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Numéro Spécial Géo Histoire janvier 2021 sur le Québec, les origines


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Ce qui est plate c'est que les colonies françaises, où qu'elles soient (à l'exception de l'Algérie), n'ont jamais été pensées pour être des colonies de peuplement. Juste des colonies pour exploiter les matières. 

 

Les colonies britanniques d'Amérique du Nord, ont pour beaucoup été des colonies de peuplement, avant d'être des colonies d'exploitation des matières. Ce qui explique les grosses différences de population qui existaient.

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Il y a 11 heures, Prince_Bel-Air a dit :

Une fois j'ai écouté un vieux enregistrement sonore qui date du début du 20 siècle de paysans qui parlent le patois normand, je ne trouve plus le lien mais ca rassemble étrangement au parler québécois.

 

 

Quoique l'on puisse, parfois, reconnaitre certaines intonations ou des mots issus de divers régionalismes de France dont notamment des expressions normandes, la vérité historique est à l'inverse de ton affirmation.

Le français parlé à l'époque au Québec était très proche du français de la Cour et le Québec a réalisé son unité linguistique 200 ans avant la France. Par la suite, sous le Régime britannique (1760-1840), les contacts étant interdits avec la "mère-patrie", le français d'ici s'est donc perpétué en vase clos alors qu'en France, les changements politiques et sociaux ont amené l'adoption d'une nouvelle norme linguistique, celle du français du peuple de Paris et de la bourgeoisie naissante. Nous avons donc continué plus longtemps avec ce français royal (amalgame de style populaire et soutenu) de l'Ancien-Régime, en quelque sorte, à l'abri des changements à l'origine du français contemporain. Voilà ce qui explique nos nombreux archaïsmes langagiers. Cela n'a rien à voir avec les patois.

 

Comme je sais que tu as le souci de t'instruire, voici une longue citation afin de répondre à toutes tes questions.

 

Sur les provinces françaises d'origine et les origines sociales:

 

 

En 1966, le Programme de recherche en démographie historique (PRDH) de l'Université de Montréal s'est donné comme mandat de reconstituer de façon exhaustive la population du «Québec ancien», depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle. Couvrant l'ensemble des XVIIe et XVIIIe siècles, la base de données du PRDH contient ainsi «l'histoire nominative» des ancêtres québécois issus de France. La base de données porte sur 8527 immigrants fondateurs couvrant la période du Régime français. Une origine des provinces françaises peut être attribuée à 7656 d'entre eux, soit 89,8 %. Selon ces résultats, les immigrants français se répartissent de la façon suivante par région (ou provinces regroupées):

 

- le Nord-Ouest: 28,1 %

- le Sud-Ouest: 10,5 %

- le Nord: 3,4 %

- les Alpes: 1 %

- le Centre-Ouest: 26,3 %

- l'Est: 8,2 %

- le Massif central: 2,9 %

- la région parisienne: 14,3 %

- le Val de Loire: 3,9 %

- le Midi: 1,3 %

 

 

Autrement dit, cette étude confirme le fait que la majorité des immigrants provenaient des provinces du nord et de l'ouest de la France, incluant la région de Paris: 14,5 % en Normandie, 14,3 % en Île-de-France, 9,8 % au Poitou, 8,9 % en Aunis, 6 % en Bretagne, 5,3 % en Saintonge, 4,4 % en Guyenne, etc. Bref, la grande majorité des immigrants français provenaient bien des provinces du Nord-Ouest, du Centre-Ouest, de l'Île-de-France et du Sud-Ouest.

On sait aussi que de rares immigrants sont arrivés de la Belgique (48), de l'Allemagne (34), de la Suisse (23), de l'Italie (14) et de l'Irlande (10). On peut consulter le tableau 3 pour visualiser les résultats complets du PRDH.

 

Cela signifie que les immigrants avaient pour origine principale des régions côtières et des villes portuaires davantage tournées vers l'extérieur, ainsi que de la grande région parisienne. Ces régions comptaient naturellement de nombreux marins et pêcheurs. Les villes françaises engendrèrent cinq fois plus d'immigrants que les campagnes.

 

 

2.2 Les origines sociales

 

En 1663, les différents groupes sociaux représentés au Canada étaient répartis ainsi: 68 % de paysans et d'artisans, 26,3 % de fonctionnaires, de commerçants et de militaires, 3 % de nobles et 2,5 % d'ecclésiastiques. Mais pour tout le Régime français (jusqu'en 1760), la répartition est plutôt la suivante: 43 % d'artisans, 26 % de paysans, 14 % de «manouvriers» ou de manœuvres, 12 % de bourgeois (contre 8 % en France) et 3 % de nobles (contre 1,5 % en France). Les membres du clergé représentaient 3,7 % de l'ensemble.

Le lien ICI

 

 

4.1 Les français régionaux importés de France

 

Les émigrants français sont arrivés plus massivement à partir de 1663, alors que la population canadienne n'atteignait que 2500 habitants, puis est passée à 10 000 en 1681 et 15 000 en 1700. On sait cependant que les villes françaises ont engendré cinq fois plus d'immigrants que les campagnes. Or, les habitants des villes françaises parlaient à l'époque un français régional, pas les patois. Cela signifie que les deux tiers des émigrants connaissaient déjà le français à leur arrivée au Canada, aussi régional qu'il fût! On sait aussi que les villes portuaires d'embarquement, telles que Bordeaux, La Rochelle, Rouen ou Dieppe (d'où partirent la majorité des émigrants), constituaient des centres urbains très francisés (entre 80 % à 90 %) et que les patoisants qui venaient y vivre devenaient rapidement des semi-patoisants bilingues. Les historiens croient aussi que la connaissance du français a pu servir de critère de sélection des candidats à l'émigration pour le Canada. Bref, les candidats à l'émigration pour le Canada ont généralement fait un long séjour en milieu urbain avant leur départ et avaient par conséquent acquis une bonne connaissance du français, ce qui ne signifie pas que le français était pour tous leur langue maternelle.

 

4.2 Entre les francisants et les patoisants

 

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Cela étant dit, on peut supposer que, dans l'hypothèse la plus favorable, le tiers des émigrants ruraux arrivant au Canada aurait pu conserver encore leur patois d'origine, ce qui n'implique pas qu'ils ignoraient le français. En réalité, même les ruraux qui voulaient partir pour le Canada avaient une certaine connaissance du français, car ils n'habitaient jamais très loin des centres urbains qui furent les plus grands réservoirs d'émigrants. Selon toute vraisemblance, les pionniers d'origine rurale étaient majoritairement des francisants ou des semi-francisants (ou semi-patoisants), rarement de purs patoisants, à l'exception des émigrants provenant du sud de la France, mais pas ceux du Nord-Ouest. Quoi qu'il en soit, la plupart des ruraux étaient de toute façon en contact avec le français. Dans les faits, très rares devaient être les unilingues patoisants parmi la portion du tiers des émigrants ruraux connaissant encore leur parler régional.

 

De façon générale, les émigrants qu'on pourrait appeler des francisants comprenaient et parlaient l'une ou l'autre des variantes du français de l'Île-de-France ou d'une autre région importante. À part les nobles, les membres du clergé, les officiers militaires, les administrateurs et quelques grands négociants, les francisants ne parlaient pas la «langue du roy», mais un français populaire parsemé de provincialismes et d'expressions argotiques.

 

Les locuteurs semi-patoisants parlaient leur patois maternel, soit le normand, le poitevin, le bourguignon ou le lorrain, mais ils pouvaient comprendre l'une ou l'autre des diverses variétés du français; leur connaissance passive du français permettait donc une compréhension partielle.

 

Quant aux patoisants, ils ignoraient totalement le français commun; lorsqu'on leur parlait en français, ils devaient recourir aux services d'un interprète. Les archives canadiennes ne révèlent qu'un seul cas connu de l'emploi d'un patois lors d'un procès qui a eu lieu dans les années 1660. Cela signifie que l'usage d'un tel patois pouvait être seulement possible, sans que l'on en sache davantage. Dans ce cas, il ne pouvait s'agir que d'émigrants du sud de la France. Selon toute probabilité, la présence des patois au Canada fut quasiment nulle ou, en tout cas, pas du tout significative.

 

Le professeur Lothar Wolf, de l'Université d'Augsburg en Allemagne et l'un des grands spécialistes du français québécois, conclut que la majorité des colons français qui sont arrivés en Nouvelle-France avaient déjà une connaissance du français:

 

La provenance géographique des colons de la Nouvelle-France, leur condition sociale et leur instruction concordent avec le portrait linguistique global qui se dégage des témoignages cités et permettent raisonnablement de conclure que la majorité d'entre eux parlaient le français ou utilisaient le français avant d'émigrer. Cette situation n'aurait fait que se renforcer au sein même de la colonie, à la faveur des échanges, des mariages ou de l'instruction. («Les colons de la Nouvelle-France» dans Le français au Québec, 400 ans d'histoire et de vie, Publications du Québec, 2003, p. 25-27).

 

Le français canadien semblait donc correspondre au français courant alors en usage dans la région de Paris et parlé par le peuple de Paris. Ce n'est qu'après la Conquête anglaise que les Canadiens évolueront différemment.

 

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-France.htm#5_Le_français_parlé_au_Canada_

 

 

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Il y a 12 heures, Prince_Bel-Air a dit :

Ce n'est pas possible, Kobico disait que toutes les maisons datant de l’époque de la Nouvelle France ont été détruites par les anglais

 

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Il y a 12 heures, Prince_Bel-Air a dit :

Ce n'est pas possible, Kobico disait que toutes les maisons datant de l’époque de la Nouvelle France ont été détruites par les anglais

Tu racontes des conneries comme d'hab', elle n'a jamais dit ça. 

Modifié par bencoudonc
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3 hours ago, crazy_marty said:

Ce qui est plate c'est que les colonies françaises, où qu'elles soient (à l'exception de l'Algérie), n'ont jamais été pensées pour être des colonies de peuplement. Juste des colonies pour exploiter les matières. 

 

Les colonies britanniques d'Amérique du Nord, ont pour beaucoup été des colonies de peuplement, avant d'être des colonies d'exploitation des matières. Ce qui explique les grosses différences de population qui existaient.

C'est faux beaucoup d’américains ont des ancêtres français puisque la moitie du territoire américain actuel  faisait partie de l'ancienne colonie francaise de la Louisiane qui s’étendait du golfe de Mexique jusqu'aux grands lacs 

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il y a 2 minutes, Prince_Bel-Air a dit :

C'est faux beaucoup d’américains ont des ancêtres français puisque la moitie du territoire américain actuel  faisait partie de l'ancienne colonie francaise de la Louisiane qui s’étendait du golfe de Mexique jusqu'aux grands lacs 

 

Ce n'est pas faux, au temps des grandes explorations, la France exploitait des ressources dans ses colonies contrairement à l'Angleterre qui, elle, cherchait à établir sa population pour s'y installer durablement. 

 

Lorsque la Louisiane occupait une grande partie du territoire actuel des États-Unis, il n'y avait que des terres, la population n'occupait pas tout le territoire. Longtemps la population se trouvait sur le littoral Atlantique, c'était encore le cas en 1763, lorsque la Louisiane a été cédée en partie à l'Angleterre et la partie inoccupée à l'Espagne (traité de Paris).

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7 minutes ago, Azarielle said:

 

Ce n'est pas faux, au temps des grandes explorations, la France exploitait des ressources dans ses colonies contrairement à l'Angleterre qui, elle, cherchait à établir sa population pour s'y installer durablement. 

 

Lorsque la Louisiane occupait une grande partie du territoire actuel des États-Unis, il n'y avait que des terres, la population n'occupait pas tout le territoire. Longtemps la population se trouvait sur le littoral Atlantique, c'était encore le cas en 1763, lorsque la Louisiane a été cédée en partie à l'Angleterre et la partie inoccupée à l'Espagne (traité de Paris).

C’étaient pas des terres vides. Beaucoup de villes américaines ont des noms français, par exemple St Louis au Missouri était nomme en l'honneur du roi de France. Meme Chicago était fonde par des français. Et beaucoup d’américains ont des noms de famille français et retracent leurs origines a l’époque de la colonisation française de la la Louisiane.

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il y a 28 minutes, Prince_Bel-Air a dit :

C’étaient pas des terres vides. Beaucoup de villes américaines ont des noms français, par exemple St Louis au Missouri était nomme en l'honneur du roi de France. Meme Chicago était fonde par des français. Et beaucoup d’américains ont des noms de famille français et retracent leurs origines a l’époque de la colonisation française de la la Louisiane.

 

La fondation de Chicago remonte à 1770, le territoire n'était déjà plus à la France. Son fondateur est né dans les Antilles, d'un père Français, mais d'une mère Africaine. Il n'a pas fondé la ville pour la France. L'emplacement était stratégique pour le commerce des fourrures (ah, on revient à la colonie-comptoir et son commerce triangulaire). 

 

Si beaucoup d'Américains ont des noms francophones, c'est aussi à cause de la déportation des Acadiens et aussi parce que beaucoup de Canadiens français ont dû s'exiler quelques temps au sud des frontières, c'est le cas de ma grand-mère maternel qui a vécu une bonne partie de son enfance au Massachussetts. Certains sont revenus, d'autres sont restés parce qu'ils avaient commencé à construire leur vie là-bas. 

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23 minutes ago, Azarielle said:

 

 

 

Si beaucoup d'Américains ont des noms francophones, c'est aussi à cause de la déportation des Acadiens et aussi parce que beaucoup de Canadiens français ont dû s'exiler quelques temps au sud des frontières, c'est le cas de ma grand-mère maternel qui a vécu une bonne partie de son enfance au Massachussetts. Certains sont revenus, d'autres sont restés parce qu'ils avaient commencé à construire leur vie là-bas. 

Pas tous, il y en a beaucoup qui peuvent retracer leurs origines a l’époque de la Louisiane française. Il y a aussi des protestants français qui avaient fui la persécution religieuse en France pour s'installer au "Land of the Free".

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1 hour ago, Prince_Bel-Air said:

C’étaient pas des terres vides. Beaucoup de villes américaines ont des noms français, par exemple St Louis au Missouri était nomme en l'honneur du roi de France. Meme Chicago était fonde par des français. Et beaucoup d’américains ont des noms de famille français et retracent leurs origines a l’époque de la colonisation française de la la Louisiane.

 

Ce n'est pas parce que des colons y habitaient que le but des colonies étaient du peuplement. Les "villages" créés étaient avant tout des points relais pour la traite des fourrures ou autres marchandises. Ce n'était pas pour peupler le territoire.

 

Au contraire des colonies britanniques.

 

Il y avait environ 80,000 habitants "français" en Nouvelle-France et en Louisiane (55,000 juste au Canada) contre plus de 1,500,000 dans les colonies britanniques lors de la guerre de 7 ans.

 

Tu comprends la différence entre colonies d'exploitation des ressources, avec bien évidemment quelques colons, et colonies de peuplement, où l'on envoie en masse des gens?

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55 minutes ago, Prince_Bel-Air said:

Pas tous, il y en a beaucoup qui peuvent retracer leurs origines a l’époque de la Louisiane française. Il y a aussi des protestants français qui avaient fui la persécution religieuse en France pour s'installer au "Land of the Free".

 

Ces protestants fuyant la persécution ne sont pas allés s'installer en territoire français, soumis aux mêmes règles royales .. et n'ont pas non plus été envoyés là pour peupler l'Amérique du Nord. 

 

Ils ont en fait contribué au peuplement des colonies britanniques ... mais absolument pas en majorité de toute façon.

 

Ils sont aussi allés en Suisse. Ou même en Afrique du Sud où ils ont rejoint les colons hollandais et allemands (Boers).

Modifié par crazy_marty
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1 hour ago, crazy_marty said:

 

Ce n'est pas parce que des colons y habitaient que le but des colonies étaient du peuplement. Les "villages" créés étaient avant tout des points relais pour la traite des fourrures ou autres marchandises. Ce n'était pas pour peupler le territoire.

 

Au contraire des colonies britanniques.

 

Il y avait environ 80,000 habitants "français" en Nouvelle-France et en Louisiane (55,000 juste au Canada) contre plus de 1,500,000 dans les colonies britanniques lors de la guerre de 7 ans.

 

Tu comprends la différence entre colonies d'exploitation des ressources, avec bien évidemment quelques colons, et colonies de peuplement, où l'on envoie en masse des gens?

La nouvelle Calédonie est un exemple d'une colonie française de peuplement d'ou les tensions actuels la bas entre autochtones Kanaks et les blancs

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il y a 22 minutes, Prince_Bel-Air a dit :

La nouvelle Calédonie est un exemple d'une colonie française de peuplement d'ou les tensions actuels la bas entre autochtones Kanaks et les blancs

 

Là encore, c'est inexact. D'abord, ce territoire était souhaité autant par l'Angleterre et par la France. D'ailleurs, ils ont tenté de s'y établir en même temps. La France a réussi à s'entendre avec les indigènes. Mais c'était les ressources, comme le bois de santal, qui les intéressaient. D'ailleurs, c'était d'abord une colonie pénitentiaire. On y a transféré des bagnards. On est loin de la colonie de peuplement. 

 

J'édite pour ajouter que si des colonies françaises ont fini par devenir des colonies de peuplement, ça ne s'est pas fait dès le départ, contrairement aux autres empires qui cherchaient à s'établir. La situation insulaire de l'Angleterre nécessitait des territoires nouveaux pour installer sa population. 

Modifié par Azarielle
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6 minutes ago, Azarielle said:

 

Là encore, c'est inexact. D'abord, ce territoire était souhaité autant par l'Angleterre et par la France. D'ailleurs, ils ont tenté de s'y établir en même temps. La France a réussi à s'entendre avec les indigènes. Mais c'était les ressources, comme le bois de santal, qui les intéressaient. D'ailleurs, c'était d'abord une colonie pénitentiaire. On y a transféré des bagnards. On est loin de la colonie de peuplement. 

 

J'édite pour ajouter que si des colonies françaises ont fini par devenir des colonies de peuplement, ça ne s'est pas fait dès le départ, contrairement aux autres empires qui cherchaient à s'établir. La situation insulaire de l'Angleterre nécessitait des territoires nouveaux pour installer sa population. 

L'Australie aussi avait commence comme une colonie pénitentiaire. Une colonie pénitentiaire pourrait etre aussi une colonie de peuplement. L'un n’empêche pas l'autre.

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@Prince_Bel-Air Pour parfaire le peuplement intellectuel de ta mono cellule!

 

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http://www.fichierorigine.com/Historique.pdf

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Il y a 4 heures, Prince_Bel-Air a dit :

Pas tous, il y en a beaucoup qui peuvent retracer leurs origines a l’époque de la Louisiane française. Il y a aussi des protestants français qui avaient fui la persécution religieuse en France pour s'installer au "Land of the Free".

 

Azarielle a écrit "Si beaucoup d'Américains ont des noms francophones, c'est aussi à cause de la déportation des Acadiens et aussi parce que beaucoup de Canadiens français ont dû s'exiler quelques temps au sud des frontières" Pourquoi t'échines-tu à essayer de la contredire avec ton "Pas tous" ? Dans les faits,  la vaste majorité des Américains ayant des ancêtres dits "français" ont, en réalité, des ancêtres canadiens-français.

 

Claude Bélanger,
Department of History,
Marianopolis College

 

Between 1840 and 1930 roughly 900 000 French Canadians left Canada to emigrate to the United States. This important migration, which has now been largely forgotten in Quebec’s collective memory, is certainly one of the major events in Canadian demographic history. According to the 1980 American census, 13.6 million Americans claimed to have French ancestors. While a certain number of these people may be of French, Belgian, Swiss, Cajun or Huguenot ancestry, it is certain that a large proportion would have ancestors who emigrated from French Canada or Acadia during the 19th and 20th centuries. Indeed, it has been estimated that, in the absence of emigration, there would be 4 to 5 million more francophones living in Canada today. Around 1900, there would scarcely have been a French-Canadian or Acadian family that did not have some of its members living in the United States. 

 

http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/readings/leaving.htm

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6 hours ago, Azarielle said:

 

Ce n'est pas faux, au temps des grandes explorations, la France exploitait des ressources dans ses colonies contrairement à l'Angleterre qui, elle, cherchait à établir sa population pour s'y installer durablement. 

 

Lorsque la Louisiane occupait une grande partie du territoire actuel des États-Unis, il n'y avait que des terres, la population n'occupait pas tout le territoire. Longtemps la population se trouvait sur le littoral Atlantique, c'était encore le cas en 1763, lorsque la Louisiane a été cédée en partie à l'Angleterre et la partie inoccupée à l'Espagne (traité de Paris).

J'ajoute que si la colonisation française était seulement pour exploiter des ressources, ils auraient envoyé des hommes seuls. Or des familles entières immigraient en Nouvelle France

Modifié par Prince_Bel-Air
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23 hours ago, Azarielle said:

 

 

La maison dans laquelle il a vécu après s'être mariée existe toujours sur l'île d'Orléans. 

 

 

Et c'est une maison en pierre ou bien en bois?

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