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L'état du français à Montréal inquiète le PQ


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Le Parti québécois s'inquiète des résultats d'un récent sondage CROP suggérant que les anglophones, particulièrement les plus jeunes, envisagent que Montréal puisse devenir dans le futur une ville où l'anglais prédominera.

Ainsi, plus de 77 pour cent des personnes sondées estime notamment que la métropole deviendra à prédominance anglophone, alors que le reste du Québec devrait conserver son aspect francophone, indique le sondage, réalisé pour le magazine l'Actualité et le 98,5 FM.

Selon le PQ, cette situation est le résultat de 10 années de complaisance et de message ambigus de la part des libéraux de Jean Charest.

Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de langue, d'immigration et de communautés culturelles, le député de Drummond, Yves-François Blanchet, a indiqué dimanche que le Parti libéral du Québec (PLQ) n'a rien fait depuis qu'il a pris le pouvoir en 2003 pour assurer la pérennité du français à Montréal.

«Il n'est pas question pour moi de formuler des reproches à l'endroit de la communauté anglophone, a tenu à préciser M. Blanchet. Nous faisons un constat et il y a une franchise dans le sondage, une franchise dont le gouvernement n'a jamais été capable (d'avoir).»

Selon M. Blanchet, les gens peuvent ignorer et défier la loi 101 à volonté et sans qu'aucun recours ne soit intenté contre eux ou qu'aucune sanction ne leur soit imposée.

Le député péquiste croit que cette situation est notamment provoquée par un «match nul» en matière d'immigration. Il rappelle qu'alors que les immigrants devraient s'intégrer en français dans un endroit où cette langue prédomine, la moitié préfère l'anglais.

Selon lui, le PLQ ne veut pas déplaire à sa base électorale anglophone en multipliant les compromis honteux. M. Blanchet estime que les écoles passerelles sont de nouveau «tolérées» et que des dirigeants de sociétés d'État peuvent désormais être unilingues anglophones.

«Ça devient une espèce de négligence coupable», croit-il.

M. Blanchet rappelle que tous connaissaient intuitivement les résultats du sondage.

«Ils (les libéraux) le savaient mais il ne faisaient rien pour corriger la situation parce qu'ils ne veulent pas se couper de leur clientèle de base.»

Le député rappelle que le PQ a l'intention de réécrire la loi 101, de restaurer son esprit, la renforcer ainsi que de l'appliquer.

M. Blanchet précise que sa formation politique désire notamment abolir les écoles passerelles ainsi que de s'attarder à la francisation des entreprises de 11 à 50 employés.

«On va relire minutieusement la loi et en se demandant »qu'est-ce qui a évolué au cours des 35 dernières années au Québec et qui mérite d'être amélioré?«, a-t-il expliqué.

Le député du PQ croit également que l'Office québécois de la langue française doit appliquer plus rigoureusement la loi 101.

«C'est correct que l'Office embauche plus d'inspecteurs, mais si elle n'envoie pas les dossiers au Directeur des poursuites criminelles et pénales et que les contrevenants reçoivent des lettres d'avertissement, ça ne marchera pas», déplore-t-il.

Selon M. Blanchet, l'Office se doit d'envoyer un message clair.

«Lorsqu'il y aura eu quelques cas de poursuites plus spectaculaires, il y a des entreprises qui vont se dire que la loi 101 recommence à être appliquée.»

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201203/25/01-4509196-letat-du-francais-a-montreal-inquiete-le-pq.php

Ça a l'air malheureusement inéluctable.

  • Habitués
Posté(e)

C'est en effet très très inquiétant

jimmy

  • Habitués
Posté(e)

C'est en effet très très inquiétant

et beaucoup trouveront cela normal avec l'argument "l'anglais est la langue du commerce et du travail, on est dans une environnement nord-americain anglophone".

Jimmy, souvent l'immigration au Quebec n'est que la facilite pour l'immigration d'une vie en amerique du nord. Pourquoi parler dans ce cas le francais ?

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Jimmy, souvent l'immigration au Quebec n'est que la facilite pour l'immigration d'une vie en amerique du nord. Pourquoi parler dans ce cas le francais ?

Mais je suis 2000% d'accord avec toi.

Je l'ai dit et écrit souvent ici, si j'étais immigrant Allophone je m'en crisserais mais alors la complètement du francais.

J'encouragerais fortement mes enfants a apprendre uniquement l'anglais et a vivre uniquement en anglais.

Qu'est-ce qu'on en a a foutre de cette langue francaise ultra minoritaire en amérique du nord qui n'offre aucune opportunité de mobilité.

Une fois cette constatation faite, on fait quoi nous Québécois qui voulons vivre en francais ?

Et bien on fait toutes les lois possibles pour limiter l'utilisation de l'anglais sur le territoire du Québec, on engueule fermement ceux qui ne veulent rien comprendre, on ressere les conditions d'adimission a l'immigration en regardant l'immigrant dans les yeux et en lui disant : regarde mon beau, au Québec ca se passe en francais, c'est tu clair tabarnak ?

Et moi je serais d'accord qu'il soit créé une enveloppe budgétaire pour payer le billet de train vers Toronro aux immigrants qui refusent de vivre en francais au Québec ! Qu'ils décrissent :angry:

Personne ne les obligent a immigrer icitte et a vivre icitte.

(en passant on ne peut pas faire ce que je viens d'écrire parce qu'il y a au Canada, mobilité des personnes d'une province a l'autre...raison de plus pour se séparer du Canada)

jimmy

Modifié par jimmy
Posté(e)

Tout à fait d'accord avec tout ça!

Mais il faudrait aussi qu'on fasse attention à la qualité du français!

Au boulot, j'entends souvent, au moment de la pause, cette phrase "viens t'assir". Pourquoi tu ne leur dis pas que c'est le verbe (v.p.) "s'assoir" et pas "s'assir"?

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bonjour,

Il faut faire venir plein d'immigrants francophones... Leur français n'est peut être pas très bon mais là langue anglaise est tellement mal enseignée en France notamment qu'ils n'arriveront jamais à s'exprimer dans cette langue.

Modifié par Sarthois
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Posté(e)

ironiquement, pour un immigrant francophone, comprendre un québécois pure laine sans comprendre l'anglais avant, c'est quasi mission impossible, tant la langue du québécois de tous les jours est truffée d'anglicismes, de calques et autres bumper flasher wiper :D

Posté(e)

Si les allophones préfèrent l'anglais ce n'est pas pour la beauté de shakespeare mais bien parceque c'est plus payant.

Si demain le Québec paierait deux fois plus cher ses employés francophones, je vous garantis que tout le monde vendrait leur mère pour devenir francophone.

Maintenant je connais beaucoup de 100% francophone et qui ont plus de mal à trouver un emploi ou de l'avancement que des anglo. Du coup faut pas s'étonner qu'ils finissent par délaisser le français. Si les franco veulent rendre leur langue plus attractif, il faut qu'il se donnent les moyens de le faire et ce n'est pas qu'une question de frontières, de subvention au transport, ou limitation de l'immigration.

La plupart des gens se foutent des langues, ce qui les intéresse surtout c'est leur compte en banque.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Claude Hagège: "Imposer sa langue, c'est imposer sa pensée"

Par Michel Feltin-Palas (L'Express), publié le 28/03/2012 à 11:00, mis à jour à 11:26

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En amoureux des langues,Claude Hagège défend la diversité et s'oppose fermemement à la domination de l'anglais.

Yann Rabarier/L'Express

Faut-il s'inquiéter de la domination de la langue anglaise? Les langues nationales vont-elles disparaître? Sans chauvinisme ni ringardise, le linguiste Claude Hagège dresse un constat lucide de la situation. Rencontre.

La Semaine de la langue française, qui vient de s'achever, n'aura pas suffi à mettre du baume au coeur deClaude Hagège. Car le constat du grand linguiste est sans appel : jamais, dans l'histoire de l'humanité, une langue n'a été "comparable en extension dans le monde à ce qu'est aujourd'hui l'anglais". Oh ! il sait bien ce que l'on va dire. Que la défense du français est un combat ranci, franchouillard, passéiste. Une lubie de vieux ronchon réfractaire à la modernité. Il n'en a cure. Car, à ses yeux, cette domination constitue une menace pour le patrimoine de l'humanité. Et fait peser sur elle un risque plus grave encore : voir cette "langue unique" déboucher sur une "pensée unique" obsédée par l'argent et le consumérisme. Que l'on se rassure, cependant : si Hagège est inquiet, il n'est pas défaitiste. La preuve, avec cet entretien où chacun en prend pour son grade...

Beaucoup de Français pensent que la langue française compte parmi les plus difficiles, et, pour cette raison, qu'elle serait "supérieure" aux autres. Est-ce vraiment le cas?

Pas du tout. En premier lieu, il n'existe pas de langue "supérieure". Le français ne s'est pas imposé au détriment du breton ou du gascon en raison de ses supposées qualités linguistiques, mais parce qu'il s'agissait de la langue du roi, puis de celle de la République. C'est toujours comme cela, d'ailleurs : un parler ne se développe jamais en raison de la richesse de son vocabulaire ou de la complexité de sa grammaire, mais parce que l'Etat qui l'utilise est puissant militairement - ce fut, entre autres choses, la colonisation - ou économiquement - c'est la "mondialisation". En second lieu, le français est un idiome moins difficile que le russe, l'arabe, le géorgien, le peul ou, surtout, l'anglais.

L'anglais ? Mais tout le monde, ou presque, l'utilise!

Beaucoup parlent un anglais d'aéroport, ce qui est très différent ! Mais l'anglais des autochtones reste un idiome redoutable. Son orthographe, notamment, est terriblement ardue : songez que ce qui s'écrit "ou" se prononce, par exemple, de cinq manières différentes dans through, rough, bough, four et tour ! De plus, il s'agit d'une langue imprécise, qui rend d'autant moins acceptable sa prétention à l'universalité.

Imprécise?

Parfaitement. Prenez la sécurité aérienne. Le 29 décembre 1972, un avion s'est écrasé en Floride. La tour de contrôle avait ordonné : "Turn left, right now", c'est-à-dire "Tournez à gauche, immédiatement !" Mais le pilote avait traduit "right now" par "à droite maintenant", ce qui a provoqué la catastrophe. Voyez la diplomatie, avec la version anglaise de la fameuse résolution 242 de l'ONU de 1967, qui recommande le "withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict". Les pays arabes estiment qu'Israël doit se retirer "des" territoires occupés - sous-entendu : de tous. Tandis qu'Israël considère qu'il lui suffit de se retirer "de" territoires occupés, c'est-à-dire d'une partie d'entre eux seulement.

Est-ce une raison pour partir si violemment en guerre contre l'anglais ?

Je ne pars pas en guerre contre l'anglais. Je pars en guerre contre ceux qui prétendent faire de l'anglais une langue universelle, car cette domination risque d'entraîner la disparition d'autres idiomes. Je combattrais avec autant d' énergie le japonais, le chinois ou encore le français s'ils avaient la même ambition. Il se trouve que c'est aujourd'hui l'anglais qui menace les autres, puisque jamais, dans l'Histoire, une langue n'a été en usage dans une telle proportion sur les cinq continents.

En quoi est-ce gênant ? La rencontre des cultures n'est-elle pas toujours enrichissante ?

La rencontre des cultures, oui. Le problème est que la plupart des gens qui affirment "Il faut apprendre des langues étrangères" n'en apprennent qu'une : l'anglais. Ce qui fait peser une menace pour l'humanité tout entière.

A ce point ?

Seuls les gens mal informés pensent qu'une langue sert seulement à communiquer. Une langue constitue aussi une manière de penser, une façon de voir le monde, une culture. En hindi, par exemple, on utilise le même mot pour "hier" et "demain". Cela nous étonne, mais cette population distingue entre ce qui est - aujourd'hui - et ce qui n'est pas : hier et demain, selon cette conception, appartiennent à la même catégorie. Tout idiome qui disparaît représente une perte inestimable, au même titre qu'un monument ou une oeuvre d'art.

Avec 27 pays dans l'Union européenne, n'est-il pas bien utile d'avoir l'anglais pour converser ? Nous dépensons des fortunes en traduction!

Cette idée est stupide ! La richesse de l'Europe réside précisément dans sa diversité. Comme le dit l'écrivain Umberto Eco, "la langue de l'Europe, c'est la traduction". Car la traduction - qui coûte moins cher qu'on ne le prétend - met en relief les différences entre les cultures, les exalte, permet de comprendre la richesse de l'autre.

Mais une langue commune est bien pratique quand on voyage. Et cela ne conduit en rien à éliminer les autres!

Détrompez-vous. Toute l'Histoire le montre : les idiomes des Etats dominants conduisent souvent à la disparition de ceux des Etats dominés. Le grec a englouti le phrygien. Le latin a tué l'ibère et le gaulois. A l'heure actuelle, 25 langues disparaissent chaque année ! Comprenez bien une chose : je ne me bats pas contre l'anglais ; je me bats pour la diversité. Un proverbe arménien résume merveilleusement ma pensée : "Autant tu connais de langues, autant de fois tu es un homme."

Vous allez plus loin, en affirmant qu'une langue unique aboutirait à une "pensée unique"...

Ce point est fondamental. Il faut bien comprendre que la langue structure la pensée d'un individu. Certains croient qu'on peut promouvoir une pensée française en anglais : ils ont tort. Imposer sa langue, c'est aussi imposer sa manière de penser. Comme l'explique le grand mathématicien Laurent Lafforgue : ce n'est pas parce que l'école de mathématiques française est influente qu'elle peut encore publier en français ; c'est parce qu'elle publie en français qu'elle est puissante, car cela la conduit à emprunter des chemins de réflexion différents.

Vous estimez aussi que l'anglais est porteur d'une certaine idéologie néolibérale...

Oui. Et celle-ci menace de détruire nos cultures dans la mesure où elle est axée essentiellement sur le profit.

Je ne vous suis pas...

Prenez le débat sur l'exception culturelle. Les Américains ont voulu imposer l'idée selon laquelle un livre ou un film devaient être considérés comme n'importe quel objet commercial. Car eux ont compris qu'à côté de l'armée, de la diplomatie et du commerce il existe aussi une guerre culturelle. Un combat qu'ils entendent gagner à la fois pour des raisons nobles - les Etats-Unis ont toujours estimé que leurs valeurs sont universelles - et moins nobles : le formatage des esprits est le meilleur moyen d'écouler les produits américains. Songez que le cinéma représente leur poste d'exportation le plus important, bien avant les armes, l'aéronautique ou l'informatique ! D'où leur volonté d'imposer l'anglais comme langue mondiale. Même si l'on note depuis deux décennies un certain recul de leur influence.

Pour quelles raisons?

D'abord, parce que les Américains ont connu une série d'échecs, en Irak et en Afghanistan, qui leur a fait prendre conscience que certaines guerres se perdaient aussi faute de compréhension des autres cultures. Ensuite, parce qu'Internet favorise la diversité : dans les dix dernières années, les langues qui ont connu la croissance la plus rapide sur la Toile sont l'arabe, le chinois, le portugais, l'espagnol et le français. Enfin, parce que les peuples se montrent attachés à leurs idiomes maternels et se révoltent peu à peu contre cette politique.

Pas en France, à vous lire... Vous vous en prenez même de manière violente aux "élites vassalisées" qui mèneraient un travail de sape contre le français.

Je maintiens. C'est d'ailleurs un invariant de l'Histoire. Le gaulois a disparu parce que les élites gauloises se sont empressées d'envoyer leurs enfants à l'école romaine. Tout comme les élites provinciales, plus tard, ont appris à leur progéniture le français au détriment des langues régionales. Les classes dominantes sont souvent les premières à adopter le parler de l'envahisseur. Elles font de même aujourd'hui avec l'anglais.

Comment l'expliquez-vous?

En adoptant la langue de l'ennemi, elles espèrent en tirer parti sur le plan matériel, ou s'assimiler à lui pour bénéficier symboliquement de son prestige. La situation devient grave quand certains se convainquent de l'infériorité de leur propre culture. Or nous en sommes là. Dans certains milieux sensibles à la mode - la publicité, notamment, mais aussi, pardonnez-moi de vous le dire, le journalisme - on recourt aux anglicismes sans aucune raison. Pourquoi dire "planning" au lieu d'"emploi du temps" ? "Coach" au lieu d'"entraîneur" ? "Lifestyle" au lieu de "mode de vie" ? "Challenge" au lieu de "défi" ?

Pour se distinguer du peuple?

Sans doute. Mais ceux qui s'adonnent à ces petits jeux se donnent l'illusion d'être modernes, alors qu'ils ne sont qu'américanisés. Et l'on en arrive à ce paradoxe : ce sont souvent les immigrés qui se disent les plus fiers de la culture française ! Il est vrai qu'eux se sont battus pour l'acquérir : ils en mesurent apparemment mieux la valeur que ceux qui se sont contentés d'en hériter.

Mais que dites-vous aux parents qui pensent bien faire en envoyant leurs enfants suivre un séjour linguistique en Angleterre ou aux Etats-Unis?

Je leur réponds : "Pourquoi pas la Russie ou l'Allemagne ? Ce sont des marchés porteurs et beaucoup moins concurrentiels, où vos enfants trouveront plus facilement de l'emploi."

Ne craignez-vous pas d'être taxé de ringardise, voire de pétainisme?

Mais en quoi est-il ringard d'employer les mots de sa propre langue ? Et en quoi le fait de défendre la diversité devrait-il être assimilé à une idéologie fascisante ? Le français est à la base même de notre Révolution et de notre République !

Pourquoi les Québécois défendent-ils le français avec plus d'acharnement que nous-mêmes?

Parce qu'ils sont davantage conscients de la menace : ils forment un îlot de 6 millions de francophones au milieu d'un océan de 260 millions d'anglophones ! D'où leur activité néologique extraordinaire. Ce sont eux qui, par exemple, ont inventé le terme "courriel", que j'invite les lecteurs de L'Express à adopter !

L'article complet: http://www.lexpress....ee_1098440.html

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)

ironiquement, pour un immigrant francophone, comprendre un québécois pure laine sans comprendre l'anglais avant, c'est quasi mission impossible, tant la langue du québécois de tous les jours est truffée d'anglicismes, de calques et autres bumper flasher wiper :D

Voilà bien une détestable généralisation à deux sous... Tu dis cela en faisant totale abstraction des niveaux de langage, des différents registres allant du familier/populaire à celui plus formel et soutenu comme dans tous les pays du monde et dans toutes les langues.

Crois-tu vraiment que tous les Québécois s'en tiennent qu'au registre populaire? Que tous les Québécois, sans exception, utilisent que les mots "bumper" "flasher" et "wiper"?

Je trouve ta généralisation réductrice et indélicate, particulièrement pour tous les Québécois qui n'utilisent pas ces mots anglais dans la vie de tous les jours.

  • Habitués
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c'est pour ça que j'ai précisé ''de tous les jours'' dans le sens commun....même le plus éduqué des québécois va se laisser prendre à utiliser sinon des anglicismes du moins des calques, et c'est tout naturel puisque nous sommes entourés par des anglophones de tous les bords.

Personnellement je n'y vois aucun mal, ça fait selon moi le charme et la particularité de la langue québécoise.

  • Habitués
Posté(e)

ironiquement, pour un immigrant francophone, comprendre un québécois pure laine sans comprendre l'anglais avant, c'est quasi mission impossible, tant la langue du québécois de tous les jours est truffée d'anglicismes, de calques et autres bumper flasher wiper

Voilà bien une détestable généralisation à deux sous... Tu dis cela en faisant totale abstraction des niveaux de langage, des différents registres allant du familier/populaire à celui plus formel et soutenu comme dans tous les pays du monde et dans toutes les langues.

Crois-tu vraiment que tous les Québécois s'en tiennent qu'au registre populaire? Que tous les Québécois, sans exception, utilisent que les mots "bumper" "flasher" et "wiper"?

Je trouve ta généralisation réductrice et indélicate, particulièrement pour tous les Québécois qui n'utilisent pas ces mots anglais dans la vie de tous les jours.

Oui, d'autant plus que de plus en plus de mots anglais envahissent de plus en plus la langue parlée en France...

Maisen France cela nous pose de problemes contrairement à ici.

  • Habitués
Posté(e)

ironiquement, pour un immigrant francophone, comprendre un québécois pure laine sans comprendre l'anglais avant, c'est quasi mission impossible, tant la langue du québécois de tous les jours est truffée d'anglicismes, de calques et autres bumper flasher wiper :D

Voilà bien une détestable généralisation à deux sous... Tu dis cela en faisant totale abstraction des niveaux de langage, des différents registres allant du familier/populaire à celui plus formel et soutenu comme dans tous les pays du monde et dans toutes les langues.

Crois-tu vraiment que tous les Québécois s'en tiennent qu'au registre populaire? Que tous les Québécois, sans exception, utilisent que les mots "bumper" "flasher" et "wiper"?

Je trouve ta généralisation réductrice et indélicate, particulièrement pour tous les Québécois qui n'utilisent pas ces mots anglais dans la vie de tous les jours.

Euh quand une personne qui a une très bonne situation et vit dans un milieu on va dire bourgeois ici et utilise un mot anglais pour 4 mots dans sa phrase, alors qu'il est Québécois pur laine, on doit dire quoi alors ??

ironiquement, pour un immigrant francophone, comprendre un québécois pure laine sans comprendre l'anglais avant, c'est quasi mission impossible, tant la langue du québécois de tous les jours est truffée d'anglicismes, de calques et autres bumper flasher wiper

Voilà bien une détestable généralisation à deux sous... Tu dis cela en faisant totale abstraction des niveaux de langage, des différents registres allant du familier/populaire à celui plus formel et soutenu comme dans tous les pays du monde et dans toutes les langues.

Crois-tu vraiment que tous les Québécois s'en tiennent qu'au registre populaire? Que tous les Québécois, sans exception, utilisent que les mots "bumper" "flasher" et "wiper"?

Je trouve ta généralisation réductrice et indélicate, particulièrement pour tous les Québécois qui n'utilisent pas ces mots anglais dans la vie de tous les jours.

Oui, d'autant plus que de plus en plus de mots anglais envahissent de plus en plus la langue parlée en France...

Maisen France cela nous pose de problemes contrairement à ici.

lol ! Comment les anglicismes causeraient des problèmes au Québec et non en France ???

C'est peut-être plus dit dans le sens en France ils s'en fichent, alors qu'ici non...

Tiens ça me rappelle une discussion qu'on a eu sur le post sur Lucien Francoeur, pour lequel je t'avais envoyé un MP et auquel tu n'as jamais répondu :whistlingb:

  • Habitués
Posté(e)

ironiquement, pour un immigrant francophone, comprendre un québécois pure laine sans comprendre l'anglais avant, c'est quasi mission impossible, tant la langue du québécois de tous les jours est truffée d'anglicismes, de calques et autres bumper flasher wiper

Voilà bien une détestable généralisation à deux sous... Tu dis cela en faisant totale abstraction des niveaux de langage, des différents registres allant du familier/populaire à celui plus formel et soutenu comme dans tous les pays du monde et dans toutes les langues.

Crois-tu vraiment que tous les Québécois s'en tiennent qu'au registre populaire? Que tous les Québécois, sans exception, utilisent que les mots "bumper" "flasher" et "wiper"?

Je trouve ta généralisation réductrice et indélicate, particulièrement pour tous les Québécois qui n'utilisent pas ces mots anglais dans la vie de tous les jours.

Oui, d'autant plus que de plus en plus de mots anglais envahissent de plus en plus la langue parlée en France...

Maisen France cela nous pose de problemes contrairement à ici.

lol ! Comment les anglicismes causeraient des problèmes au Québec et non en France ???

En france, nous sommes pas en danger comme ici et les anglicismes sont la et ca nous ne choque pas en tout cas moi cela ne me choque pas.

  • Habitués
Posté(e)
ironiquement, pour un immigrant francophone, comprendre un québécois pure laine sans comprendre l'anglais avant, c'est quasi mission impossible, tant la langue du québécois de tous les jours est truffée d'anglicismes, de calques et autres bumper flasher wiper
Voilà bien une détestable généralisation à deux sous... Tu dis cela en faisant totale abstraction des niveaux de langage, des différents registres allant du familier/populaire à celui plus formel et soutenu comme dans tous les pays du monde et dans toutes les langues. Crois-tu vraiment que tous les Québécois s'en tiennent qu'au registre populaire? Que tous les Québécois, sans exception, utilisent que les mots "bumper" "flasher" et "wiper"? Je trouve ta généralisation réductrice et indélicate, particulièrement pour tous les Québécois qui n'utilisent pas ces mots anglais dans la vie de tous les jours.
Oui, d'autant plus que de plus en plus de mots anglais envahissent de plus en plus la langue parlée en France...

Mckenzie, on parle du Québec ici, pas de la France.

C'est supposé être une pique ?

L'opinion que j'en ai c'est que l'anglais qui envahit la France et celui qui envahit le Québec n'est pas le même.

J'ai le sentiment qu'en France, c'est un anglais dit ''fashion'', pour reprendre l'expression perçu comme si ça faisait ''mieux'', mais il n'empoisonne pas la grammaire comme peut le faire l'anglais au Québec, puisque le Québec enfin..UNE PARTIE PAS GÉNÉRALISÉE( allez pour ne pas choquer Kobico, puisqu'il faut marcher sur des oeufs pour ne froisser personne...) utilise des calques.

Les calques sont encore pire que le mot anglais lui même, et ça, n'en déplaise à certains, ça ne se retrouve pas/peu en France...mais on y viendra peut être, qui sait.

  • Habitués
Posté(e)
En france, nous sommes pas en danger comme ici et les anglicismes sont la et ca nous ne choque pas en tout cas moi cela ne me choque pas.

C'est justement là le problème ;) Autant au Québec je trouve ça excusable d'une certaine façon compte tenu du contexte, autant les Français n'ont aucune excuse ;) Ça devrait choquer ;) du moins interpeller.

Il n'y a pas 3 jours, j'ai voulu prendre des nouvelles de la France, chose que je fais rarement, et je suis donc allée sur le site d'une grande chaîne Française...Il n'y avait pas d'actualités, il y avait des ''news''. C'est idiot, mais comme ça faisait longtemps que je n'avais pas lu ça, ça m'a fait tiquer.

Le français en France est aussi truffé de mots anglais dans le langage de tous les jours mais comme j'ai dit plus haut, j'ai l'impression que ces expressions sont pour la plupart supposées paraître plus à la mode que la tournure française....allez savoir pourquoi. C'est du même style pour moi que d'avoir traduit Hangover par Very Bad Trip. En France on a l'impression que si c'est anglais, c'est plus ''in''.

Ceci étant, je trouve plus facile pour un Français de repérer et d'éviter de dire ''news'', ''parking'', ''week end'' qui sont facilement identifiables que pour un Québécois d'éviter de ''prendre une marche'' (exemple de calque) .

  • Habitués
Posté(e)

ironiquement, pour un immigrant francophone, comprendre un québécois pure laine sans comprendre l'anglais avant, c'est quasi mission impossible, tant la langue du québécois de tous les jours est truffée d'anglicismes, de calques et autres bumper flasher wiper :D

Voilà bien une détestable généralisation à deux sous... Tu dis cela en faisant totale abstraction des niveaux de langage, des différents registres allant du familier/populaire à celui plus formel et soutenu comme dans tous les pays du monde et dans toutes les langues.

Crois-tu vraiment que tous les Québécois s'en tiennent qu'au registre populaire? Que tous les Québécois, sans exception, utilisent que les mots "bumper" "flasher" et "wiper"?

Je trouve ta généralisation réductrice et indélicate, particulièrement pour tous les Québécois qui n'utilisent pas ces mots anglais dans la vie de tous les jours.

Euh quand une personne qui a une très bonne situation et vit dans un milieu on va dire bourgeois ici et utilise un mot anglais pour 4 mots dans sa phrase, alors qu'il est Québécois pur laine, on doit dire quoi alors ??

On va dire que ce Québécois fréquente trop de Français. :D

Comme quoi, je peux être aussi indélicate que d'autres....

  • Habitués
Posté(e)

On va dire que ce Québécois fréquente trop de Français. :D

Comme quoi, je peux être aussi indélicate que d'autres....

Ben a priori non... Je faisais cette remarque en disant que ce n'est pas forcément le langage populaire qui fait qu'ici aussi des mots anglais sont employés dans les phrases. Cette personne ne fréquente pas énormément de Français, par contre beaucoup d'étrangers quelqu'ils soient (avec beaucoup d'anglophones), pour son travail, dans ses amis et dans son quartier (il habite un côté de Montréal où le français n'est pas la langue principale des commerces on va dire...).

Je pense qu'il y a généralisation pour les deux, Kwette et Kobico : Kwette n'a pas tout à fait tort, car ici aussi on met beaucoup d'anglais dans les phrases, Kobico n'a pas tout à fait tort non plus car ce n'est pas forcément tout le monde qui met de l'anglais partout. Mais Kwette n'a pas tout à fait raison en disant que c'est dans le langage courant pour tout le monde. Mais Kobico n'a pas tout à fait raison en disant que seul le langage populaire est emprunt d'anglais ici.

Balle au centre :D

  • Habitués
Posté(e)

ironiquement, pour un immigrant francophone, comprendre un québécois pure laine sans comprendre l'anglais avant, c'est quasi mission impossible, tant la langue du québécois de tous les jours est truffée d'anglicismes, de calques et autres bumper flasher wiper :D

Comme d'habitude on voit toujours les défauts chez les autres mais on oublie de balayer devant sa porte : la langue française est trufféé de mots anglais et je peux t'assurer que mes collègues me reprennent régulièrement pour me demander la traduction de ce que je viens de dire. Mes vacances en camping-car (en quoi ?), le dernier préquel à voir au cinéma (le quoi ?), le dernier t-shirt que j'ai acheté, le brushing de telle collègue... Et pourtant je suis loin d'être une "fashion-victim" qui emploie tous ces mots pour faire "in".

La vérité c'est que la société québecoise contenant à la fois 2 entités, anglos et francos (un peu comme si on versait 2 liquides différents dans un même vase), la langue déteint forcément un peu sur le québecois. Le tout est que ce phénomène soit limité et contenu (= que le nombre de mots anglais utilisés ne progresse pas). Alors qu'en France, on est loin de cette culture culturellement et géographiquement alors pourquoi emprunter autant à l'anglais ?

L'autre jour à Canal+ (que je regarde en catch-up TV... tiens, encore un mot anglais !!) le présentateur annonçait que les téléspectateurs pouvaient... live-voter ! oui vous avez bien lu !! mais ça fait tellement plus branché que de dire... "voter pendant l'émission".

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Comme d'habitude on voit toujours les défauts chez les autres mais on oublie de balayer devant sa porte

Vous me faites rire à me sauter dessus...vous n'avez clairement pas lu ce que j'ai écrit par la suite...

le sujet était le français à montréal, j'y ai répondu...on m'a taxée de vilaine réductrice...j'ai donc developpé et étendu à la France puisque ça à l'air que vous ne pouvez pas vous passer de parler de l'un sans l'autre...on embarque dans l'état du français dans tous les pays francophones ensuite ou vous avez compris le message ???

Modifié par Kwette

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