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4 Canadiens sur 10 n'ont pas de capacités de lecture


Kweli

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  • Habitués

Culture générale : Désigne les connaissances en tout genre d'un individu, sans spécialisation

différent de...

Culture : Ensemble des connaissances, des traditions, des arts d'une population.

Bel exemple du manque de maîtrise de la langue française qui entraîne un malentendu.

Exacte the fox ....la maîtrise de la langue maternelle est la base primordiale de toute une nation...ceci est un signe d'appartenance à une nation...du patriotisme intellectuel....pour faire face à une mondialisation culturelle !

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  • Habitués

Depuis hier que je lis les réponses... Ok, donc selon ce que je vois, tout le monde devrait savoir lire et écrire comme il faut. Donc, ca existe pas au Québec les gens avec un quotient intellectuel plus bas, qui passe ses années juste parce que il est trop vieux pour rester dans l'école primaire. On redouble plus maintenant, on les envoient plus haut même si ils sont pas capables. Aussi, oui l'école est obligatoire, mais les enfants qui sont en difficulté, au lieu de les aider ils les envoient dans les programmes de cheminement particulier ou ils vont apprendre a scier du bois et laver de la vaisselle. Ne me dites pas le contraire, il y en a 2 écoles de ce type dans mon quartier.

ça c`est vrai....je l`ai constaté plus vous éloignez de Montréal où la capitale, le niveau des études est trés bas.....mais à mon avis faut faire une différence entre études et culture..... chaque peuple dispose de sa propre culture mais on ne peux pas demander que tout le monde doit être un Albert camus, ¸à mon avis ici y a une vision américaine où north american qu`on peux gagner notre vie sans faire des études ceci est existent dans la région....des quéebcois sont étonnés car on dispose d'un bac....le meilleur d'eux dispose d' un DEC....quittent trés tôt le cegep....commencent le travail à 20 ans ......car ici tu peux faire une carriére, argent, voiture, maison, un foyer avec un travail manuel de 14$ à 18 $ alors que un gars ayant un diplôme pourra commencer à 10$.....ici on raisonne peut être par un ésprit de gagnant....chez nous c'est la vision «francophone«.....tout se joue avec stylo, crayon et cravate....plus que tu as un bac + X tu auras un poste de gestion, encadrement etc.....ici c'est l'inverse......

Excellent commentaire. Tu apprends vite....

enfin un qui a compris :) comment sa marche la vie

marche= ici traduction du francais de france: (fonctionne)

lol mais on utilise aussi ça marche au bled ....j'ai attrapé le virus québecois :lol:

bien continue a marché de même t es sa bonne voie :)

mdr je suis dans la voie de perdre mon accent maghrébin ... y a le chum, souper, tabar....»K :lol:

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  • Habitués
voila tout a fait vrai.

je dirais plus même nous ici les québecois on ne changent pas les mots francais , ex: on passe une belle fin de semaine et nos pas on passe on bon weeken.

C'est gentil d'écrire les mots complets comme cela on peut lire ce que tu écris, ce qui est ton objectif je pense.

Heu si un jour tu passes en France et que tu demandes si les gens ont passé une bonne fin de semaine, ils vont te regarder d'un air bizarre, car oui, ils ont passé leur fin de semaine à travailler car fin de semaine = jeudi et vendredi.

Si cela te dérange d'employer le mot week end, il suffit alors de parler du samedi et du dimanche c'est plus long, mais tout le monde comprend la même chose.

Tout cela pour dire que les mots n'ont plus exactement le même sens, c'est ce qui fait le charme et la subtilité et dans la vie courante il faut être très vigilent car cela ne marche pas toujours comme on le pense et c'est surprenant parfois :blink::lol:

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  • Habitués

voila tout a fait vrai.

je dirais plus même nous ici les québecois on ne changent pas les mots francais , ex: on passe une belle fin de semaine et nos pas on passe on bon weeken.

Fun, cute, wifi (prononcé à l'anglaise), parquer son char, anyway, fucker, le lunch, les shocks, un toaster, céduler, checker, un laptop, le tip, scraper, faire un réfil, pluguer, un show, une job, un bumper, le driveway, etc. Et c'est pas une joke ;)

québec et montréal c est très différent a montréal vu le taux élevé d immigrant , il y a bcp de mot englais par contre a québec cé vraiment bcp moin .

j avoue que certain jeunne je dit bien c ertain parle avec quelque uns de c est mot . mais parcontre pas bcp d adulte de la ville de québec et les environ parle comme ca

Sans rancune dannie, j'ai l'impression que tu écris comme tu le prononçes est ce vrai !

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  • Habitués
the weekend= fin de semaine

Grave erreur :

En France :

Début de semaine = lundi mardi

Milieu de semaine = mercredi

fin de semaine = jeudi vendredi

week end = samedi dimanche

ça marche comme cela et pas autrement

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  • Habitués
voila tout a fait vrai.

je dirais plus même nous ici les québecois on ne changent pas les mots francais , ex: on passe une belle fin de semaine et nos pas on passe on bon weeken.

on ne dit pas on va faire du shoping. on dit on va faires des cources ou des comissions.

on ne dit pas que on va se stationner dans un parking, mais on dit on va se stationné dans un stationnement.

on envoie pas des email mais des couriels

on emploie pas souvent des anglisimes pourtemp je suis anglophone mais j essais de parler la langue d'ou j'habite.

nous on ne chamge pas notre langue

Toé t'es smatte! Anyway, ca fait du sens toutes c'que tu dis ... si on checke pas. j'veux pas de trouble avec toé, mais je dois t'dire qu'à date t'as 100% de badluck, pis t'es dans l'trouble, car j'ai trouvé une couple d'anglicismes ... Watche ca:

All-dressed : Adjectif récupéré de l'anglais signifiant dressé de toutes les garnitures proposées. (ex : Une pizza all-dressed). 

Badloque [badluck] : Emprunté à la langue anglaise pour en faire un nom féminin, une badeloque signifie une tuile, une malchance, une infortune. Avoir de la badeloque, c'est avoir la guigne. 

Badloqué, badeloquée [badlucké(e)] : Emprunté à la langue anglaise pour en faire un adjectif, le terme signifie : malchanceux, infortuné. 

Bâdrage : Nom masculin propre au langage populaire québécois, dérivé de l'anglais "bother" , le terme désigne : [1] l'ennui ; [2] le désagrément ; [3] un dérangement, un agacement. 

Bâdrer : Verbe propre au langage populaire québécois, dérivé de l'anglais "bother" , il marque l'action d'ennuyer, d'embêter, de déranger quelqu'un. 

Badtripper : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais, et signifiant : [1] mal vivre une situation ; [2] ne pas accepter un fait ou une réalité ; [3] paniquer. 

Balance : Ce nom féminin, outre ses significations d'usage, identifie au Québec : [1] un solde à payer ; [2] le reste d'une somme d'argent 

Balloune : Nom féminin propre au langage populaire québécois, dérivé de l'anglais "balloon". On l'utilise dans plusieurs situations : [1] être en balloune, c'est-à-dire être enceinte ; [2] être gros comme une balloune donc être corpulent ou obèse ; [3] partir sur une balloune, c'est-à-dire se lancer dans une beuverie, se saouler ; [4] péter la balloune, c'est-à-dire faire exploser la limite de l'ivressomètre ; [5] vivre sur une balloune, donc vivre de chimères, se bercer d'illusions ; [6] péter la balloune de quelqu'un, donc détruire ses rêves ou encore démolir ses prétentions. 

Baquer [backer] : Ce verbe, usité en français et qui signifie céder ou plier, ne s'emploie pas au Québec dans ce sens. Chez les Québécois, il s'agit d'un emprunt à l'anglais "to back" et il signifie : [1] reculer, revenir en arrière ; [2] aider, seconder quelqu'un. [3] endosser ou garantir la réputation de quelqu'un, la validité d'une affaire. 

Bécosse : Nom féminin, généralement employé au pluriel, et signifiant toilettes. Propre au langage populaire québécois, il s'agit d'une adaptation de l'expression anglaise "back house" qui signalait autrefois les toilettes extérieures, situées dans de petits cabanons de bois à l'arrière des habitations.

Breaker : Il s'agit d'un nom masculin emprunté à l'anglais, signifiant : [1] un disjoncteur ; [2] toutefois, depuis quelques années, les jeunes l'utilisent aussi comme verbe et il signifie dans ce cas précis : pratiquer le breakdance. [3] à titre de verbe, on en usera aussi pour marquer l'acte de stopper. On notera la prononciation du nom (brékeur) qui diffère de celle du verbe (bréké). 

Cancellation : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais et signifiant : annulation, résiliation.

Catcher : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to catch". Catcher exprime les actes suivants : [1] attraper ; [2] comprendre, piger.

Checker : Ce verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais : "to check", s'utilise dans les cas de figure suivants : [1] checker un travail ou une réalisation, c'est-à-dire en vérifier la qualité ; [2] checker quelqu'un ou quelque chose, c'est-à-dire porter attention ou regarder quelqu'un ou quelque chose.

Clotche : Emprunté à la langue anglaise "clutch", ce nom féminin désigne l'embrayage d'un véhicule motorisé.

Cruiser : Emprunté à l'anglais "to cruise", ce verbe courant dans le langage populaire québécois signifie draguer. 

Cute : Emprunté à la langue anglaise, cet adjectif courant dans le langage populaire québécois veut dire : mignon, mignonne.

Date : Prononcé à l'anglaise puisqu'il s'agit d'un mot (nom féminin) emprunté à cette langue, et que les Québécois utilisent fréquemment pour indiquer un rancart, un rendez-vous amoureux. Avoir "une date", c'est avoir un rendez-vous galant. 

Deal : Récupéré de l'anglais, ce nom masculin définit un marché, une affaire. On l'utilise souvent dans le sens de : [1] "faire un deal", c'est-à-dire "conclure un marché" ou "boucler une affaire" ; [2] pour marquer une indignation ou l'étonnement, particulièrement dans l'expression : "big deal !" qui se rapproche de l'expression française : "tu parles !".

Down : Emprunté à l'anglais le terme est utilisé via le langage populaire québécois dans les cas suivants : [1] à titre de nom masculin, pour qualifier la dépression. On dira : "avoir un down", c'est-à-dire : "ressentir un moment de déprime" ; [2] à titre d'adjectif, on dira de quelqu'un qu'il est down, donc qu'il est maussade ou fatigué à l'excès, sans énergie ; [3] à titre d'adjectif, on l'utilisera également pour indiquer qu'un système d'énergie est à plat : "les piles sont down".

Drille : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "drill", et désignant un outil électrique ou à pile destiné à pratiquer des trous dans certaines matières. Équivalent d'une perceuse.

Fitter : Emprunté à l'anglais "to fit", ce verbe couramment en usage dans le langage populaire québécois signifie : [1] convenir (ex : ce genre de truc, ça fitte pas avec moi, donc cela ne me convient pas) ; [2] ajuster (ex : faire fitter un canapé dans une pièce, c'est-à-dire l'ajuster au bon endroit).

Frencher : Verbe dérivé de l'expression anglaise "french kiss", que les Québécois ont adapté pour signifier : rouler une pelle. 

Fuck ! : Empruntée à la langue anglaise, cette expression très vulgaire correspond à peu près au "merde !" des Français. 

Fucké, fuckée : Adjectif et nom, courant dans le langage populaire québécois, dérivé de l'anglais "fuck". On l'utilise pour qualifier : [1] (adjectif) ce qui est déroutant, tordu ; [2] (adjectif) ce qui est renversant, épatant [3] (nom) une personne psychologiquement déséquilibrée (ex : un fucké, une fuckée, donc un fou, une folle).

Game : Emprunté à l'anglais, ce nom féminin ou adjectif porte différentes significations au Québec : [1] (nom) une game, c'est une tromperie, un subterfuge pour tromper ; [2] (nom) une game c'est aussi un match, une partie [3] (adjectif) il peut également qualifier l'audace ou le courage de quelqu'un (ex : être game de parler devant une foule).

Gun : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à la langue anglaise, signifiant : pistolet, revolver.

Helpeur : Emprunté à l'anglais, le nom masculin helpeur désigne un individu qui aide à une fonction ; il s'agit d'un apprenti en quelque sorte.

Insécure : Adjectif courant dans le langage populaire québécois, issu de l'anglais "secure", on lui attribue la valeur de ce qui est incertain, instable.

Jammer : Verbe courant dans le langage populaire québécois, tiré de l'anglais "to jam", les Québécois jamment de deux façons : [1] jammer dans le sens de : "quelque chose qui jamme", c'est "quelque chose qui se coince" ; [2] jammer dans le sens de faire la fête en musique, avec des instruments de musique et des amis. 

Jobeur : Ce nom masculin, dérivé de l'anglais "job" désigne une personne qui exécute des travaux pour des particuliers. Il s'agit de travailleur à la pièce, surtout dans le milieu de la construction et son travail se pratique toujours "au black". 

Jobine : Ce nom féminin, dérivé de l'anglais "job", représente tout petit boulot sans grande importance. On donne souvent des "jobines" aux enfants afin de les familiariser avec le monde du travail. 

Joke : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. On entend par "joke" une blague, une farce.

Lousse : Adjectif courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "loose", il qualifie ce qui est lâche, détendu, mou.

Mâchemâlo : Nom masculin, emprunté à l'anglais " marshmallow", il représente l'équivalent de la guimauve (chamallow).

Moppe : Nom féminin, courant dans le langage populaire québécois, issu du mot anglais "mop", et qui signifie serpillière.

Napkine : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "napkins". Il s'agit d'une serviette de table en papier. 

Necker : Verbe courant dans le langage populaire québécois, tiré de l'anglais "to neck". Les Québécois s'en servent pour marquer l'acte de se peloter. 

Necking : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to neck". Le necking au Québec est l'art de l'attouchement, du batifolage, du pelotage.

Oh Boy ! : Expression courante dans le langage populaire québécois, empruntée à la langue anglaise, surtout utilisée pour accentuer le caractère démesuré de quelque chose : "oh boy ! Ça va faire mal !".

Openeur : Nom masculin, emprunté à la langue anglaise "opener". Il s'agit d'un mécanisme dentelé destiné à ouvrir les boîtes de conserve : ouvre-boîte manuel.

Over [overtime] : Nom masculin emprunté à l'anglais et qualifiant le temps de travail fait en surtemps ; heures supplémentaires.

Pacsac : De l'anglais "back-pack", nom masculin désignant un havresac, un sac à dos.

Party : Emprunté à la langue anglaise, ce nom masculin s'utilise chez nos cousins québécois pour qualifier une boum, une partie, une fiesta.

Patcher : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to patch". On en fait usage dans le sens de : [1] rapiécer quelque chose ; [2] pallier à une situation de façon temporaire ; [3] réparer grossièrement une bourde.

Pitcher : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to pitch", il signifie : lancer, jeter en l'air.

Plogue : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "plug", il s'agit : [1] d'une prise de courant ; [2] d'une fiche électrique ; [3] d'un piston (ex : j'ai obtenu ce job parce que j'avais une bonne plogue, c'est-à-dire : "un bon piston". 

Ploguer : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to plug", on lui prête les sens suivants : [1] ploguer en voiture, c'est-à-dire : "avoir un accident" ; [2] ploguer, c'est-à-dire : "brancher un appareil électrique" ; [3] ploguer quelque chose ou quelqu'un à un endroit, c'est-à-dire : "le caser" ; [4] ploguer quelqu'un, c'est-à-dire : "le remettre à sa place, lui foutre la honte" ; [5] ploguer quelqu'un, c'est-à-dire : "le pistonner" ; [6] ploguer quelqu'un, c'est-à-dire lui mettre une raclée.

Punch : Outre ses significations d'usage, les Québécois lui accordent le sens anglais de "punchline". Il s'agit donc du point de chute dans une affaire ou dans un récit.

Rack [raque] : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais, un rack désigne tout type de système destiné au support d'objets (ex : un rack à vélo).

Ratchet : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "ratchet screwdriver", il désigne un tournevis à cliquet.

Ronner : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to run", il marque l'acte de diriger, de mener quelqu'un, une action ou quelque chose.

Running : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "running shoes" et qui représente des chaussures de course, des tennis ou des baskets.

Safe : Adjectif emprunté à la langue anglaise, les Québécois l'utilisent pour spécifier la qualité de ce qui est sûr, sans risque.

Scrap : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to scrap", il s'agit de ferraille. 

Scraper : Verbe courant dans le langage populaire québécois, construit à partir de l'anglais "to scrap", il signifie détruire, abîmer. 

Scrépeur : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "scrape", il désigne spécifiquement l'outil que l'on utilise au Québec pour gratter les vitres gelées d'une voiture en hiver, et que l'on nomme plus communément : grattoir.

Shit ! : Juron québécois emprunté à la langue anglaise, qui signifie : "merde !". 

Shop : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "shop" et vraisemblablement lui-même issu du terme français "échoppe". Au Québec il identifie une usine, un atelier d'ouvriers. 

Shotte [shot] : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "shot". On l'emploie dans les circonstances suivantes : [1] pour indiquer une gorgée de quelque liquide (ex : donne-moi une shotte de gin) ; [2] pour signaler d'un seul coup (ex : j'ai réussi d'une seule shotte) ; [3] pour exprimer la démesure (ex : j'en ai pris toute une shotte), ce qui veut dire beaucoup, vachement.

Slaque : Adjectif courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "slack", il peut définir : [1] le caractère de ce qui est détendu, permissif (ex : t'as le prof le plus slaque de l'école…) ; [2] un jeu ou du relâchement dans un mécanisme (ex : y'a un slaque dans la courroie de l'alternateur) ; [3] un ralentissement (ex : l'équipe connaît un slaque ces temps-ci, c'est pas bon !). 

Slaquer : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "slack", il marque l'acte de : [1] donner du jeu dans un mécanisme ; [2] donner de la permissivité (ex : slaque un peu, laisse-la tranquille ton ado !) ; [3] relâcher un rythme dans une performance (slaque un peu, tu vas te crever). 

Slotche : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "slutch". Il s'agit : [1] d'un mélange de neige fondante et de sel, propre au climat nord-américain de certaines régions ; [2] on l'emploie aussi pour nommer un breuvage gelé fait à partir de glaçons broyés, aromatisés de diverses essences. 

Smatte : Adjectif propre au langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "smart". On l'emploie au Québec pour qualifier : [1] quelqu'un de futé, d'intelligent ; [2] quelqu'un de vantard (ex : tu peux faire ton smatte tant que tu veux, c'est pas toi qui aura le poste !).

Sparages : Nom féminin pluriel issu du latin "sparagus", que l'anglais a transformé en "spar " (signifiant gesticuler en boxant), et le vieux français en "espadre" (signifiant se disperser, se répandre). Au Québec on l'emploie pour : [1] marquer certains gestes exagérés, une gesticulation excessive ; [2] pour exprimer la vantardise. 

Spare : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. On l'emploie pour : [1] nommer une roue de secours [2] qualifier tout élément en extra (ex : j'ai des vêtements en spare, pas grave si je tombe à l'eau…). 

Speech : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Il caractérise : [1] une semonce, des remontrances (ex : vu ce que t'as fait, tu vas te prendre tout un speech ma vieille !) ; [2] un discours quelconque. 

Stâler : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to stall". Il signifie : [1] marquer un arrêt au cours d'une action ; [2] tomber en panne ou caler un moteur dans le cas de l'utilisation d'un véhicule quelconque. 

Starter : Verbe et nom courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. On l'utilise : [1] comme nom masculin pour désigner un système de démarrage [2] comme verbe pour marquer l'acte de démarrer. 

Steady : Adjectif courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais, il qualifie le caractère de ce qui est régulier, permanent (ex : un "chum steady", c'est-à-dire un petit ami régulier, officiel). 

Stone : Adjectif courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Il indique la nature d'un individu qui est drogué, défoncé. 

Stool : Adjectif courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Il dénonce la qualité du mouchard, du cafteur, du rapporteur. 

Straight : Adjectif et nom courants dans le langage populaire québécois, empruntés à l'anglais. On utilise straight : [1] comme adjectif pour qualifier ce qui est ordinaire, commun, banal ; [2] comme adjectif pour indiquer le caractère naturel de quelque chose, donc nature, pur, sans fard, brut (ex : un whisky straight, c'est-à-dire sans eau, sans glaçon) ; [3] comme nom pour désigner un individu hétérosexuel. 

Strappe : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "strap". Il désigne une courroie, une lanière.

Swinguer : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to swing". On l'utilise : [1] pour signaler l'acte de danser ; [2] pour signaler l'acte de lancer un objet (ex : je vais te swinguer mon crayon par la tête si t'arrêtes pas de m'embêter !) ; [3] pour signaler l'acte de remuer vigoureusement (ex : ça va swinguer dans ce manège, c'est clair !). 

Swompe : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "swamp". Il s'agit : [1] d'un marécage ; [2] de tout lieu malpropre, de toute habitation insalubre (ex : ta chambre est une vraie swompe !).

Tape : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Il s'agit de ruban adhésif, de scotch. On notera la prononciation à l’anglaise : "tépe". 

Taper : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Il signifie scotcher, dans le sens de coller des objet à l’aide d’un adhésif. On notera la prononciation à l’anglaise : "tépé".

Tip : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Il désigne le pourboire (ex : combien je devrais lui donner pour le tip ?). 

Tiper : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Il marque l'acte de donner un pourboire.

Toast : En dehors de ses significations d'usage, les Québécois donnent à ce nom féminin la valeur d'une tranche de pain de mie grillée. 

Toaster : Verbe et nom masculin courants dans le langage populaire québécois et empruntés à l'anglais. Ils signifient : [1] à titre de verbe, griller quelque chose, plus souvent du pain ; [2] à titre de nom masculin, un grille-pain. 

Toffe : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "tough". Il qualifie la nature de ce qui est ardu, incommode, pénible, rude.

Trip : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Un trip c'est : [1] une aventure, une équipée, une expérience, une péripétie ; [2] une toquade (ex : il est parti sur un trip, plus moyen de l'en faire démordre…) ; [3] une motivation, une intention (ex : c'est quoi ton trip de vouloir faire ça ?) ; [4] un engouement, une préférence (ex : c'est son trip ce genre d'activité, il adore !). 

Tripeux, tripeuse : Nom masculin ou féminin, propre au langage populaire québécois, dérivé de l'anglais "trip". Il caractérise, de façon globale, toute personne qui se lance dans une entreprise ou un événement sans en estimer les conséquences : un aventurier, un expérimentateur, un fêtard. 

Trippant, trippante : Adjectif propre au langage populaire québécois, dérivé de l'anglais "trip". Il distingue la nature de ce qui est : cool, exaltant, extra, stimulant, super. 

Tripper : Verbe propre au langage populaire québécois, dérivé de l'anglais "trip". Tripper c'est s'amuser, s'emballer, prendre du plaisir (ex : si tu savais, je trippe à mort, c'est le pied !).

Truster : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Il exprime la confiance : avoir confiance, se fier à quelqu'un (ex : je peux truster ce vendeur, il me semble fiable).

Van : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Il s'agit de tout camion-remorque, fourgon ou fourgonnette.

Waiter : Nom masculin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. Le waiter est un garçon de café. 

Waitresse : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais. La waitresse est une serveuse dans un restaurant ou un hôtel. 

Watcher : Verbe courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to watch". On l’utilise dans le sens de surveiller, regarder, zieuter (ex : elle passe ses soirées à watcher le voisin).

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j ai l impression que tu habite dans des millieu défavirisé de la ville de montréal

Ce sont des mots courants utilisés par tous les Québécois. Certains viennent des liens que tu nous as donné dans le sujet "dictionnaire québecois et expression Québecoise". Titre dont tu noteras la présence d'au moins 3 fautes de français.

Je sais, "c'est pas bein le fun" :)

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  • Habitués

Pour en revenir aux choses sérieuses et non pas au morceau de paille dans l'oeil du voisin francais, voici un article qui résume bien ma pensée et qui, n'ayant pas été écrit par moi, mais par un Québécois spécialiste de la langue, devrait m'éviter de me faire offrir une place sur le premier charter par certains membres à l'épiderme hypersensible:

Qualité de la langue

Réaffirmer que la langue du Québec est bien le français (2)

Lionel Meney

Le Soleil (Opinions) 

lundi 8 décembre 2003 

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Quelle est la situation de la langue française au Québec ? S’améliore-t-elle, est-elle pire qu’avant, comment se compare-t-elle avec celle des autres pays d’un même niveau de développement ? Dans le dernier de deux articles, le professeur Lionel Meney de l’Université Laval esquisse des réponses et suggère des solutions.

***

Notre situation linguistique est devenue si complexe que nous avons du mal à nous y retrouver entre notre langue officielle, le français, notre langue politiquement/linguistiquement correcte, résultat de décennies d’idéologie (chasse aux anglicismes, rejet des francismes, valorisation de nos particularismes, bannissement ou imposition de termes par la correction politique, etc.), et notre langue réelle, celle que nous lisons dans les journaux, entendons dans les conversations, à la radio et à la télévision. Faut-il dire des running shoes, des espadrilles ou des tennis, un plaster, un diachylon ou un sparadrap, un chercheur, une chercheure ou une chercheuse ? En réalité, nous ne sommes pas en situation de diglossie, mais de... triglossie. Il faut enseigner le français pour savoir à quel point les élèves (et les enseignants) sont mêlés dans cet embrouillamini...

Certains préconisent la reconnaissance, l’officialisation, soit d’une langue québécoise, pour les plus radicaux, soit d’un français québécois standard, pour les plus modérés. L’argument avancé pour une norme linguistique propre au Québec est l’exemple des autres langues européennes implantées en Amérique.

Certes, rien ne s’oppose théoriquement à ce que les Québécois créent leur propre norme, mais le parallélisme avec les autres langues européennes est trompeur. La masse des locuteurs n’est pas comparable : les anglophones nord-américains représentent plus de 300 millions de personnes ; les Québécois francophones, six millions. Soit 50 anglophones pour un francophone. Le rapport démographique entre la " métropole " et ses anciennes colonies est exactement inverse : les Américains anglophones sont cinq fois plus nombreux que les Britanniques ; les Sud-Américains hispanophones, 10 fois plus nombreux que les Espagnols ; les Brésiliens, 17 fois plus nombreux que les Portugais ; les Québécois francophones, 10 fois moins nombreux que les Français. Conséquence de ce rapport démographique doublement défavorable, le français québécois, contrairement à l’espagnol et au portugais sud-américains, s’est trouvé placé dans une situation d’infériorité par rapport à l’anglais. Avec les effets connus sur sa prononciation, sa grammaire, son lexique, sa phraséologie.

L’anglais joue, au Québec, son rôle de langue véhiculaire hypercentrale, langue de communication avec nos voisins anglophones et la majeure partie du reste du monde ; le français québécois, celui de langue vernaculaire identitaire, de langue de communication spontanée à l’intérieur de notre communauté, de langue qui nous distingue ; le français de référence, celui de langue véhiculaire supercentrale, assurant la communication " surveillée " dans certaines situations à l’intérieur même de notre communauté (preuve qu’il n’est pas une langue " étrangère ") et la communication avec les autres francophones, de langue qui nous rapproche, marque notre appartenance à une communauté plus large, la francophonie mondiale.

En réalité, l’intrication du français québécois et du français commun est telle qu’il est artificiel de vouloir les séparer. Cette répartition fonctionnelle des langues et variétés de langue est totalement intériorisée par les Québécois. Et cela n’est pas pour leur déplaire, car ils en tirent le meilleur parti. Officialiser une norme québécoise reviendrait à rompre cet équilibre subtil, produit de la situation géopolitique du Québec. Si rien ne s’oppose, en théorie, à ce que les Québécois définissent leur norme propre, en pratique, ce choix induirait des inconvénients plus graves que les avantages supposés.

Une solution illusoire

Les partisans d’une telle entreprise ont tendance à sous-estimer les difficultés. Il faudrait procéder à un travail d’épuration - pour ne pas dire de " purification " - linguistique. Qui serait habilité à le faire ? Sur quels critères ? Et si, après ces nécessaires distinctions entre langue parlée et langue écrite, situations de communication familières et situations formelles, etc., on se rendait compte que le français québécois standard n’est qu’une peau de chagrin... Au nom de quel principe, la société civile serait-elle tenue d’accepter les résultats de ces travaux ? On peut imaginer le moyen utilisé par les idéologues et les fonctionnaires de la langue : par le biais d’un bureau d’approbation des manuels scolaires, exit le Petit Larousse, la novlangue québécoise serait imposée à tous les petits Québécois grâce à un dictionnaire fait ici par des gens d’ici, répondant aux critères politiquement/linguistiquement corrects bien de chez nous, établis par ces mêmes idéologues. Quand la concurrence est défavorable, on impose le monopole d’État...

L’opération aurait des conséquences négatives pour les seuls Québécois. Elle creuserait le fossé linguistique qui les sépare des autres francophones, faisant d’eux les prisonniers d’un double ghetto : ghetto francophone dans un environnement anglophone, ghetto québécophone dans la francophonie. Elle n’aurait même pas l’avantage d’éliminer le problème de l’insécurité linguistique. Certes, il serait rassurant de pouvoir se dire que nous avons notre-langue-à-nous-autres-qui-vaut-bien-celle-des-Français, mais ce nouveau sentiment de sécurité disparaîtrait vite au contact des autres francophones, parlant véritablement la langue que, partout ailleurs, on désigne sous le nom de " français ". L’entreprise créerait une réaction négative chez ces francophones - nous ne pourrions pas prétendre à l’extérieur que nous parlons français et combattre le français à l’intérieur - et fragiliserait la position internationale du Québec. Comment pourrions-nous continuer de solliciter l’appui de la France pour lutter contre l’hégémonie linguistique et culturelle anglo-saxonne, si nous considérons la langue et la culture de ce pays comme quelque chose d’étranger, d’impérialiste ? Si elle était connue, une telle duplicité anéantirait le formidable capital de sympathie dont jouit le Québec en France.

Avant la Révolution tranquille, les Canadiens français connaissaient très bien la culture française. Aujourd’hui, les jeunes générations n’en connaissent pratiquement plus rien : toute leur culture s’est américanisée. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner qu’une société qui romprait ce dernier lien avec la francophonie serait vouée à une anglicisation rapide. Or, malgré ce qu’on tente de nous inculquer, le véritable désir des Québécois est de parler une langue qui se rapproche le plus possible du français standard. Quand ils achètent des dictionnaires, les Québécois se prononcent massivement pour le français standard. Il suffit de rappeler le succès des dictionnaires made in France (Petit Robert) et l’échec commercial des dictionnaires made in Quebec (Dictionnaire québécois d’aujourd’hui).

La voie de l’avenir

Depuis plus de 40 ans, nous cultivons notre différence. À l’heure de la mondialisation et d’Internet, ce n’est plus le temps de s’isoler. Il n’est même plus possible de le faire. De même que le français est exposé à l’anglais, le français québécois l’est au français de France. Où est la pire menace ? Faut-il s’employer à creuser le fossé linguistique qui nous sépare des autres francophones ou bien essayer de le réduire ? Faut-il dresser de nouvelles barrières entre les Québécois et le reste de la francophonie ? La dynamique contemporaine, nos propres intérêts montrent que nous devons lever les barrières existantes, créer un véritable marché commun linguistique et culturel. Notre marché est très petit. Il est devenu trop exigu pour nos créateurs. Or, il a deux prolongements possibles : le marché francophone international et le marché anglophone mondial. Actuellement, nos créateurs sont handicapés sur le marché francophone à cause des particularités de notre langue et de notre méconnaissance de nombreux termes utilisés partout ailleurs dans la francophonie. La tentation est grande de passer directement sur le marché anglophone.

Il faut donner un coup de barre, envoyer un signal clair aux Québécois et aux autres francophones. Faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants puissent communiquer en français, sur un pied d’égalité, sans complexes, avec les mêmes générations d’Européens et d’Africains francophones. Il n’est pas nécessaire d’abandonner notre patrimoine linguistique québécois, mais il faut réaffirmer que la langue du Québec est bien le français, tout le français. Cette langue a une norme, le français standard, qui se forge non pas d’une façon mystérieuse et impérialiste dans quelques salons parisiens, mais se constitue dans la bouche et sous la plume de toute l’élite francophone, peu importe la race, la religion, le lieu d’origine ou de résidence, Paris étant le carrefour par où passent la plupart de ces influences, ce qui n’a rien de scandaleux, vu son poids démographique, économique, politique et culturel. C’est une chance pour la francophonie de compter en son sein une ville de rang mondial, comme c’est une chance pour le Québec d’avoir Montréal, seconde ville francophone au monde.

Cette norme est bien décrite. Elle n’appartient à personne. Tous ceux qui le veulent peuvent y adhérer sans avoir en demander l’autorisation de personne. Elle crée sans cesse une foule de nouveaux termes, emprunte à tous les vents et admet la variation linguistique, pourvu que l’intercompréhension soit sauve. Elle permet de communiquer avec 11 fois plus de monde - pour s’en tenir à la seule francophonie européenne - , que nous ne pourrions le faire avec une norme spécifiquement québécoise. C’est pourquoi nous devrions nous approprier l’intégralité du patrimoine linguistique français ; nous fixer des objectifs précis en matière de prononciation, d’accent, de morphosyntaxe, de vocabulaire et de phraséologie ; redonner sa place au patrimoine littéraire français ; mieux former nos enseignants en général et nos professeurs de français en particulier. Sinon, nous disparaîtrons dans l’océan anglophone. Dans l’indifférence générale...

Lionel Meney

Professeur à l’Université Laval, auteur du " Dictionnaire québécois-français " (Guérin, Montréal, 1999)

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  • Habitués

voila tout a fait vrai.

je dirais plus même nous ici les québecois on ne changent pas les mots francais , ex: on passe une belle fin de semaine et nos pas on passe on bon weeken.

C'est gentil d'écrire les mots complets comme cela on peut lire ce que tu écris, ce qui est ton objectif je pense.

Heu si un jour tu passes en France et que tu demandes si les gens ont passé une bonne fin de semaine, ils vont te regarder d'un air bizarre, car oui, ils ont passé leur fin de semaine à travailler car fin de semaine = jeudi et vendredi.

Si cela te dérange d'employer le mot week end, il suffit alors de parler du samedi et du dimanche c'est plus long, mais tout le monde comprend la même chose.

Tout cela pour dire que les mots n'ont plus exactement le même sens, c'est ce qui fait le charme et la subtilité et dans la vie courante il faut être très vigilent car cela ne marche pas toujours comme on le pense et c'est surprenant parfois :blink::lol:

the weekend= fin de semaine

Euh danie c'est beau de préserver ton accent québecois mais il ne faut pas oublier que le français est ta langue maternelle....c'est une langue d'élite comme Arabe....une langue qui t'attire :wub:

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  • Habitués
je dirais plus même nous ici les québecois on ne changent pas les mots francais , ex: on passe une belle fin de semaine et nos pas on passe on bon weeken.

on ne dit pas on va faire du shoping. on dit on va faires des cources ou des comissions.

on ne dit pas que on va se stationner dans un parking, mais on dit on va se stationné dans un stationnement.

on envoie pas des email mais des couriels

on emploie pas souvent des anglisimes pourtemp je suis anglophone mais j essais de parler la langue d'ou j'habite.

nous on ne chamge pas notre langue

ben oui hein tu n'emploies pas de termes anglais... tes whipper ne marchent plus, tu vas changer tes tires d'hiver, tu cancelles un rendez vous, tu dis bye quand tu quittes quelqu'un, tu fourres les brakes sur la routes!!! mais a part ca tout va bien!!! franchement tu penses à ce que tu ecris??

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  • Habitués

je dirais plus même nous ici les québecois on ne changent pas les mots francais , ex: on passe une belle fin de semaine et nos pas on passe on bon weeken.

on ne dit pas on va faire du shoping. on dit on va faires des cources ou des comissions.

on ne dit pas que on va se stationner dans un parking, mais on dit on va se stationné dans un stationnement.

on envoie pas des email mais des couriels

on emploie pas souvent des anglisimes pourtemp je suis anglophone mais j essais de parler la langue d'ou j'habite.

nous on ne chamge pas notre langue

ben oui hein tu n'emploies pas de termes anglais... tes whipper ne marchent plus, tu vas changer tes tires d'hiver, tu cancelles un rendez vous, tu dis bye quand tu quittes quelqu'un, tu fourres les brakes sur la routes!!! mais a part ca tout va bien!!! franchement tu penses à ce que tu ecris??

bien dsl de te dire ca mais ici a québec ou j habite on ne parle pas comme ca

donc tu es une fausse québecoise :blink: .... moitié moitié :blink:

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  • Habitués
mais étant anglophonne c est sur que moi j emploie c est mot quand je parle a une personne de ma langue qui est l anglais, mais sinon je parle le francais

t'es sûr que tu parles anglais ? fais nous une demo pour voir ! moi j'ai un petit doute

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  • Habitués

je dirais plus même nous ici les québecois on ne changent pas les mots francais , ex: on passe une belle fin de semaine et nos pas on passe on bon weeken.

on ne dit pas on va faire du shoping. on dit on va faires des cources ou des comissions.

on ne dit pas que on va se stationner dans un parking, mais on dit on va se stationné dans un stationnement.

on envoie pas des email mais des couriels

on emploie pas souvent des anglisimes pourtemp je suis anglophone mais j essais de parler la langue d'ou j'habite.

nous on ne chamge pas notre langue

ben oui hein tu n'emploies pas de termes anglais... tes whipper ne marchent plus, tu vas changer tes tires d'hiver, tu cancelles un rendez vous, tu dis bye quand tu quittes quelqu'un, tu fourres les brakes sur la routes!!! mais a part ca tout va bien!!! franchement tu penses à ce que tu ecris??

bien dsl de te dire ca mais ici a québec ou j habite on ne parle pas comme ca

donc tu es une fausse québecoise :blink: .... moitié moitié :blink:

bon je vais t expliquer pour que tu comprenne mieu. Moi j ai 47 ans . je suis née dans une ville du québec qui s apelle baie-comeau donc en se temp la la ville étais a moitier francaise et a montier anglaise . maintent cette ville est francophonne a 100 % mais pas avant de la je suis anglaise mais québecoise :)

mais pas mon copin lui est algérien pe tu le connais cé veniziano sur le forum :P

oh la vache veniziano est pris dans la cage de danie.....veniziano le Québecois hi hi..

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  • Habitués
Anglicisation au Québec se fait presque exclusivement à Montréal, les immigrants sont encore trop nombreux à adopter l'anglais comme langue d'usage, ce n'est pas le peuple francophone qui s'anglicise, mais les immigrants !!!

Le fait de parler encore français en Amérique du nord est un exploit de tous les jours. L'attrait de l'anglais est extrêmement important, surtout chez les immigrants, c'est évident. Et c'est pourquoi, cette province ne peut se permettre d'être médiocre et sa population de ne pas maitriser sa langue (supposément) maternelle!

Car comment alors convaincre les immigrants d'utiliser une langue que vous ne maitrisez pas et ne respectez pas? Ou est l'intérêt pour eux d'apprendre un dialecte incompréhensible dans le reste de la francophonie, un cul de sac linguistique et non pas l'ouverture sur le monde francophone: l'anglais leur apparait donc plus ¨rentable¨, car ils ne sont pas venus défendre le fait francais en Amérique du Nord, mais améliorer leurs conditions de vie et donner à leurs enfant un avenir.

Modifié par Dela
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  • Habitués

Anglicisation au Québec se fait presque exclusivement à Montréal, les immigrants sont encore trop nombreux à adopter l'anglais comme langue d'usage, ce n'est pas le peuple francophone qui s'anglicise, mais les immigrants !!!

Le fait de parler encore français en Amérique du nord est un exploit de tous les jours. L'attrait de l'anglais est extrêmement important, surtout chez les immigrants, c'est évident. Et c'est pourquoi, cette province ne peut se permettre d'être médiocre et sa population de ne pas maitriser sa langue (supposément) maternelle!

Car comment alors convaincre les immigrants d'utiliser une langue que vous ne maitrisez pas et ne respectez pas? Ou est l'intérêt pour eux d'apprendre un dialecte incompréhensible dans le reste de la francophonie, un cul de sac linguistique et non pas l'ouverture sur le monde francophone: l'anglais leur apparait donc plus ¨rentable¨, car ils ne sont pas venus défendre le fait francais en Amérique du Nord, mais améliorer leurs conditions de vie et donner à leurs enfant un avenir.

Exacte....bien dit on ne peux pas être royaliste plus aue le Roi !

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  • Habitués

Anglicisation au Québec se fait presque exclusivement à Montréal, les immigrants sont encore trop nombreux à adopter l'anglais comme langue d'usage, ce n'est pas le peuple francophone qui s'anglicise, mais les immigrants !!!

Le fait de parler encore français en Amérique du nord est un exploit de tous les jours. L'attrait de l'anglais est extrêmement important, surtout chez les immigrants, c'est évident. Et c'est pourquoi, cette province ne peut se permettre d'être médiocre et sa population de ne pas maitriser sa langue (supposément) maternelle!

Car comment alors convaincre les immigrants d'utiliser une langue que vous ne maitrisez pas et ne respectez pas? Ou est l'intérêt pour eux d'apprendre un dialecte incompréhensible dans le reste de la francophonie, un cul de sac linguistique et non pas l'ouverture sur le monde francophone: l'anglais leur apparait donc plus ¨rentable¨, car ils ne sont pas venus défendre le fait francais en Amérique du Nord, mais améliorer leurs conditions de vie et donner à leurs enfant un avenir.

oui cé vrai mais moi je me force a toujours parler francais :) mais c est fatigant :) mais j aime bien le langage québecois et je vais le protégé car ici au québec il reste juste cette province qui parle francais et encore bcp moin que avant a montréal tu as plus de chance de tombé sur une personen qui te parle anglais que francais

oui mais sérieux dannie, protéger ton « accent « québecois ...mais faut pas oublier que ta langue est le français que tu veux où pas..... faut défendre ton français en 1er ....c'est ta langue française le signe de votre patriotisme....ne demandez pas aux immigrants de faire cela....ma langue est Arabe..et ¸a sera la langue de mes enfants .j'essayerai d'améliorer mon anglais...

le Français est un moyen de commuication .

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  • Habitués

La culture général c'est pas uniquement connaître ce qui se passe au Québec !

Moi quand ma sur me dit que la fin de la deuxième guerre mondiale c'ets en 1954 et que le Roi Soleil c'est une troupe de danseurs, je trouve qu'il y a quand même un problème ! ( Bon depuis je lui dit ce que c'était mais quand même ...)

Elle commerce avec des gens de partout dans le monde par son travail ! Elle devrait avoir un minimum de connaissance général ! Et je ne trouve pas normal qu'à son niveau d'étude, elle ne sache pas ça !

Quand je regarde mes collègues, je vois bien qu'ils ont un niveau de culture très faible ... La seule chose qu'ils connaissent c'est ce que TVA leur a sortie ... Et je trouve ça vraiment dommage que le Québec soit réduit à ça !

Le monde existe en dehors du Québec et on en fait partie ... Je demande pas que les gens connaissent les présidents de tous les pays, mais il y a quand même un minimum à exiger !

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  • Habitués
Anglicisation au Québec se fait presque exclusivement à Montréal, les immigrants sont encore trop nombreux à adopter l'anglais comme langue d'usage, ce n'est pas le peuple francophone qui s'anglicise, mais les immigrants !!!

Le fait de parler encore français en Amérique du nord est un exploit de tous les jours. L'attrait de l'anglais est extrêmement important, surtout chez les immigrants, c'est évident. Et c'est pourquoi, cette province ne peut se permettre d'être médiocre et sa population de ne pas maitriser sa langue (supposément) maternelle!

Car comment alors convaincre les immigrants d'utiliser une langue que vous ne maitrisez pas et ne respectez pas? Ou est l'intérêt pour eux d'apprendre un dialecte incompréhensible dans le reste de la francophonie, un cul de sac linguistique et non pas l'ouverture sur le monde francophone: l'anglais leur apparait donc plus ¨rentable¨, car ils ne sont pas venus défendre le fait francais en Amérique du Nord, mais améliorer leurs conditions de vie et donner à leurs enfant un avenir.

Jamais je n'encouragerai la médiocrité et je ne crois pas non plus que la jeune génération Québécoise est satisfaite de la qualité de notre langue parlée et écrite.

Cependant, combien d'immigrants à l'extérieur de l'île de Montréal ne parlent pas français ? Est-ce que les francophones de l'île de Montréal parleraient plus mal français que les francophones d'ailleurs au Québec ?

Les immigrants ne sont effectivement pas ici pour défendre le fait français en Amérique, mais le problème c'est qu'ils sont majoritairement d'abord attirés par le côté bilingue et par le côté anglophone de l'Amérique.

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  • Habitués
bien tu ne vie pas dans la même ville que moi. français car moi ici les gens son cultivés en se qui conserne le français:P

Euh et c'est quoi "être cultivé en ce qui concerne le français" (juste pour mon édification personnelle) ?

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  • Habitués

De toute évidence, le systême a des ratées puisque, malgré divers changements, rien n'y fait.

Que ce soit au niveau du décrochage scolaire que de la qualité du français écrit et parlé.

La réforme, qui, à mon avis, a surtout consisté à nivellé par le bas, histoire d'augmenter la diplomation, n'a pas eu les effets escomptés.

A qui la faute ?

Aux parents qui croient que l'éducation c'est l'affaire de l'école et qui sont de plus en plus "irresponsables".

Aux enseignants syndiqués qui n'ont plus la vocation et pour qui enseigner est un boulot comme n'importe quel autre. Il faut dire qu'en devenant "fonctionnaires" ça calme hein ?

Aux gouvernements qui n'ont toujours pas compris que ce n'est pas à coût de commissions d'enquêtes, de consultations qui s'éternisent etc. qu'on changera les choses.

Je crois qu'il faut être pro-actif. Il faut encourager nos jeunes à l'effort. Il faut créer un cadre où les jeunes pourront se réaliser pleinement et où la réussite sera récompensé. Il faut aider les parents, souvent démunis, lorsqu'ils sont aux prises avec un jeune que l'école rebute.

Bref, les solutions existent ... et il y en a beaucoup ... qu'il faut adapter à chaque personne ...

Encore faut-il s'en donner les moyens ... individuellement ... collectivement ...

Il y va de l'avenir de notre pays ... de notre peuple.

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