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Echanges étudiants franco-Québécois


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  • Habitués

Salut la compagnie,

Loin de vouloir relancer un débat qui tournait en rond, je pense néanmoins que comme nous avions le point de vue de radio-canada à disposition, il est de bon ton d'avoir la réponse du Consul Gal de France pour avoir différents sons de cloche. Ca donne un point de vue plutôt raisonable, et raisonné (en n'en attend pas moins il est vrai d'une personne de cette stature)

Opinion

Étudiants français au Québec: les faits

François Alabrune, Consul général de France à Québec

Édition du mercredi 02 avril 2008

Plusieurs médias se sont fait récemment l'écho d'un reportage de Radio-Canada sur le nombre d'étudiants français admis dans les universités québécoises, notamment de langue anglaise. Je souhaite -- par quelques faits et loin de toute polémique -- dresser un tableau plus complet d'un des éléments moteurs de la relation privilégiée entre la France et le Québec.

Près de 6400 Français étudient dans les universités québécoises alors qu'environ un millier de Québécois part étudier en France chaque année. À première vue, ces chiffres peuvent paraître déséquilibrés. En réalité, ils sont proportionnels non seulement aux populations de la France (64 millions) et du Québec (7,6 millions) mais aussi à nos populations estudiantines respectives: environ trois étudiants français sur 1000 choisissent le Québec, contre quatre étudiants québécois sur 1000 qui se rendent en France.

Des rappels

Il convient de rappeler que:

- un Québécois qui étudie en France, aujourd'hui comme il y a 40 ans, paie les mêmes droits d'inscription qu'un Français;

- depuis 1978, une entente de réciprocité lie la France et le Québec: les Français au Québec bénéficient donc des mêmes avantages que ceux toujours consentis pour les Québécois en France.

Peut-on dire que les Français viennent au Québec car les études sont moins chères qu'ailleurs? Pas si on les compare à la France. Compte tenu du financement direct des universités françaises par l'État, donc par le contribuable français, les coûts d'inscription d'un étudiant français -- ou québécois -- est, en France, de l'ordre de 300 $ à 400 $ pour le premier cycle. Ils sont donc nettement inférieurs aux tarifs payés par les étudiants français au Québec (près de 1800 $).

Statistiques

Selon les chiffres disponibles au ministère québécois de l'Éducation, près de 85 % des 6400 étudiants français au Québec fréquentent les universités de langue française. Les quatre principaux établissements qui les accueillent sont, dans l'ordre, l'Université de Montréal, l'UQAM, l'Université Laval et HEC.

Seulement 15 % des étudiants français au Québec sont inscrits dans les universités anglaises du Québec. Les étudiants français ne représentent qu'environ 10 % des étudiants étrangers à McGill ou à Concordia. Les étudiants français qui s'inscrivent à ces universités n'y vont pas pour apprendre l'anglais puisqu'ils doivent déjà le maîtriser avant d'y entrer. Ils le font parce que ce sont des universités réputées. Il n'y risquent pas de perdre l'usage du français.

Des atouts

Plus largement, les étudiants français au Québec présentent d'autres caractéristiques souvent ignorées qui, je le pense, constituent des atouts pour le Québec:

- ils sont plus enclins que les autres étudiants étrangers à suivre leur formation à l'extérieur de Montréal et de Québec. À titre d'exemple, ils représentent 30 % des étudiants étrangers à l'Université du Québec à Trois-Rivières, 40 % à Chicoutimi et 45 % à Sherbrooke. Ce chiffre s'élève à près de 60 % à Rimouski;

- près d'un quart des étudiants français étudient en sciences (pures, appliquées ou de la santé) et, pour certains, participent directement aux découvertes de la recherche québécoise;

- ils sont jeunes, diplômés, francophones et déjà intégrés à la société québécoise, certains demeurant après leurs études au Québec, auquel ils apportent leur force de travail.

La balle aux étudiants

Faut-il le rappeler, les étudiants québécois sont les bienvenus en France. La France est un des grands pays d'accueil d'étudiants étrangers. Avec quelque 265 000 étudiants étrangers présents dans ses établissements d'enseignement supérieur en 2006, la France se classe troisième au monde.

Les étudiants québécois doivent davantage saisir cette occasion. Pour donner corps à ce mouvement, la France amplifie, en cette année du 400e anniversaire de la fondation de Québec, sa politique d'attractivité. Un forum franco-québécois sur les formations supérieures aura lieu en septembre à Québec et à Montréal. Environ 80 établissements d'enseignement supérieur français ont prévu d'y participer. C'est, à ma connaissance, la première fois qu'une rencontre de ce type et de cette importance est organisée au Québec.

Il revient aux étudiants québécois de saisir la balle au bond.

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Salut la compagnie,

Loin de vouloir relancer un débat qui tournait en rond, je pense néanmoins que comme nous avions le point de vue de radio-canada à disposition, il est de bon ton d'avoir la réponse du Consul Gal de France pour avoir différents sons de cloche. Ca donne un point de vue plutôt raisonable, et raisonné (en n'en attend pas moins il est vrai d'une personne de cette stature)

Opinion

Étudiants français au Québec: les faits

François Alabrune, Consul général de France à Québec

Édition du mercredi 02 avril 2008

Plusieurs médias se sont fait récemment l'écho d'un reportage de Radio-Canada sur le nombre d'étudiants français admis dans les universités québécoises, notamment de langue anglaise. Je souhaite -- par quelques faits et loin de toute polémique -- dresser un tableau plus complet d'un des éléments moteurs de la relation privilégiée entre la France et le Québec.

Près de 6400 Français étudient dans les universités québécoises alors qu'environ un millier de Québécois part étudier en France chaque année. À première vue, ces chiffres peuvent paraître déséquilibrés. En réalité, ils sont proportionnels non seulement aux populations de la France (64 millions) et du Québec (7,6 millions) mais aussi à nos populations estudiantines respectives: environ trois étudiants français sur 1000 choisissent le Québec, contre quatre étudiants québécois sur 1000 qui se rendent en France.

Des rappels

Il convient de rappeler que:

- un Québécois qui étudie en France, aujourd'hui comme il y a 40 ans, paie les mêmes droits d'inscription qu'un Français;

- depuis 1978, une entente de réciprocité lie la France et le Québec: les Français au Québec bénéficient donc des mêmes avantages que ceux toujours consentis pour les Québécois en France.

Peut-on dire que les Français viennent au Québec car les études sont moins chères qu'ailleurs? Pas si on les compare à la France. Compte tenu du financement direct des universités françaises par l'État, donc par le contribuable français, les coûts d'inscription d'un étudiant français -- ou québécois -- est, en France, de l'ordre de 300 $ à 400 $ pour le premier cycle. Ils sont donc nettement inférieurs aux tarifs payés par les étudiants français au Québec (près de 1800 $).

Statistiques

Selon les chiffres disponibles au ministère québécois de l'Éducation, près de 85 % des 6400 étudiants français au Québec fréquentent les universités de langue française. Les quatre principaux établissements qui les accueillent sont, dans l'ordre, l'Université de Montréal, l'UQAM, l'Université Laval et HEC.

Seulement 15 % des étudiants français au Québec sont inscrits dans les universités anglaises du Québec. Les étudiants français ne représentent qu'environ 10 % des étudiants étrangers à McGill ou à Concordia. Les étudiants français qui s'inscrivent à ces universités n'y vont pas pour apprendre l'anglais puisqu'ils doivent déjà le maîtriser avant d'y entrer. Ils le font parce que ce sont des universités réputées. Il n'y risquent pas de perdre l'usage du français.

Des atouts

Plus largement, les étudiants français au Québec présentent d'autres caractéristiques souvent ignorées qui, je le pense, constituent des atouts pour le Québec:

- ils sont plus enclins que les autres étudiants étrangers à suivre leur formation à l'extérieur de Montréal et de Québec. À titre d'exemple, ils représentent 30 % des étudiants étrangers à l'Université du Québec à Trois-Rivières, 40 % à Chicoutimi et 45 % à Sherbrooke. Ce chiffre s'élève à près de 60 % à Rimouski;

- près d'un quart des étudiants français étudient en sciences (pures, appliquées ou de la santé) et, pour certains, participent directement aux découvertes de la recherche québécoise;

- ils sont jeunes, diplômés, francophones et déjà intégrés à la société québécoise, certains demeurant après leurs études au Québec, auquel ils apportent leur force de travail.

La balle aux étudiants

Faut-il le rappeler, les étudiants québécois sont les bienvenus en France. La France est un des grands pays d'accueil d'étudiants étrangers. Avec quelque 265 000 étudiants étrangers présents dans ses établissements d'enseignement supérieur en 2006, la France se classe troisième au monde.

Les étudiants québécois doivent davantage saisir cette occasion. Pour donner corps à ce mouvement, la France amplifie, en cette année du 400e anniversaire de la fondation de Québec, sa politique d'attractivité. Un forum franco-québécois sur les formations supérieures aura lieu en septembre à Québec et à Montréal. Environ 80 établissements d'enseignement supérieur français ont prévu d'y participer. C'est, à ma connaissance, la première fois qu'une rencontre de ce type et de cette importance est organisée au Québec.

Il revient aux étudiants québécois de saisir la balle au bond.

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heureusement, qu'il n'y a que des universités pourri en france et qu'aucune d'entre elle n'est dans le top 50 des universités mondial,

sinon ca ne serait pas 265 000, mais 300 ou 350 000 etudiants etranger en france...

:innocent: les francais on vraiment de la chance qu'elles soient aussi pourri que ca... :innocent:-_-

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  • Habitués
Il a juste oublié le chiffre principal: le nombre d'étudiants québécois qui vont étudier en France.

Mille. Six fois moins que le nombre de Français qui viennent étudier ici.

Ce n'est pas sa faute si tu as loupé tes leçons d'arithmétique, le mot "proportionnel" t'échappe ...

En réalité, ils sont proportionnels non seulement aux populations de la France (64 millions) et du Québec (7,6 millions) mais aussi à nos populations estudiantines respectives: environ trois étudiants français sur 1000 choisissent le Québec, contre quatre étudiants québécois sur 1000 qui se rendent en France.

Je me disais aussi que tu avais dû décrocher en cours de route ...

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  • Habitués
Il a juste oublié le chiffre principal: le nombre d'étudiants québécois qui vont étudier en France.

Mille. Six fois moins que le nombre de Français qui viennent étudier ici.

Ce n'est pas sa faute si tu as loupé tes leçons d'arithmétique, le mot "proportionnel" t'échappe ...

En réalité, ils sont proportionnels non seulement aux populations de la France (64 millions) et du Québec (7,6 millions) mais aussi à nos populations estudiantines respectives: environ trois étudiants français sur 1000 choisissent le Québec, contre quatre étudiants québécois sur 1000 qui se rendent en France.
Je me disais aussi que tu avais dû décrocher en cours de route ...

Il a décroché tôt alors... Quelques part en début de secondaire non, la proportionnalité ça doit pas être très tard dans le cursus pourtant...

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  • Habitués

je sais pas en quel classe on arrive a lire le 2eme paragraphe avant d'etre fatigué,

mais il a du decrocher avant !!!

mais il est vrai que certaine personne ne font pas le rapprochement entre 1000 et un millier :innocent:

Salut la compagnie,

Loin de vouloir relancer un débat qui tournait en rond, je pense néanmoins que comme nous avions le point de vue de radio-canada à disposition, il est de bon ton d'avoir la réponse du Consul Gal de France pour avoir différents sons de cloche. Ca donne un point de vue plutôt raisonable, et raisonné (en n'en attend pas moins il est vrai d'une personne de cette stature)

Opinion

Étudiants français au Québec: les faits

François Alabrune, Consul général de France à Québec

Édition du mercredi 02 avril 2008

Plusieurs médias se sont fait récemment l'écho d'un reportage de Radio-Canada sur le nombre d'étudiants français admis dans les universités québécoises, notamment de langue anglaise. Je souhaite -- par quelques faits et loin de toute polémique -- dresser un tableau plus complet d'un des éléments moteurs de la relation privilégiée entre la France et le Québec.

Près de 6400 Français étudient dans les universités québécoises alors qu'environ un millier de Québécois part étudier en France chaque année. À première vue, ces chiffres peuvent paraître déséquilibrés. En réalité, ils sont proportionnels non seulement aux populations de la France (64 millions) et du Québec (7,6 millions) mais aussi à nos populations estudiantines respectives: environ trois étudiants français sur 1000 choisissent le Québec, contre quatre étudiants québécois sur 1000 qui se rendent en France.

Des rappels

Il convient de rappeler que:

- un Québécois qui étudie en France, aujourd'hui comme il y a 40 ans, paie les mêmes droits d'inscription qu'un Français;

- depuis 1978, une entente de réciprocité lie la France et le Québec: les Français au Québec bénéficient donc des mêmes avantages que ceux toujours consentis pour les Québécois en France.

Peut-on dire que les Français viennent au Québec car les études sont moins chères qu'ailleurs? Pas si on les compare à la France. Compte tenu du financement direct des universités françaises par l'État, donc par le contribuable français, les coûts d'inscription d'un étudiant français -- ou québécois -- est, en France, de l'ordre de 300 $ à 400 $ pour le premier cycle. Ils sont donc nettement inférieurs aux tarifs payés par les étudiants français au Québec (près de 1800 $).

Statistiques

Selon les chiffres disponibles au ministère québécois de l'Éducation, près de 85 % des 6400 étudiants français au Québec fréquentent les universités de langue française. Les quatre principaux établissements qui les accueillent sont, dans l'ordre, l'Université de Montréal, l'UQAM, l'Université Laval et HEC.

Seulement 15 % des étudiants français au Québec sont inscrits dans les universités anglaises du Québec. Les étudiants français ne représentent qu'environ 10 % des étudiants étrangers à McGill ou à Concordia. Les étudiants français qui s'inscrivent à ces universités n'y vont pas pour apprendre l'anglais puisqu'ils doivent déjà le maîtriser avant d'y entrer. Ils le font parce que ce sont des universités réputées. Il n'y risquent pas de perdre l'usage du français.

Des atouts

Plus largement, les étudiants français au Québec présentent d'autres caractéristiques souvent ignorées qui, je le pense, constituent des atouts pour le Québec:

- ils sont plus enclins que les autres étudiants étrangers à suivre leur formation à l'extérieur de Montréal et de Québec. À titre d'exemple, ils représentent 30 % des étudiants étrangers à l'Université du Québec à Trois-Rivières, 40 % à Chicoutimi et 45 % à Sherbrooke. Ce chiffre s'élève à près de 60 % à Rimouski;

- près d'un quart des étudiants français étudient en sciences (pures, appliquées ou de la santé) et, pour certains, participent directement aux découvertes de la recherche québécoise;

- ils sont jeunes, diplômés, francophones et déjà intégrés à la société québécoise, certains demeurant après leurs études au Québec, auquel ils apportent leur force de travail.

La balle aux étudiants

Faut-il le rappeler, les étudiants québécois sont les bienvenus en France. La France est un des grands pays d'accueil d'étudiants étrangers. Avec quelque 265 000 étudiants étrangers présents dans ses établissements d'enseignement supérieur en 2006, la France se classe troisième au monde.

Les étudiants québécois doivent davantage saisir cette occasion. Pour donner corps à ce mouvement, la France amplifie, en cette année du 400e anniversaire de la fondation de Québec, sa politique d'attractivité. Un forum franco-québécois sur les formations supérieures aura lieu en septembre à Québec et à Montréal. Environ 80 établissements d'enseignement supérieur français ont prévu d'y participer. C'est, à ma connaissance, la première fois qu'une rencontre de ce type et de cette importance est organisée au Québec.

Il revient aux étudiants québécois de saisir la balle au bond.

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  • Habitués

L'art de virer la situation de bord: on part du fait qu'il y a de plus en plus d'étudiants français qui choisissent les universités anglophones alors qu'un accord ne l'avait pas prévu... à un appel aux Québécois pour qu'ils viennent plus nombreux en France! Ouf! Un petit verre de pinard avec ça...? :dodotime:

-Ce que coûte les études à un étudiant français en France, on s'en sacre. En plus, ça ne tient pas compte du coût de la vie en général, qui avantage nettement le Québec, à moins que l'étudiant se contente de l'université à deux pas de chez ses parents. Bref, entre des études en France ou ici, pas sûre du tout que la France soit si avantageuse, surtout pas pour un Québécois. De toute façon, c'est pas ça le sujet, et à moins que je me trompe, il n'y a pas d'université anglophone en France.

-Ce que les Français représentent en proportion parmi les étudiants étrangers dans les universités de langue anglaise ici, on s'en sacre itou, surtout que la majorité des autres n'ont pas les mêmes passe-droits. Et on le sait bien qu'ils ne perdront pas leur langue, faut pas nous prendre pour des cons non plus.

-Le test d'anglais à l'entrée ne prouve pas la maîtrise parfaite de la langue (comme le test de français dans les universités francophones) et ne te barre pas des universités anglophones. Au pire, on te dirige vers des cours d'anglais à l'université même, mais on va tout faire pour que tu restes. Personne ne peux prétendre savoir pourquoi 15% des étudiants français choisissent les universités anglophones, et bien qu'il y ait des cas où la langue n'est pas un critère, il y a des cas où ce l'est.

-Pour les "découvertes scientifiques", mouhahahaha, n'importe quoi pour se défendre.

-Que les étudiants français soient beaucoup plus nombreux que les autres étudiants étrangers à aller dans des universités en région au Québec, on s'en sacre. Ce sont des universités francophones.

-Que la France soit 3ème dans le monde pour l'accueil d'étudiants étrangers, on s'en sacre encore.

-Citer le 400ème à toutes les occases, ça commence à manquer d'originalité. Lachez-nous avec le 400ème.

Bref, comment appelle-t-on ça déjà? Noyer le poisson...? :innocent:

Toute cette polémique réside donc dans l'interprétation de l'accord entériné en 1978, à une époque charnière pour le Québec (le PQ venait d'être élu pour la première fois de son histoire et nous étions en pleine révolution tranquille). Est-ce que le but était de favoriser simplement la mobilité étudiante entre le Québec et la France, ou était-ce de favoriser les échanges entre étudiants francophones et de consolider le fait français par la même occase? Considérant l'année de la signature et la réalité socio-linguistique du Québec, considérant ce qui a été rapporté par la SRC (qui est loin d'être un deux de pique en matière d'information crédible), je penche pour la deuxième interprétation. Car si ce n'était que de favoriser la mobilité étudiante, rien ne nous aurait empêché de faire des accords avec d'autres pays avec qui les liens sont plus ténus linguistiquement ou culturellement. Or, on a choisi la France, et ce choix n'est pas innocent. Et bien que je trouve que ce "débat" est un détail dans les défis linguistiques et financiers du Québec actuel, de là à mettre ce détail sous le tapis en endormant tout le monde au nom des relations si privilégiées entre la France et le Québec, non. Ce qui est demandé par la SSJB - et ce que je préconise aussi - c'est de limiter l'accord pour les universités francophones. Comme ça, l'accord sera respecté dans son entièreté et 85% (ou plus) des étudiants français pourront en profiter.

Modifié par cherry
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  • Habitués

Voyons, voyons....

que nous dis Cherry.... lisons un peu.....

L'art de virer la situation de bord: on part du fait qu'il y a de plus en plus d'étudiants français qui choisissent les universités anglophones alors qu'un accord ne l'avait pas prévu... à un appel aux Québécois pour qu'ils viennent plus nombreux en France! Ouf! Un petit verre de pinard avec ça...? :dodotime:

-Ce que coûte les études à un étudiant français en France, on s'en sacre. En plus, ça ne tient pas compte du coût de la vie en général, qui avantage nettement le Québec, à moins que l'étudiant se contente de l'université à deux pas de chez ses parents. Bref, entre des études en France ou ici, pas sûre du tout que la France soit si avantageuse, surtout pas pour un Québécois. De toute façon, c'est pas ça le sujet, et à moins que je me trompe, il n'y a pas d'université anglophone en France.

Ouarf..... pouire..... messire une renegade...... les larmes provoquée par mon rire, mon hilarité emplissent mes yeux....

Cherry... arrête tu connais vraiment pas... Et lire qu'étudier à Montréal est moins cher qu'étudier en France est vraiment la plus grosse poilade que j'ai pu voir....

Je vais juste te donner deux trois éléments de réponses car en effet tu te trompes.

et tu aurais pu le savoir assez facilement puisque pour l'université anglophone... il y a http://www.aup.fr/

Pour les coûts je pense mais vraiment que t'es pas sérieuse. Comment peux tu dire de tels monceaux d'aneries. D'étudier à montréal c'est moins cher que d'aller à Lyon ou Montpellier. Tu te rends compte de l'aspect particulièrmeent stupide de ce que tu dis... c'est de la provoc... c'est ça?

Parce que pour info (mais tu t'en sacre je pense). En France, pour un étudiant français, non seulement les études sont quasi gratuites, mais en plus tu as les aides aux logements, pas de billet d'avion pour Montréal, pas de frais de réinstallation, des transports très peu chers, de la bouffe moins cher à l'épicerie, une bourse très conséquente du CROUS, l'alcool (qui constitue 50% du régime alimentaire estudiantin) est beaucoup moins cher.... bref plein de choses qui font que tu as parlé avant de t'informer....

Je confirme tu ne sais pas, tu ne connais visiblement pas grand chose de la France, en tout cas il est sûr que tu n'y a pas étudié.... donc quand on ne sait pas on ne parle pas dans tout les sens.... Et quand tu en es rendu au point de dire de telles choses, c'est plus vraiment utile d'en débattre avec toi. Tu es bornée, tu as ton idée et basta... tu peux l'admettre je pense..... sans dire des choses aussi ridicules....

Aller je jette un coup d'oeil au reste pour dire que je t'ai lu entièrement mais c'est pas sympa de susciter autant l'hilarité....

-Ce que les Français représentent en proportion parmi les étudiants étrangers dans les universités de langue anglaise ici, on s'en sacre itou, surtout que la majorité des autres n'ont pas les mêmes passe-droits. Et on le sait bien qu'ils ne perdront pas leur langue, faut pas nous prendre pour des cons non plus.

-Le test d'anglais à l'entrée ne prouve pas la maîtrise parfaite de la langue (comme le test de français dans les universités francophones) et ne te barre pas des universités anglophones. Au pire, on te dirige vers des cours d'anglais à l'université même, mais on va tout faire pour que tu restes. Personne ne peux prétendre savoir pourquoi 15% des étudiants français choisissent les universités anglophones, et bien qu'il y ait des cas où la langue n'est pas un critère, il y a des cas où ce l'est.

Le test d'anglais te sers à savoir juste ton niveau d'anglais... c'est limpide
-Pour les "découvertes scientifiques", mouhahahaha, n'importe quoi pour se défendre.
Ben voyons.... tu connais en plus tout des rouages de la recherche universitaire et scientifique des échanges professoraux etc... tu devrais un peu ranger ta rancoeur
-Que les étudiants français soient beaucoup plus nombreux que les autres étudiants étrangers à aller dans des universités en région au Québec, on s'en sacre. Ce sont des universités francophones.

-Que la France soit 3ème dans le monde pour l'accueil d'étudiants étrangers, on s'en sacre encore.

-Citer le 400ème à toutes les occases, ça commence à manquer d'originalité. Lachez-nous avec le 400ème.

Ben, je comprends pas, quand il faut donner son obole au 400éme tu es bien contente que les français donnent un peu, et là faut plus en parler.... comprends pourquoi il y a des pubs payer par le gvt québécois en France pour le 400éme... nous sommes les premiers à vouloir que le monde nous regarde pour le 400éme

Bref, comment appelle-t-on ça déjà? Noyer le poisson...? :innocent:

Non on appele cela une réponse construite, élaborée, rédigée. Bref un truc de haute volée. C'est sûr que quand ton opinion est toute faite.... comme toi cherry, c'est inutile de penser argumenter avec toi puisque tu rejette toute forme d'explication. Tout élément rationnel se trouve confronté à ton objection de principe. T'en arrive ;a dire des choses que de ton propre avis tu ne connais pas...

Toute cette polémique réside donc dans l'interprétation de l'accord entériné en 1978, à une époque charnière pour le Québec (le PQ venait d'être élu pour la première fois de son histoire et nous étions en pleine révolution tranquille). Est-ce que le but était de favoriser simplement la mobilité étudiante entre le Québec et la France, ou était-ce de favoriser les échanges entre étudiants francophones et de consolider le fait français par la même occase?

Tu penses donc qu'un accord peux avoir de but qui ne servent qu'une des deux parties? Quel est l'interêt pour la France? renforcer le fait français à Lyon? Évidemment que le but est de renforcer les liens entre France et Québec. Cela est EVIDENT. Renforcer les liens historiques entre ces deux entités. D'ailleurs le journaliste de la SRC (réécoute, c'est vraiment subtil... je m'en étais pas rendu compte le premier coup) ne dis pas que c'est le but... il dit que c'est un point souligné dans l'accord. C'est pour le moins un joli flou qui trompe l'auditoire. Conrétement c'est à la même période par exemple que la Délégation Générale du Québec à paris à été placée sous statut diplomatique (Seul endroit au monde), entre autres choses
Considérant l'année de la signature et la réalité socio-linguistique du Québec, considérant ce qui a été rapporté par la SRC (qui est loin d'être un deux de pique en matière d'information crédible), je penche pour la deuxième interprétation. Car si ce n'était que de favoriser la mobilité étudiante, rien ne nous aurait empêché de faire des accords avec d'autres pays avec qui les liens sont plus ténus linguistiquement ou culturellement. Or, on a choisi la France, et ce choix n'est pas innocent. Et bien que je trouve que ce "débat" est un détail dans les défis linguistiques et financiers du Québec actuel, de là à mettre ce détail sous le tapis en endormant tout le monde au nom des relations si privilégiées entre la France et le Québec, non. Ce qui est demandé par la SSJB - et ce que je préconise aussi - c'est de limiter l'accord pour les universités francophones. Comme ça, l'accord sera respecté dans son entièreté et 85% (ou plus) des étudiants français pourront en profiter.

Il y aura toujours des étudiants qui iront à McGill, car c'est une bonne université dont le Québec est (à juste) tire fier. Elle apporte un soutien en matière de recherche aux pôles économiques du Québec, et donc au Québecois directement. De plus les étudiants qui ne seront plus sponsorisés par l'accord CREPUQ seront dans d'autre universités et continueront de couter aussi cher.

Cherry ton erreur, je crois, est de t'entêter à dire que cela coûte cher et à croire que l'on dit de l'article qu'ils mentent. Le point que le consul fait ressortir est justement les informations non dévoilées en même temps que l'article, et aussi de placer l'entente dans la perspective de tout les accords... la mobilité étudiante. L'aspect financier, le déséquilibre n'est pas réfuté. mais ce déséquilibre ne concerne alors pas que 1000 étudiants.

Enfin voila quoi.... je pense que de toute façon ton idée est bien acquise, et que quand bien même on te prouvera que 2+2=4 si toi tu penses que cela fait 5... on pourra rien faire pour t'en changer d'avis..

Amic

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  • Habitués
Cherry et l'art de s'en sacrer! :P:lol:

peanut

P.S.: je t'adore ton ton politiquement incorrect! :innocent::wub:

Ce doit être tout son charme.... :innocent:

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  • Habitués
Il a juste oublié le chiffre principal: le nombre d'étudiants québécois qui vont étudier en France.

Mille. Six fois moins que le nombre de Français qui viennent étudier ici.

Près de 6400 Français étudient dans les universités québécoises alors qu'environ un millier de Québécois part étudier en France chaque année. À première vue, ces chiffres peuvent paraître déséquilibrés. En réalité, ils sont proportionnels non seulement aux populations de la France (64 millions) et du Québec (7,6 millions) mais aussi à nos populations estudiantines respectives: environ trois étudiants français sur 1000 choisissent le Québec, contre quatre étudiants québécois sur 1000 qui se rendent en France.

A moins que ce ne soit toi qui aies juste oublié de lire ce que tu ne voulais pas lire... :whistlingb:

PS : Rha, mince j'avais pas vu l'intervention de grizzli... ça m'apprendra à lire aussi ! :lol:

Modifié par geez
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  • Habitués
Cherry et l'art de s'en sacrer! :P:lol:

peanut

P.S.: je t'adore ton ton politiquement incorrect! :innocent::wub:

Je m'en sacre tellement, que je n'ai pas lu la réponse de Franck et je n'ai pas l'intention de le faire. La première phrase m'a suffit et me donne une bonne idée du piètre niveau de monsieur... :biohazar: Je vais donc le laisser déblatérer ses niaiseries et ses insultes tout seul, surtout que dans le fin fond, je me sacre vraiment de cette histoire. Si, si, je le jure! :D Quand on regarde les choses froidement, après tout, ce ne sont que de vulgaires étudiants français et rien d'autres, et je n'attends tellement rien de leur petite personne qu'ils peuvent bien étudier en swahili si ça les amuse... :haouais:

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  • Habitués

Et c'est vrai que ton avis n'est que celui d'une vulgaire québécoise....

Si tu avais lu tu vois, tu aurais vu que je prédisais ta réponse.... Tu ne veux pas savoir, ni écouter, ni comprendre.... tu as ton point de vue.... tu dis des choses en ajoutant "peut-être que je me trompe".... Malheureusement oui tu t'es trompé.... Je répète que tu ne connais rien à la France, ni au système Français, ni même au Français.

Je sais que je suis opiniâtre, mais la avec toi j'abandonne. je vois pas l'utilité à me faire suer pour te donner des faits, des exemples, des sources pour qu'au final tu dises que tu t'en sacre, et que de toute façon tu rejette toute suggestion contraire à ton idée préétablie.... Et finalement ce sont que de vulgaires français.... Des gens vulgaires... insignifiants.

C'est assez probant comme technique.... Rejeter la réalité pour y substituer la tienne.... le reste n'est que vulgairement insignifiant.... classe vraiment classe....

Finalement tu as pas mal d'héritage français en toi pour avoir autant de mauvaise foi ;) comme quoi tout n'est pas perdu !!!

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  • Habitués

Pour revenir aux droits de réponses divers et donc instructifs.... car il donnent les points de vue de toutes les parties

celui de Monsieur Goldbloom Vice principal de McGill. A nouveau un avis interessant d'une personne, qui certes n'est pas nécessairement objective (puisque partie prenante au même tire que le Consul de France, ou SSBJ, ou encore SRC), mais en tout cas l'avis d'une personne de calibre.... on n'en attend pas moins pour une telle institution.

http://www.ledevoir.com/2008/04/01/182994.html

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  • Habitués
Finalement, on se rend compte que le chialage dans le vide (et pour rien) est assez universel... :whistlingb: Modifié par geez
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  • Habitués
Il y a un insignifiant et désagréable bruit de fond par ici. Ça serait pas une mouche en train de voler? Bzzzzzzzzz....

Tu sais si t'as des niaiseries à me dire, ou un grief particulier à mon encontre, ou encore une envie de me traiter de con, tu peux le faire en privé (fonction MP).... pas la peine de faire partager à tout le monde tes remarques dignes du bac à sable.... De plus ça n'intéresse personne.... enfin je me ferai un plaisir de te répondre.

Et pour info, personne ne te force à participer à une conversation qui ne t'intéresse pas. Un forum c'est certes la liberté de participer, mais aussi celle de se taire, ou de respecter les autres aussi insignifiants soient ils à tes yeux! quant à la mouche.... vu le poids qu'elle fait je peux te dire que c'est une sacré belle bête!

pour moi, le débat est clos avec toi sur ce sujet, d'autant plus qu'avec tes propos le sujet va repartir dans des circonvolutions sans fin, et une fois de plus on tournera en rond. Si tu as envie de savoir des choses, pose des questions.... ça t'évitera de sortir des propos où tu te trompes vraiment lourdement.

Bien à toi.

Modifié par franckgb
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  • Habitués

C'est sûr que de dire que cela coûte moins cher à un étudiant français d'étudier ici qu'en France, a de quoi provoquer une énorme hilarité ! Je suis bien d'accord.

À mon époque, c'est-à-dire au milieu des années 90, une année d'études à l'université en France coûtait, grosso-modo, 300$, assurance maladie étudiante INCLUSE ! ... 300$ par an.

Cherry, pour 300$ par an, tu conseillerais quelle université pour les étudiants français ?... Juste pour voir ! ;)

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  • Habitués
C'est sûr que de dire que cela coûte moins cher à un étudiant français d'étudier ici qu'en France, a de quoi provoquer une énorme hilarité ! Je suis bien d'accord.

À mon époque, c'est-à-dire au milieu des années 90, une année d'études à l'université en France coûtait, grosso-modo, 300$, assurance maladie étudiante INCLUSE ! ... 300$ par an.

Cherry, pour 300$ par an, tu conseillerais quelle université pour les étudiants français ?... Juste pour voir ! ;)

McGill... en plus on y rentre comme dans un moulin si j'ai bien saisi tout le raisonnement....

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  • Habitués
C'est sûr que de dire que cela coûte moins cher à un étudiant français d'étudier ici qu'en France, a de quoi provoquer une énorme hilarité ! Je suis bien d'accord.

À mon époque, c'est-à-dire au milieu des années 90, une année d'études à l'université en France coûtait, grosso-modo, 300$, assurance maladie étudiante INCLUSE ! ... 300$ par an.

Cherry, pour 300$ par an, tu conseillerais quelle université pour les étudiants français ?... Juste pour voir ! ;)

McGill... en plus on y rentre comme dans un moulin si j'ai bien saisi tout le raisonnement....

Sans rire ???

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