MarlèneD Posté(e) 16 décembre 2011 Posté(e) 16 décembre 2011 Bonjour à tous, Je souhaiterais poser une question aux membres de ce forum concernant l'Ordre Professionnel des Ingénieurs. Mon ami est ingénieur en France, mais lorsqu'il arrivera au Québec il devra s'inscrire à l'Ordre Professionnel des Ingénieurs (en passant notamment des tests). Cette procédure peut-elle être débutée avant d'être sur le sol québecois ? quelle est la durée de cette procédure ? Merci d'avance à ceux qui pourront me répondre. Citer
Habitués veniziano Posté(e) 16 décembre 2011 Habitués Posté(e) 16 décembre 2011 oui ça pourrait être entamée de l'extérieur du Québec (formalités d'inscription, frais...etc) , sauf que voila si on en besoin du candidat pour le passage de tests, une mise à jour de cours ou autre examens c'est sûr que ça serait un embêtement si l'on réside loin! Citer
Melahel Posté(e) 16 décembre 2011 Posté(e) 16 décembre 2011 Bonsoir, Des tests sont à réaliser afin d'intégrer un Ordre ? Un examen général sur la formation peut-être ? Sans-Identité a réagi à ceci 1 Citer
Habitués futurquébecois Posté(e) 17 février 2012 Habitués Posté(e) 17 février 2012 Ordres professionnels / Démarches pour l’intégration de l’ordre des ingénieurs du Québec ( OIQ ) http://www.forum.immigrer.com/blog/2/entry-68-demarches-pour-lintegration-de-lordre-des-ingenieurs-du-quebec-oiq/ Citer
Habitués Opale Posté(e) 27 juin 2012 Habitués Posté(e) 27 juin 2012 Bonjour, Ce message simplement pour partager. Nous avons envoyé une demande d'inscription à l'ordre des ingénieurs du quebec le 31/04/2012. Le 10/05/2012, nous avons reçu un accusé réception de notre demande de la part de l'Ordre, nous faisant mention de notre numéro de dossier. Suite à une demande par mail hier, nous avons appris que nous obtiendrons une réponse de la part de l'Ordre fin juillet (nous saurons donc si oui ou non mon compagnon obtient l'équivalence de son diplôme ou s'il devra passer des tests). En bref, cela donne un aperçu du délai, mais également qu'une fois qu'on a un numéro de dossier, l'Ordre est susceptible de nous renseigner par mailing A suivre si nous avons effectivement une réponse fin juillet. Pour info, nous sommes en France encore. Citer
lion_01 Posté(e) 3 septembre 2012 Posté(e) 3 septembre 2012 Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce site. Je suis également à la recherche d'info sur la question. J'ai un ami qui va bientot complteter son cycle d'ingeniorat dans un institut en Afrique de l'Ouest et souhaiterai venir ici dans un 1er temps pour integré l'ordre des ingenieurs mais aussi poursuivre une maitrise. Est-ce que le traitement de la demande d'équivalence prend du temps? J'imagine qu'ils vont certainement demandé de passer un examen de controle, est-ce que c'est le typ d'examen où ils tentent de recaler les gens ou est-ce quand meme accessible en autant que la personne ait étudié dans une "bonne école"? Finalement est-ce le type de profil pour lequel les employeur ne veulent pas recruter meme s'ils ont lééquivalence? merci Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 3 septembre 2012 Habitués Posté(e) 3 septembre 2012 Pour obtenir un permis de l'Ordre des ingénieurs du Québec, il faut : 1. soit être titulaire d’un diplôme québécois en génie reconnu par le gouvernement du Québec ; 2. soit avoir obtenu de l’Ordre une équivalence de diplôme ou de formation. Une procédure simplifiée s’applique aux détenteurs d’une autorisation légale d’exercer la profession d’ingénieur dans une autre province ou territoire canadien. Ils sont priés de communiquer avec l’Ordre par téléphone. C’est dans le Règlement sur les diplômes délivrés par les établissements d’enseignement désignés qui donnent droit aux permis et aux certificats de spécialistes des ordres professionnels (Règlement sur les diplômes) que l’on trouve la liste des diplômes reconnus. Le Règlement sur les normes d’équivalence de diplôme et de formation pour la délivrance d’un permis de l’Ordre des ingénieurs du Québec (Règlement sur les normes d’équivalence) prend en compte toutes les autres situations. Le Règlement sur les autres conditions et modalités de délivrance des permis de l’Ordre des ingénieurs du Québec précise les exigences auxquelles doit satisfaire le candidat pour obtenir le permis d’ingénieur junior et décrit les conditions pour l’obten tion du permis d’ingénieur : réussir l’examen professionnel, faire reconnaître une expérience en génie pertinente et démontrer une connaissance de la langue française appropriée à l’exercice de sa profession, de la façon prévue à la Charte de la langue française. Il n’est pas nécessaire d’être résident permanent ou citoyen canadien pour obtenir un permis. Démarche pour s'inscrire au tableau de l'Ordre à titre d'ingénieur junior Étape 1 - Demande de permis complète déposée à l'Ordre et analyse du dossier Avec l'original du formulaire « Demande de permis » dûment rempli, le candidat doit faire parvenir : • le versement des frais de demande de permis (voir la grille de tarification) ; • le document original de l'acte de naissance accompagné d'une photocopie; • une photographie récente (5 cm x 7 cm); portant au dos votre signature et certifié comme étant la vôtre (n'excédant pas le cadre prévu à cet effet) • les relevés de notes officiels pour chacun des diplômes à l’appui de la demande; sauf exception, est considéré comme officiel un relevé de notes expédié directement à l’Ordre par l’établissement d’enseignement qui l’a émis. Le titulaire d’un diplôme autre qu’un baccalauréat québécois en génie doit également faire parvenir : • tout diplôme universitaire à l’appui de la demande ou une attestation de son obtention ; • s’il y a lieu, un résumé des expériences pertinentes de travail depuis la fin des études conduisant au diplôme en génie, ainsi que des attestations pour chacune d’elles ; La signature d'un ingénieur est obligatoire pour les emplois au Canada; • s’il y a lieu, des attestations de participation à des activités de formation ou de perfectionnement depuis l’obtention du diplôme en génie ; • sur demande de l’Ordre, les descriptions des cours suivis. L’Ordre pourrait demander d’autres documents s’il le juge nécessaire pour compléter le dossier. Par ailleurs, s’ils sont déjà disponibles, les documents qui prouvent que le candidat a une connaissance de la langue française appropriée à l’exercice de la profession (voir l’encadré à l’étape 9) peuvent être joints. Une traduction officielle des documents qui ne sont pas rédigés en français ou en anglais est requise. La traduction doit être attestée par une déclaration solennelle de la personne qui l’a faite. Seuls les dossiers complets peuvent cheminer vers l’étape suivante. Après l’étude du dossier, le Comité des examinateurs devra transmettre son avis au Comité exécutif conformément au Règlement sur les normes d’équivalence, le Comité peut formuler l’une des recommandations suivantes : 1. la reconnaissance (immédiate) de l’équivalence de diplôme ou de formation ; 2. la réussite d’examens ou de cours comme condition à l’obtention d’une équivalence de formation ; 3. le refus de l’équivalence, pour les motifs qu’il indique. Diplôme québécois agréé Certains baccalauréats québécois sont agréés par le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie (BCAPG), mais ne sont pas encore inscrits au Règlement sur les diplômes. La liste des diplômes agréés par le BCAPG peut être consultée sur le site Internet d’Ingénieurs Canada. Leurs titulaires peuvent néanmoins obtenir une équivalence de formation, généralement sans avoir à réussir des examens d’admission, à la suite de la recommandation du Comité des examinateurs. Les diplômes suivants peuvent faire l’objet d’une équivalence : • Diplôme canadien de baccalauréat en génie d’une province autre que le Québec et agréé par le BCAPG Le titulaire d’un tel diplôme peut obtenir une équivalence de diplôme aux conditions prescrites dans la réglementation et à la suite de la recommandation du Comité des examinateurs. La liste des diplômes agréés par le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie (BCAPG) peut être consultée sur le site Internet d’Ingénieurs Canada. • Diplôme français d’ingénieur visé par l’Entente avec la CTI Le titulaire d’un diplôme émis au terme d’une formation habilitée par la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI) et menant à l’obtention du titre d’ingénieur diplômé peut obtenir une équivalence de diplôme aux conditions prescrites dans la réglementation et à la suite de la recommandation du Comité des examinateurs. Certaines formations habilitées par la CTI ne sont pas visées par l’entente et ne peuvent pas faire l’objet d’une équivalence de diplôme. Parmi celles-ci, notons, à titre d’exemple, les formations d’agronomes, d’arpenteurs-géomètres, d’ingénieurs forestiers ou d’ingénieurs d’affaires. Il en est de même des formations de spécialisation. Précisons aussi que l’entente ne concerne pas les titres délivrés à la suite de la validation des acquis de l’expérience ni ceux délivrés hors du territoire de la France ou à la suite d’un programme d’études effectuées hors de la France. La liste des formations habilitées peut être consultée sur le site Internet de la CTI. • Diplôme en génie faisant l’objet d’une entente en vertu de l’Accord de Washington Le titulaire d’un tel diplôme agréé par l’un des signataires de l’Accord de Washington et visé par l’accord peut obtenir une équivalence de diplôme aux conditions prescrites dans la réglementation et à la suite de la recommandation du Comité des examinateurs. La liste des programmes visés peut être consultée sur le site Internet décrivant l’Accord de Washington ou sur les sites des organismes concernés. Les organismes signataires de l’accord sont : • Engineering Council of South Africa (Afrique du Sud) (diplômés de 1999 et des années subséquentes) ; • The Institution of Engineers (Australie) (diplômés de 1989 et des années subséquentes) ; • Accreditation Board for Engineering Education of Korea (Corée) (diplômés de 2007 et des années subséquentes) ; • Accreditation Board for Engineering and Technology (États-Unis) (peu importe l’année) ; • The Hong Kong Institution of Engineers (Hong-Kong) (diplômés de 1995 et des années subséquentes) ; • The Institution of Engineers of Ireland (Irlande) (diplômés de 1989 et des années subséquentes) ; • Japan Accreditation Board for Engineering Education (Japon) (diplômés de 2005 et des années subséquentes) ; • Board of Engineers Malaysia (Malaisie) (diplômés de 2009 et des années subséquentes) ; • The Institution of Professional Engineers (Nouvelle-Zélande) (diplômés de 1989 et des années subséquentes) ; • The Engineering Council (Royaume-Uni) (diplômés de 1989 et des années subséquentes à la suite d’une formation donnant accès au titre C. Eng. sans examen) ; • Institution of Engineers Singapore (Singapour) (diplômés de 2006 et des années subséquentes) ; • Institute of Engineering Education Taiwan (Taiwan) (diplômés de 2007 et des années subséquentes). Autres Diplômes Le titulaire d’un diplôme de premier cycle en génie, en sciences ou en technologie qui ne peut pas faire l’objet d’une équivalence de diplôme peut obtenir une équivalence de formation. • Diplôme en génie Le titulaire d’un diplôme sanctionnant une formation en génie dont le niveau et le contenu sont, de l’avis de l’Ordre, comparables à ceux d’un baccalauréat québécois reconnu peut obtenir une équivalence de formation. Afin de formuler sa recommandation, le Comité des examinateurs tiendra compte notamment de l’établissement qui a délivré le diplôme, de l’établissement qui a délivré le ou les diplômes d’études supérieures en génie s’il y a lieu, du contenu des cours suivis, ainsi que de l’expérience pertinente de travail s’il y a lieu. En tenant compte de ces facteurs, il arrive que le Comité des examinateurs puisse recommander de reconnaître l’équivalence de formation immédiatement, mais dans la plupart des cas, il doit recommander que son obtention soit conditionnelle à la réussite d’examens de contrôle visant à tester les connaissances du candidat ; leur nombre peut aller jusqu’à cinq, incluant un examen portant sur l’économique de l’ingénierie si le candidat n’en a pas vu la matière dans sa formation. Le titulaire d’un diplôme sanctionnant une formation en génie dont le niveau ou le contenu ne correspondent pas, de l’avis de l’Ordre, à ceux d’un baccalauréat québécois reconnu peut néanmoins obtenir une équivalence de formation. Afin de formuler sa recommandation, le Comité des examinateurs tiendra compte essentiellement du contenu des cours suivis au premier cycle et aux études supérieures et des résultats obtenus. En tenant compte de ces facteurs, le Comité des examinateur recommandera que l’équivalence soit conditionnelle à la réussite d’examens de formation visant à tester les connaissances du candidat et à combler les lacunes de son parcours scolaire. Le nombre total d’examens, incluant les examens relatifs aux études complémentaires, peut aller jusqu’à treize. S’il s’avérait que le Comité doit prescrire plus de neuf examens de formation de nature techniques, l’Ordre se verrait dans l’obligation de refuser la demande. (Voir aussi la référence aux examens de formation à l’étape 8.) • Diplôme hors génie Le titulaire d’un diplôme de premier cycle en sciences pures ou appliquées, ou en technologie, d’un niveau au moins équivalent, de l’avis de l’Ordre, à un diplôme de baccalauréat québécois, peut obtenir une équivalence de formation lorsque les conditions le permettent. Afin de formuler sa recommandation, le Comité des examinateurs tiendra compte essentiellement du contenu et de la profondeur de la formation, des résultats obtenus aux cours suivis au premier cycle et aux études supérieures, ainsi que de leur pertinence et de leur adéquation en regard d’un programme d’examens en génie de l’Ordre. En tenant compte de ces facteurs, le Comité des examinateurs recommandera que l’équivalence soit conditionnelle à la réussite d’examens de formation visant à tester les connaissances du candidat et à combler les lacunes de son parcours scolaire. Le nombre total d’examens, incluant les examens relatifs aux études complémentaires, peut aller jusqu’à treize. S’il s’avérait que le Comité doit prescrire plus de neuf examens de formation de nature techniques, l’Ordre se verrait dans l’obligation de refuser la demande. Demande non recevable La demande provenant du titulaire de l’un des diplômes suivants n’est pas recevable : • diplôme de premier cycle qui n’est pas d’un niveau équivalent à un baccalauréat québécois (supposant au minimum 16 années de scolarité) ; • baccalauréat obtenu par cumul de certificats ; • diplôme obtenu au terme d’une formation à distance ou par correspondance. Réussite des examens prescrits Les sessions d’examens d’admission de l’Ordre ont lieu deux fois par année, à Montréal, durant la première quinzaine des mois de mai et novembre. La date limite d’inscription est le 15 mars pour la session de mai et le 15 septembre pour la session de novembre. Un candidat peut passer jusqu’à trois examens par session. Les examens peuvent être passés en anglais ou en français. Ce sont des examens toute documentation permise, d’une durée de trois heures. Seules les calculatrices autorisées par l’Ordre peuvent être utilisées. La note de passage des examens est de 50 %. Les examens de contrôle sont prescrits à des candidats dont le diplôme de premier cycle en génie est d’un niveau et d’un contenu comparables au baccalauréat québécois en génie. Ces examens visent à tester les connaissances en génie du candidat. Les examens de formation sont prescrits aux candidats dont le programme en génie comporte des lacunes ou dont le diplôme de premier cycle n’est pas en génie, mais plutôt en sciences pures ou appliquées, ou en technologie. Ces examens visent à compléter la formation du candidat. Le candidat à qui le Comité a prescrit des examens des matières de base doit réussir ceux-ci avant de s’attaquer aux examens de spécialité ou complémentaires. Parmi les examens des matières de base, les examens de mathématiques doivent être réussis en premier. Lorsqu’il est prescrit, l’examen Économique de l’ingénierie peut toujours être remplacé par un cours jugé équivalent par l’Ordre. Pour obtenir le crédit de l’examen, le candidat doit demander à l’établissement où il a réussi le cours de faire parvenir le relevé de notes à l’Ordre. Le cours ne peut être reconnu que si le candidat a obtenu la note C ou plus. (La note C- n’est pas acceptée.) Le candidat a droit à trois essais pour réussir un examen, à moins d’indication contraire du Comité des examinateurs. Si un candidat échoue à un ou plusieurs examens, il doit reprendre et réussir chacun des examens échoués avant de s’attaquer à tout autre. Un troisième échec à un examen ou le défaut de réussir les examens prescrits dans le délai imparti entraîne la fermeture du dossier. Au moment de la réouverture du dossier, s’il y a lieu, le Comité n’est plus lié par la décision que l’Ordre avait formulée lors de la première demande. De plus, ce sont les règlements, normes ou directives en vigueur au moment de la réouverture qui s’appliquent. Pour en savoir plus sur les examens d’admission, il est possible de consulter le guide sur les examens d'admission. Quand tous les examens prescrits sont réussis dans les délais autorisés, le Comité des examinateurs revoit à nouveau le dossier et, après confirmation, recommande au Comité exécutif de reconnaître l’équivalence de formation. Le candidat qui détient un diplôme reconnu, ou qui s’est vu reconnaître une équivalence de diplôme ou de formation, est déclaré admissible à l’Ordre des ingénieurs du Québec. L’Ordre lui fait alors parvenir le formulaire pour son inscription au tableau à titre d’ingénieur junior. Citer
Habitués jasé Posté(e) 25 septembre 2012 Habitués Posté(e) 25 septembre 2012 slt, tout le monde moi je suis un ingénieur en agronomie donc je dois m'inscrire à l'ordre des agronomes c ça !! Citer
Sans-Identité Posté(e) 4 février 2013 Posté(e) 4 février 2013 (modifié) Bonsoir, Des tests sont à réaliser afin d'intégrer un Ordre ? Un examen général sur la formation peut-être ? Un Ingénieur dans un domaine Polytechnique ou Technique ex; Sciences Informatique; Aéronotique; Robotique; mécanique etc..Intégrer l'ordre est pas nécessaire dans ces cas là..Tu peux commencer à déposer tes demandes d'emplois directement une fois arrivé ici..Les entreprises ont un système d'équivalence interne propre à chaque compagnie.. (Les tests sont théoriques c'est pas du tout évident surtout après une certaine durée de pratique..) Modifié 4 février 2013 par Sans-Identité Citer
Philkio Posté(e) 5 mars 2013 Posté(e) 5 mars 2013 Bonjour, Je m'interroge sur le besoin ou pas d'intégrer l'Ordre... En fait je suis ingénieur électronicien, diplômé en 1990 (Belgique), mais je bosse en tant qu'indépendant (clientèle internationale) et j'aimerais continuer cette activité au Québec. Bref je n'ai pas pour but de travailler comme employé ni dans une entreprise privée ou publique. Du coup, dois-je faire reconnaître mon diplôme par l'Ordre avant d'entamer les démarches d'obtention du CSQ? Merci d'avance, /Phil Citer
Habitués berla Posté(e) 5 mars 2013 Habitués Posté(e) 5 mars 2013 Bonjour, Je m'interroge sur le besoin ou pas d'intégrer l'Ordre... En fait je suis ingénieur électronicien, diplômé en 1990 (Belgique), mais je bosse en tant qu'indépendant (clientèle internationale) et j'aimerais continuer cette activité au Québec. Bref je n'ai pas pour but de travailler comme employé ni dans une entreprise privée ou publique. Du coup, dois-je faire reconnaître mon diplôme par l'Ordre avant d'entamer les démarches d'obtention du CSQ? Merci d'avance, /Phil Je ne suis pas expert en immigration mais je commencerais la CSQ le plus tôt possible car cela est long. Pour l'Ordre ils vont faire une évaluation de votre dossier et vous dire les cours que vous aurez besoin. Une chose c'est que vous pourrez pas vous afficher comme Ingénieur si vous n'êtes pas membre de l'Ordre. Citer
zelapanthere Posté(e) 26 mars 2013 Posté(e) 26 mars 2013 Bonjour, Je m'interroge sur le besoin ou pas d'intégrer l'Ordre... En fait je suis ingénieur électronicien, diplômé en 1990 (Belgique), mais je bosse en tant qu'indépendant (clientèle internationale) et j'aimerais continuer cette activité au Québec. Bref je n'ai pas pour but de travailler comme employé ni dans une entreprise privée ou publique. Du coup, dois-je faire reconnaître mon diplôme par l'Ordre avant d'entamer les démarches d'obtention du CSQ? Merci d'avance, /Phil Bonjour Phil, voici les reponses à tes questions: Je m'interroge sur le besoin ou pas d'intégrer l'Ordre... En fait je suis ingénieur électronicien, diplômé en 1990 (Belgique), mais je bosse en tant qu'indépendant (clientèle internationale) et j'aimerais continuer cette activité au Québec. Bref je n'ai pas pour but de travailler comme employé ni dans une entreprise privée ou publique. Si tu veux pratiquer le génie (ingénieur électronicien) étant installé au Québec, il te faut absolument être membre de l'Ordre des Ingénieurs du Québec (OIQ) même si tous tes mandats (contrats) sont obtenus pour des travaux à réaliser hors Québec. Comme tu veux être ton propre patron, il faut en plus d'être membre de l'OIQ, être inscrit au tableau de l'ordre comme "Ingénieur" pour pouvoir signer et sceller tes propes plans même s'ils sont destinés pour une réalisation hors Québec. Un ingénieur junior ne peut authentifier (signer et sceller) un document d'ingénierie parce qu'il n'a pas de Sceau. http://www.gpp.oiq.qc.ca/authentification_des_documents_d_ingenierie.htm 6.12. Authentification de documents d'ingénierie lorsque les travaux sont réalisés à l'extérieur du Québec a) Lorsque des documents d'ingénieries sont préparés au Québec par un membre de l'Ordre pour des travaux dont la construction, la fabrication ou l'installation sont réalisées à l'extérieur du Québec, ces documents doivent être authentifiés au Québec conformément aux articles 6.2 et 6.3. De plus, il appartient au membre de respecter la législation et la réglementation applicables au territoire où ces travaux sont effectués. b) Lorsque des documents d'ingénierie sont préparés à l'extérieur du Québec par un membre de l'Ordre pour des travaux dont la construction, la fabrication ou l'installation sont réalisées à l'extérieur du Québec, l'Ordre n'impose aucune obligation d'authentification au membre. Cependant, il appartient au membre de respecter la législation et la réglementation applicables au territoire où ces travaux seront effectués. 6.13. Tableau des bonnes pratiques en matière d'authentification de documents d'ingénierie Le tableau suivant décrit la méthode adéquate d'authentification s'appliquant à chaque type de document d'ingénierie. Cliquez ici pour la version imprimable duTableau des bonnes pratiques en matière d'authentification de documents d'ingénierie Du coup, dois-je faire reconnaître mon diplôme par l'Ordre avant d'entamer les démarches d'obtention du CSQ? On peut entamer les démarches d'obtention du CSQ avant de faire sa demande d'admission à l'OIQ par la suite. Dans mon cas j'avais entamé mes démarches d'immigration vers le Québec dans ma dernière année d'école d'ingénierie (diplome non encore obtenu) et c'est seulement rendu ici au Québec que j'ai effectué toutes mes démarches pour mon admission à l'OIQ qui n'ont pas pris plus de 3 mois (Merci la France pour les accords France-Québec sur la mobilité des diplomés en ingénierie reconnus par le CTI). Citer
Philkio Posté(e) 26 mars 2013 Posté(e) 26 mars 2013 Ok merci pour ces précisions... mais.... Tout ça me semble très procédurier... je ne signe jamais quoi que ce soit en tant qu'ingénieur, ce titre n'a aucune importance ni pour moi ni pour mes clients. Le fait que je sois ingénieur ne reflète que mon niveau d'étude, car mon métier aujourd'hui (23 après l'obtention de mon diplôme) n'a pas grand chose à voir avec mon diplôme d'électronicien.... vu que c'est un de mes associés qui conçoit le hardware (il n'est pas ingénieur lui, mais il a 30 ans de métier) et moi le software. Le fait d'être électronicien m'aide pour la mise au point du hardware, mais mon job consiste a écrire du software pour faire vivre les cartes électroniques. Je ne vois pas bien ce que veulent dire les notions de "signer et sceller mes plans", "apposer un sceau", ce que veut dire "authentification de documents"... Je pourrais comprendre si je faisais des installations publiques, genre construction d'immeuble ou autre... mais là je bosse dans la conception d'instruments de musique électronique et équipement pro-audio (pour simplifier) pour des clients allemands, chinois, français, américains.... Tu veux dire que le matériel et le software que nous concevons doit être en quelque sorte authentifié par l'Ordre? on n'est pas libre de concevoir du matériel embarqué au Québec lorsqu'on a un diplôme d'ingénieur, même si le fait qu'on soit ingénieur n'apparaît nulle part? C'est quand même bizarre, je me vois mal soumettre des plans appartenant au final à nos clients à l'Ordre pour une quelconque validation... Et apposer mon sceau sur le software que j'écris? en signer les plans? ça n'a aucun sens pour moi... Bref, je vois pas en pourquoi l'Ordre devrait venir mettre son nez dans notre business... Il y a quelques chose qui m'échappe totalement ou bien je suis complètement à côté de mes pompes? Citer
Habitués claire682 Posté(e) 26 mars 2013 Habitués Posté(e) 26 mars 2013 C'est pas l'ordre en soi qui regarde tes plans. C'est la personne affiliée a l'ordre qui appartient à ton entreprise qui signe. Citer
zelapanthere Posté(e) 26 mars 2013 Posté(e) 26 mars 2013 Tu soulève là un problème qui actuellement préoccupe l'OIQ, j'ai eu à partagé les avis de certains ingénieurs sur la question du sceau d'authentification qui ne sera jamais utilisé par les membres de certaines spécialités du génie comme les ingénieurs spécialisés en informatique, en chimie industriel, etc... Et ce problème s'accompagnait de la question de la pertinence de payer les frais d'inscription annuel au tableau de l'ordre pour juste porter le titre d'ingénieur alors que dans la pratique quotidienne de leur métier ils n'avait rien à authentifier. http://www.linkedin.com/groupItem?view=&gid=856937&type=member&item=46850188&qid=38945745-7f19-4379-afe2-c698812e1d24&trk=group_items_see_more-0-b-ttl À long terme, le RéseauIQ, une menace pour l’OIQ? Auteur de la question et des propos ci-dessous :Guy-Michel Lanthier, ing. Il est connu qu’il y a insatisfaction de certains diplômés en génie à l’égard de l’Ordre des ingénieurs (OIQ). Par exemple, les diplômés en génie informatique doutent de la pertinence de s’inscrire à l’OIQ. À leurs yeux, il n’y a pas d’avantages à payer une cotisation à l’Ordre alors qu’un informaticien peut faire le même travail qu’eux. Autrement dit, certains diplômés ne voient aucun bénéfice à porter le titre d’ingénieur du point de vue professionnel. On peut d’ailleurs se demander combien d’ingénieurs ont eu à utiliser leur sceau au cours de leur carrière. Personnellement, je n’ai jamais eu à le faire. Je ne crois pas être le seul dans cette situation. Comme plusieurs, je peux dire que je suis plus ingénieur par fierté que de profession; dans le sens, mon travail n’exige pas l’usage du sceau. Considérant l’évolution des champs d’études par rapport aux champs réservés à l’ingénieur, il est pertinent de se questionner sur l’avenir de la profession. Le titre Ingénieur conservera-t-il sa pertinence pour l’ensemble des champs d’études? En fait, l’OIQ pourra-t-elle justifier l’exclusivité des champs de pratique pour l’ensemble des champs d’études offerts par les écoles de génie? Dans la négative, pourquoi devenir ingénieur si un collègue de travail peut faire le même travail et obtenir les mêmes conditions de travail, et ce, sans avoir à payer une cotisation? Considérant la difficulté à démontrer la pertinence de réserver des champs de pratique pour l’ensemble des diplômés en génie afin de justifier le titre Ingénieur, il n’est pas loufoque de croire que la désaffectation des diplômés à l’OIQ peut aller qu’en augmentant. À long terme, la menace du RéseauIQ à l’égard de l’OIQ est d’attirer les diplômés en génie qui ne voient aucun avantage à payer une cotisation à l’Ordre des ingénieurs. Qu’arrivera-t-il lorsque plus de gradué en génie joindre le RéseauIQ au lieu de l’OIQ? À ce moment, le RéseauIQ deviendra-t-il le Réseau des diplômés en génie? À long terme, le RéseauIQ fera-t-il pression auprès des autorités pour devenir le réel représentant des ingénieurs (lire, des diplômés en génie)? Voilà autant de questions auxquelles il faut réfléchir. Qu’en pensez-vous? Comme je suis au boulot je ne peux répondre sereinement à tes préoccupations. Je le ferai ce soir arrivé chez moi. Citer
Philkio Posté(e) 26 mars 2013 Posté(e) 26 mars 2013 merci beaucoup pour pour ce point de vue zelapanthere, ça me réconforte de ne pas être seul à trouver bizarre de devoir intégrer l'Ordre. Dans mon cas précis, je n'ai jamais signé un quelconque document en faisant suivre ma signature de la mention Ing en 23 ans de carrière. Je ne vois donc pas pourquoi je devrais commencer en arrivant au Québec... d'autant plus que mes clients n'en on absoluemnt rien à faire que je sois ingénieur ou pas. A vrai dire, je n'ai rien contre le fait d'adhérer à l'Ordre, sauf qu'après 23 ans de carrière, je n'ai plus trop envie de suivre des cours ou de passer un quelconque examen juste pour pouvoir mettre en avant le fait que je suis ingénieur, fait qui ne m'apporte strictement rien ni dans mon job ni socialement. D'où ma perplexité sur la nécessité de faire ces démarches. En fait je me tracasse de savoir si c'est obligatoire ou non en fonction de mon cas... Citer
zelapanthere Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 @ Philkio «D'où ma perplexité sur la nécessité de faire ces démarches. En fait je me tracasse de savoir si c'est obligatoire ou non en fonction de mon cas...» Je crois que la chose à faire pour toi serai de demander à l'OIQ son avis sur la pertinance d'obtenir un permis d'exercice avant de commencer Tes démarches, ceci pour éviter de se faire des illusions. Voici le lien de la page de contact de l'OIQ. Sur cette page il y a la possibilité de saisir directement le message de ta requête avec tes coordonnées et l'envoyer. http://www.oiq.qc.ca/fr/Pages/nousjoindre.aspx?profile=publichttp://www.oiq.qc.ca/fr/Pages/nousjoindre.aspx?profile=public Maintenant je vais te donner mon avis et te présenter la situation d'un ami qui est à peu prêt dans la même situation que toi. Pour comprendre le système professionnel québecois et la necessité d'obtenir un permis avant d'exercer certaines professions ici, il saisir la notion de la protection du public et il faut aussi remonter dans l'histoire. Les ordres professionnels ont été crées avant tout pour protéger le public (toute personne) qui fait appel aux services des membres de ces ordres, sans pour autant avoir la compétence pour comprendre et juger de la qualité du service rendu. Prenons un exemple pour illustrer, tu es un ingénieur électronicien installé au Québec, tu peux à un certains moment requérir les services d'un notaire, d'un avocat, d'un médecin, d'un architecte, d'un géologue, d'un arpenteur-géomètre, ou voir même les services d'un ingénieur dans une autre spécialité que la tienne. N'ayant pas forcément les compétences pour comprendre et juger de la qualité du service à rendre par ces professionnels, la première question que tu vas te posé sera celle de savoir, comment m'assurer de ne pas me faire flouer par un imposteur? C'est là qu'intervient la nécessité d'existence d'un ordre professionnel pour garantir au minimum que son membre inscrit au tableau et en possession d'un permis valide peut fournir de manière adéquate le service recherché. Ce premier tamis permet d'éliminer tout au moins les imposteurs et il ne restera plus qu'a trouver parmi les professionnels pouvant fournir le service désiré, celui qui est le plus compétent. Sur le principe voila le role d'un ordre professionnel. Une fois que cela est compris, les notions d'authentification des documents accompagnant ou pas les services à fournir par un membre en règle d'un ordre professionnel québeccois à un tiers deviennent secondaires. Il en est de même des titres et appelations attachés à l'inscription au tableau d'un ordre professionnel. Tu vois que les services d'ingénierie que tu rendras à tes clients bien qu'ils ne soient pas accompagnés de document à authentifier classiques (Plans, Devis, rapport, etc...) comme dans d'autres spécialités du génie, nécessitent une garantie qu'il ne causeront aucun préjudice à autrui, même chose pour ta pratique qui doit être irréprochable. Ceci ouvre la porte à la notion «d'autoregulation» car seul d'autres ingénieurs électroniciens ou informaticiens comme toi peuvent comprendre et juger de la qualité des services que tu rendras. L'inspection professionnelle des membres de l'ordre permet justement de maintenir la compétence et le professionnalisme des membres pour garantir en tout temps des services de qualité. Etre membre de l'ordre c'est plus que porter un titre, c'est plus qu'authentifier des documents d'ingénierie avec son sceau, c'est avant tout garantir au public la qualité des services d'ingénierie qu'on fournira. Encore un exemple, un ingénieur en informatique qui reçoit le mandat de concevoir et réaliser un logiciel embarqué pour optimiser le freinage des véhicules. Le service est fourni et le logiciel est installé dans plusieurs véhicules de la marque du client qui en vend 50 000 exemplaires dans les premiers mois de la sortie du véhicule. Quelques mois après les premières ventes, les utilisateurs des véhicules avec le logiciel installé se plaignent de recurrents problèmes de freinage, après investigation le fabricant des véhicules réalise que c'est le logiciel d'optimisation du freinage qui pose problème, il se retrouve dans l'obligation de rappeler tout les 50 000 exemplaires vendus. La garantie sur la qualité du service fourni par l'ingénieur informaticien n'est pas encore épuisé et le fabricant decide de demander reparation auprès de l'ingénieur concepteur et réalisateur du logiciel. Manque de chance l'ingénieur n'est pas membre de l'ordre, donc il ne peut bénéficier de l'assurance collectif de l'ordre pour les dommages fait à autrui à hauteur de 250 000 dollars CAD. Double manque de chance, n'étant pas membre de l'ordre notre ingénieur informaticien n'a pas pris une police d'assurance complémentaire pour les dommages comme exigé par l'ordre pour ses membres en exercice privée. L'ingénieur ne peut payer pour les dommages causés à son client le fabricant de véhicule après un procès ruineux, l'ingénieur est obligé de déclarer faillite. C'est un cas fictif mais hautement instructif pour montrer que toutes les spécialités du génie nécessites la possession d'un permis de l'ordre pour être pratiqué au Québec. En tant que membre de l'ordre le code de déontologie m'interdit d'encourager autrui à pratiquer le génie au Québec sans avoir un permis dument délivré par l'ordre. C'est pour quoi le moindre mal à mon avis serai de s'incrire à l'ordre pour exercer en toute tranquillité le génie au Québec en attendant que l'ordre se penche un jour sur le problème de la pratique exclusive du génie par ses membres dans certaines spécialités en apporte des solutions. Pour l'histoire voici un extrait du document intitulé :«notes de préparation à l'examen professionnel», page 22 de 273 http://www.oiq.qc.ca/Documents/DAP/permis/notes_preparatoires-fr.pdf Les premières corporations, ou ordres professionnels, ont vu le jour, au Québec, vers le milieu du XIXe siècle. Ce regroupement de professionnels en ordres visait à « protéger leur clientèle et [à] garantir la réputation de la profession contre les imposteurs1 », qui s’avéraient nombreux vu l’absence de normes de formation bien définies. L’organisation des professions, au Québec, se poursuivit sans trop d’encadrement jusqu’en 1970. La commission d’enquête Castonguay-Nepveu en a fait une critique sévère dans son rapport intitulé Les professions et la société. Selon cette commission, le nombre d’ordres s’était multiplié de façon désordonnée, les lois particulières qui en résultaient manquaient de cohérence et le corporatisme professionnel québécois ne répondait plus aux conditions socioéconomiques en vigueur2. À la suite des recommandations de cette commission, le gouvernement québécois jugea bon de soumettre tous les ordres professionnels « à des principes communs d’organisation adaptés aux conditions de la société contemporaine et aux besoins actuels des usagers de services professionnels3 ». Il adopta donc, en 1973, le Code des professions, pierre angulaire du système professionnel québécois. L’organisation et le fonctionnement du système professionnel québécois sont articulés autour d’un principe fondamental : la protection du public. Exemple de la situation d'un ami: J'ai un ami qui travaille ici au Québec comme informaticien sans être membre de l'ordre malgré le fait que s'il dépose sont dossier d'admission à l'OIQ, il sera admis sans examens grace aux accords entre la France et le Québec. A la base il a un diplome d'ingénieur du génie électrique, spécialité robotique obtenu dans une bonne école d'ingénierie française, diplome reconnu par le CTI donc admissible à l'accord France-Québec sur la mobilité de certaines catégories de travailleurs. Malgré cela il traîne les pieds à s'incrire à l'ordre parce qu'il ne vois pas la valeur ajouté de son inscription à l'ordre et en plus il faut payer environ 400 dollars chaque année pour l'inscription au tableau de l'Ordre même si on est ingénieur junior. Il n'a pas eu besoin de l'inscription à l'ordre pour trouver du boulot, il gagne bien sa vie. Dans son boulot au quotidien il n'a rien à authentifier et le titre d'ingénieur au Québec ne lui dit absolument rien puisque en France et un peut partout ailleurs il est considéré comme ingénieur, pour lui c'est suffisant. Il ne s'incrira à l'OIQ que par pure formalité administrative et pour éviter qu'avec le temps cette porte ne lui soit fermée, on ne sait jamais, une réorientation est toujours possible. Voila ce que je pouvais dire sur ce sujet. Citer
Philkio Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Merci beaucoup pour cette longue explication. Je comprends mieux l'origine et le but de l'Ordre. Le document préparatoire est très instructif! Je me disais bien que ça devait avoir une relation avec la protection du public/des clients. Je peux comprendre l'existence de ce genre d'organisation pour des médecins, des architectes, des ingénieurs en construction, bref des gens qui ont la vie d'autrui entre leurs mains... mais y a-t-il vraiment beaucoup d'ingénieurs dans ce cas, qui travailleraient seuls ou qui endosseraient seuls la responsabilité d'un échec? Sincèrement j'ai du mal à le croire. Tu expliques le cas d'un informaticien qui fait une boulette dans son soft de régulation de freinage... c'est très théorique. Dans la vraie vie on ne se retournera jamais contre lui... tout comme ça le serait pour un informaticien qui programme le soft de guidage de fusées. J'ai bossé 10 ans dans l'aérospatiale, des choses aussi sensibles sont très rarement sous-traités à des ingénieur autonomes, et certainement jamais à UN individu. C'est généralement réalisé en interne par des ingénieurs qui ont été triés sur le volet lors de leur engagement, formés dans la société, qui travaillent en équipe, et dont le résultat de leur travail est soumis à des milliers de simulations avant d'être embarqué pour de vrai. Malgré tout une erreur peut passer à travers les mailles du filet (j'ai vécu en direct les débuts difficiles d'Ariane 5), mais jamais on ne s'est retourné contre LA personne en cause, car il n'y a pas UNE personne en cause, mais une équipe, voir une entreprise dans sa globalité. Le clavier musical sur lequel je travaille aujourd'hui ne risquera jamais de blesser quelqu'un, et si mon client m'a demandé de le faire c'est qu'il a jugé que j'en suis capable sur base de ce que j'ai fait auparavant... la réputation est un bien meilleur moyen de contrôle qu'un quelconque Ordre à mon sens. Dans ce cas, l'Ordre peut être un gage de qualité pour un jeune ingénieur qui débute sa carrière (mais encore une fois c'est très théorique vu sa faible expérience), mais que dire vis à vis de quelqu'un qui a plus de 20 ans d'expérience... s'il était malhonnête ou incompétent il n'exercerait plus depuis longtemps, et certainement pas en tant que pierre angulaire portant la responsabilité d'un projet. Je suis clairement dans le cas de ton ami. Cela me rassure que je peux quand même exercer mon métier au Québec sans faire partie de l'Ordre, j'ai cru un moment que c'était quelque chose d'incontournable pour un ingénieur de formation. Cela dit je vais tout de même prendre contact avec l'Ordre pour exposer mon cas et voir ce qu'ils en pensent. Mais au moins je sais que ce n'est pas bloquant. Encore merci pour le temps que tu as passé à me répondre! /Phil Citer
Habitués dentan Posté(e) 27 mars 2013 Habitués Posté(e) 27 mars 2013 Merci beaucoup pour cette longue explication. Je comprends mieux l'origine et le but de l'Ordre. Le document préparatoire est très instructif! Je me disais bien que ça devait avoir une relation avec la protection du public/des clients. Je peux comprendre l'existence de ce genre d'organisation pour des médecins, des architectes, des ingénieurs en construction, bref des gens qui ont la vie d'autrui entre leurs mains... mais y a-t-il vraiment beaucoup d'ingénieurs dans ce cas, qui travailleraient seuls ou qui endosseraient seuls la responsabilité d'un échec? Sincèrement j'ai du mal à le croire. Tu expliques le cas d'un informaticien qui fait une boulette dans son soft de régulation de freinage... c'est très théorique. Dans la vraie vie on ne se retournera jamais contre lui... tout comme ça le serait pour un informaticien qui programme le soft de guidage de fusées. J'ai bossé 10 ans dans l'aérospatiale, des choses aussi sensibles sont très rarement sous-traités à des ingénieur autonomes, et certainement jamais à UN individu. C'est généralement réalisé en interne par des ingénieurs qui ont été triés sur le volet lors de leur engagement, formés dans la société, qui travaillent en équipe, et dont le résultat de leur travail est soumis à des milliers de simulations avant d'être embarqué pour de vrai. Malgré tout une erreur peut passer à travers les mailles du filet (j'ai vécu en direct les débuts difficiles d'Ariane 5), mais jamais on ne s'est retourné contre LA personne en cause, car il n'y a pas UNE personne en cause, mais une équipe, voir une entreprise dans sa globalité. Le clavier musical sur lequel je travaille aujourd'hui ne risquera jamais de blesser quelqu'un, et si mon client m'a demandé de le faire c'est qu'il a jugé que j'en suis capable sur base de ce que j'ai fait auparavant... la réputation est un bien meilleur moyen de contrôle qu'un quelconque Ordre à mon sens. Dans ce cas, l'Ordre peut être un gage de qualité pour un jeune ingénieur qui débute sa carrière (mais encore une fois c'est très théorique vu sa faible expérience), mais que dire vis à vis de quelqu'un qui a plus de 20 ans d'expérience... s'il était malhonnête ou incompétent il n'exercerait plus depuis longtemps, et certainement pas en tant que pierre angulaire portant la responsabilité d'un projet. Je suis clairement dans le cas de ton ami. Cela me rassure que je peux quand même exercer mon métier au Québec sans faire partie de l'Ordre, j'ai cru un moment que c'était quelque chose d'incontournable pour un ingénieur de formation. Cela dit je vais tout de même prendre contact avec l'Ordre pour exposer mon cas et voir ce qu'ils en pensent. Mais au moins je sais que ce n'est pas bloquant. Encore merci pour le temps que tu as passé à me répondre! /Phil Pourquoi ne pas respecter la loi et les réglements? Citer
Philkio Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Dentan, Je n'ai pas dit que je ne voulais pas respecter la loi ou les règlements, je vais prendre contact avec l'Ordre pour voir ce qu'ils en pensent. Je m'interroge sur le fait que quelqu'un qui a un diplôme d'ingénieur doit faire partie d'un Ordre pour exercer un métier que quelqu'un qui n'a pas ce diplôme peut exercer apparemment sans aucun problème... Dans mon cas précis la conception d'équipement musicaux/pro-audio n'est pas reprise en tant que tel comme métier protégé au Québec... mais c'est pas clair non plus, les métiers protégés utilisent des termes tellement génériques qu'avec un peu de mauvaise foi on peut faire passer toute activité de conception sous la dénomination "ingénierie"... hors il ne faut pas forcément être ingénieur pour exercer mon métier, il y a dans ce domaine des auto-didactes passionnés qui commercialisent sous de grandes marques des produits très appréciés par le marché depuis 10, 20, 30 ans. Alors quoi? le fait d'avoir un diplôme d'ingénieur est une sorte de malédiction au Québec? Source de discrimination? J'ose espérer que ce n'est pas le cas, et donc j'essaye d'y voir clair non pas pour les contourner la loi ou les règlements mais bien pour être sûr qu'ils s'appliquent bien à mon cas avant d'entamer des démarches dont l'issue me semble fort incertaine: faire valider un diplôme obtenu il y a plus de 20 ans dans une école qui a changé 3x de nom depuis, où plus personne de cette époque est encore en activité aujourd'hui... Citer
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