Habitués argentino2003 Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Bonjour Kobico, Je pense pas qu'un Français, un Belge francophone ou un Suisse francophone devraient avoir trop de difficultés à s'adapter au Québec. Ces quatre sociétés partagent la même langue (avec des différences locales mineures), la même culture de base, la même réligion, presque les mêmes fondaments sociaux et légaux, pratiquement les mêmes codes de communication, etc. Par contre, les défis pour un Marocain, un Brésilien ou un Laosien sont plus complèxes. Les différences culturelles et de langue sont majeures. Imaginez-vous (les Français et les Québécois) en train d'immigrer au Pérou, en Syrie ou au Madagascar... Citer
Habitués kobico Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Je reconnais, en général, que l'intégration est plus facile lorsqu'un immigrant provient d'un pays où la proximité culturelle est plus grande. En même temps, il faut se méfier de cette proximité qui masque aussi de grandes différences trop souvent sous-estimées. La mentalité nord-américaine n'a rien à voir avec la mentalité européenne. Par ailleurs, il y des européens qui ne s'adaptent pas facilement ou jamais et des maghrébins, des asiatiques ou des sud-américains qui sont très à l'aise rapidement. Le pays ou la culture d'origine ne sont pas un déterminisme absolu. La personnalité, les valeurs de l'individu et sa capacité d'adaptation personnelle comptent aussi. Citer
Habitués grizzli Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Bonjour Kobico, Je pense pas qu'un Français, un Belge francophone ou un Suisse francophone devraient avoir trop de difficultés à s'adapter au Québec. Ces quatre sociétés partagent la même langue (avec des différences locales mineures), la même culture de base, la même réligion, presque les mêmes fondaments sociaux et légaux, pratiquement les mêmes codes de communication, etc. Par contre, les défis pour un Marocain, un Brésilien ou un Laosien sont plus complèxes. Les différences culturelles et de langue sont majeures. Imaginez-vous (les Français et les Québécois) en train d'immigrer au Pérou, en Syrie ou au Madagascar... le "piege" peut venir de la justement. les quebecois sans en douter sont nord-americain, meme si ils parlent francais et c'est une difference majeur avec n'importe quel immigrant peut importe d'ou ceux-ci viennent. Citer
Habitués Breville-le-TROLL Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Bonjour Kobico, Je pense pas qu'un Français, un Belge francophone ou un Suisse francophone devraient avoir trop de difficultés à s'adapter au Québec. Ces quatre sociétés partagent la même langue (avec des différences locales mineures), la même culture de base, la même réligion, presque les mêmes fondaments sociaux et légaux, pratiquement les mêmes codes de communication, etc. Par contre, les défis pour un Marocain, un Brésilien ou un Laosien sont plus complèxes. Les différences culturelles et de langue sont majeures. Imaginez-vous (les Français et les Québécois) en train d'immigrer au Pérou, en Syrie ou au Madagascar... Je ne suis pas d'accord avec toi. Un européen francophone a une culture, des fondaments sociaux et des codes de communication très différents des Québécois. Ce qui aide beaucoup, c'est la langue commune. Et même, un européen aura plus de facilité avec un Algérien ou un Marocain qui maitrisent souvent bien la langue française. grizzli a réagi à ceci 1 Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 C'est un débat très intéressant. C'est vrai, il y a des gens qui s'adaptent plus facilement que d'autres, l'appartenance communautaire ne détermine pas la totalité de nos vies. C'est très curieux comment les cultures se sentent prochaines ou lointaines selon d'où on les regarde. Citer
Habitués Breville-le-TROLL Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 C'est un débat très intéressant. C'est vrai, il y a des gens qui s'adaptent plus facilement que d'autres, l'appartenance communautaire ne détermine pas la totalité de nos vies. C'est très curieux comment les cultures se sentent prochaines ou lointaines selon d'où on les regarde. C'est souvent un piége pour les Français de croire que nous sommes proche des Québécois. Mais en réalité, les Québécois ne sont pas des Français en Amérique mais des Nord-Américains qui parlent français. Même si la langue est commune, nous sommes culturellement assez éloignés d'eux. Ça n'empêche pas partager certaines valeurs commununes mais en terme d'amitié par exemple, nous ne la concevons pas de la même façon. isseo17 et grizzli ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 (modifié) Les différences restent minimes quand même. En Belgique, j'avais un grand ami iranien, un collègue algérien qui a d'ailleurs immigré à Montréal peu après moi, un ami allemand, un ami israélien et un ami anglais (deux anglophones en plus), des amis portugais... Bref, je m'entendais à merveille avec eux, alors pourquoi serais-je incapable d'avoir un ami québécois ? Faut arrêter de rire à la fin: si on est capable d'être ami avec un étranger dans son propre pays, on doit être capable d'être ami avec un Québécois au Québec. À moins de refuser catégoriquement le moindre compromis une fois en dehors de nos frontières, ou alors de refuser de faire l'effort que nos amis étrangers dans notre pays faisaient pour nous offrir leur amitié. Modifié 31 mai 2011 par Belgécois kobico a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Breville-le-TROLL Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Les différences restent minimes quand même. En Belgique, j'avais un grand ami iranien, un collègue algérien qui a d'ailleurs immigré à Montréal peu après moi, un ami allemand, un ami israélien et un ami anglais (deux anglophones en plus), des amis portugais... Bref, je m'entendais à merveille avec eux, alors pourquoi serais-je incapable d'avoir un ami québécois ? Faut arrêter de rire à la fin: si on est capable d'être ami avec un étranger dans son propre pays, on doit être capable d'être ami avec un Québécois au Québec. À moins de refuser catégoriquement le moindre compromis une fois en dehors de nos frontières, ou alors de refuser de faire l'effort que nos amis étrangers dans notre pays faisaient pour nous offrir leur amitié. Personne n'a utilisé le mot "incapable" et personne ne dit que c'est impossible. Mais il y a une différence culturelle qui fait qu'il est plus facile pour un Européen de se faire des amis européens que de se faire des amis Nord-Américains. J'ai des amis québécois mais je sais que c'est une amitié à la nord-américaine et pas comme on le conçoit en Europe. Il faut distinguer l'ami avec qui on va boire un verre car on s'entend bien avec, et l'ami sur lequel on peut compter en cas de coup dur. Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Les différences restent minimes quand même. En Belgique, j'avais un grand ami iranien, un collègue algérien qui a d'ailleurs immigré à Montréal peu après moi, un ami allemand, un ami israélien et un ami anglais (deux anglophones en plus), des amis portugais... Bref, je m'entendais à merveille avec eux, alors pourquoi serais-je incapable d'avoir un ami québécois ? Faut arrêter de rire à la fin: si on est capable d'être ami avec un étranger dans son propre pays, on doit être capable d'être ami avec un Québécois au Québec. À moins de refuser catégoriquement le moindre compromis une fois en dehors de nos frontières, ou alors de refuser de faire l'effort que nos amis étrangers dans notre pays faisaient pour nous offrir leur amitié. Personne n'a utilisé le mot "incapable" et personne ne dit que c'est impossible. Mais il y a une différence culturelle qui fait qu'il est plus facile pour un Européen de se faire des amis européens que de se faire des amis Nord-Américains. J'ai des amis québécois mais je sais que c'est une amitié à la nord-américaine et pas comme on le conçoit en Europe. Il faut distinguer l'ami avec qui on va boire un verre car on s'entend bien avec, et l'ami sur lequel on peut compter en cas de coup dur. Exactement... Citer
Habitués kobico Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Les différences restent minimes quand même. En Belgique, j'avais un grand ami iranien, un collègue algérien qui a d'ailleurs immigré à Montréal peu après moi, un ami allemand, un ami israélien et un ami anglais (deux anglophones en plus), des amis portugais... Bref, je m'entendais à merveille avec eux, alors pourquoi serais-je incapable d'avoir un ami québécois ? Faut arrêter de rire à la fin: si on est capable d'être ami avec un étranger dans son propre pays, on doit être capable d'être ami avec un Québécois au Québec. À moins de refuser catégoriquement le moindre compromis une fois en dehors de nos frontières, ou alors de refuser de faire l'effort que nos amis étrangers dans notre pays faisaient pour nous offrir leur amitié. C'est exactement ce que je dénonce: Le culte de la différence qui entretient volontairement l'éloignement et le communautarisme. Tiens, ma vieille maman de 92 ans a une amie de jeunesse. Une dame d'origine italienne qui a marié un immigrant irlandais ( mariage courant à l'époque parce que les deux communautés étaient essentiellement anglophones et catholiques). 70 ans d'amitié qui se poursuit toujours, ce n'est pas rien. Nous appelons cette dame "tante (avec son nom italien) parce qu'elle fait tout simplement partie de la famille. Elle est reconnue comme tel même en l'absence des liens du sang et qu'elle soit anglophone n'a jamais été non plus un empêchement. Faudrait pas penser que l'ouverture aux autres de la part des Québécois datent de la semaine passée... Citer
Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Personne n'a utilisé le mot "incapable" et personne ne dit que c'est impossible. Mais il y a une différence culturelle qui fait qu'il est plus facile pour un Européen de se faire des amis européens que de se faire des amis Nord-Américains. J'ai des amis québécois mais je sais que c'est une amitié à la nord-américaine et pas comme on le conçoit en Europe. Il faut distinguer l'ami avec qui on va boire un verre car on s'entend bien avec, et l'ami sur lequel on peut compter en cas de coup dur. Exactement... Je vois votre point et je ne peux pas vous donner tort. Cependant... Pour pouvoir compter sur quelqu'un en cas de coup dur, cela prend des années, que ce soit en Europe ou au Québec. Mes amis d'enfance, en Belgique, je les connais depuis... mon enfance. On a fait les 400 coups ensemble, connu nos premières blondes (ou chums pour certains) ensemble, fêté la fin de nos études ensemble, etc. Au Québec, je suis arrivé adulte, ce qui rend les choses plus difficiles pour développer de grandes amitiés, sans oublier le facteur temps qui est primordial. Je peux cependant dire que j'ai au moins un ami sur qui je peux compter en cas de coup dur, et j'entretiens d'autres amitiés qui pourraient aussi déboucher sur de vraies et profondes amitiés. Mais, tout comme Rome, l'amitié ne se construit pas en un jour... L'Amitié avec un grand A, se développe progressivement, ici comme ailleurs. John Baker a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Baker & Hattaway Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Je ne peux qu'être d'accord avec les deux ou trois derniers posts de Belgécois. Je pense exactement la même chose. Ils sont forts ces belges ... Citer
Habitués Breville-le-TROLL Posté(e) 31 mai 2011 Habitués Posté(e) 31 mai 2011 Je vois votre point et je ne peux pas vous donner tort. Cependant... Pour pouvoir compter sur quelqu'un en cas de coup dur, cela prend des années, que ce soit en Europe ou au Québec. Mes amis d'enfance, en Belgique, je les connais depuis... mon enfance. On a fait les 400 coups ensemble, connu nos premières blondes (ou chums pour certains) ensemble, fêté la fin de nos études ensemble, etc. Au Québec, je suis arrivé adulte, ce qui rend les choses plus difficiles pour développer de grandes amitiés, sans oublier le facteur temps qui est primordial. Je peux cependant dire que j'ai au moins un ami sur qui je peux compter en cas de coup dur, et j'entretiens d'autres amitiés qui pourraient aussi déboucher sur de vraies et profondes amitiés. Mais, tout comme Rome, l'amitié ne se construit pas en un jour... L'Amitié avec un grand A, se développe progressivement, ici comme ailleurs. 1 an ou 2 suffisent pour ça se décante et souvent c'est le même schéma qui se dessine. Citer
Invité Posté(e) 16 juin 2011 Posté(e) 16 juin 2011 (modifié) Sujet intéressant. Personnellement, après 5 ans au Québec, mon cercle d'amis est assez restreint et toujours le même depuis le début. Il s'agit de québécois, et je dois dire qu'à part un couple très proche et fiable (voisins, amis et mes proprios en même temps), les autres sont plus des amis de sortie. Nous avons des intérêts communs donc le lien dure. Quant aux relations professionnelles, je n'ai jamais tenté de nouer une quelconque amitié avec mes collègues. Mais c'était la même chose en France. Globalement je ne dirais pas que c'est pire ici. C'est aussi une question de personnalité et savoir ce qu'on attend des autres.Par contre, je connais très peu de français ici. Disons que nos routes ne se sont pas croisées car j'ai toujours été dans des milieux québécois. En amour, nada. De ce côté là je me suis fait mon idée, et les hommes québécois ne m'intéressent pas du tout. J'ai trouvé ce que je cherchais chez un européen (pas un français). Modifié 16 juin 2011 par Invité Citer
Habitués hanuman Posté(e) 20 juin 2011 Habitués Posté(e) 20 juin 2011 Mon meilleur ami est un "pur-laine" qui peut remonter son ascendance jusqu'au Poitou (avec quelques autochtones dans le mix comme il dit). Il n'avait jms vu de jaunes de noirs ou autres couleurs avant de venir a Montréal pour ses études. Alors c'est pour vous dire! Mon conseil pour ceux qui ne peuvent pas trouver d'amis "pur-laine" serait p-e darrêter de se chercher des amis partout a chaque coin de rue (sinon ca fait un peu forcé!), dêtre humble, être soi-même et de respecter les autres (parfois chez certains, ces deux derniers points sont mutuellement exclusifs). A passer son temps a "basher" les quebecois ne vous attirera pas bcp d'amis a moins que ce ne sont des frustrés de la vie ... Comme on dit on attire pas les mouches avec le vinaigre! A bon entendeur, H Azarielle et kobico ont réagi à ceci 2 Citer
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