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difficulté d'integration


celine M

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Je trouve les remarques de Garoual très pertinentes, surtout "Essayes de jouer sur les avantages que t'offre les deux pays et tires en le meilleur parti

". La clé est là. Après, tu traceras ton propre chemin dès que tes parents y seront contraints avec l'arrivée de ta majorité.

Redflag

C'est exactement ce qu'il faut faire, la vie est courte, certes, mais quand on a 17 ou 19 ans, on peut prendre quand même le temps de vivre les choses. C'est quand même une formidable opportunité d'être là, je pense que tu le réaliseras plus tard, quel que soit l'endroit que tu auras choisi d'aller au bout du compte. Vois ça en termes de perspectives, ce que tu veux faire comme études ou métier, comment tu pourras t'assumer, les parents aiment ça de voir leurs enfants se projeter et non essayer de s'accrocher au passé :rolleyes:

Avec mes parents, quand j'étais enfant puis ado, mon père était muté en moyenne tous les 5 ans et j'ai donc vécu plusieurs fois ce déracinement, même si c'était en France, à l'époque, sans les moyens technologiques d'aujourd'hui, ça voulait bien dire qu'on ne connaissait plus personne.

Je te souhaite plein de bonnes choses à venir.

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  • Habitués
:innocent: pourquoi ne pas organiser une rencontre entre le fils de beaviane et celine m :rolleyes:

Je suis prête à tout tenter :innocent:

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  • Habitués
:innocent: pourquoi ne pas organiser une rencontre entre le fils de beaviane et celine m :rolleyes:

Je suis prête à tout tenter :innocent:

Vous me faites rire =)

On va s'organiser une fugue à deux :rolleyes:

Hihi , voyons on est sur un forum d'immigrer , pas un site de rencontre :innocent:

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  • Habitués

j'ai connu un québéco-Français que ses parents avait amené à Québéc , parti à l'age de 12 ans il en apris plein la gueule là bas , et puis il s'est fait à cette nouvelle vie , avec de nouveaux copains , mais a garder en mémoire la France , a tel point , qu'une fois se études terminés vlan ! aller simple Toulouse ...

Mais entre nous , je n'ai jamais su la mentalité qu'il avait !!! mi québécois , mi Français il avait perpetuelement le cul entre deux chaises .

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  • Habitués
j'ai connu un québéco-Français que ses parents avait amené à Québéc , parti à l'age de 12 ans il en apris plein la gueule là bas , et puis il s'est fait à cette nouvelle vie , avec de nouveaux copains , mais a garder en mémoire la France , a tel point , qu'une fois se études terminés vlan ! aller simple Toulouse ...

Mais entre nous , je n'ai jamais su la mentalité qu'il avait !!! mi québécois , mi Français il avait perpetuelement le cul entre deux chaises .

Bha tu sais on ne peux faire autrement que de s'adapter et prendre une partie du pays où l'on se trouve pour s'y identifier et s' y créer notre place , mais je ne pense qu'un jour on puisse réellement se dire qu'on est plus ce qu'on était avant .

Avoir le cul entre deux chaises comme tu dis, d'après c'est plus un atout qu'autre chose . Apparament il savait ce qu'il voulait et l'a eu !

En tout cas , j'admire son courage et sa détermination , si il est arrivé ici a 12 ans , et qu'il est parti seulement à la fin de ses études, il prenait un grand risque de quitter ce qu'il s'était créé pour peut être ne retrouver que du vide , en tant de temps , tout change ...

Merci de ton témoignage !

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  • Habitués
Je lis vos témoignages et ils vont presque tous dans le meme sens: MISSION IMPOSSIBLE.

Je ne comprends pas comment vous faites pour quitter votre pays dans la quarantaine, au milieu de votre vie, au milieu de votre carrière, avec des ados qui s'affirment, pour venir ici, dans un autre pays, sur un autre continent. Ca me dépasse.

Ils faut lire les statistiques qui disent que la moitié des Français rentrent en France avant 5 ans au Québec pour comprendre que c'est MISSION IMPOSSIBLE après 40 ans

hé bien on va dire que je suis une de ceux qui ne sont pas dans les statistiques car cela va faire six ans que je suis au Canada, et merci tout va bien !!!

Le temps a passé et les choses ont changé vois-tu ! Cette jeune personne demandait des témoignages, d'où mon message !

Alors ta mission impossible, tu te la mettras où tu veux !!! :rolleyes:

Il parlait du QUEBEC , et d'aprés ce que j'ai compris , tu es parti du QUEBEC toi aussi avant 5 ans , non ?

Non, si tu relis son post, il dit que les français retournent dans leur pays dans les 5 ans et je ne suis pas retournée dans mon pays, et je n'ai d'ailleurs absolument pas l'intention d'y retourner. De plus, je suis toujours au Canada. :rolleyes: et d'ailleurs je ne dis pas que je ne retournerai pas au Québec, nuance.

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  • Habitués

Céline, je n'ai pas vécu ce que tu vis en ce moment et je n'ai jamais immigré. Reste que lorsque j'étais une jeune ado, mon père a failli être transféré en France pour son boulot. Il avait une chance sur 3 d'être l'heureux élu. Je voulais tellement y aller que je suis même redevenue croyante pour l'occase et j'ai prier comme une malade pour qu'on aille! :lol: Mais hé, Dieu n'existe pas, et mon père n'a pas été choisi... :(

Tout ça pour dire qu'il faut absolument que tu regardes le verre à moitié plein et non à moitié vide, que tu réalises la CHANCE que tu as de vivre ailleurs, ne serait-ce que pour quelques années. J'aurais tellement aimé avoir des parents globe-trotter et aventuriers, faire le tour du monde en voilier ou vivre à l'étranger avec eux! Tu ne réalises pas à quel point c'est un beau cadeau que tes parents t'ont fait, tu ne réalises pas à quel point ça forgera ta personnalité et ça enrichirera ta culture. Imagine: tu peux vivre un trip en Amérique du Nord sans te soucier de l'argent ou de la solitude, tu as tes parents qui sont là pour toi, qui t'aiment et qui te couvent le temps que tu apprivoises ton nouvel environnement. C'est pas donné à tout le monde, tu sais. Crois-moi, avec le temps, et même si un jour tu retournes en Belgique définitivement, tu remercieras tes parents. Faut juste que tu donnes du temps au temps. Pour commencer, essaye d'aborder le monde qui t'entoure sans constamment te prêter au jeu des comparaisons, sans penser à ce qui est derrière mais plutôt ce à que qui est devant, en ouvrant tout grand les yeux, les oreilles et les pores de ta peau et en recevant l'énergie ambiante de façon positive. La vie est faite de rencontres, et ces rencontres sont là où l'on s'y attend le moins, même au Québec... ;) Et si au bout de quelques années, ton coeur est toujours en Belgique, tu auras au moins la satisfaction d'avoir eu une expérience enrichissante, d'en avoir tiré le meilleur le temps que ça dure. Bon courage! :)

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j'ai connu un québéco-Français que ses parents avait amené à Québéc , parti à l'age de 12 ans il en apris plein la gueule là bas , et puis il s'est fait à cette nouvelle vie , avec de nouveaux copains , mais a garder en mémoire la France , a tel point , qu'une fois se études terminés vlan ! aller simple Toulouse ...

Mais entre nous , je n'ai jamais su la mentalité qu'il avait !!! mi québécois , mi Français il avait perpetuelement le cul entre deux chaises .

C'est drôle, car moi je connais un mec qui a connu l'inverse: né ici de parents français et après avoir fait l'aller-retour plusieurs fois, il s'est retrouvé en France vers l'âge de 4 ans quand ses parents se sont séparés. Il a été élevé par ses grans-parents (une longue histoire...). À 12 ans, il a été recatapulté au Québec chez son père. Il ne l'a pas trouvé facile et il a eu un choc culturel au début, surtout que son père n'avait pas vraiment envie d'en avoir la garde... <_< Vers l'âge de 25 ans, il a tout vendu ce qu'il avait ici avec l'idée de refaire da vie en France. Il était convaincu que sa vie était là-bas. À peine six mois plus tard, il revenait ici, convaincu que le Québec était sa patrie. Il est tellement québécois qu'il a l'accent québécois et que la plupart des gens ne savent même pas qu'il a aussi la citoyenneté française. Et jamais il ne retournerait vivre en France. Il est bel et bien québécois et se définit comme tel.

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  • Habitués
Tout ça pour dire qu'il faut absolument que tu regardes le verre à moitié plein et non à moitié vide, que tu réalises la CHANCE que tu as de vivre ailleurs, ne serait-ce que pour quelques années. J'aurais tellement aimé avoir des parents globe-trotter et aventuriers, faire le tour du monde en voilier ou vivre à l'étranger avec eux! Tu ne réalises pas à quel point c'est un beau cadeau que tes parents t'ont fait, tu ne réalises pas à quel point ça forgera ta personnalité et ça enrichirera ta culture. Imagine: tu peux vivre un trip en Amérique du Nord sans te soucier de l'argent ou de la solitude, tu as tes parents qui sont là pour toi, qui t'aiment et qui te couvent le temps que tu apprivoises ton nouvel environnement.

Tu as bien dit ça et j'espère que Céline sera sensible aux arguments. Phénomène de génération aussi peut-être, quand j'avais 17 ans, comme la plupart de mes camarades, nous rêvions d'une vie ailleurs, aventureuse et autonome, ceux d'aujourd'hui sont plus tournés vers l'intérieur, la sécurité, ce qu'ils connaissent, quel dommage.

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  • Habitués

Céline,

Quelle que soit ta décision pour l'avenir, tu as raison de dire ton mécontentement. ça soulage de dire ce qu'on a sur le coeur, même si on n'y met pas toujours la forme qu'on devrait. Au moins, ça permet de poser le problème.

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Céline, je n'ai pas vécu ce que tu vis en ce moment et je n'ai jamais immigré. Reste que lorsque j'étais une jeune ado, mon père a failli être transféré en France pour son boulot. Il avait une chance sur 3 d'être l'heureux élu. Je voulais tellement y aller que je suis même redevenue croyante pour l'occase et j'ai prier comme une malade pour qu'on aille! :lol: Mais hé, Dieu n'existe pas, et mon père n'a pas été choisi... :(

Tout ça pour dire qu'il faut absolument que tu regardes le verre à moitié plein et non à moitié vide, que tu réalises la CHANCE que tu as de vivre ailleurs, ne serait-ce que pour quelques années. J'aurais tellement aimé avoir des parents globe-trotter et aventuriers, faire le tour du monde en voilier ou vivre à l'étranger avec eux! Tu ne réalises pas à quel point c'est un beau cadeau que tes parents t'ont fait, tu ne réalises pas à quel point ça forgera ta personnalité et ça enrichirera ta culture. Imagine: tu peux vivre un trip en Amérique du Nord sans te soucier de l'argent ou de la solitude, tu as tes parents qui sont là pour toi, qui t'aiment et qui te couvent le temps que tu apprivoises ton nouvel environnement. C'est pas donné à tout le monde, tu sais. Crois-moi, avec le temps, et même si un jour tu retournes en Belgique définitivement, tu remercieras tes parents. Faut juste que tu donnes du temps au temps. Pour commencer, essaye d'aborder le monde qui t'entoure sans constamment te prêter au jeu des comparaisons, sans penser à ce qui est derrière mais plutôt ce à que qui est devant, en ouvrant tout grand les yeux, les oreilles et les pores de ta peau et en recevant l'énergie ambiante de façon positive. La vie est faite de rencontres, et ces rencontres sont là où l'on s'y attend le moins, même au Québec... ;) Et si au bout de quelques années, ton coeur est toujours en Belgique, tu auras au moins la satisfaction d'avoir eu une expérience enrichissante, d'en avoir tiré le meilleur le temps que ça dure. Bon courage! :)

Merci de ton passage et de tes encouragement mais je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu dis

Oui je suis ici avec mes parents , mais sans me soucier de la solitude et de l'argent ?

C'est pourtant la solitude qui me suit partout , à mon age, ce n'est pas de mes parents dont j'ai besoin , mais de jeunes de mon âge qui pensent comme moi ...

Puis pour l'argent , faut pas croire que je me contente de vivre sous leur toit et de pas avoir a m'en soucier

En plus de mes études je travail une vingtaine d'heures semaines au depart pour moi , je comptais épargner pour rentrer un jour si j'en ai la possiblité

Mais finallement je vois que très peu de l'argent que je gagne , mes parents anciens proffesseurs, n'ont pas le droit d'enseigner ici , les voilà commis dans un magasin au salaire minimum ... je ne peux faire autrement que de participer et partager mon argent ...

Mais sinon , je suis tout a fait consciente que j'ai de la " chance " d'être ici , Mais j'ai eu ma dose de changement et d'enrichissement , c'est assez la :rolleyes:

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  • Habitués
Tout ça pour dire qu'il faut absolument que tu regardes le verre à moitié plein et non à moitié vide, que tu réalises la CHANCE que tu as de vivre ailleurs, ne serait-ce que pour quelques années. J'aurais tellement aimé avoir des parents globe-trotter et aventuriers, faire le tour du monde en voilier ou vivre à l'étranger avec eux! Tu ne réalises pas à quel point c'est un beau cadeau que tes parents t'ont fait, tu ne réalises pas à quel point ça forgera ta personnalité et ça enrichirera ta culture. Imagine: tu peux vivre un trip en Amérique du Nord sans te soucier de l'argent ou de la solitude, tu as tes parents qui sont là pour toi, qui t'aiment et qui te couvent le temps que tu apprivoises ton nouvel environnement.

Tu as bien dit ça et j'espère que Céline sera sensible aux arguments. Phénomène de génération aussi peut-être, quand j'avais 17 ans, comme la plupart de mes camarades, nous rêvions d'une vie ailleurs, aventureuse et autonome, ceux d'aujourd'hui sont plus tournés vers l'intérieur, la sécurité, ce qu'ils connaissent, quel dommage.

Oui , je suis sensible aux arguments, mais ca ne me feras pas changer d'avis, ce n'est pas une position que je défend mais des sentiments, une facon de vivre à la quelle je fais mon possible pour m'ameliorer , même si mes écrits ne semble pas appuyer ceci ...

Moi aussi Béavine j'ai rêver d'une vie ailleurs comme tous le monde , mais finallement je suis tombée de haut, on ne peux pas imaginer ce que ca représente toute cette absence ..

Mes Amis continuent à vouloir quitter la Belgique, juste par principe que les gens d'aujourd'hui ne sont jamais bien où ils sont ...

Je ne leur dis rien , qu'ils fassent ce qu'ils veulent , mais je sais aujourd'hui que tout ca c'est ce compliquer la vie ..

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  • Habitués

Céline, tu m'as l'air d'une jeune fille qui a déjà beaucoup réfléchi et je te souhaite sincèrement que les choses s'améliorent pour toi. Je crois qu'il faut que tu prennes ton mal en patience et que tu continues à faire des projets pour plus tard, en attendant ta majorité.

Finalement, ton cas n'est pas semblable à celui de mon fils, car ce que je lui reproche à lui, ce n'est pas de vouloir repartir, je l'aurais admis si, au bout d'un certain temps, il m'avait dit que ça ne lui convenait pas (il est majeur et ma décision n'est pas déterminante), mais c'est de prendre une décision si vite, sans avoir essayé. Tu ne me sembles pas dans cet état d'esprit, alors continue de travailler et d'étudier et projette-toi dans l'avenir, où qu'il soit.

Bon courage.

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  • Habitués
Céline, tu m'as l'air d'une jeune fille qui a déjà beaucoup réfléchi et je te souhaite sincèrement que les choses s'améliorent pour toi. Je crois qu'il faut que tu prennes ton mal en patience et que tu continues à faire des projets pour plus tard, en attendant ta majorité.

Finalement, ton cas n'est pas semblable à celui de mon fils, car ce que je lui reproche à lui, ce n'est pas de vouloir repartir, je l'aurais admis si, au bout d'un certain temps, il m'avait dit que ça ne lui convenait pas (il est majeur et ma décision n'est pas déterminante), mais c'est de prendre une décision si vite, sans avoir essayé. Tu ne me sembles pas dans cet état d'esprit, alors continue de travailler et d'étudier et projette-toi dans l'avenir, où qu'il soit.

Bon courage.

Merci beaucoup pour tes encouragements Béavine.

Je pense que aucun cas n'est pareil , et je suis presque sur que une tonne de questions trottent dans la tête de ton fils

Que faire ? Ici ou la bas, Un présent ou un passé ? La famille ou les amis ?

Il ne faut pas forcement beaucoup de temps pour se rendre compte de nos priorité , de la vie qu'on désire finalement ..

Tu sais je trouve ca étrange ...

Tu reproches à ton fils de ne pas avoir éssayé apres quelques mois

Et voila un an et demi que ma maman me reproche la même chose

A partir de combien de temps crois tu que tu te diras que ton fils a vraiment essayé ?

Cette situation est difficile pour n'importe qu'elle famille je crois

Mais continue d'y croire et montre à ton garcon que même si tu ne le comprend pas , tu es quand même son allié et non son adversaire ..

Amitié , Céline.

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Céline, tu m'as l'air d'une jeune fille qui a déjà beaucoup réfléchi et je te souhaite sincèrement que les choses s'améliorent pour toi. Je crois qu'il faut que tu prennes ton mal en patience et que tu continues à faire des projets pour plus tard, en attendant ta majorité.

Finalement, ton cas n'est pas semblable à celui de mon fils, car ce que je lui reproche à lui, ce n'est pas de vouloir repartir, je l'aurais admis si, au bout d'un certain temps, il m'avait dit que ça ne lui convenait pas (il est majeur et ma décision n'est pas déterminante), mais c'est de prendre une décision si vite, sans avoir essayé. Tu ne me sembles pas dans cet état d'esprit, alors continue de travailler et d'étudier et projette-toi dans l'avenir, où qu'il soit.

Bon courage.

Merci beaucoup pour tes encouragements Béavine.

Je pense que aucun cas n'est pareil , et je suis presque sur que une tonne de questions trottent dans la tête de ton fils

Que faire ? Ici ou la bas, Un présent ou un passé ? La famille ou les amis ?

Il ne faut pas forcement beaucoup de temps pour se rendre compte de nos priorité , de la vie qu'on désire finalement ..

Tu sais je trouve ca étrange ...

Tu reproches à ton fils de ne pas avoir éssayé apres quelques mois

Et voila un an et demi que ma maman me reproche la même chose

A partir de combien de temps crois tu que tu te diras que ton fils a vraiment essayé ?

Cette situation est difficile pour n'importe qu'elle famille je crois

Mais continue d'y croire et montre à ton garcon que même si tu ne le comprend pas , tu es quand même son allié et non son adversaire ..

Amitié , Céline.

Je suis très touché par ton histoire en tant qu'immigré (même la quarantaine on peut aussi ressentir le même doute et désaroi lors de ce processus d'adaptation), mais surtout en tant que père d'ados.

Je ne vais redire des choses qui ont été déjà dites par de nombreuses personnes avant moi et que je trouve très pertientes et très sensées, mais je voudrai te poser quelques questions notamment celle ci: se peut il que la situation professionnelle de tes parents a contribué quelque peu à ta déception de ce changement?

Je peux me tromper, mais je m'explique: d'après ton discours et tes différentes réactions aux remarques et conseils des différents intervenants, je t'imagine une jeune ados très mature et très consciente de ta situation, ce qui te permet d'en faire une analyse franche et lucide (même si des fois un peu rapide pour quelqu'un de mon âge!), mais surtout, et c'est ce que j'apprécie le plus et que je trouve très touchant, c'est ton respect et l'amour inffaillible que tu porte à tes parents. Et c'est justement cela qui me pousse à penser qu'au fond, cette sorte de mal être (sans vouloir faire de la psycho à 1 sous, c'est jsute le fait d'y avoir été confronté avec mon aîné), n'est pas aussi alimenté par la situation de tes parents parce que tu la trouves injuste et que tu te sens impuissante...

En tout les cas, perso, je te remercie d'avoir eu le courage de nous livrer un peu de toi même pour nous faire partager tes sentiments sur ta situation car j'ai appris beaucoup de choses, moi qui croyait avoir tout compris et tou résolu car mes ados semblent aujourd'hui bien dans leur peau, je me demande aujourd'hui si je n'ai pas laissé passer certains points et si ces points ne risquent pas de refaire surface un jour!

Mais bon étant de nature optimiste et ouvert à ce qui m'entoure, je me dis que je serai encore plus outillé à faire face le moment venu...

Et pour finir (excuses moi pour le longueur de mon texte), je te souhaite tout le bonheur que tu cherches et surtout continues à être fière de tes ressentis mais ouverte à les discuter avec les autres.

Bon vent à toi Celine et bonne chance à tes parents à qui je souhaite de retrouver une meilleure situation professionnelle, et crois moi ils finiront par la trouver.

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Excusez mon erreur en voulant participer à ce sujet.

Je suis très touché par ton histoire en tant qu'immigré (même la quarantaine on peut aussi ressentir le même doute et désaroi lors de ce processus d'adaptation), mais surtout en tant que père d'ados.

Je ne vais redire des choses qui ont été déjà dites par de nombreuses personnes avant moi et que je trouve très pertientes et très sensées, mais je voudrai te poser quelques questions notamment celle ci: se peut il que la situation professionnelle de tes parents a contribué quelque peu à ta déception de ce changement?

Je peux me tromper, mais je m'explique: d'après ton discours et tes différentes réactions aux remarques et conseils des différents intervenants, je t'imagine une jeune ados très mature et très consciente de ta situation, ce qui te permet d'en faire une analyse franche et lucide (même si des fois un peu rapide pour quelqu'un de mon âge!), mais surtout, et c'est ce que j'apprécie le plus et que je trouve très touchant, c'est ton respect et l'amour inffaillible que tu porte à tes parents. Et c'est justement cela qui me pousse à penser qu'au fond, cette sorte de mal être (sans vouloir faire de la psycho à 1 sous, c'est jsute le fait d'y avoir été confronté avec mon aîné), n'est pas aussi alimenté par la situation de tes parents parce que tu la trouves injuste et que tu te sens impuissante...

En tout les cas, perso, je te remercie d'avoir eu le courage de nous livrer un peu de toi même pour nous faire partager tes sentiments sur ta situation car j'ai appris beaucoup de choses, moi qui croyait avoir tout compris et tou résolu car mes ados semblent aujourd'hui bien dans leur peau, je me demande aujourd'hui si je n'ai pas laissé passer certains points et si ces points ne risquent pas de refaire surface un jour!

Mais bon étant de nature optimiste et ouvert à ce qui m'entoure, je me dis que je serai encore plus outillé à faire face le moment venu...

Et pour finir (excuses moi pour le longueur de mon texte), je te souhaite tout le bonheur que tu cherches et surtout continues à être fière de tes ressentis mais ouverte à les discuter avec les autres.

Bon vent à toi Celine et bonne chance à tes parents à qui je souhaite de retrouver une meilleure situation professionnelle, et crois moi ils finiront par la trouver.

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  • Habitués
Merci de ton passage et de tes encouragement mais je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu dis

Oui je suis ici avec mes parents , mais sans me soucier de la solitude et de l'argent ?

C'est pourtant la solitude qui me suit partout , à mon age, ce n'est pas de mes parents dont j'ai besoin , mais de jeunes de mon âge qui pensent comme moi ...

Puis pour l'argent , faut pas croire que je me contente de vivre sous leur toit et de pas avoir a m'en soucier

En plus de mes études je travail une vingtaine d'heures semaines au depart pour moi , je comptais épargner pour rentrer un jour si j'en ai la possiblité

Mais finallement je vois que très peu de l'argent que je gagne , mes parents anciens proffesseurs, n'ont pas le droit d'enseigner ici , les voilà commis dans un magasin au salaire minimum ... je ne peux faire autrement que de participer et partager mon argent ...

Mais sinon , je suis tout a fait consciente que j'ai de la " chance " d'être ici , Mais j'ai eu ma dose de changement et d'enrichissement , c'est assez la :rolleyes:

Tu vois moi bizarrement, je trouve que tu réfléchis trop.

Come on, t'as 17 ans et toute la vie devant toi. Tes amis te manquent, oui et ? Tu peux très bien profiter de ta vie ici sans perdre totalement le contact et en prévoyant un séjour en Europe.

Tu ne connais personne mais si tu ne penses qu'à ceux que tu as malheureusement laissé derrière toi, si tu ne vas pas de l'avant, si tu ne vas pas vers les gens, ne t'attends pas à ce que les gens le fassent pour toi.

Pour le moment c'est difficile pour vous, tu as un coup de bleu. On l'a tous en arrivant qu'on est 6, 17, 25 ou 50 ans même. Sauf que de s'enterrer jusqu'au cou dans la nostalgie ça n'aide jamais à en sortir.

Tant que tu te contenteras de te focaliser sur ce que tu as laissé et que tu ne prendras pas le temps de vivre ici ce que tu as à y vivre, oui tu seras nostalgique. Oui tes amis te manqueront mais regardes bien le temps qui te sépares d'eux et demandes-toi si tu veux le passer à chialer ou à tenter de trouver des moments de bonheur? Arrêtes donc de réfléchir pour l'instant, laisses ton coeur se réparer en profitant des petits rien magiques et reviens dans quelques mois nous dire ce que tu as choisi.

Sort la tête du cycle de la déprime, tu n'en seras pas gagnante pour un sou. Regardes-toi, tu déprimes déja. Allons, je suis sûre que tu es quelqu'un d'enjoué habituellement. Alors réveilles-toi, profites de ce qui est bon ici et zappes ce qui te mines. Tant que tu n'auras pas de solution viable et tangible, arrêtes d'y penser, tu te fais souffrir inutilement...

Désolée si je te parais virulente, mais la gentillesse est une méthode et le réveil brutal une autre. On a essayé la gentillesse, je tente le brutal, des fois que ça te sortirait de ta déprime.

Je ne tente pas de te convaincre qu'ici c'est mieux, j'essayes juste de te faire comprendre que même si ce n'est pas mieux, c'est dnas cette galère là que tu es et à moins de n'être fan du drama ou d'être maso, il va falloir apprendre à se contenter de ce que tu as ici pour le moment, sans remettre en question ton projet de partir un jour, juste en profitant pour le moment de ce que tu as ...

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Céline, tu m'as l'air d'une jeune fille qui a déjà beaucoup réfléchi et je te souhaite sincèrement que les choses s'améliorent pour toi. Je crois qu'il faut que tu prennes ton mal en patience et que tu continues à faire des projets pour plus tard, en attendant ta majorité.

Finalement, ton cas n'est pas semblable à celui de mon fils, car ce que je lui reproche à lui, ce n'est pas de vouloir repartir, je l'aurais admis si, au bout d'un certain temps, il m'avait dit que ça ne lui convenait pas (il est majeur et ma décision n'est pas déterminante), mais c'est de prendre une décision si vite, sans avoir essayé. Tu ne me sembles pas dans cet état d'esprit, alors continue de travailler et d'étudier et projette-toi dans l'avenir, où qu'il soit.

Bon courage.

Merci beaucoup pour tes encouragements Béavine.

Je pense que aucun cas n'est pareil , et je suis presque sur que une tonne de questions trottent dans la tête de ton fils

Que faire ? Ici ou la bas, Un présent ou un passé ? La famille ou les amis ?

Il ne faut pas forcement beaucoup de temps pour se rendre compte de nos priorité , de la vie qu'on désire finalement ..

Tu sais je trouve ca étrange ...

Tu reproches à ton fils de ne pas avoir éssayé apres quelques mois

Et voila un an et demi que ma maman me reproche la même chose

A partir de combien de temps crois tu que tu te diras que ton fils a vraiment essayé ?

Cette situation est difficile pour n'importe qu'elle famille je crois

Mais continue d'y croire et montre à ton garcon que même si tu ne le comprend pas , tu es quand même son allié et non son adversaire ..

Amitié , Céline.

Je suis très touché par ton histoire en tant qu'immigré (même la quarantaine on peut aussi ressentir le même doute et désaroi lors de ce processus d'adaptation), mais surtout en tant que père d'ados.

Je ne vais redire des choses qui ont été déjà dites par de nombreuses personnes avant moi et que je trouve très pertientes et très sensées, mais je voudrai te poser quelques questions notamment celle ci: se peut il que la situation professionnelle de tes parents a contribué quelque peu à ta déception de ce changement?

Je peux me tromper, mais je m'explique: d'après ton discours et tes différentes réactions aux remarques et conseils des différents intervenants, je t'imagine une jeune ados très mature et très consciente de ta situation, ce qui te permet d'en faire une analyse franche et lucide (même si des fois un peu rapide pour quelqu'un de mon âge!), mais surtout, et c'est ce que j'apprécie le plus et que je trouve très touchant, c'est ton respect et l'amour inffaillible que tu porte à tes parents. Et c'est justement cela qui me pousse à penser qu'au fond, cette sorte de mal être (sans vouloir faire de la psycho à 1 sous, c'est jsute le fait d'y avoir été confronté avec mon aîné), n'est pas aussi alimenté par la situation de tes parents parce que tu la trouves injuste et que tu te sens impuissante...

En tout les cas, perso, je te remercie d'avoir eu le courage de nous livrer un peu de toi même pour nous faire partager tes sentiments sur ta situation car j'ai appris beaucoup de choses, moi qui croyait avoir tout compris et tou résolu car mes ados semblent aujourd'hui bien dans leur peau, je me demande aujourd'hui si je n'ai pas laissé passer certains points et si ces points ne risquent pas de refaire surface un jour!

Mais bon étant de nature optimiste et ouvert à ce qui m'entoure, je me dis que je serai encore plus outillé à faire face le moment venu...

Et pour finir (excuses moi pour le longueur de mon texte), je te souhaite tout le bonheur que tu cherches et surtout continues à être fière de tes ressentis mais ouverte à les discuter avec les autres.

Bon vent à toi Celine et bonne chance à tes parents à qui je souhaite de retrouver une meilleure situation professionnelle, et crois moi ils finiront par la trouver.

Merci pour ton message =)

Pour répondre à ta question

Je ne peux pas dire que je suis de glace par rapport à la situation de mes parents, quelqu'un qui a fait des efforts ,des études pour devenir prof et qui se retrouve dans un rayon de surgelé au salaire minimum , il y a de quoi trouver ca injuste.

Mais mes parents savaient ce qui les attendaient , dès le début , l'immigration les a empeché d'enseigner ici par peur de prendre la place des prof quebecois ..

C'est pour cela que mes parents ont du attendre des années , le temps qu'ils arrêtent d'enseigner et que mon père prenne sa retraite

Et oui , peut être que si l'immigration n'avait pas été si "débile ", je serais née ici ou serais je arrivé avant même mes 10 ans ?

Ce qui m'aurait facilité la vie !

Mais peut importe, après avoir eu ce que j'ai pu avoir là bas , maglré que c'est ce qui fait mal aujourd'hui , pour rien au monde je ne changerais ces souvenirs pour des autres !

Je ne peux pas te promettre que certains mal être de tes enfants ne reaparetront jamais

Mais ne a ta place, je ne m'inquièterais pas pour ca, vivons au jour le jour

Et puis , même si c'est pas toujours facile , on fini toujours par trouver une solution ;)

Bonne continuation à toi et a ta famille !

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Merci de ton passage et de tes encouragement mais je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu dis

Oui je suis ici avec mes parents , mais sans me soucier de la solitude et de l'argent ?

C'est pourtant la solitude qui me suit partout , à mon age, ce n'est pas de mes parents dont j'ai besoin , mais de jeunes de mon âge qui pensent comme moi ...

Puis pour l'argent , faut pas croire que je me contente de vivre sous leur toit et de pas avoir a m'en soucier

En plus de mes études je travail une vingtaine d'heures semaines au depart pour moi , je comptais épargner pour rentrer un jour si j'en ai la possiblité

Mais finallement je vois que très peu de l'argent que je gagne , mes parents anciens proffesseurs, n'ont pas le droit d'enseigner ici , les voilà commis dans un magasin au salaire minimum ... je ne peux faire autrement que de participer et partager mon argent ...

Mais sinon , je suis tout a fait consciente que j'ai de la " chance " d'être ici , Mais j'ai eu ma dose de changement et d'enrichissement , c'est assez la :rolleyes:

Tu vois moi bizarrement, je trouve que tu réfléchis trop.

Come on, t'as 17 ans et toute la vie devant toi. Tes amis te manquent, oui et ? Tu peux très bien profiter de ta vie ici sans perdre totalement le contact et en prévoyant un séjour en Europe.

Tu ne connais personne mais si tu ne penses qu'à ceux que tu as malheureusement laissé derrière toi, si tu ne vas pas de l'avant, si tu ne vas pas vers les gens, ne t'attends pas à ce que les gens le fassent pour toi.

Pour le moment c'est difficile pour vous, tu as un coup de bleu. On l'a tous en arrivant qu'on est 6, 17, 25 ou 50 ans même. Sauf que de s'enterrer jusqu'au cou dans la nostalgie ça n'aide jamais à en sortir.

Tant que tu te contenteras de te focaliser sur ce que tu as laissé et que tu ne prendras pas le temps de vivre ici ce que tu as à y vivre, oui tu seras nostalgique. Oui tes amis te manqueront mais regardes bien le temps qui te sépares d'eux et demandes-toi si tu veux le passer à chialer ou à tenter de trouver des moments de bonheur? Arrêtes donc de réfléchir pour l'instant, laisses ton coeur se réparer en profitant des petits rien magiques et reviens dans quelques mois nous dire ce que tu as choisi.

Sort la tête du cycle de la déprime, tu n'en seras pas gagnante pour un sou. Regardes-toi, tu déprimes déja. Allons, je suis sûre que tu es quelqu'un d'enjoué habituellement. Alors réveilles-toi, profites de ce qui est bon ici et zappes ce qui te mines. Tant que tu n'auras pas de solution viable et tangible, arrêtes d'y penser, tu te fais souffrir inutilement...

Désolée si je te parais virulente, mais la gentillesse est une méthode et le réveil brutal une autre. On a essayé la gentillesse, je tente le brutal, des fois que ça te sortirait de ta déprime.

Je ne tente pas de te convaincre qu'ici c'est mieux, j'essayes juste de te faire comprendre que même si ce n'est pas mieux, c'est dnas cette galère là que tu es et à moins de n'être fan du drama ou d'être maso, il va falloir apprendre à se contenter de ce que tu as ici pour le moment, sans remettre en question ton projet de partir un jour, juste en profitant pour le moment de ce que tu as ...

Y 'a certaines choses que je controle pas

Y'a pas un matin où je me suis dis non aujourd'hui je ne vais pas vers les autres .. dans ma technique je n'ai pas vraiment le choix , c'est la base de tout

Oui je rentre en contact continuellement avec des personnes nouvelles, mais jamais je n'ai réussi à m'y attacher , à ressentir l'envie , le besoin de le/la revoir ..

Enfin bref, je reviendrais dans quelque mois te dire si je suis sortie de ma déprime alors :rolleyes:

Gentillesse , ou réveil brutal , on finira par avoir tout essayer :innocent:

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