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Histoire de la plus longue grève d'Ottawa


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Ottawa vit en ces jours la plus longue grève de l'histoire du transport en commun qu'elle a jamais connu. 2300 chauffeurs, employés d'entretien et répartiteurs d'OC Transpo (société de transport de la ville), sont en grève depuis le 10 décembre dernier. Le principal point en litige concerne la gestion des horaires.

Les employés en grève sont membres du Syndicat uni des transports, section locale 279.

Au-delà de la cause de la grève et de son historique, au-delà des décisions prises aussi bien par la ville d'Ottawa, du ministère des transports, des députés de la ville, que du syndicat de Oc transpo, j'ai pensé profiter de l'occasion de cette situation pour en faire une chronique afin de faire ressortir certains points saillants et en tirer des leçons .

Tout le monde bien sure se pose les questions: comment s'en sortent les 360 000 citoyens (à peu près) de la région de la capitale fédérale qui utilisent habituellement les services d'OC Transpo chaque jour?

Et pourquoi cette grève a-t-elle pris tout ce temps là, alors que nous vivons dans la capitale de ce beau et grand pays si bien développé?

Puis qu'a fait le gouvernement pour résoudre la situation? Et tant d'autres questions. Bon parlons tout d'abord de la Cause de la grève. Comme cité un peu en haut : Le principal point en litige concerne la gestion des horaires.

Voilà l'ensemble des faits repris par la ville d'Ottawa :

* Près de 65 chauffeurs conduisent plus longtemps que ce que prévoit la norme, soit 14 heures par jour, et ce, au moins une fois par semaine.

* Afin d'être payés en temps supplémentaire pendant les jours fériés, certains chauffeurs (cinq) se reposent pendant moins de six heures au cours d'une période de 32 heures de travail.

* Environ dix chauffeurs (dont 9 sur 10 sont des chauffeurs chevronnés) prennent rarement des journées de congé (ils travaillent de 45 à 190 jours d'affilée).

* Depuis que les chauffeurs gèrent le système, les primes ont plus que doublé pour atteindre 2 M$ par année, et l'employeur ne bénéficie d'aucune protection.

* Les heures supplémentaires ont été institutionnalisées, et elles ont augmenté de 400 % depuis 1997.

Donc d'après ces faits la ville a décidé d'intervenir et mettre sur pied un système de gestion d'horaire des chauffeurs de bus. Réponse de Oc Transpos : "on fait la grève !!! "

Les syndiqués tiennent à conserver leurs privilèges de façon à choisir leurs horaires en fonction de leur ancienneté qu'ils privilégient face à leurs collègues plus jeunes qui se retrouvent souvent avec des miettes.

Maintenant qu'en est-il des conséquences de cette grève: Elles sont néfastes.

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2008/CBOFT/LeTelejournalOttawaGatineau200812101800_2.asx&epr=true

Je vais éviter de vous parler de la longue liste de ce qu'on a commencé à appeler "The Survivors" par le journal local de la ville Ottawacitizen (l'histoire de Anna Kraisingerova en est une preuve flagrante : "She walks 12 hours a day to save job" ).

Tout d'abord des milliers de citoyen sont pris dans la tourmente de se chercher un moyen de transport pour se rendre à leur travail, le covoiturage est le moyen le plus utilisé.

Autre choix c'est de marcher, 30mn, ou 1 heure, voir 2 heures et même 6heures (comme Anna Kraisingerova) j'ai marché personnellement pendant 2h aller puis 2h retour lors des premières journées et le tout se faisait dans une température de -17º . Je vous laisse imaginer !

Puis certains courageux sortent leurs bicyclettes en dépits des risques imminents : accidents avec une voiture, chutes et glissades à cause des boulevards pleins de neiges et mal déblayés etc.

D'autre encore -légèrement chanceux- changent de trajet : marcher quelques minutes puis utiliser les bus de la ville adjacente Gatineau (les bus de celles-ci ne sont pas en grève eux)

J'ai commencé à y penser aussi, juste que marcher 45mn vers la proche station dans une température de -28º (en février c'est encore trop froid) me fait encore réfléchir.

Et encore d'autres qui commencent à penser à déménager à l'autre bout, vers la ville adjacente Gatineau car ils y travaillent.

Et ce n'est pas juste les utilisateurs des bus qui ont subissent le martyre, que dire des pauvres commerçants qui souffrent de la faiblesse d'achalandage dû essentiellement à la grève et pire encore ceci est arrivé en plein période de fête de noël et fin d'année et le pire du pire c'est que cela arrive en plein crise financière.

J'avais pris l'habitude de prendre mon café et mes bons croissants dans la fameuse pâtisserie française d'Ottawa du By-Ward Market, mais depuis le début de la grève je n'ai plus remis les pieds.

« Dès le début de la grève, nous avons senti une baisse importante dans nos ventes. Depuis, je dirais qu'elles ont facilement diminué de 30 %. Les clients sont de moins en moins au rendez-vous », affirme Thierry Bannier, gérant du commerce d'alimentation Le Moulin de Provence.

"Nous avons coupé notre personnel d'environ 50 %. Plusieurs n'avaient pas de moyen de transport pour venir travailler. Au début, nous avons tenté d'aller chercher ces personnes mais au final les coûts étaient trop élevés. À l'heure actuelle tous les responsables doivent travailler beaucoup plus car nous n'avons pas la clientèle suffisante pour faire rentrer beaucoup de monde au travail. En moyenne, moi et les autres responsables allons travailler de 17 à 18 heures par jour au cours de la prochaine semaine" », indique M. Bannier. 1

En gros les commerçants se sont vu faire diminuer leur chiffre d'affaire jusqu'à 50% et leurs cris n'ont pas l'air de se faire entendre.

On peut lire selon radio-canada que la grève a fait diminuer l'achalandage de façon importante au centre Rideau, au centre-ville d'Ottawa. Selon Cindy VanBuskirk, directrice générale du centre commercial, un peu moins de la moitié des gens qui fréquentent le centre Rideau sont des usagers du transport en commun. Elle explique qu'avec la grève, il est beaucoup plus difficile pour les gens de se rendre au centre-ville pour magasiner.

Au centre St-Laurent, on estime que l'achalandage a diminué de 20 % depuis le début de la grève. Dans beaucoup de magasins, les ventes en souffrent. « Il y a beaucoup moins de gens qui viennent ici. On a beaucoup baissé nos ventes pour la semaine », souligne Mélanie Bussière, employée d'une bijouterie.

Autre conséquence cette fois-ci écologique: des dizaines de milliers de véhicules sont remis en circulation par les usagers réguliers du transport en commun, donc ceux qui laisser leur voiture au centre ville et continue avec en bus ou ceux qui utilisaient 3 fois par semaines et le reste en bus ont repris l'habitude de conduire leur véhicule de chez eux jusqu'à leur lieu de travail. Le journal LeDroit rapportait d'ailleurs "une augmentation de 20 % du trafic automobile à Ottawa-Gatineau. Sachant que chaque litre d'essence produit 2,5 kg de gaz à effet de serre, je vous laisse le soin de calculer vous-mêmes l'impact de cette pollution supplémentaire dans l'air de notre centre urbain." 2

Une autre conséquence et pas la moindre, la suspension du service de transport en commun a fait grossir le nombre de voitures sur les routes de la capitale, qui dit nombre énorme de voiture en circulation dit aussi nombre d'accidents en augmentation - notamment en raison du temps froid, selon la police - ce qui encombre les ateliers de réparations.

Et oui d'une conséquence à une autre " ça nous a créé beaucoup plus d'ouvrage ", soutient Michel Desnoyers, du garage Marcel Bélanger. De plus, certains garages ont de la difficulté à trouver des voitures de location pour leurs clients, parce qu'elles sont déjà louées par des gens qui sont privés de transport en commun.

Pour dépanner le plus possible leurs clients, ces garages effectuent des réparations temporaires. « Si la voiture est sécuritaire, quelques fois, s'il y a un morceau de parechoc qui est détaché, on va l'attacher temporairement jusqu'à tant qu'on puisse le réparer », soutient M. Desnoyers. Il peut s'écouler quelques semaines avant que le garagiste ait le temps d'effectuer les réparations permanentes.

D'autres entreprises de réparation connaissent une baisse importante de la clientèle, parce qu'elles sont incapables de fournir des voitures de remplacement à leurs clients. L'impact de la grève est sérieux pour ces petits commerces. Deux ateliers auraient même fermé leurs portes pendant ce conflit

Historique :

Ce n'est pas la première fois que les syndiqués optent pour cette mesure extrême. En 1996, les autobus avaient cessé de rouler pendant 24 jours mais il semble que personne n'ait retenu la leçon depuis ce temps.

http://www.radio-canada.ca/audio-video/GUI/_player/1.0/asx.asp?aSrc=http://ms.radio-canada.ca/2008/medianet/CBOFT/LeTelejournalOttawaGatineau200812101800_2.wmv*0*

Chronologie des évènements:

3 décembre: les 2300 chauffeurs, mécaniciens et répartiteurs ont voté à 98 pour cent en faveur d'une grève.

10 décembre: la grève est déclenchée.

11 décembre : Un automobiliste a foncé sur des grévistes, jeudi matin, devant l'hôtel de ville. L'incident s'est produit devant des policiers, qui sont aussitôt intervenus. Personne n'a été blessé.

15 décembre: André Cornellier, président du Syndicat uni des transports, a reçu des menaces par courriel. Celui-ci n'accordera donc plus d'entrevue pour le moment. La police d'Ottawa a ouvert une enquête.

19 décembre: Le maire d'Ottawa, Larry O'Brien, a reçu l'appui de son conseil, hier, pour reprendre les négociations avec le syndicat d'OC Transpo.

20 décembre: Les négociations avec le syndicat avaient repris et ont du même coup été rompues. (le syndicat a quitté la table, même si la rencontre devait se poursuivre jusqu'à midi)

24 décembre: Le maire demande à la ministre fédérale du Travail, Rona Ambrose, d'intervenir dans le conflit, afin d'obliger le syndicat à faire voter ses membres sur la plus récente offre de la Ville.

29 décembre : la ministre fédérale du Travail, Rona Ambrose demande une ordonnance pour évaluer si le transport en commun soit considéré comme un service essentiel.

31 décembre : la ministre fédérale du Travail, Rona Ambrose a ordonné la tenue d'un scrutin sur la dernière offre faite par l'employeur le 23 décembre, en vertu de l'article 108.1 du Code canadien du travail.

7 janvier : Les 2300 syndiqués ont rejeté l'offre de la Ville par une majorité de 74,6 %.

11 janvier: le chef du contentieux et greffier de la Ville, Rick O'Connor avec un médiateur et les négociateurs de la Ville d'Ottawa se sont rencontrés avec les grévistes.

18 janvier : Au terme d'une réunion ayant duré plus de trois heures, la Ville a accepté d'aller en arbitrage exécutoire à condition que toutes les questions litigieuses, incluant celles des horaires, soient réglées selon ce procédé.

20 janvier : Le Syndicat canadien de la fonction publique du Canada (SCFP) appuie les grévistes d'OC Transpo et dénonce le manque de leadership du maire d'Ottawa, Larry O'Brien.

21 janvier : la ministre fédérale du Travail avait refusé d'intervenir dans le conflit en affirmant qu'elle n'avait pas l'intention de faire adopter une loi forçant le retour au travail des 2300 chauffeurs, mécaniciens et répartiteurs d'OC Transpo..

22 janvier : La Ville verse un demi-million de dollars pour venir en aide aux résidants vulnérables (victimes de la grève, ayant perdu leur emplois et démunis).

Même jour: La Ville d'Ottawa retire sa demande pour que le transport en commun à Ottawa soit désigné comme un service essentiel. Le greffier municipal et chef du contentieux, Rick O'Connor, estime que la grève déclenchée par la section locale 279 du Syndicat uni du transport ne présente pas pour le moment de risques imminents et graves pour la santé ou la sécurité du public.

23 janvier : Les relations entre la Ville d'Ottawa et le syndicat d'OC Transpo se sont envenimées: Le médiateur fédéral a signifié qu'il n'y a plus lieu de poursuivre les discussions à ce moment-ci, tellement les demandes des deux parties continuent à diverger.

26 janvier: Le ministre fédéral du Transport et de l'Infrastructure, John Baird, a rencontré le maire d'Ottawa, Larry O'Brien, hier, pour discuter de la grève d'OC Transpo.

Même journée : Une centaine de résidants manifestent contre la grève, dont plusieurs à mobilité réduite.

27 janvier : la médiation entre la Ville d'Ottawa et le syndicat des grévistes a à nouveau échoué.

28 janvier : au 50e jour de grève, le Conseil canadien des relations industrielles soutient que la suspension de services à la société de transport ne pose pas un danger imminent à la santé et à la sécurité du public.

Même journée : le premier ministre ontarien, Dalton McGuinty, a lancé un appel au gouvernement fédéral pour qu'il mette fin au conflit de travail qui oppose la Ville d'Ottawa au Syndicat uni du transport.

Et ce n'est pas encore finit. La plus longue grève de l'histoire du transport en commun à Ottawa pourrait durer encore longtemps.

Au total, depuis la fondation de la ville, huit grèves ont frappé le transport en commun à Ottawa, incluant celle qui est en cours. La dernière a eu lieu en 1996 et elle avait duré 24 jours.

J'hallucine quand je vois que l'on continue de laisser ce genre de choses se passait comme ça au lieu d'en tirer des leçons.

Si on pousse la recherche plus loin on peut dire que à cause de sa géographie unique, la région de la capitale navigue dans des eaux complexes. OC Transpo, ainsi que la Société de transport de l'Outaouais (STO), se retrouve sous juridiction fédérale parce qu'ils desservent les deux provinces et par conséquent la Commission des relations de travail de l'Ontario, Queen's Park, le Conseil des services essentiels du Québec et l'Assemblée nationale ne peuvent donc pas intervenir si une grève éclate. En matière de relations de travail, OC Transpo et la STO doivent s'en remettre à la Commission canadienne des relations industrielles (CCRI), un tribunal quasi judiciaire qui est responsable d'interpréter et d'appliquer le Code canadien du travail.

http://www.radio-canada.ca/audio-video/GUI/_player/1.0/asx.asp?aSrc=http://ms.radio-canada.ca/2009/medianet/RDI2/TelejournalSurRDI21H200901092100_6.wmv*0*null

Ayant lu certaines décisions (aussi timides soient elles) de la part du maire de la ville je me suis permis de lui envoyé un message. Il demandait au citoyen d'offrir du covoiturage et si quelqu'un voit une personne aux bords de la route il faut lui venir en aide, chose que je trouve tout à fait civique et normal. J'ai donc demandé si lui en tant que 1er citoyen de la ville il pourrait offrir du covoiturage. Comme vous avez deviné M. le maire n'a pas le temps de répondre à un citoyen il a d'autre chat à fouetter, franchement depuis quand un politicien passe de la parole à la pratique.

Et même si un citoyen chanceux a pu trouver un collègue de travail lui offrir du covoiturage quand est il des week-end? Pensez-vous vraiment que ce collègue va travailler comme chauffeur au nom de la solidarité en tant de crise? Soyons honnête : NON bien sure .

Attendez encore j'en ai une meilleur: j'ai appelé Oc Transpos pour savoir si jamais la personne qui m'offre du covoiturage me demande de le payer est ce que Oc Transpo va me rembourser ? Je vous laisse deviner la réponse.

Donc d'une part le Maire incite les gens de se débrouiller pour trouver du covoiturage et d'autre part si vous payez vous ne serez pas rembourser. Si je ne me trompe pas ceci est la définition de "se foutre de la gueule de ses citoyens".

Encore prêt à en lire d'autre merveilles: au début de la grève les Stationnements ont augmenté leur prix, il a fallu que la grogne montent de la part des automobilistes pour que le Maire demande de revoir cette décision, celle-ci n'est pas appliqué à tous les stationnements de la ville. Je pense que celle-ci s'appelle "lors d'une crise on profite pour se remplir les poches sur le dos des citoyens"

Toujours en train de lire ! okay voici une autre: la ville a alloué 700.000$ en plein crise financières, oui c'est une bonne chose pour aider les plus touchés par cette situation mais en plein crise financière n'aurait il pas fallu obligé de faire circuler les bus et comme ça garantir que les personnes ne perdent pas leur travail et comme ça éviter une telle dépenses ?

Certains diront qu'il est grand temps de se procurer une voiture au lieu d'être dépendant des bus et d'autre de profiter de la proximité de la ville de Gatineau pour y aller habiter et se rapprocher carrément de son boulot. Hummm tient cette dernière décision me tente.

On verra bien mais quoiqu'il se passe je n'oublierais jamais cette grève et j'attendrais au détour les responsables lors des prochaines élections.

Les vrais Canadiens ne pardonnent jamais ce genre de choses.

Mais cela ne retire en rien le charme de la ville d'Ottawa elle reste toujours l'endroit ou il fait bon de vivre au Canada, faut quand même une voiture :D (je dis cela pour les détracteurs qui essayeront de dénigrer ma ville préférée ;) )

Voici donc l'histoire de la plus longue grève d'Ottawa.

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2009/RDI2/TelejournalSurRDI21H200901092100_6.asx&epr=true

******************************************************************

1 Une grève pénible pour les commerçants)

http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites-regionales/200901/04/01-814731-une-greve-penible-pour-les-commercants.php

2 Publié le 20 janvier 2009 à 09h00 | Mis à jour le 20 janvier 2009 à 09h01

L'impact caché de la grève d'OC Transpo:

http://www.cyberpresse.ca/le-droit/mode-de-vie/200901/20/01-819223-limpact-cache-de-la-greve-doc-transpo.php

  • Habitués
Posté(e)

Hallucinant!

Par contre, quelques trucs me chicotent en lisant ta chronologie.Tu dis :

"3 décembre: les 2300 chauffeurs, mécaniciens et répartiteurs ont voté à 98 pour cent en faveur d'une grève.

10 décembre: la grève est déclenchée."

Euh je ne comprends pas pourquoi 98% des chauffeurs sont pour la grève alors que, selon tes dire, la grève a été déclenchée par des éléments visant à nettement à favoriser l'ancienneté. Les employés sont-ils donc en majorité des baby-boomers? ou sinon, quel est l'intérêt des p'tits nouveaux de voter en faveur de cette grève? Je ne comprends pas bien là.

"11 décembre : Un automobiliste a foncé sur des grévistes, jeudi matin, devant l'hôtel de ville. L'incident s'est produit devant des policiers, qui sont aussitôt intervenus. Personne n'a été blessé."

WoWWWW je ne comprends tout simplement pas qu'on puisse faire ça mais bon...

"15 décembre: André Cornellier, président du Syndicat uni des transports, a reçu des menaces par courriel. Celui-ci n'accordera donc plus d'entrevue pour le moment. La police d'Ottawa a ouvert une enquête."

Le droit de grève est bien un droit ici non? ça rejoint le post sur le lounge http://www.forum.immigrer.com/index.php?showtopic=80756

je trouve ça très inquiétant qu' "on" essaie d'abolir ce droit. Pas vous?

  • Habitués
Posté(e)
Le droit de grève est bien un droit ici non? ça rejoint le post sur le lounge http://www.forum.immigrer.com/index.php?showtopic=80756

je trouve ça très inquiétant qu' "on" essaie d'abolir ce droit. Pas vous?

Bien sûr. La grève est un droit démocratique...

  • Habitués
Posté(e)
"11 décembre : Un automobiliste a foncé sur des grévistes, jeudi matin, devant l'hôtel de ville. L'incident s'est produit devant des policiers, qui sont aussitôt intervenus. Personne n'a été blessé."

WoWWWW je ne comprends tout simplement pas qu'on puisse faire ça mais bon...

L'acte en lui-meme, non, il est clairement condamnable. Par contre, la frustration legitime d'un usager (?) qui supporte depuis un mois et demi des greves prenant totalement en otage les usagers, deja un peu plus.

  • Habitués
Posté(e)

Une grève, c'est le résultat d'une négociation qui a foiré. La négociation se fait entre deux parties, les travailleurs représentés par leur syndicat, et la patronale. Pourquoi blâmer automatiquement les travailleurs ? Si le vote de grève a été remporté à 98%, y'a peut-être une raison ?

  • Habitués
Posté(e)
Une grève, c'est le résultat d'une négociation qui a foiré.

Cette definition n'est pas universelle :D Dans certains ( :ph34r: ) pays, la greve est la prevision d'une negociation qui foirera surement (ou pas) :P

  • Habitués
Posté(e)
Une grève, c'est le résultat d'une négociation qui a foiré.

Cette definition n'est pas universelle :D Dans certains ( :ph34r: ) pays, la greve est la prevision d'une negociation qui foirera surement (ou pas) :P

Zukuss, n'oublie pas qu'ici, c'est UN syndicat qui négocie avec la patronale, pas trente-six... faut pas comparer avec la France !

  • Habitués
Posté(e)
Une grève, c'est le résultat d'une négociation qui a foiré.

Cette definition n'est pas universelle :D Dans certains ( :ph34r: ) pays, la greve est la prevision d'une negociation qui foirera surement (ou pas) :P

Zukuss, n'oublie pas qu'ici, c'est UN syndicat qui négocie avec la patronale, pas trente-six... faut pas comparer avec la France !

ouai d'ailleurs ici quand justement plusieurs syndicats doivent negocier avec le patronat ben justement il y a pas ou quasiment jamais de greve ou de lock out... comme dans la construction!!! nos conventions se renouvellent a chaque fois sans problemes...

  • Habitués
Posté(e)

C'est une honte pour Ottawa, vraiment...

Le maire et tout le conseil devraient démissioner à cause d'incompétence.

Je pense même que c'est un complot pour rendre le transport en commun moins attirant.

Le maire à mis les plans de train léger dans les oubliettes, et le gouvernement fédéral n'est pas connu par ses décisions en faveur de l'environnement.

C'est certain qu'une grève comme celle-là joue très négativement pour les transports en commun.

Il semble que même trouver un taxi est toute une aventure à l'heure actuelle.

Bon courage, kabi. Et merci de partager ces informations.

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