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La langue québécoise et ses influences


cherry

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  • Habitués

Le hic, c'est que c'est l'Académie frrrrrrrrrançaise qui décide des mots qui vont dans le "dico". Résultat: des mots anglais et de l'argot franchouillard s'y ajoutent à chaque édition.

Pour ton information, chaque nouvelle édition d?un dictionnaire comporte également son lot de belgicismes, d?helvétismes, de québécismes et de mots d?origines diverses (Afrique, etc.).

Il n?y a donc pas que « l?argot franchouillard », comme tu le dis si péjorativement.

De plus, l?Académie Française travaille en collaboration avec des linguistes issus des pays précités.

Si tu « milites » pour la reconnaissance du français québécois, tâche de ton côté de respecter un tant soit peu « l?argot franchouillard », qui a au passage été utilisé par les plus grands auteurs français.

Je ne lui manque pas de respect, c'est votre argot, il me fait sourire puis c'est tout. J'en ai même adopté quelques uns, comme mec, clope, et récemment plouc. ;) Mais pour ce qui est des mots venant d'en dehors de la Frrrrrrrance, l'Académie est TRÈS frileuse à l'idée de les mettre dans le dictionnaire et les insère au compte-goutte, bien plus lentement que les régionalismes français... et les mots anglais. -_-

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  • Habitués

Le hic, c'est que c'est l'Académie frrrrrrrrrançaise qui décide des mots qui vont dans le "dico". Résultat: des mots anglais et de l'argot franchouillard s'y ajoutent à chaque édition.

Pour ton information, chaque nouvelle édition d?un dictionnaire comporte également son lot de belgicismes, d?helvétismes, de québécismes et de mots d?origines diverses (Afrique, etc.).

Il n?y a donc pas que « l?argot franchouillard », comme tu le dis si péjorativement.

De plus, l?Académie Française travaille en collaboration avec des linguistes issus des pays précités.

Si tu « milites » pour la reconnaissance du français québécois, tâche de ton côté de respecter un tant soit peu « l?argot franchouillard », qui a au passage été utilisé par les plus grands auteurs français.

Je ne lui manque pas de respect, c'est votre argot, il me fait sourire puis c'est tout. J'en ai même adopté quelques uns, comme mec, clope, et récemment plouc. ;) Mais pour ce qui est des mots venant d'en dehors de la Frrrrrrrance, l'Académie est TRÈS frileuse à l'idée de les mettre dans le dictionnaire et les insère au compte-goutte, bien plus lentement que les régionalismes français... et les mots anglais. -_-

Je croirai cette légende quand je verrai dans le Robert ou dans le Larousse le verbe "abrier" ou "abriller", et 2 ou 3 autres mots d'usage très courant, voire quotidien au Québec... Que des mots aussi fondamentaux ne se trouvent pas encore dans les dictionnaires soi-disant universels de la langue française tient du mépris culturel, après toutes ces années...

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  • Habitués

Je croirai cette légende quand je verrai dans le Robert ou dans le Larousse le verbe "abrier" ou "abriller", et 2 ou 3 autres mots d'usage très courant, voire quotidien au Québec... Que des mots aussi fondamentaux ne se trouvent pas encore dans les dictionnaires soi-disant universels de la langue française tient du mépris culturel, après toutes ces années...

D'accord avec toi!

Ou encore que dire lorsqu'on voit le terme "vieillit" dans la définition d'un mot comme "souper", alors qu'il est encore utilisé par les québécois, les belges, certaines régions françaises et peut-être même ailleurs...

Mais c'est qualifié de "vieillit" parce que ce n'est plus utilisé à Paris alors qu'il est pourtant bien vivant ailleurs! :angry:

C'est cela le mépris culturel, en effet! Selon moi un dictionnaire "français" (en faisant référence à la langue et non au peuple) devrait reconnaitre les cultures francophones!

Y'a du chemin encore!

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  • Habitués

Je croirai cette légende quand je verrai dans le Robert ou dans le Larousse le verbe "abrier" ou "abriller", et 2 ou 3 autres mots d'usage très courant, voire quotidien au Québec... Que des mots aussi fondamentaux ne se trouvent pas encore dans les dictionnaires soi-disant universels de la langue française tient du mépris culturel, après toutes ces années...

D'accord avec toi!

Ou encore que dire lorsqu'on voit le terme "vieillit" dans la définition d'un mot comme "souper", alors qu'il est encore utilisé par les québécois, les belges, certaines régions françaises et peut-être même ailleurs...

Mais c'est qualifié de "vieillit" parce que ce n'est plus utilisé à Paris alors qu'il est pourtant bien vivant ailleurs! :angry:

C'est cela le mépris culturel, en effet! Selon moi un dictionnaire "français" (en faisant référence à la langue et non au peuple) devrait reconnaitre les cultures francophones!

Y'a du chemin encore!

Je me pose la question suivante : est-ce que au Québec il existe un organisme culturel chargé de la promotion de la langue Française(Québecois) et de son développement, genre comme l'Académie Française.

Je pense que si le Québec avait un tel organisme(s'il n'existe pas déja), et qui coopère avec leurs homologues Français, le Québec pourra donc voir un jour par exemple des mots Québcois figurer dans les dictionnaires Français.

Les Français reconnaissent que les Québecois sont très actifs dans la création de nouveaux mots/verbes, puisque la langue Française est une langue vivante qui évolue constamment, je sais par exemple qu'il y a beaucoup de termes Québecois qui sont de plus en plus utilisés dans la langue Française de par le monde, mais je ne sais pas par contre si elles figurent déja dans le dictionnaire, je peux citer par exemple :

* "Clavarder" : composé de clavier et de bavarder ce qui signifie bavarder sur Internet, ou chatter.

...

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Je croirai cette légende quand je verrai dans le Robert ou dans le Larousse le verbe "abrier" ou "abriller", et 2 ou 3 autres mots d'usage très courant, voire quotidien au Québec... Que des mots aussi fondamentaux ne se trouvent pas encore dans les dictionnaires soi-disant universels de la langue française tient du mépris culturel, après toutes ces années...

Ces mots sont en tout cas inconnus du grand dictionnaire terminologique et, pour ma part, je ne les ai jamais entendus au Québec. Mais je ne suis pas une référence de ce côté là.

Quoiqu'il en soit, concernant les régionalismes français, il y en a seulement une infime partie qui est répertoriée dans le Larousse ou le Robert.

La plupart de ceux de ma région d?origine sont, par exemple, inconnus de ces deux dictionnaires.

Comprenez bien que tous les lexicologues et autres linguistes sont obligés d?opérer une sélection, déterminée notamment par la fréquence d?usage d?un mot et sa généralisation.

Le « mépris culturel » ne vient que de votre sempiternel et fatiguant sentiment de persécution.

Tous les spécialistes de la langue française ne sont pas des Maurice Druon en puissance.

Exemple d'un mot canadien qui est rentré dans le Larousse et qui est totalement inconnu pour un Français :

poucer

verbe intransitif

Familier. Au Canada, faire de l'auto-stop.

Dariane :

Je te fais un « copier/coller » de mon Larousse électronique :

souper

verbe intransitif

(de soupe)

Vieux ou régional. Prendre le repas du soir.

Prendre un repas ou une collation dans la nuit, après le spectacle, une soirée, etc.

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Je me pose la question suivante : est-ce que au Québec il existe un organisme culturel chargé de la promotion de la langue Française(Québecois) et de son développement, genre comme l'Académie Française.

Je pense que si le Québec avait un tel organisme(s'il n'existe pas déja), et qui coopère avec leurs homologues Français, le Québec pourra donc voir un jour par exemple des mots Québcois figurer dans les dictionnaires Français.

Cet organisme existe et est très actif. C'est l'Office québecois de la langue française. :chechemeu:

http://www.oqlf.gouv.qc.ca/

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  • Habitués

Si tu n'as jamais entendu le terme "abriller", c'est que tu ne dois pas beaucoup parler avec des Québécois, car c'est, effectivement, un terme assez souvent utilisé.

Pour le terme "souper", "vieux" ou "régional", signifie la même chose à Paris : c'est désuet ! La grande "république" à toujours lutté contre les régionalismes et ce, depuis la révolution. Si tu ne parles pas le français de TF1, si tu utilises un vocable différent, tu es regardé de travers dès que tu sors de ton "trou".

Les régionalismes font sourire, à la rigueur on s'y intéresse lorsque l'on parle de "terroir" ou de paysages de vacances, une mode qui sied si bien aux bobos de tous poils.

S'il n'y avait pas eu d'ardents défenseurs des régionalismes, comme les Bretons par exemple, il n'y aurait plus aucune langue régionale en France. Et ils auraient fait pareil ici, s'ils en avaient eu les moyens !

Essaye donc d'utiliser le mot "souper" ailleurs qu'en Belgique ou dans certains autres coins (comme la Normandie par exemple)... tu verras la réaction des gens ! Déjà lorsque j'employais "fin de semaine" à la place de "Week-end", j'avais l'impression d'être perçu comme un extraterrestre... les réactions en disent long... "Pourquoi il ne parle pas comme tout le monde lui ???"

Alors oui... "Vieux" ou "régional", c'est comme dire "plouc" ou "désuet", bref, c'est comme dire "non employé à Paris, donc oubliez-ça !".

Modifié par Petit-Prince
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  • Habitués

Je te trouve un peu dur PP !!

Il est normal, que lorsque tu emploies une expression ou un mot que tes interlocuteurs n'ont l'habitude d'entendre, qu'on te regarde avec de grands yeux et que cela puisse faire sourire. Tu ne passeras pas forcément pour un plouc

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  • Habitués

Perso cela ne me gêne pas qu'il y ait le français du Quebec, le français de Belgique, le français d'Afrique, le français de France etc etc... à partir du moment où l'on reconnaît ds cultures differentes cela me paraît normal qu'il y ait des "parlers" differents. J'essaie de m'adapter au français du pays où je me situe. Actuellement c'est au Quebec et la première fois qu'un enfant de maternelle m'a dit "tu peux m'abriller" J'ai rien compris alors je lui ai dit tu sais je ne suis pas quebecoise il va falloir que tu m'expliques... et cela n'a posé aucun problème. Je trouve quand même que dans l'ensemble on a une bonne base commune !!!!!

Ebsline

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  • Habitués

Exact Phil H: quand j'employais des régionalismes comme "péguer" (coller), "cagniard" (chaleur) ou "graillon" (friture) devant ma meilleure amie qui était alors fraichement débarquée du jura, elle m'a effectivement regardé avec des yeux rond comme des billes.

Pas un jugement, juste une incompréhension. Ça fait 10 ans maintenant qu'elle est dans la région et elle emploie la plupart de ces régionalismes maintenant.

Ceci dit, je reconnais qu'un dictionnaire à vocation "universel" devrait prendre en compte l'ensemble des français du monde.

Peut-être pas pour en définir tous les régionalismes non plus (si vous lisez métro le jeudi vous avez peut-être droit aux exemples de sens qu'un même mot ou expression emprunte au travers de la francophonie mondiale et dans un dictionnaire en un volume ça va être difficile de tout mettre. Mais dans un multivolume, pourquoi pas ?), mais au moins de laisser la place à des termes utilisés fréquemment dans les français du monde.

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  • Habitués

Si tu n'as jamais entendu le terme "abriller", c'est que tu ne dois pas beaucoup parler avec des Québécois, car c'est, effectivement, un terme assez souvent utilisé.

Euh, moi, je connais ce terme mais c'est parce que je travaille auprès d'enfants : je ne l'ai jamais entendu dans une conversation entre adulte sinon. Est-ce que ça signifie quelque chose d'autre ?

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  • Habitués

Alors oui... "Vieux" ou "régional", c'est comme dire "plouc" ou "désuet", bref, c'est comme dire "non employé à Paris, donc oubliez-ça !".

Désolée casepeutu22 mais je ne suis pas convaincue...

Ah PP t'as été plus rapide que moi sur le clavier! C'est exactement ce que je voulais répondre! Tu m'ôtes les mots de la bouche. :)

Dans "vieux" ou "régional", il n'y a rien qui mentionne le fait que ce mot est employé ailleurs qu'en France!

D'ailleurs par "régional" j'ose croire que ça fait référence aux régions de FRANCE et non pas aux pays comme la Belgique ou le Québec / Canada... ou alors là si on est considérés comme une "région" c'est qu'il y a mépris culturel flagrant!

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  • Habitués

Je me suis peut-être (sûrement) mal exprimé. Disons que les réactions sont diverses... Je vais prendre un exemple.

Il m'arrive parfois encore, même si cela arrive de plus en plus rarement, que je laisse échapper un mot franco-français devant mes collègues. On s'amusait par exemple, que j'emploie le mot "clim" pour "air climatisé". Mais ici, la réaction va être effectivement l'amusement. On me demande "clim ? Clim ? qu'est-ce que c'est ?"... Ensuite, après l'explication, on va rire ensemble, de cette incompréhension.

Lorsque j'employais "fin de semaine" en France. Ce n'était pas du tout, mais alors pas du tout les mêmes réactions ! Là, il s'agissait de bien me faire sentir que je n'avais pas à utiliser cette expression vu que cela signifie pas la même chose en France (faudrait peut-être s'interroger sur la traduction de week-end, mais bon...). Au mieux, on va se moquer de cet emploi qu'on jugera "maladroit", par rapport aux sacros-saints "standards" parisiens....

Un exemple pour mieux comprendre encore. Si vous avez lu le livre de Jean-Benoît Nadeau "Les Français aussi ont un accent", souvenez-vous de ce passage où l'auteur visite des appartements avec un agent immobilier. Là, Jean-Benoît remarque qu'il y a du "tapis" au sol... l'agent fait mine de ne pas comprendre, regarde son interrlocuteur avec des gros yeux... Jean-Benoît désigne le sol, le tapis. Et là, l'agent pousse un grand : "Ahhhhh ! Vous voulez dire de la moquette"... En insistant bien sur le mot "MOQUETTE", afin de bien montrer à ce "paysan" de Québécois comment il faut parler !

Voilà ce que je voulais expliquer... Ici, jamais personne ne vous reprendra parce que vous employez les mauvais termes (comme "achalandé" qui est employé de la bonne manière au Québec, contrairement à la France).

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Si tu n'as jamais entendu le terme "abriller", c'est que tu ne dois pas beaucoup parler avec des Québécois, car c'est, effectivement, un terme assez souvent utilisé.

Pour le terme "souper", "vieux" ou "régional", signifie la même chose à Paris : c'est désuet ! La grande "république" à toujours lutté contre les régionalismes et ce, depuis la révolution. Si tu ne parles pas le français de TF1, si tu utilises un vocable différent, tu es regardé de travers dès que tu sors de ton "trou".

Les régionalismes font sourire, à la rigueur on s'y intéresse lorsque l'on parle de "terroir" ou de paysages de vacances, une mode qui sied si bien aux bobos de tous poils.

S'il n'y avait pas eu d'ardents défenseurs des régionalismes, comme les Bretons par exemple, il n'y aurait plus aucune langue régionale en France. Et ils auraient fait pareil ici, s'ils en avaient eu les moyens !

Essaye donc d'utiliser le mot "souper" ailleurs qu'en Belgique ou dans certains autres coins (comme la Normandie par exemple)... tu verras la réaction des gens ! Déjà lorsque j'employais "fin de semaine" à la place de "Week-end", j'avais l'impression d'être perçu comme un extraterrestre... les réactions en disent long... "Pourquoi il ne parle pas comme tout le monde lui ???"

Alors oui... "Vieux" ou "régional", c'est comme dire "plouc" ou "désuet", bref, c'est comme dire "non employé à Paris, donc oubliez-ça !".

Je suis tout à fait d?accord avec toi pour dénoncer l?hégémonie et le pédantisme parisiens en matière linguistique, mais ce que tu oublies de mentionner c?est la raison de la chasse aux langues régionales (différent de régionalismes au passage) :

Avant la révolution française, le français était une langue parlée seulement par une minorité de personnes, et l?uniformisation linguistique a permis d?unifier le royaume de France et de sortir la langue française des cours royales.

Les langues régionales étaient vues comme des dangers potentiels pour l?unité de la République, tradition jacobine oblige.

Et cette tradition centraliste et autoritariste a malheureusement persisté, ce que je déplore en partie moi aussi.

Par contre, je suis désolé, mais un régionalisme s?emploie en contexte régional !

Il est évident que sinon tu t?exposes aux moqueries et autres railleries de tout poil, c?est pour tous les pays pareils. Ca a d?ailleurs été souvent mon cas quand j?ai voyagé dans d?autres régions de France, mon vocabulaire étant empreint d?un certain nombre de termes suisses.

Et c?est pour cette raison qu?il existe un français international, censé (théoriquement) faciliter la compréhension entre les différents francophones.

Et puis désolé, j?ai toujours vécu en France sans me préoccuper de ce que les Parisiens et autres puristes pensaient de mon accent ou de mes expressions, et je m?en porte pas plus mal !

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Alors oui... "Vieux" ou "régional", c'est comme dire "plouc" ou "désuet", bref, c'est comme dire "non employé à Paris, donc oubliez-ça !".

Désolée casepeutu22 mais je ne suis pas convaincue...

Ah PP t'as été plus rapide que moi sur le clavier! C'est exactement ce que je voulais répondre! Tu m'ôtes les mots de la bouche. :)

Dans "vieux" ou "régional", il n'y a rien qui mentionne le fait que ce mot est employé ailleurs qu'en France!

D'ailleurs par "régional" j'ose croire que ça fait référence aux régions de FRANCE et non pas aux pays comme la Belgique ou le Québec / Canada... ou alors là si on est considérés comme une "région" c'est qu'il y a mépris culturel flagrant!

Alors je prends le substantif :

Souper

nom masculin

(de souper)

Vieux ou régional. Repas du soir ; dîner (aujourd'hui encore en Belgique, en Suisse et au Canada).

Convaincue ?

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  • Habitués

Abrier - abriller : on n'est pas les seuls à dire ça... voir lien ci-après.

http://www.cabuzel.com/oleron/index.php?op...d=70&page=1

Abriller ou abrier : Recouvrir, abriter. Les québécois emploient aussi ce terme au sens de couvrir quelqu'un pour l'excuser et le défendre.

Merci, je ne connaissais pas le deuxième sens.

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  • Habitués

Vous dire le nombre de fois que je suis tombée en bas de ma chaise en entendant un vendéen, normand, etc. me sortir un terme que je croyais du pur québécois (ou en tout cas disparu en France) : mouiller, écrapoutir, achaler, abriller...

Faut croire que notre langue vient de quelque part...

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  • Habitués

Par contre, je suis désolé, mais un régionalisme s?emploie en contexte régional !

Il est évident que sinon tu t?exposes aux moqueries et autres railleries de tout poil, c?est pour tous les pays pareils. Ca a d?ailleurs été souvent mon cas quand j?ai voyagé dans d?autres régions de France, mon vocabulaire étant empreint d?un certain nombre de termes suisses.

Et c?est pour cette raison qu?il existe un français international, censé (théoriquement) faciliter la compréhension entre les différents francophones.

Et puis désolé, j?ai toujours vécu en France sans me préoccuper de ce que les Parisiens et autres puristes pensaient de mon accent ou de mes expressions, et je m?en porte pas plus mal !

Bien sûr, la langue régionale n'a d'intérêt que si elle est parlée dans la dite-région. C'est ce que j'essaye de faire ici, en m'adaptant et en mettant de côté les termes trop spécifiquement "franco-français".

Par contre, lorsqu'on échappe un terme régional, il n'est pas normal de susciter la raillerie (à part peut-être dans les cours de maternelle). Comme je le mentionnais plus haut, jamais ici on s'est moqué de mon vocabulaire. On en parle, on en rit (ensemble), on en débat même... mais pourquoi devrait-on se moquer ? Est-ce que cela rend les gens plus intelligents ? Dans le fond, on pourrait aussi se moquer des gens qui ne parlent pas le français ! Ben oui ! Ils utilisent aussi d'autres mots pour parler !

Pour reprendre l'exemple du livre de Jean-Benoît Nadeau, si un Français visite un appartement et parle de "moquette" au sol, personne ne va jouer à celui qui ne comprend pas ou lui fera remarqué qu'il n'utilise pas le bon terme. Voilà LA grande différence... parce que justement, nous sommes tous différents. Sauf qu'en France, souvent, la notion de "différence" n'existe pas... C'est ou bien tu as raison, ou bien tu as tort.

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