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Xavier Dolan en page couverture des Inrocks


Laurent

Messages recommandés

  • Habitués

c'est sur que donner un grand max de 10$ par an pour l'ensemble des productions télévisuelles et cinématographiques crève ton budget!

Additionne tous les trucs inutiles qu'on paye et tu arrives à donner la moitié de ton salaire en impôts en plus de la taxation sur tous les biens et services... Faut couper dans l'inutile.

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  • Habitués

Encore une fois tu les definis tous comme "mauvais". Je préfère arreter là la conversation devant si peu d'argumentations. Dommage.

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  • Habitués

Encore une fois tu les definis tous comme "mauvais". Je préfère arreter là la conversation devant si peu d'argumentations. Dommage.

Tout? Tu généralises. Tu fais de la projection... il semble que ce soit toi qui manque un peu de contenu ou de chair autour de l'os. :wink:

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  • Habitués

Ah bon ? Tu viens pourtant de dire dans ton message auquel je me réfère : "Ici, ce sont tous les films québécois qui sont subventionnés parce qu'aucun ne ferait de profit, simplement parce qu'ils sont mauvais. " Si ça c'est une analyse constructive...

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  • Habitués

Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

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  • Habitués

c'est sur que donner un grand max de 10$ par an pour l'ensemble des productions télévisuelles et cinématographiques crève ton budget!

Je me posais justement la question : ça représente quoi en gros la part de chacun de nous dans les subventions distribuées à la culture ? Cette somme ne doit pas être bien grosse une fois divisée par le nombre qu’on est…

Additionne tous les trucs inutiles qu'on paye et tu arrives à donner la moitié de ton salaire en impôts en plus de la taxation sur tous les biens et services... Faut couper dans l'inutile.

S’il fallait tout analyser sous angle financier, on n’aurait pas fini de chialer en sachant où va notre argent. Perso, je n’ai pas que ça à faire (chialer). Je préfère aller faire un tour au festival, au cinéma ou autre sortie culturelle pour me rendre compte que, malgré les critiques qu’on peut lire ou entendre, il y a de bonnes choses qui sortent du Québec. Mais évidemment, quand on reste campé sur ses positions, qu’on manque d’ouverture d’esprit, on ne peut pas faire ce genre de constat…

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  • Habitués

Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

Ah ok c'est parce que tu bénéficies des subventions dont je parle que tu t'intéresses autant à ce sujet:) D'accord on va faire un deal. Si jamais un film québécois était rentable par miracle, il devra rembourser les subventions reçues. Qu'est-ce tu en penses? Les films dont tu as parlé ont reçu des subventions et ont été supposément rentables grâce à cet argent. Enlève ces montants et ils sont dans le trou.

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  • Habitués

c'est sur que donner un grand max de 10$ par an pour l'ensemble des productions télévisuelles et cinématographiques crève ton budget!

Je me posais justement la question : ça représente quoi en gros la part de chacun de nous dans les subventions distribuées à la culture ? Cette somme ne doit pas être bien grosse une fois divisée par le nombre qu’on est…

Additionne tous les trucs inutiles qu'on paye et tu arrives à donner la moitié de ton salaire en impôts en plus de la taxation sur tous les biens et services... Faut couper dans l'inutile.

S’il fallait tout analyser sous angle financier, on n’aurait pas fini de chialer en sachant où va notre argent. Perso, je n’ai pas que ça à faire (chialer). Je préfère aller faire un tour au festival, au cinéma ou autre sortie culturelle pour me rendre compte que, malgré les critiques qu’on peut lire ou entendre, il y a de bonnes choses qui sortent du Québec. Mais évidemment, quand on reste campé sur ses positions, qu’on manque d’ouverture d’esprit, on ne peut pas faire ce genre de constat…

C'est ça va 'vedger' dans des festivals et des trucs culturels pendant que d'autres essaient de colmater le bateau qui coule... Faire face à la vérité n'est pas u manque d'ouverture d'esprit. Par contre, se mettre la tête dans la sable oui.

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  • Habitués

C'est ça va 'vedger' dans des festivals et des trucs culturels pendant que d'autres essaient de colmater le bateau qui coule... Faire face à la vérité n'est pas u manque d'ouverture d'esprit. Par contre, se mettre la tête dans la sable oui.

:rofl:

Sortir un peu se distraire (et voir par la même occasion ce qui est fait avec notre argent), c'est "vedger", être fermé d'esprit et se mettre la tête dans le sable. Ah ! J'aime mieux pouvoir lire ça que d'être aveugle !

Effectivement, avec une telle mentalité, je ne pense pas qu'on puisse avoir un débat constructif. Moi aussi, j'abandonne le navire...

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  • Habitués

C'est ça va 'vedger' dans des festivals et des trucs culturels pendant que d'autres essaient de colmater le bateau qui coule... Faire face à la vérité n'est pas u manque d'ouverture d'esprit. Par contre, se mettre la tête dans la sable oui.

:rofl:

Sortir un peu se distraire (et voir par la même occasion ce qui est fait avec notre argent), c'est "vedger", être fermé d'esprit et se mettre la tête dans le sable. Ah ! J'aime mieux pouvoir lire ça que d'être aveugle !

Effectivement, avec une telle mentalité, je ne pense pas qu'on puisse avoir un débat constructif. Moi aussi, j'abandonne le navire...

Moi aussi je vais au cinéma mais je vais voir des films rentables. :8):

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  • Habitués

Moi aussi je vais au cinéma mais je vais voir des films rentables. :8):

Ah tiens ! ça me rassure, je ne suis pas la seule à « vedger » finalement…

Mais selon toi j’y vais pour voir des films non rentables…

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  • Habitués

Moi aussi je vais au cinéma mais je vais voir des films rentables. :8):

Ah tiens ! ça me rassure, je ne suis pas la seule à « vedger » finalement…

Mais selon toi j’y vais pour voir des films non rentables…

Exact mon 'vedgage' est plus socialement acceptable. :biggrin2:

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  • Habitués

Exact mon 'vedgage' est plus socialement acceptable. :biggrin2:

:rofl:

Parce que tu sais exactement ce que je vais voir comme films !

Alors je te laisse avec tes opinions négatives et tes fausses idées sur les autres...

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  • Habitués

Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

Ah ok c'est parce que tu bénéficies des subventions dont je parle que tu t'intéresses autant à ce sujet:) D'accord on va faire un deal. Si jamais un film québécois était rentable par miracle, il devra rembourser les subventions reçues. Qu'est-ce tu en penses? Les films dont tu as parlé ont reçu des subventions et ont été supposément rentables grâce à cet argent. Enlève ces montants et ils sont dans le trou.

Ah ok, bon bin comme tu te permets d'être désagréable je vais me permettre d'être un peu moins patient :) Parler avec toi de cinéma c'est un peu comme parler de politique internationale avec un douchebag qui est convaincu que les Etats Unis interviennent partout dans le monde parce que ce sont les défenseurs de la démocratie (j'ai perdu 4 heures avec un spécimen du genre mais il est resté convaincu qu'ils sont les "shérifs" de notre monde). Tu n'as que ta propre perception basée sur tes propres goûts, c'est bin correct, mais tu ne tolères pas les autres. Je n'ai absolument RIEN contre les grosses machine Hollywoodiennes, je l'ai dit et redit pour qui sait entendre et sans ces films l'industrie du cinéma n'existerait pas. Mais ces films aussi sont subventionnés, même si la part d'investissement privée est supérieure. C'est ce qui fait marcher l'industrie.

Je ne vais pas t'expliquer tout le système tel qu'il marche, tu n'écouteras pas de toutes façons, mais pour les autres qui suivent la conversation, le système est simple, la subvention correspond à un pourcentage du coût total de production, donc le producteur (qui est le véritable responsable du film) investit également. Et quand le film ou le projet quelconque (court métrage, dessin animé, livre) arrive en salles et commence à générer de l'argent, la subvention est remboursée au fur et à mesure. Les organismes de subvention gagnent donc de l'argent avec certains produits et en perdent avec d'autres. C'est exactement comme dans l'industrie de la musique où les gros vendeurs aident à financer les projets plus intimes qui vont diversifier, enrichir le paysage musical. Parce que les cinémas, comme les libraires, comme les majors de disques ne PEUVENT PAS vivre uniquement de gros succès. Pour garantir le dynamisme d'une production, plusieurs modèles d'affaires doivent être conservés. Y pas un libraire BD qui ne peut vendre que du Boule et Bill et du Asterix, y a pas de cinema qui ne propose que des blockbusters.

Et comme je le disais dans mes messages précédents, c'est un INVESTISSEMENT de l'état pour aider à l'emploi, à la consommation. Parce qu'une subvention vient avec des contraintes, que ce soit dans la qualité du produit mais aussi dans son rayonnement sur l'industrie locale. Pour notre film, désolé de péter ta bulle, mais on ne vivait pas sur les subventions. C'est un choix qui a été fait et les investissements sont privés, mais restent locaux. Quand tu obtiens du financement de la SODEC ou de Téléfilm Canada, que tu vas rembourser je le rappelle (et ils vont même faire de l'argent si ton film rapporte), ils sont impliqués dans le processus et ça t'oblige à tout faire en local. Les voix de doublage (pour notre film on a eu le plaisir de travailler avec Guy Nadon, Anne Dorval, Benoit Brière, Alexis Martin et des tas d'autres), la musique originale (un compositeur de Québec), le studio de post-prod, 100% de l'animation faite dans nos studios, à Québec, etc. Pour l'histoire aussi, les contraintes obligent à faire rayonner le Québec. Notre film se passe dans le coin de Charlevoix alors que le scenario original prenait place en Italie dans le livre qu'on a adapté. Mis bout à bout, c'est 40 personnes qui travaillent directement sur un film comme ça pendant des années, qui peuvent s'acheter une maison, faire vivre leur famille. Et si le film s'exporte (il est en bonne voie pour être diffusé dans plus de 80 pays), ces organismes qui ont subventionné le film vont gagner beaucoup d'argent qui n'est pas comptabilisé dans les chiffres des ventes en salle. Et il faudra ajouter à ça les ventes de DVD et les diffusions TV des prochaines années.

Quand tu disais qu'il fallait que les emplois soient rentables, c'est justement par la diversité des productions qu'ils le deviennent. Un Guy Nadon, par exemple, va à la fois être acteur sur des films ou des séries, mais aussi faire des voix de doublage sur des grosses productions comme Harry Potter ou des films d'animation plus petits comme le nôtre.

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Invité AnLau

Ich, ça ferait cliché de dire "tous les genres" mais c'est vrai que je suis un grand consommateur de films dans des styles variés. J'aime beaucoup le cinéma d'auteur, j'en parle un peu dans l'une de mes notes de blog si tu veux découvrir quelques auteurs québécois http://www.forum.immigrer.com/blog/139/entry-370-realisateurs-du-quebec/ , les films qui prennent leur temps, mais j'apprécie aussi les films plus mainstream, c'est juste que je les regarde moins de fois. Comme je travaille dans le jeu vidéo et l'animation, je regarde tout ce qui touche à ces univers qui pourraient enrichir ma culture. Les films d'animation, les films d'action, de superhéros. Je vais regarder des grosses productions pour voir tous les Fx et essayer de m'en inspirer, les Pixar ou Dreamworks pour voir nos "compétiteurs", j'aime aussi les comédies quand elles sont bonnes ("le sens de l'humour" était excellent par exemple). J'aime beaucoup les films biographiques pour apprendre un petit bout de l'histoire d'un pays. Ce ne sont souvent pas les mieux réalisés, mais si ils sont rigoureux historiquement c'est intéressant. Bref, comme pour les livres je suis très large, ça dépend de mon humeur et du rythme de ma journée :smile: Et toi ?

Pour te répondre je dois avoir quelques films que je pourrais voir voir et revoir:

The killer de john Woo et en petite dose Volte Face/ Blade Runner,premier film qui m'a fait comprendre le sens de la photographie et de l'image/ Le fugitif, parce que Tommy lee jones/ Phantasm, non ce n'est pas un film x mais de....euhhhh un film assez fantasque.

True Romance, le meilleur film de tony scott./ Les affranchis.

Le dictateur de chaplin, le cinéma de Chaplin est encore d'actualité, il était d'ailleurs un des rares à montrer le citoyen d'en "bas" contrairement aux autres productions us de l'époque.

etc etc.

J'aime en somme les films d'anticipations (brazil,blade, equilibrium...) l’expressionnisme(metropolis).

En gros j'aime quand un film te donne un sentiment, mais parfois déconnecter le cerveau et voir un bon vieux blockbuster ça fait du bien aussi !

Modifié par AnLau
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Invité AnLau

Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

Ah ok c'est parce que tu bénéficies des subventions dont je parle que tu t'intéresses autant à ce sujet:) D'accord on va faire un deal. Si jamais un film québécois était rentable par miracle, il devra rembourser les subventions reçues. Qu'est-ce tu en penses? Les films dont tu as parlé ont reçu des subventions et ont été supposément rentables grâce à cet argent. Enlève ces montants et ils sont dans le trou.

Ah ok, bon bin comme tu te permets d'être désagréable je vais me permettre d'être un peu moins patient :smile: Parler avec toi de cinéma c'est un peu comme parler de politique internationale avec un douchebag qui est convaincu que les Etats Unis interviennent partout dans le monde parce que ce sont les défenseurs de la démocratie (j'ai perdu 4 heures avec un spécimen du genre mais il est resté convaincu qu'ils sont les "shérifs" de notre monde). Tu n'as que ta propre perception basée sur tes propres goûts, c'est bin correct, mais tu ne tolères pas les autres. Je n'ai absolument RIEN contre les grosses machine Hollywoodiennes, je l'ai dit et redit pour qui sait entendre et sans ces films l'industrie du cinéma n'existerait pas. Mais ces films aussi sont subventionnés, même si la part d'investissement privée est supérieure. C'est ce qui fait marcher l'industrie.

Je ne vais pas t'expliquer tout le système tel qu'il marche, tu n'écouteras pas de toutes façons, mais pour les autres qui suivent la conversation, le système est simple, la subvention correspond à un pourcentage du coût total de production, donc le producteur (qui est le véritable responsable du film) investit également. Et quand le film ou le projet quelconque (court métrage, dessin animé, livre) arrive en salles et commence à générer de l'argent, la subvention est remboursée au fur et à mesure. Les organismes de subvention gagnent donc de l'argent avec certains produits et en perdent avec d'autres. C'est exactement comme dans l'industrie de la musique où les gros vendeurs aident à financer les projets plus intimes qui vont diversifier, enrichir le paysage musical. Parce que les cinémas, comme les libraires, comme les majors de disques ne PEUVENT PAS vivre uniquement de gros succès. Pour garantir le dynamisme d'une production, plusieurs modèles d'affaires doivent être conservés. Y pas un libraire BD qui ne peut vendre que du Boule et Bill et du Asterix, y a pas de cinema qui ne propose que des blockbusters.

Et comme je le disais dans mes messages précédents, c'est un INVESTISSEMENT de l'état pour aider à l'emploi, à la consommation. Parce qu'une subvention vient avec des contraintes, que ce soit dans la qualité du produit mais aussi dans son rayonnement sur l'industrie locale. Pour notre film, désolé de péter ta bulle, mais on ne vivait pas sur les subventions. C'est un choix qui a été fait et les investissements sont privés, mais restent locaux. Quand tu obtiens du financement de la SODEC ou de Téléfilm Canada, que tu vas rembourser je le rappelle (et ils vont même faire de l'argent si ton film rapporte), ils sont impliqués dans le processus et ça t'oblige à tout faire en local. Les voix de doublage (pour notre film on a eu le plaisir de travailler avec Guy Nadon, Anne Dorval, Benoit Brière, Alexis Martin et des tas d'autres), la musique originale (un compositeur de Québec), le studio de post-prod, 100% de l'animation faite dans nos studios, à Québec, etc. Pour l'histoire aussi, les contraintes obligent à faire rayonner le Québec. Notre film se passe dans le coin de Charlevoix alors que le scenario original prenait place en Italie dans le livre qu'on a adapté. Mis bout à bout, c'est 40 personnes qui travaillent directement sur un film comme ça pendant des années, qui peuvent s'acheter une maison, faire vivre leur famille. Et si le film s'exporte (il est en bonne voie pour être diffusé dans plus de 80 pays), ces organismes qui ont subventionné le film vont gagner beaucoup d'argent qui n'est pas comptabilisé dans les chiffres des ventes en salle. Et il faudra ajouter à ça les ventes de DVD et les diffusions TV des prochaines années.

Quand tu disais qu'il fallait que les emplois soient rentables, c'est justement par la diversité des productions qu'ils le deviennent. Un Guy Nadon, par exemple, va à la fois être acteur sur des films ou des séries, mais aussi faire des voix de doublage sur des grosses productions comme Harry Potter ou des films d'animation plus petits comme le nôtre.

Par contre comme tu es dans le métier, j'ai une question toute bête.

J'ai jamais compris le but du producteur exécutif, on m'a dit que c'est celui qui contrôle le dépassement ou non des coûts, et d'un autre côté j'ai lu qu'il s'agit du "second du producteur".

En fait j'ai l'impression qu'il y à plusieurs définitions,non?

Modifié par AnLau
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Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

Ah ok c'est parce que tu bénéficies des subventions dont je parle que tu t'intéresses autant à ce sujet:) D'accord on va faire un deal. Si jamais un film québécois était rentable par miracle, il devra rembourser les subventions reçues. Qu'est-ce tu en penses? Les films dont tu as parlé ont reçu des subventions et ont été supposément rentables grâce à cet argent. Enlève ces montants et ils sont dans le trou.

Ah ok, bon bin comme tu te permets d'être désagréable je vais me permettre d'être un peu moins patient :smile: Parler avec toi de cinéma c'est un peu comme parler de politique internationale avec un douchebag qui est convaincu que les Etats Unis interviennent partout dans le monde parce que ce sont les défenseurs de la démocratie (j'ai perdu 4 heures avec un spécimen du genre mais il est resté convaincu qu'ils sont les "shérifs" de notre monde). Tu n'as que ta propre perception basée sur tes propres goûts, c'est bin correct, mais tu ne tolères pas les autres. Je n'ai absolument RIEN contre les grosses machine Hollywoodiennes, je l'ai dit et redit pour qui sait entendre et sans ces films l'industrie du cinéma n'existerait pas. Mais ces films aussi sont subventionnés, même si la part d'investissement privée est supérieure. C'est ce qui fait marcher l'industrie.

Je ne vais pas t'expliquer tout le système tel qu'il marche, tu n'écouteras pas de toutes façons, mais pour les autres qui suivent la conversation, le système est simple, la subvention correspond à un pourcentage du coût total de production, donc le producteur (qui est le véritable responsable du film) investit également. Et quand le film ou le projet quelconque (court métrage, dessin animé, livre) arrive en salles et commence à générer de l'argent, la subvention est remboursée au fur et à mesure. Les organismes de subvention gagnent donc de l'argent avec certains produits et en perdent avec d'autres. C'est exactement comme dans l'industrie de la musique où les gros vendeurs aident à financer les projets plus intimes qui vont diversifier, enrichir le paysage musical. Parce que les cinémas, comme les libraires, comme les majors de disques ne PEUVENT PAS vivre uniquement de gros succès. Pour garantir le dynamisme d'une production, plusieurs modèles d'affaires doivent être conservés. Y pas un libraire BD qui ne peut vendre que du Boule et Bill et du Asterix, y a pas de cinema qui ne propose que des blockbusters.

Et comme je le disais dans mes messages précédents, c'est un INVESTISSEMENT de l'état pour aider à l'emploi, à la consommation. Parce qu'une subvention vient avec des contraintes, que ce soit dans la qualité du produit mais aussi dans son rayonnement sur l'industrie locale. Pour notre film, désolé de péter ta bulle, mais on ne vivait pas sur les subventions. C'est un choix qui a été fait et les investissements sont privés, mais restent locaux. Quand tu obtiens du financement de la SODEC ou de Téléfilm Canada, que tu vas rembourser je le rappelle (et ils vont même faire de l'argent si ton film rapporte), ils sont impliqués dans le processus et ça t'oblige à tout faire en local. Les voix de doublage (pour notre film on a eu le plaisir de travailler avec Guy Nadon, Anne Dorval, Benoit Brière, Alexis Martin et des tas d'autres), la musique originale (un compositeur de Québec), le studio de post-prod, 100% de l'animation faite dans nos studios, à Québec, etc. Pour l'histoire aussi, les contraintes obligent à faire rayonner le Québec. Notre film se passe dans le coin de Charlevoix alors que le scenario original prenait place en Italie dans le livre qu'on a adapté. Mis bout à bout, c'est 40 personnes qui travaillent directement sur un film comme ça pendant des années, qui peuvent s'acheter une maison, faire vivre leur famille. Et si le film s'exporte (il est en bonne voie pour être diffusé dans plus de 80 pays), ces organismes qui ont subventionné le film vont gagner beaucoup d'argent qui n'est pas comptabilisé dans les chiffres des ventes en salle. Et il faudra ajouter à ça les ventes de DVD et les diffusions TV des prochaines années.

Quand tu disais qu'il fallait que les emplois soient rentables, c'est justement par la diversité des productions qu'ils le deviennent. Un Guy Nadon, par exemple, va à la fois être acteur sur des films ou des séries, mais aussi faire des voix de doublage sur des grosses productions comme Harry Potter ou des films d'animation plus petits comme le nôtre.

Tant de mots pour pas dire grand chose au bout de la ligne.

Regarde les recettes versus les budgets pour produire tes magnifiques films québécois et relis ce que tu as écris :

http://www.filmsquebec.com/recettes-films-quebecois-2014/

Tu peux avoir les tableaux pour chaque année et c'est toujours la même catastrophe...

http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2008/09/22/6841036-jdm.html

Modifié par SarahJade
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  • Habitués

:8):

L'industrie cinématographique au Québec et ailleurs dans le monde est une INDUSTRIE...

Donc en tant qu'industrie, c'est normal qu'elle reçoit des subventions considérant que l'industrie cinématographique québécoise donne de l'emploi à de nombreux Québécois...et ce qu'importe ce qu'en disent certains trolls.

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  • Habitués

:8):

L'industrie cinématographique au Québec et ailleurs dans le monde est une INDUSTRIE...

Donc en tant qu'industrie, c'est normal qu'elle reçoit des subventions considérant que l'industrie cinématographique québécoise donne de l'emploi à de nombreux Québécois...et ce qu'importe ce qu'en disent certains trolls.

C'est pas une industrie, c'est un gouffre financier. C'est pour comme quand tu donnes une subventions à une alumineries qui va rapporter des milliards dans une région...

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  • Habitués

:8):

L'industrie cinématographique au Québec et ailleurs dans le monde est une INDUSTRIE...

Donc en tant qu'industrie, c'est normal qu'elle reçoit des subventions considérant que l'industrie cinématographique québécoise donne de l'emploi à de nombreux Québécois...et ce qu'importe ce qu'en disent certains trolls.

C'est pas une industrie, c'est un gouffre financier. C'est pour comme quand tu donnes une subventions à une alumineries qui va rapporter des milliards dans une région...

:8):

L'industrie cinématographique québécoise, c'est pas un gouffre financier et c'est une INDUSTRIE qui donne de l'emploi à de nombreux Québécois. Ce sont plutôt les alumineries qui sont des gouffres financiers et engouffrent des sommes colossales en subventions et en tarifs préférentiels d'électricité...bref nous subventionnons MASSIVEMENT les alumineries avec nos impôts et en payant des tarifs d'Hydro-Québec trop élevés pour qu'Hydro-Québec puisse vendre à vil prix l'électricité aux alumineries ...

Bref c'est exactement l'inverse de ce que tu prétends... :biggrin2:

Modifié par orangejuice
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