars 2006 Habitués Posté(e) 19 mars 2006 Ben... il s'agit du Salon du livre... pas d'un sommet politique. Si même dans la culture la distinction est faite, ça va mal !!!Je suis d'accord avec toi mais quand un Druon dit des conneries, on le classera pas en politique je crois non?Je ne remets pas le fait que ce soit vraiment stupide, mais cela ne m'étonne malheureusement pas!
Habitués Petit-Prince Posté(e) 19 mars 2006 Habitués Posté(e) 19 mars 2006 Ce sujet est une vraie branlette intellectuelle!! ( ). Je n'ai pas de liste de tous les membres je peux deja y mettre la Pologne, la Roumanie, l'Albanie, la Rep Tcheque, la Moldavie... De toute facon ces gens ne sont jamais contents et rien n'est jamais assez bien pour eux:La ils gueulent parce que l'on ne parle pas "d'un tout francophone" mais si c'etait l'inverse, ils geuleraient AUSSI parce que l'on ne prendrait pas en compte leurs specificites linguisitiques... Mettre en place un seul espace linguistique? non merci car on aboutirait encore et toujours a la meme chose: le nivellement par le bas. Par contre, ce qui est vraiment odieux, c'est que l'on ait oblige (a coup de baionnettes probablement) toutes ces maisons d'editions et leurs auteurs a venir participer a ce salon! vraiment odieux! Voyons donc ! ... comme si le monde avait chialé avant, par exemple lorsque le pays invité été le Liban, le Maroc ou la Roumanie ! T'es vraiment fatiguant parfois avec tes remarques à l'emporte-pièce ! Puis sache qu'en Pologne ou en Roumanie, l'on parle d'une communauté francophone ET francophile TRÈS importante. Évidemment, faut s'intéresser à autre chose qu'à son petit nombril pour le savoir ! Pour ce qui est de la participation au Salon, évidemment que personne ne force les auteurs étrangers à y participer ! Mais tu as vu la taille du marché francophone ici ? Ou même en Belgique ? Tu penses vraiment qu'un auteur qui vit de ses 5% de royalités peut se passer d'une telle aubaine ? Puis un espace linguistique ne signifie pas un espace monolithique et uniforme ! Regarde avec l'anglophonie... le nivellement par le bas n'a aucun sens temps que personne ne propose l'uniformisation. Et à date, l'uniformisation est seulement proposé par la France et son Académie, par personne d'autre ! "C'est jamais bien pour eux !"... grande marque de condescendance, car "eux" comme tu le dis, c'est NOUS ! Par chance, il y a des Français un peu plus ouverts que toi !
Habitués petiboudange Posté(e) 19 mars 2006 Habitués Posté(e) 19 mars 2006 Par contre Toutatis, tous les pays membres ont des communautés de francophones sur leur territoire, et la majorité ont le français comme langue officielle! Une trentaine d'états membres ont le français comme langue officielle exclusive ou en partage, le reste à tout au moins une communauté francophone plus ou moins importante. C'est quasiment le seul point d'obligation pour être dans la francophonie: avoir en partage une langue commune qui est le français.Ce sujet est une vraie branlette intellectuelle!! ( ). Je n'ai pas de liste de tous les membres je peux deja y mettre la Pologne, la Roumanie, l'Albanie, la Rep Tcheque, la Moldavie... De toute facon ces gens ne sont jamais contents et rien n'est jamais assez bien pour eux:La ils gueulent parce que l'on ne parle pas "d'un tout francophone" mais si c'etait l'inverse, ils geuleraient AUSSI parce que l'on ne prendrait pas en compte leurs specificites linguisitiques... Mettre en place un seul espace linguistique? non merci car on aboutirait encore et toujours a la meme chose: le nivellement par le bas. Par contre, ce qui est vraiment odieux, c'est que l'on ait oblige (a coup de baionnettes probablement) toutes ces maisons d'editions et leurs auteurs a venir participer a ce salon! vraiment odieux! Moi je l'ai la liste des 31 États francophones officiellement et la liste de la vingtaine restante qui abritent une communauté francophone plus ou moins importante et je suis sûre de ce que j'affirme puisque je suis retournée visiter le site de la francophonie avant de te répondre.Le voici: www.francophonie.orgTu y trouveras tout ce que tu ne pensais même pas vouloir savoir sur cet organisme, y compris ce que l'organisme entend par pays francophone!
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