Le Québec courtise la « racaille » de Sarkozy

[Sarkos]

http://www.lactualite.com/education/articl...401_103659_9760

Le Québec courtise la « racaille » de Sarkozy

par Marc-Olivier Bherer

publié dans L'actualité du 1er mai 2009

Les banlieues défavorisées de Paris, un gisement de talents ? Dix-huit universités du Québec y ont mené pour la première fois en février une opération séduction, afin dattirer chez elles des étudiants issus de ces territoires déshérités.

Le tiers des moins de 20 ans vivent dans la pauvreté dans le département de Seine-Saint-Denis, au nord de Paris. Les études sont une chance dy échapper. Paris 8 et Paris 13, les universités locales, y croient, mais « le potentiel quelles abritent est rarement reconnu par les universités étrangères, qui préfèrent visiter les établissements plus prestigieux » de la capitale française, explique la journaliste Catherine Rollot, du quotidien Le Monde.

Une large banderole « Étudier au Québec », déployée dans ces deux universités le 10 février, a brisé cet isolement le temps dune journée. Un kiosque était dressé et des responsables du recrutement ont multiplié les contacts pour vanter le cadre universitaire québécois. Près de 600 étudiants ont participé aux rencontres organisées, et 8 300 dépliants ont été distribués par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), à lorigine de cette initiative. En 2008, 6 873 étudiants français étaient inscrits dans les universités québécoises. La CREPUQ veut hausser ce total de 10 %.

[popy]

Comme quoi, nul n'est prophète dans son pays !

Cela dit, c'est un peu un raccourci de qualifier de racaille quelqu'un qui a eu la chance de grandir dans un quartier "difficile" (tiens, on se demande, difficile, mais pour qui ?). En fait, la grande majorité ne font pas d'histoires et dans ce cas, personne ne les traite de "racaille". Ou alors, c'est de l'abus de langage.

[EZA78]

http://www.lactualite.com/education/articl...401_103659_9760

Le Québec courtise la « racaille » de Sarkozy

par Marc-Olivier Bherer

publié dans L'actualité du 1er mai 2009

Les banlieues défavorisées de Paris, un gisement de talents ? Dix-huit universités du Québec y ont mené pour la première fois en février une opération séduction, afin dattirer chez elles des étudiants issus de ces territoires déshérités.

Le tiers des moins de 20 ans vivent dans la pauvreté dans le département de Seine-Saint-Denis, au nord de Paris. Les études sont une chance dy échapper. Paris 8 et Paris 13, les universités locales, y croient, mais « le potentiel quelles abritent est rarement reconnu par les universités étrangères, qui préfèrent visiter les établissements plus prestigieux » de la capitale française, explique la journaliste Catherine Rollot, du quotidien Le Monde.

Une large banderole « Étudier au Québec », déployée dans ces deux universités le 10 février, a brisé cet isolement le temps dune journée. Un kiosque était dressé et des responsables du recrutement ont multiplié les contacts pour vanter le cadre universitaire québécois. Près de 600 étudiants ont participé aux rencontres organisées, et 8 300 dépliants ont été distribués par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), à lorigine de cette initiative. En 2008, 6 873 étudiants français étaient inscrits dans les universités québécoises. La CREPUQ veut hausser ce total de 10 %.

la racaille comme tu parles mon cher ami... ne vient pas seulement de Mr Sarkozy.. mais tout le monde le dit.. même moi qui y habite en banlieue défavorisée!!! alors ne stigmatise pas le président stp.... le reste est très positif!!

[Tinavire]

Oublions le titre racoleur de l'article (et un peu provocateur en reprenant un terme dont je ne suis pas certain que le journaliste mesure toute la signification, et qu'il a peut-être utilisé aussi pour faire de "l'humour" !?...) et saluons cette belle initiative !

[fabou]

juste pour souligner un détail:

encore faut t-il qu'ils paient les frais pour aller étudier au quebec (frais d'école, hébérgement, nourriture, sorties, fringues....) !! l'accès aux grandes écoles et aux études à l'étranger est réservé à une certaine élite, mettre des bandrolles dans les quartiers défavorisés c'est très bien, mais je me doute que ça puisse servir à quelque chose... pour obtenir le visa études au canada, l'ambassade demande les relevés banquaires des parents (et tu as intrerêt d'avoir des parents blindés)!! sinon on te le donnera jamais...

[popy]

Faudrait pas non plus que les québécois, avec ce titre paniquant, pensent que la France leur envoie des casseurs...

[Lucille]

Et puis ça m'étonnerait que les universitaires soient les mêmes personnes que celles qui brûlent les voitures....

Modifié 17 avril 2009 par Lucille

[fabou]

Et puis ça m'étonnerait que les universitaires soient les mêmes personnes que celles qui brûlent les voitures....

d'accord avec toi, faut pas mettre tt le monde dans le mm panier !!

[Silicon]

Quand le journaliste a écrit racaille , probablement qu'il avait la plotte a terre....

[popy]

Et puis ça m'étonnerait que les universitaires soient les mêmes personnes que celles qui brûlent les voitures....

Encore qu'en 1968..c'était un peu les mêmes !

cela dit, c'est vrai que ça serait une super expérience pour quelqu'un qui a dû mal à bouger en France de faire des études ailleurs. En plus, il doit y avoir des bourses disponibles...c'est cool

[mabcan]

C'est un titre d'une nullité incroyable : ça m'étonnerait que le Québec courtise la racaille... mais plutôt de jeunes étudiants.

Donc ce sont les mêmes qui se permettent de nous faire des remarques lorsque nous nous exprimons sur le Québec qui sont capables de faire des amalgames pareils ? Bonjour les donneurs de leçons ! Ça fera très certainement plaisir aux concernés.

[jugmez]

http://www.lactualite.com/education/articl...401_103659_9760

Le Québec courtise la « racaille » de Sarkozy

........

mais « le potentiel quelles abritent est rarement reconnu par les universités étrangères, qui préfèrent visiter les établissements plus prestigieux » de la capitale française, explique la journaliste Catherine Rollot, du quotidien Le Monde.

.......

Encore toi Sarko!! même tes posts sont aussi trollesques que tes commentaires...D'habitude je réponds pas aux trolls mais une fois la vérification de la source de l'article faite , je me dois de commenter, car le contenu me révulse!!!!!!!!!!

Je ne sais pas si le titre de l'article est ironique ou si le journaliste le pense vraiment (moi je pense pour le premier) mais cet article est dénué de bon sens et un brin provocateur.

Mais ce qui est vraiment hallucinant, voir choquant, c'est cette affirmation rapportée par Mr le journaliste qui sur je ne sais quels critères se permet-il de porter comme ça des jugement hatifs sur le potentiels des dites universités. Pourra-t-on avoir la méthodologie utilisée pour arriver à cette brillante conclusion? Quel crédit peut on accorder à "la méthode scientifique" utilisée par ce remarquable journaliste néanmoins inconnu?

Moi qui ai fait 3 ans à Paris 13, je peux vous dire que toutes les facs "publiques" de Paris sans dans le même pétrin, sinon pourquoi observe t on tant de grèves de la part du personnel enseignant dans les centres de recherches affiliés à ces facs?

Cet articel n est écrit que dans le but de provoquer et ne renseigne en aucun cas sur la situation des facs parisiènnes implantées dans le 93 qui gênent tant. On dirait que cette jeunesse qui est encore sur les bancs de la fac incommode plus Mr le journaliste que celle qui est livrée à elle même et aux méthodes brutales de la police de Sarko. Triste constat, je dois dire!! Par contre je mesure toute l'étroitesse d'esprit de son rédacteur et de la fausse abyssale qui séparent cette nomenklatura parisiènne de la réalité des banlieues qui fument toujours des cendres de la dernière révolte de 2001.

Même quand la banlieue ne brûle pas fait parler d'elle même!!!!

Modifié 17 avril 2009 par jugmez

[kobico]

En effet, le titre de cet article n'est pas du meilleur goût. Personnellement, j'ai interprété la présence des guillemets comme voulant dire "la racaille selon Sarkozy" et non pas "la racaille en soi". J'y vois plutôt une dénonciation du point de vue "sarkozien". Il eut été préférable d'écrire "les laissés-pour-compte de Sarkozy", cela aurait évité l'ambiguïté.

[popy]

Salut Kobico !

Le titre que tu proposes ne me convient pas non plus. S'il y a des "laissés pour compte" , ce ne sont pas ceux spécifiquement du Président mais à la limite ceux de toute une société qui fait tout pour s'éloigner de ce genre de zones.

Reprendre les termes, certes mal choisis du président de la rép française mais que tout le monde emploie en privé ..., c'est mal venu ; en plus c'est faire un faux-procès. Faux procès conte les gens désignés, le Président de la République qui ,je ne suis pas son interprète mais un peu de bonne foi ne fait pas de mal, n'entendait pas désigner par-là toute une population mais des personnes qui au sein de cette population ont ou auraient des comportements réprehensibles et au premier chef, contre la population de ces mêmes quartiers et particulièrement ceux qui essaient de faire des études, de réussir "méritocratiquement". Parfois en vain. ça c'est triste. Qui sait, peut-être beaucoup ont intérêt à souffler sur les braises ou laisser ce genre de territoires péricliter...

[kobico]

Bonjour Popy!

je suis d'accord avec toi. Ce ne sont pas que les laissés-pour-compte de Sarko.

Il est aussi devenu de bon ton de casser du sucre sur le dos du président et cela nous amène à trop de raccourcis.

[lilinemo]

En effet, le titre de cet article n'est pas du meilleur goût. Personnellement, j'ai interprété la présence des guillemets comme voulant dire "la racaille selon Sarkozy" et non pas "la racaille en soi". J'y vois plutôt une dénonciation du point de vue "sarkozien". Il eut été préférable d'écrire "les laissés-pour-compte de Sarkozy", cela aurait évité l'ambiguïté.

+1

Je l'ai interprété de la même façon !!

[Sarkos]

TO LIRE OR NOT SAVOIR TO LIRE

On voit souvent des enquêtes ici indiquant que 30, voire 40% des Québécois ne savent pas lire. Les gens tiquent se demandant comment est-ce possible? Comment un tiers de la population peut être incapable de lire un texte? A lire les messages ci-haut, j'ai l'impression que c'est beaucoup élevé en France!!!

L'article, à paraitre bientôt dans le plus important magazine québécois, visait simplement à indiquer que les universités québécoises sont fort actives en France. Tellement actives qu'elles cherchent maintenant à repêcher les laissés pour compte du système français où se cacheraient, paraît-il, des talents rares...

Or la plupart n'ont pas réussi à déchiffrer le texte et ont capoté sur le titre punché qui ne visait qu'à attirer l'attention sur la clientèle visée, rejetée même par le président français (président qui n'a guère la cote au Québec depuis sa sortie contre les souverainistes)

Alors combien de Français ne savent pas lire? Combien de Français sont incapables de comprendre un texte aussi simple?

40%? 50%?

Modifié 17 avril 2009 par Sarkos

[hotrod]

C'est sur que ce genre d'initiative peut peut etre donner la chance a certain jeunes qui ne l' auront probablement pas en france...

[noemieland]

juste pour souligner un détail:

encore faut t-il qu'ils paient les frais pour aller étudier au quebec (frais d'école, hébérgement, nourriture, sorties, fringues....) !! l'accès aux grandes écoles et aux études à l'étranger est réservé à une certaine élite, mettre des bandrolles dans les quartiers défavorisés c'est très bien, mais je me doute que ça puisse servir à quelque chose... pour obtenir le visa études au canada, l'ambassade demande les relevés banquaires des parents (et tu as intrerêt d'avoir des parents blindés)!! sinon on te le donnera jamais...

Alors je rectifie quelques peu, accéder aux études au quebec en tant que Français n'est pas du tout réservé aux élites!!!!!!

En tant que francais nous avons la grande chance d'avoir droit aux échanges CREPUQ. Ce qui veut dire qu'un étudiant sélectionné par une université au Québec, paye ses frais de scolarité en France et non au Québec. De plus si l'étudiant français est boursier (je rappelle qu'en france la bourse dépend du revenu des parents!) alors il n'aura aucun frais de scolarité à payer!

Je parle en connaissance de cause car en 2005 je suis partie suivre un an de scolarité au Québec, et je peux vous dire que ça m'est revenu moins cher un an au Québec que un an en france.

J'ai eu le droit en plus de ma bourse du Crous en France, à 500 euros de bourse par le crous pour mon billet d'avion et 2400 euros de bourse de la fondation de France.

Après tu parles de sortie, fringue... mais à eux de magasiner au moins cher! et ca se trouve!

Quand on veut, on peut....

[kobico]

TO LIRE OR NOT SAVOIR TO LIRE

On voit souvent des enquêtes ici indiquant que 30, voire 40% des Québécois ne savent pas lire. Les gens tiquent se demandant comment est-ce possible? Comment un tiers de la population peut être incapable de lire un texte? A lire les messages ci-haut, j'ai l'impression que c'est beaucoup élevé en France!!!

L'article, à paraitre bientôt dans le plus important magazine québécois, visait simplement à indiquer que les universités québécoises sont fort actives en France. Tellement actives qu'elles cherchent maintenant à repêcher les laissés pour compte du système français où se cacheraient, paraît-il, des talents rares...

Or la plupart n'ont pas réussi à déchiffrer le texte et ont capoté sur le titre punché qui ne visait qu'à attirer l'attention sur la clientèle visée, rejetée même par le président français (président qui n'a guère la cote au Québec depuis sa sortie contre les souverainistes)

Alors combien de Français ne savent pas lire? Combien de Français sont incapables de comprendre un texte aussi simple?

40%? 50%?

Le problème sur ce forum est que les gens lisent seulement avec leurs émotions et non pas avec leurs neurones.

De même, quand une information est imprécise (30% ou 40% des Québécois ne savent pas lire), les gens vont penser que 30% à 40% des Québécois sont analphabètes, ce qui n'est évidemment pas le cas. Le chiffre de 40% représente une mesure de la "littéralité", c'est-à-dire, une mesure de la difficulté à lire. Les analphabètes complets représentent seulement 7% de la population.