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Épiceries (supermarchés) au Québec : il y a du progrès à faire...


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Posté(e) (modifié)

On est réellement mal ficu au Canada. La nourriture goûte rien, les légumes frais n'existent pas même en été, les fruits de mer n'ont pas de goût et les poissons non plus!

Je me demande quand quelqu'un va dire que le sirop d'érable est meilleur dans son pays d'origine.

Oui il est vrai que certains produits sont meilleurs dans leur pays d'origine exemple un avocat. Mais je pense également que ceux qui se plaignent et disent que rien n'a de goût, sont en fait non adaptés et surtout ne savent pas cuisiner. Ces personnes pensent retrouver la même nourriture de leur pays au Canada. Elles n'ont pas voulu essayer objectivement les produits d'ici car selon eux ils n'ont pas de goût.

Donc on est plusieurs millions de personnes qui mangent de la nourriture insipide! On devrait tous déménager (immigrer) en France ou au Mexique ou ailleurs mais surtout quitter ce pays aux produits insipides!

Modifié par dentan
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On est réellement mal ficu au Canada. La nourriture goûte rien, les légumes frais n'existent pas même en été, les fruits de mer n'ont pas de goût et les poissons non plus!

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. C'est honteux. Quand j'entend ici et là dans les médias locaux que Montréal se veut une capitale gastronomique en Amérique du Nord, je ris dans ma barbe… soyons serieux 5 minutes. La gastronomie ne se mesure pas juste à la qualité des restos sur place c'est un état de fait ancré, un patrimoine. J'adore la poutine hein vraiment je suis fan…mais ce n'est pas de la gastronomie.

Modifié par William777
Posté(e) (modifié)

. C'est honteux. Quand j'entend ici et là dans les médias locaux que Montréal se veut une capitale gastronomique en Amérique du Nord, je ris dans ma barbe… soyons serieux 5 minutes. La gastronomie ne se mesure pas juste à la qualité des restos sur place c'est un état de fait ancré, un patrimoine. J'adore la poutine hein vraiment je suis fan…mais ce n'est pas de la gastronomie.

si pour vous la gastronomie québécoise se limite à la poutine c'est bien dommage

Il est tout à fait possible d'acheter d'excellents produits frais et de cuisiner

par ailleurs, peut etre que pour vous la gastronomie ne se mesure pas à la qulaité des restos ... mais pourtant c'est bien le cas ... et Montréal regorge de restos excellents ... on s'en fait 2 à 3 par semaine ... si vous voulez une liste il me fera un plaisir de vous la faire :wink:

Modifié par Muriel89
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barf.;.. honnêtement moi je suis pas si attristé que cela par la bouffe...

C'est sûr qu'il y a des choses sur lesquelles on est moins bien loti ici... mais y a moyen d'avoir une très bonne alimentation. Alors j'imagine qu'un libanais va forcéement trouver qu'ici les tomates et aubergines sont un peu fadasses... cela se comprend... mais c'est pas la bérézina. Je trouve même que cela nous pousse à retrouver le charme de manger en fonction des saisons. Car si il est certains qu'une salade de tomates au moi de mai sera vraiment fade, au mois d'aout elle sera parfaitement bonne.

Je ne peux pas parler des plats préparé... jamais aimé cela y compris en France. Donc ici comme en France il faut cuisiner pour avoir du plaisir dans l'assiette. Jessaye de temps à autre des trucs plus américain ou québécois histoire d'agrandir mon répertoire de cusiinier :) Niveau viande, si on fait un peu l'effort on trouve vraiment de la bonne barbaque... mais c'est vrai que la tracabilité fait défaut... mais nous sommes habitués différement.

Enfin bref, faut pas non plus dramatiser et avec un peu de créativité derrière les fourneaux on s'en tire très bien :)

Pour moi le vrai point d'achoppe c'est le prix des fromages qui est vraiment surnaturel. Dommage car vu le choix en local ou importé y aurai moyen de bien se faire plaisir!

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. C'est honteux. Quand j'entend ici et là dans les médias locaux que Montréal se veut une capitale gastronomique en Amérique du Nord, je ris dans ma barbe… soyons serieux 5 minutes. La gastronomie ne se mesure pas juste à la qualité des restos sur place c'est un état de fait ancré, un patrimoine. J'adore la poutine hein vraiment je suis fan…mais ce n'est pas de la gastronomie.

si pour vous la gastronomie québécoise se limite à la poutine c'est bien dommage

Il est tout à fait possible d'acheter d'excellents produits frais et de cuisiner

par ailleurs, peut etre que pour vous la gastronomie ne se mesure pas à la qulaité des restos ... mais pourtant c'est bien le cas ... et Montréal regorge de restos excellents ... on s'en fait 2 à 3 par semaine ... si vous voulez une liste il me fera un plaisir de vous la faire :wink:

Bien c'est bien ce qu'il dit, concernant la poutine ! Il dit qu'il adore ça mais que ce n'est pas de la gastronomie. Et tant mieux pour vous si vous avez les moyens de vous offrir des restos 2 à 3 fois par semaine.

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. C'est honteux. Quand j'entend ici et là dans les médias locaux que Montréal se veut une capitale gastronomique en Amérique du Nord, je ris dans ma barbe… soyons serieux 5 minutes. La gastronomie ne se mesure pas juste à la qualité des restos sur place c'est un état de fait ancré, un patrimoine. J'adore la poutine hein vraiment je suis fan…mais ce n'est pas de la gastronomie.

si pour vous la gastronomie québécoise se limite à la poutine c'est bien dommage

Il est tout à fait possible d'acheter d'excellents produits frais et de cuisiner

par ailleurs, peut etre que pour vous la gastronomie ne se mesure pas à la qulaité des restos ... mais pourtant c'est bien le cas ... et Montréal regorge de restos excellents ... on s'en fait 2 à 3 par semaine ... si vous voulez une liste il me fera un plaisir de vous la faire :wink:

Bien c'est bien ce qu'il dit, concernant la poutine ! Il dit qu'il adore ça mais que ce n'est pas de la gastronomie. Et tant mieux pour vous si vous avez les moyens de vous offrir des restos 2 à 3 fois par semaine.

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On rappelle que l'histoire du cheval à la place du boeuf, c'était justement dans des plats tout prêt. La viande 100 % viande est tracée en France, donc inutile pour les spécialistes des faits divers (on voit le niveau) de sortir une énième fois cette histoire, vu que ce n'était pas le propos de l'auteur.

En France, cela fait belle lurette (depuis la crise de la vache folle) qu'il y a une traçabilité obligatoire sur tous les produits animaliers, poissons y compris.
Modifié par caroline77
Posté(e) (modifié)

. C'est honteux. Quand j'entend ici et là dans les médias locaux que Montréal se veut une capitale gastronomique en Amérique du Nord, je ris dans ma barbe… soyons serieux 5 minutes. La gastronomie ne se mesure pas juste à la qualité des restos sur place c'est un état de fait ancré, un patrimoine. J'adore la poutine hein vraiment je suis fan…mais ce n'est pas de la gastronomie.

si pour vous la gastronomie québécoise se limite à la poutine c'est bien dommage

Il est tout à fait possible d'acheter d'excellents produits frais et de cuisiner

par ailleurs, peut etre que pour vous la gastronomie ne se mesure pas à la qulaité des restos ... mais pourtant c'est bien le cas ... et Montréal regorge de restos excellents ... on s'en fait 2 à 3 par semaine ... si vous voulez une liste il me fera un plaisir de vous la faire :wink:

Bien c'est bien ce qu'il dit, concernant la poutine ! Il dit qu'il adore ça mais que ce n'est pas de la gastronomie. Et tant mieux pour vous si vous avez les moyens de vous offrir des restos 2 à 3 fois par semaine.

j aurai du dire "la cuisine quebecoise se limite à la poutine"

je maintiens mon commentaire ...

il n y a quand meme pas que la poutine au Québecvéri ...

son intervention était désobligeante

Ah non, il n'y a pas que la poutine. La poutine n'est rien comparativement aux tourtières à la viande, au poulet et aux légumes. Jamais mangé de tourtières aussi délicieuses. Les mijotés de bœuf, porc, poulets, cuits délicatement pendant des heures sont un régal. Le pâté chinois, quand il est bien cuisiné est un délice. Il faut dire que belle-maman m'a bien initié ! Les fondues chinoises que je connaissais pas sont un plaisir entre amis et familles autour de la table. Avec toutes sortes de crudités et fines tranches de bœuf, accompagnés de sauces sucrées ou salées.

Moi, j'aime la cuisine québécoise. Je suis bonne cuisinière et la gastronomie pour moi est vitale.

Sûr que je ne trouve pas au Québec tous les ingrédients dont j'ai besoin pour faire mijoter mes plats. Mais au niveau culinaire, j'ai su m'adapter. Je remplace le vin blanc ou rouge par des bouillons et des sauces brunes que j'ai appris à faire. Je balbutie et j'innove. J'invente et j'improvise et finalement, je m'en sors pas trop mal. Enfin, ce n'est pas moi qui le dit : paroles de québécois.

Modifié par Muriel89
Posté(e)

Pareil, une salade qui tiens 3 mois sans pourrir, moi ça me rassure pas.

heu,j'ai jamais eu une salade qui tenait 3 mois :wacko2:

Moi non plus :Crylol:

. C'est honteux. Quand j'entend ici et là dans les médias locaux que Montréal se veut une capitale gastronomique en Amérique du Nord, je ris dans ma barbe… soyons serieux 5 minutes. La gastronomie ne se mesure pas juste à la qualité des restos sur place c'est un état de fait ancré, un patrimoine. J'adore la poutine hein vraiment je suis fan…mais ce n'est pas de la gastronomie.

si pour vous la gastronomie québécoise se limite à la poutine c'est bien dommage

Il est tout à fait possible d'acheter d'excellents produits frais et de cuisiner

par ailleurs, peut etre que pour vous la gastronomie ne se mesure pas à la qulaité des restos ... mais pourtant c'est bien le cas ... et Montréal regorge de restos excellents ... on s'en fait 2 à 3 par semaine ... si vous voulez une liste il me fera un plaisir de vous la faire :wink:

C'est clair que moi aussi j'en ai une longue liste de restos qui me manquent de trop :P

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Posté(e)

Disons que si on veut manger correctement au Québec et surtout, comme vous le dites tous, il faut cuisiner tout soi-même. Mais il faut aussi dire que ça coûte très cher. Je cuisine énormément moi-même, mais ça me coute 30$ pour pas grand chose et un simple plat. Alors oui, on peut trouver beaucoup de bonnes choses mais il faut sans cesse fouiner partout. Et ça, personnellement, c'est pas ce que je préfère. Je trouvais ça plus pratique lorsque j'habitais en France et surtout moins cher. On peut avoir la même qualité ici mais ça va juste demander plus d'efforts et de temps. Bien évidemment, ça n'enlève rien au charme du pays et il y a bien d'autres aspects qui sont préférables ici à nul part ailleurs.

En ce qui concerne les fruits, il est certain qu'ils sont bien mieux (notamment exotiques) au Canada ou aux USA qu'en France mais pour certains aliments ce n'est plus le cas.

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On est réellement mal ficu au Canada. La nourriture goûte rien, les légumes frais n'existent pas même en été, les fruits de mer n'ont pas de goût et les poissons non plus!

Je me demande quand quelqu'un va dire que le sirop d'érable est meilleur dans son pays d'origine.

Oui il est vrai que certains produits sont meilleurs dans leur pays d'origine exemple un avocat. Mais je pense également que ceux qui se plaignent et disent que rien n'a de goût, sont en fait non adaptés et surtout ne savent pas cuisiner. Ces personnes pensent retrouver la même nourriture de leur pays au Canada. Elles n'ont pas voulu essayer objectivement les produits d'ici car selon eux ils n'ont pas de goût.

Donc on est plusieurs millions de personnes qui mangent de la nourriture insipide! On devrait tous déménager (immigrer) en France ou au Mexique ou ailleurs mais surtout quitter ce pays aux produits insipides!

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Disons que si on veut manger correctement au Québec et surtout, comme vous le dites tous, il faut cuisiner tout soi-même. Mais il faut aussi dire que ça coûte très cher. Je cuisine énormément moi-même, mais ça me coute 30$ pour pas grand chose et un simple plat. Alors oui, on peut trouver beaucoup de bonnes choses mais il faut sans cesse fouiner partout. Et ça, personnellement, c'est pas ce que je préfère. Je trouvais ça plus pratique lorsque j'habitais en France et surtout moins cher. On peut avoir la même qualité ici mais ça va juste demander plus d'efforts et de temps. Bien évidemment, ça n'enlève rien au charme du pays et il y a bien d'autres aspects qui sont préférables ici à nul part ailleurs.

En ce qui concerne les fruits, il est certain qu'ils sont bien mieux (notamment exotiques) au Canada ou aux USA qu'en France mais pour certains aliments ce n'est plus le cas.

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Je dois dire que si j'achète du organique ou bio ca goute déjà mieux...

MAis jamais pareil jamais au grand jamais

dommage

je suis très bonne cuisinière selon toutes les personnes ayant gouté à mes plats mais je ne peux pas faire pareil qu'au Mexique les tortillas ne lèvent même pas. même recette, mêmes ingrédients, ca gonfle pas et ca un gout papier blanc d'imprimante!

Pour les recettes maghrébines, québécoises, françaises et autre je trouve c'est pas pire comme gout. MAis pour imiter le gout des repas mexicains Impossible.

Posté(e)

Ouh la oui 30$ par plat ??? Mais ça te revient à combien d'épicerie par semaine là ???? :blink2:

Posté(e)

Les viandes et produits laitiers au Canada.

Les produits animaux consommés chaque jour exposent à une variété de perturbateurs endocriniens. Qu’ils proviennent de l’environnement de l’animal, de ses conditions d’élevage ou du traitement qu’on fait subir aux viandes et aux produits laitiers, mieux vaut être bien renseigné pour les éviter.

Les polluants persistants

Les dioxines, qui se fixent dans le gras, semblent être la source majeure de contamination environnementale des viandes et des produits animaux. Elles se retrouvent dans les sols servant à l’élevage des bovins, des porcs et des volailles, ainsi que dans les végétaux que ces derniers mangent comme le maïs, le foin, les betteraves et autres.

Les dioxines se déplacent avec l’air et se déposent sur le sol, dans l’eau et sur les végétaux. Les efforts de décontamination des sols, notamment au Canada, semblent porter fruits : 60 % des dioxines et des furannes, un autre composé chimique nocif, sont disparus de l’environnement depuis 1990.

Les hormones de croissance

Dans les années 1980, l’Union européenne a interdit l’importation de bœuf en provenance du Canada et des États-Unis, en raison des hormones de croissance qu’ils contenaient et des dangers potentiels pour la santé humaine. Il s’ensuivit une guerre commerciale qui dure encore.

En 2009, au Canada, certaines hormones de croissance, produites naturellement ou de manière synthétique, sont autorisées pour l’élevage bovin. Les veaux de lait ou de grain font exception, mais des tests de l’Agence canadienne d’inspection des aliments menés en 2004-2005 ont tout de même révélé chez eux la présence de ces hormones. Ces pratiques inquiètent de plus en plus les scientifiques et les dangers potentiels sont très mal connus.

Les risques de cancer

Les viandes rouges (bœuf, porc, agneau et chèvre) sont aussi associées à l’incidence de cancers et de problèmes d’obésité, surtout lorsqu’ils sont consommés en grande quantité. Il en va de même pour les viandes séchées, fumées ou salées comme le jambon, le bacon, le salami et les saucisses. Les procédés utilisés pour les obtenir peuvent libérer des substances cancérigènes.

Des études ont montré que chez les gros mangeurs de viande rouge, les risques de cancer colorectal doublent. Elles peuvent aussi entraîner une hausse du taux de cholestérol, conduire à des maladies cardio-vasculaires et être à l’origine de la polyarthrite rhumatoïde.

Pour une liste des produits avec et sans OGM au Canada, rendez-vous sur le site de Greenpeace Canada :

http://guideogm.greenpeace.ca/browse.php

Une bombe dans les champs d'OGM

Par Lise Bergeron Mise à jour : 04 décembre 2012 | Mise en ligne : 20 septembre 2012

Les OGM sont des poisons et nous sommes tous des cobayes de l'industrie agrochimique. Voilà ce qui ressort d'une étude menée sur les rats pendant deux ans.

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Photo: Shutterstock

Pour la première fois, les effets toxiques d’un OGM alimentaire majeur – le maïs NK603 – et du pesticide le plus utilisé dans le monde – le «Roundup» de Monsanto – ont été étudiés à long terme. Et les résultats sont alarmants. «Ceux-ci remettent en cause toutes nos politiques sanitaires et environnementales», avance l'auteur de l'étude Gilles-Éric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'Université de Caen, en France, et président du conseil scientifique du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN).

L'étude menée sur 200 rats nourris pendant deux ans avec du maïs OGM résistant au Roundup est parue dans la revue scientifique Food and Chemical Toxicology. Et elle donne des frissons: les rats exposés aux OGM sont morts plus rapidement et en plus grand nombre que ceux du groupe témoin, et ils ont développé davantage de tumeurs.

Les rats de l'étude ont été divisés en trois groupes: un premier qui recevait du maïs OGM (à 11, 22 et 33 %), un second qui recevait le même OGM accompagné de l'herbicide Roundup, et un troisième qui buvait de l'eau additionnée de Roundup en faible concentration (0,5 %).

Les femelles sont principalement mortes de tumeurs mammaires et d'anomalies hypophysaires. Les mâles, quant à eux, sont morts de problèmes au foie et aux reins. Conclusion des chercheurs: le Roundup a des effets graves sur la santé à très faible dose. Problème majeur: on trouve des résidus de cet herbicide dans 80 % des OGM alimentaires, note le chercheur.

Un scandale annoncé

L'étude de Séralini a fait l'effet d'une bombe partout sur la planète, et les critiques n'ont pas tardé: les rats choisis seraient naturellement enclins à développer des tumeurs mammaires, le groupe contrôle ne comptait pas suffisamment de cobayes et la méthode statistique utilisée n'est pas standard, rapporte la presse internationale.

«Cette étude est pourtant plus rigoureuse que toutes les autres. Aucune n'est allée jusqu'à deux ans. De plus, elle a été publiée dans une revue scientifique où il y a un comité de lecture. Elle a donc été soumise à l'œil critique des pairs, comme il est normal de le faire pour toute étude sérieuse», croit Louise Vandelac, Ph.D., chercheuse au CRIIGEN, professeure titulaire au Département de sociologie et directrice de l'Institut des sciences de l’environnement de l'UQAM.

«Ce que cette étude révèle, en fait, c'est la situation aberrante qui entoure la question des OGM. Comment se fait-il qu'on ait disséminé des OGM dans la nature sans faire d'études indépendantes? C'est scandaleux. Les gouvernements nord-américains, pour des raisons économiques, ont cédé aux pressions de l'industrie agrochimique qui voulait récupérer sa mise le plus rapidement possible.

«Or, si un médicament démontrait des effets aussi néfastes que ceux observés dans l'étude de Séralini, il serait retiré sur-le-champ. Il faut revoir en profondeur les bases réglementaires sur lesquelles est fondée l'autorisation des OGM», explique Louise Vandelac.

Alors, on fait quoi?

Pour l'agronome Christine Gingras, directrice adjointe de Nature Québec et présidente de Vigilance OGM, l'étude de Séralini est très préoccupante: «Il est important que nos gouvernements prennent leurs responsabilités. En effet, le système d'homologation des OGM est inadéquat: les études sont réalisées par les compagnie de biotechnologie elles-mêmes, sont faites sur de trop courtes périodes, et il n'y pas de contre-expertise de la part du gouvernement canadien, qui autorise les OGM.

«L'étude de Séralini devrait inciter la population à demander une révision du système d'homologation, l'étiquetage des produits OGM, et à exiger un grand débat sur la place des OGM dans notre agriculture et notre alimentation.»

Louise Vandelac, qui a realisé en 1999 le film documentaire Main basse sur les gènes, trouve la situation profondément paradoxale: «Les OGM sont assez différents des semences originales pour être brevetés, mais pas assez pour être étudiés... La Société royale du Canada a déjà demandé un moratoire sur la commercialisation des OGM, et la population en réclame l'étiquetage obligatoire depuis des années.

«Le Roundup est reconnu comme étant un perturbateur endocrinien. On ne peut plus attendre. Le fardeau de la preuve de l'innocuité des OGM revient aux pouvoirs publics. C'est à eux de financer les études indépendantes nécessaires à cette fin.»

Rappelons que les plantes génétiquement modifiées sont créées pour résister à certains herbicides, le plus souvent au Roundup de Monsanto, ou pour sécréter leur propre insecticide. Les nouvelles générations de plantes génétiquement modifiées font les deux à la fois et peuvent intégrer dans leur ADN jusqu'à huit gènes étrangers, des cocktails qui à l'heure actuelle resteraient très largement sous-étudiés.

Résultats «préoccupants»

L'Association des jardiniers-maraîchers du Québec trouve aussi les résultats «préoccupants» et attend avec impatience l'évaluation qu'en fera la communauté scientifique. «Si cette étude est solide, notre industrie devra entreprendre une sérieuse réflexion sur le sujet. Nous allons suivre les choses de près», dit André Plante, directeur général de l'Association qui regroupe 400 membres du secteur horticole au Québec.

En Europe, la Commission européenne a demandé à l'agence chargée de la sécurité des aliments (European Food Safety Authority, ou EFSA) d'examiner les résultats de l'étude et de prendre les mesures qui s'imposent, tandis que plusieurs groupes de pression exigent le retrait immédiat de tous les OGM.

«L’insuffisance des tests, leur absence de transparence et la compromission des agences sanitaires doivent cesser», réclame de son côté Gilles-Éric Séralini. C'est pourquoi il recommande que l'autorisation de ces produits soit revue, que les tests actuels de 90 jours soient prolongés à deux ans pour tous les OGM et que les études soient publiques, menées de façon indépendante et soumises à la contre-expertise.

Tous cobayes?

L'étude du Pr Gille-Éric Séralini ne risque pas de tomber dans l'oubli de sitôt, puisqu'elle est suivie du lancement du livre Tous cobayes? aux Éditions Flammarion (accessible ici le 16 octobre 2012) et d'un film éponyme qui sortira au Festival du nouveau cinéma à Montréal à la fin d'octobre. Voici la bande-annonce du film:

Source : http://www.protegez-vous.ca/sante-et-alimentation/bombe-dans-les-champs-ogm.html

  • Habitués
Posté(e)

Quand je dis trente dollars, c'est pour un plat mijoté à base de vin par exemple :) Logiquement, il me reste encore des ingrédients après.

J'aime faire de temps en temps des plats élaborés et quand bien même ça me coutait cher en France, ça coute encore plus ici mais on a rien sans rien on va dire. Je souligne juste qu'on peut bien cuisiner ici mais qu'il faut pas hésiter à chercher chaque produit et y mettre cher. Comme une personne l'a dit hier, la disposition des produits et des magasins est différentes ici. C'est une habitude à prendre même si personnellement, je préférai mon auchan ou mon petit marché local :) On ne peut pas partir vivre très loin de chez soi et espérer trouver les mêmes habitudes ailleurs.

  • Habitués
Posté(e)

peut être une bonne raison pourquoi le gout est si diffèrent?

pour le prix ca change rien pour moi c pas le prix si non l'accessibilité et le gout du produit

  • Habitués
Posté(e)

@irlish

pour les tortillas tu as peut-être un problème de farine similaire à celui que j'ai....

La farine ici est super différente de ce que je connais en France.... peut-être que c'est le même topo pour tes tortillas?

Moi je trouve que faire des fonds de tarte ici c'est vraiment galère. La farine travaille énormement, elle devient trop élastique et se retracte quasi à coup sûr. Je sais qu'ils rajoute d'emblée des additifs dans la farine... peut-être que cela enmpêche à tes tortillas de lever convenablement?!

Posté(e)

@irlish

pour les tortillas tu as peut-être un problème de farine similaire à celui que j'ai....

La farine ici est super différente de ce que je connais en France.... peut-être que c'est le même topo pour tes tortillas?

Moi je trouve que faire des fonds de tarte ici c'est vraiment galère. La farine travaille énormement, elle devient trop élastique et se retracte quasi à coup sûr. Je sais qu'ils rajoute d'emblée des additifs dans la farine... peut-être que cela enmpêche à tes tortillas de lever convenablement?

Il faut malaxer et faire des "boulettes". Ensuite, mettre le tout au congélateur. Puis la sortir au bout de deux heures, environ. L'étaler avec le rouleau à pâtissier sans oublier de badigeonner la planche de travail, d'un peu de farine.

f

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