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bonjour,

Cet article est un peu long mais assez interessant.

Pourquoi les Quebecois se désinteressent-ils de la "mère patrie".

Les étudiants Quebecois ne viennent plus en France pour étudier, c'est bien normal vu l'état de nos universités.Depuis le début de l'année, 2mois de grève et le niveau est de plus en plus médiocre.

La France ne pourra avoir une "influence" sur les autres pays francophones que si elle est forte.Hors, aujourd'hui il y a bien un déclin français.Déclin économique,politique, culturel. Tant que la France ne voudra

pas évoluer vers une société plus dynamique(c a d faire des réformes) son "rayonnement" deviendra "ombre".

Nous vivons dans un pays complètement sclérosé. Les Français ne parlent que de leurs droits et jamais de leurs devoirs.

Droit au travail, à la santé, à la sécurité, aux vacances, aux études, au logement...

Les Français n'ont pas peur du libéralisme, ils ont simplement peur de perdre tous leurs droits et leurs acquis sociaux. ;)

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Personnellement, je ne me suis jamais senti d'affinités avec la France, malgré la langue commune!

Je trouve que nous avons plus de différences que de points communs...nous avons une mentalité nord-américaine, que ce soit le style de vie, relations homme-femme, humour différent, etc...

Par contre, j'aime bien la France, comme j'aimerais un autre pays! :)

peanut qui est avec un français...cherchez l'erreur! :mellow::huh::lol:

  • Habitués
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Deux choses m'ont frappé,

plus de 80% de jeunes Québecois s'identifient à la culture Nord Américaine , ce qui est tout à fait normal et prouve que le fossé culturel ne va que s'agrandir et les diffèrénces s'accentuer.

La derniere phrase qui prédit que certains problèmes actuel Français risquent de devenir un jour ceux du quebec ,

au résumé de cet article fort bien écrit , nous trouvons beaucoup d'ambiguités, du chaud et froid en permance , critiquant l'extreme gauche mais prenant en exemple le journal Libération ! conseillant plus de libéralisme mais fesant un parallèle avec le nouveau parti québecois et certaines valeurs rigides , bref, cela me conforte dans l'idée que notre principal et indéniable point commun reste notre langue .

Et je persiste à croire que les Francais ne connaissent pas le Québec , mais beaucoup l'admire , l'inconscient collectif ? (allo Mr FREUD ?)

Posté(e)

Personnellement, je ne me suis jamais senti d'affinités avec la France, malgré la langue commune!

Je trouve que nous avons plus de différences que de points communs...nous avons une mentalité nord-américaine, que ce soit le style de vie, relations homme-femme, humour différent, etc...

Par contre, j'aime bien la France, comme j'aimerais un autre pays! :)

peanut qui est avec un français...cherchez l'erreur! :mellow::huh::lol:

On ne peut pas être plus clair que ça .

Par ce témoignage Peanut vient de rejoindre l'avis des s 81/100 de jeunes québécois qui pensent la même chose qu'elle.

peut être que les Français ont beaucoup de peine à admettre cette réalité .Cette réalité qui surprend ,qui est inattendue, qui énerve et qui exaspère.

Ce qui est curieux c'est qu'ils ne revendiquent même pas la double appartenance et se retrouvent bien dans la peau d'une mentalité nord-américaine , sans aucune aliénation vis à vis de l'origine sauf la langue .

Y a t'il eu absence de filiation ? Sont-ils les enfants d'une histoire ?

La question reste posée !

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

peut être que les Français ont beaucoup de peine à admettre cette réalité .Cette réalité qui surprend ,qui est inattendue, qui énerve et qui exaspère.

Je pense franchement que la majorité des Français n'en ont rien à faire. Beaucoup ne situe même pas le Québec au Canada. Quant à l'appelation mère patrie, il y a longtemps que le Québec a coupé le cordon, donc les 81/100 ne sont pas surprenants.

Patrick

  • Habitués
Posté(e)
Par ce témoignage Peanut vient de rejoindre l'avis des s 81/100 de jeunes québécois qui pensent la même chose qu'elle.

j'aime bien que tu m'inclus dans les "djeuns", Arslan! :P

J'espère que je n'ai vexé personne en disant que je n'ai jamais eu d'affinités particulières avec la France...vous êtes très différents de nous, mais je vous aime bien pareil! :blushing: En fait, ça m'a toujours un peu dérangé qu'on parle de nous en disant les cousins...je ne l'ai jamais senti comme ça moi... :mellow:

peanut

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

J'espère que je n'ai vexé personne en disant que je n'ai jamais eu d'affinités particulières avec la France...vous êtes très différents de nous, mais je vous aime bien pareil! :

Je ne suis pas vexé en tout cas, au contraire, et je me dis qu'au final, c'est un peu mérité ;) La France n'a jamais réellement rien fait, et ne fait encore pas grand chose de nos jours pour que nos deux cultures se rapprochent un peu. Je reste encore choqué quand j'entends une grande majorité de maisons d'édition refuser la publication de romains québécois en France car ils sont trop couleurs locales. Expressions, type d'écriture peu orthodoxe, enfin parait-il ... Certaines demandent même une adaptation Française des oeuvres littéraires québécoises ! Comme je ne suis pas amateur de ce type de culture aseptisé que l'on veut nous servir en France, je préfère me procurer les livres qui m'intéressent par internet, en version "originale".

C'est un exemple parmis tant d'autres, juste une question de mentalité, et c'est elle qui laissera ce grand fossé qui sépare nos deux cultures encore pendant longtemps.

Modifié par Nemesis
Posté(e)

Dans l'incenscient collectif français le québec est encore une collonie (dans le sens que les quebecois sont des collons français). J'ai des amis qui pensaient que le Québec était encore français! D'autres qui pensaient que le Québec était un pays à part entière à coté du Canada. Je ne vous parles pas de personnes atteintent de débilité profonde, mais il y a un manque d'information concernant le Québec. Aux journaux télévisés, quand on parle de l'acutalité international, c'est toujours les Etats-unis, la Palestine, Israël, l'Irak, le Liban, la Chine. Parfois d'autres pays, mais généralement uniquement quand survient une catastrophe naturel, un accident d'avion ou bien une guerre civil.

Ce manque d'information est probablement l'une des raisons de la plus part des échecs français en therme d'immigration au Québec. Il faut dire que la déléguation du Québec en France en est en partie responsable, de mon avis personnel. Car j'ai le sentiment qu'ils utilisent parfois cette image tronquée du Québec pour attirer toujours un peu plus de francophone. Peut être devrait on prevenir les francophones qu'au Québec on ne parle pas français mais québecois! On met toujours en avant ce raprochement par la langue. Pourtant en participant à de nombreux forums de jeux vidéo, où la moyenne d'age d'iverse et la culture aussi, je m'apperçois qu'il y a toujours un moment où un français reprendra un québecois concernant le genre d'un mot (le plus courant étant "unE patch" alors que l'on dit "un patch" en français) ainsi que la grammaire. Généralement le post se retrouve en champ de bataille, et arrive l'instant où un québecois dira: " Vous critiquez notre français, mais c'est vous qui utiliser des mots anglais pour parler!". Je sens souvent chez ces jeunes québecois une certaine fierté de parler français en Amérique, et en même temps une certaine gène d'avoir des origines françaises, même lointaine.

Je sens bien que la plus part de ces jeunes sont des séparatistes (d'ailleurs ils en parlent sans arrêt sur des fils de discussions politiques), mais cette séparation ne s'arrête pas qu'à la séparation du Canada, mais aussi de cette origine française. Même si je ne considère pas, et n'est pas la connaissance pour, que tout les québecois soient comme telle, je me dis que l'éducation étant toujours déscendante, c'est qu'à la base il y a bien des plus anciens qui tiennent ce discours. Je note aussi une certaine satisfaction sado de voir la France dans des problêmes politique et sociale. Une certaine réponse à la soit disante arrogance des français, vu comme des donneurs de leçon.

Je pense que beaucoup de québecois qui ont des relations prolongés avec des français sont tanés d'être considéré comme des cousins. Qui dit cousin dit même famille, même religion, même façon de voir les choses, même façon de vivre. Alors quoi de plus naturel, pour un jeune québecois qui prolonge ses études, que de se tourner vers les Etats Unis pour faire un pied de nez à la France et ainsi s'affirmer comme différent et sans attache. Même si cette démarche à une raison beaucoup plus pratique comme la proximité, le change monaitaire, et surtout une reconaissance des diplômes américains, dont ne juissent pas certain diplômes français.

Un rapprochement Franco-Québecois ne pourra s'effectuer que lorsque la France arrêtera de considérer les québecois comme des français, et que les québecois ne verront plus la France comme un pays de gamins gatés qui cassent tout quand on les met en colère.

PS: j'espère ne blessé personne et parlant des séparatistes de cette façon. Cette vision du Québec m'est entierrement personnel, et n'est constitué que de discutions que j'ai eu avec quelques québecois et de mes observations sur certain forums généraux.

  • Habitués
Posté(e)

Personnellement, je ne me suis jamais senti d'affinités avec la France, malgré la langue commune!

Je trouve que nous avons plus de différences que de points communs...nous avons une mentalité nord-américaine, que ce soit le style de vie, relations homme-femme, humour différent, etc...

Par contre, j'aime bien la France, comme j'aimerais un autre pays! :)

peanut qui est avec un français...cherchez l'erreur! :mellow::huh::lol:

Merci Peanut ! J'aime cette réaction.

Moi aussi je pense que le Québec et la France sont différents, il faut arrêter de nous chercher des points communs que nous n'avons pas. Franchement, si les 2 pays étaient un couple, je leur conseillerai de se séparer tout de suite !

Quand je lis ce genre d'article je me demande toujours s'il n'y a pas une différence entre le sentiment des intellectuels québécois et le sentiment du reste de la population québécoise. C'est vrai, on dirait que c'est uniquement ces intellectuels qui font un complexe et que c'est les intellectuels français qui se croient supérieurs à leurs homologues québécois.

Je pense que le reste de la population gère mieux la relation Québec-France.

Paméla

  • Habitués
Posté(e)
Par ce témoignage Peanut vient de rejoindre l'avis des s 81/100 de jeunes québécois qui pensent la même chose qu'elle.

:blushing: En fait, ça m'a toujours un peu dérangé qu'on parle de nous en disant les cousins...je ne l'ai jamais senti comme ça moi... :mellow:

peanut

Je crois que tu oublis les autres québécois. Moi-même je ne le voyais pas comme ça, je voyais le québec différent et francophone c'est tout.

J'ai rencontré des québécois en France qui venaient rechercher leur racines, ce qui est d'ailleurs réel car ils y trouvent des actes de l'état-civil de leurs ancêtres. Et ils en étaient vraiment très fiers.

J'ai rencontré ici des Québécois qui rêvent d'aller en France, d'autres qui reprochent aux français leur abondon, d'autres qui nous appellent leur cousins ( en bon et en moins bon). Mais il est vrai qu'en majorité ce sont les jeunes (même j'usqu'à 30-40) qui ont un besoin de comparaison et un sentiment de rejet.

Je ne pense pas que les français soient attachés au fait que les québécois reconnaissent la france en tant que mère patrie.

  • Habitués
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Personnellement, je ne me suis jamais senti d'affinités avec la France, malgré la langue commune!

Peanut, c'est peut-être une question de génération, comme le souligne d'ailleurs très justement l'article. Pour les plus vieux dont je fais partie, la France reste davantage une référence culturelle mais aussi émotive. Je me rappelle mes premiers voyages en France et cette sensation bizarre de me retrouver dans un endroit tellement, tellement familier même si je visitais pour la première fois. Moi, j'avais l'impression de retrouver une partie de mes repères, presque de rentrer chez moi.

Les différences (et évidemment elles sont nombreuses, il y a 400 ans d'histoire qui nous séparent) on les mesure davantage avec le temps bien entendu, mais il reste que pour les gens d'une certaine génération, la France occupera toujours une place complètement à part.

  • Habitués
Posté(e)

:blushing: En fait, ça m'a toujours un peu dérangé qu'on parle de nous en disant les cousins...je ne l'ai jamais senti comme ça moi... :mellow:

peanut

Je ne pense pas que les français soient attachés au fait que les québécois reconnaissent la france en tant que mère patrie.

Pour moi non plus, c'est bien la raison pour laquelle j'ai du mal à adhérer à l'idée qui est véhiculé que les français arrivent ici comme si ils étaient en France.

A part, la langue, il n'y a rien de commun. Aussi, nous nous sommes jamais attardé à la construction du Québec dans les cours d'histoire que nous avons suivis. Donc je ne vois pas comment on pourrait être attaché au Québec (si ce n'est par le fait qu'on y est déjà venu et que ca nous plait) et s'imaginer que la France est la mère patrie :blink: . Alors dans mon esprit, le québec a reçu des Français, mais elle reste une province canadienne et surtout américaine (dans le mode de vie...).

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je pense que cette référence identitaire à la France est aussi moins marqué chez la "jeune" génération parce que le complexe québécois est plus silencieux.

Aujourd'hui le Québec a prouvé qu'il est capable de briller sur la scène internationale scientifique ou culturelle.

Il n'y a donc plus cette espèce d'élan de survivance qui fait cracher sur la nord américanité des québécois: on peut le lire souvent dans les propos de Cherry, Peanut, Dariane ou Jimmy. Ils sont nord américains! Ils vous le disent comme ma famille dit qu'elle est latine ou qu'elle est asiatique (dépendant de quel bord je me retourne). La référance à l,amérique du nord n'est plus la mort assurée. Aujourd'hui on peut vivre en Amérique du Nord en français un minimum, y a avoir sa culture, son éducation et son métier, et tout ça grâce à la lutte que le Québec a décidé de mener et qui semble porter ses fruits (il n'y a qu'à voir le symbole du Québec dans les oreillesd e beaucoup de francophones du monde, comparativement à la vieille france il y a quelques années...). On peut donc sans soucis s,ouvrir aussi à la culture des voisins du sud, parce qu'on peut survivre malgré eux encore, on peut avoir sa culture francophone et apprécier une partie de la culture de masse que les Etats-Unis.

J'ai vraiment du mal à expliquer par écrit ma pensée, et si je le pouvais si facilement, ma maitrise serait terminée depuis longtemps!

Alors ce n'est pas clair ce que j'essaie de dire. Mais concrètement, l'identification culturelle des québécois d'aujourd'hui ne se fait plus par rapport à la parentèle française (comme protecteur et soutien linguistique et culturel) mais par rapport à la ressemblance nord américaine de la société (comme mode de vie et d'organisation qui n'empêche plus la culture et la langue québécoise d'être diffusée, appréciée et reconnue).

Ouf, bon ben si j'arrive à vous expliciter tout ça d'ici juin, je serai enfin une heureuse titulaire de maitrise moi :wacko:

Modifié par petiboudange
  • Habitués
Posté(e)
J'ai vraiment du mal à expliquer par écrit ma pensée, et si je le pouvais si facilement, ma maitrise serait terminée depuis longtemps!

Alors ce n'est pas clair ce que j'essaie de dire. Mais concrètement, l'identification culturelle des québécois d'aujourd'hui ne se fait plus par rapport à la parentèle française (comme protecteur et soutien linguistique et culturel) mais par rapport à la ressemblance nord américaine de la société (comme mode de vie et d'organisation qui n'empêche plus la culture et la langue québécoise d'être diffusée, appréciée et reconnue).

mais non, c'est tout à fait ça que je ressens! :)

Et pour revenir au terme "cousins", je sais que certains québécois y tiennent toujours(les plus vieux? :P )...mais moi, ça m'a toujours un peu énervée dans le sens qu'un inconnu se présente à moi comme un cousin et que je ne l'ai pas désiré...comme si un inconnu me disait bonjour dans la rue et faisait preuve de familiarité alors que je ne le connais pas! :innocent::P (ça, c'est pour les puristes du bonjour à tout vent! :P )

peanut

  • Habitués
Posté(e)

Petitboudange :

On peut donc sans soucis s,ouvrir aussi à la culture des voisins du sud, parce qu'on peut survivre malgré eux encore, on peut avoir sa culture francophone et apprécier une partie de la culture de masse que les Etats-Unis.
J'ai vraiment du mal à expliquer par écrit ma pensée, et si je le pouvais si facilement, ma maitrise serait terminée depuis longtemps!

Alors ce n'est pas clair ce que j'essaie de dire. Mais concrètement, l'identification culturelle des québécois d'aujourd'hui ne se fait plus par rapport à la parentèle française (comme protecteur et soutien linguistique et culturel) mais par rapport à la ressemblance nord américaine de la société (comme mode de vie et d'organisation qui n'empêche plus la culture et la langue québécoise d'être diffusée, appréciée et reconnue).

Ouf, bon ben si j'arrive à vous expliciter tout ça d'ici juin, je serai enfin une heureuse titulaire de maitrise moi

Tu l'as très bien dit...ne te gène pas de mettre ca dans ta thèse :)

jimmy

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Il n'y a donc plus cette espèce d'élan de survivance qui fait cracher sur la nord américanité des québécois: on peut le lire souvent dans les propos de Cherry, Peanut, Dariane ou Jimmy. Ils sont nord américains! Ils vous le disent comme ma famille dit qu'elle est latine ou qu'elle est asiatique (dépendant de quel bord je me retourne). La référance à l,amérique du nord n'est plus la mort assurée. Aujourd'hui on peut vivre en Amérique du Nord en français un minimum, y a avoir sa culture, son éducation et son métier, et tout ça grâce à la lutte que le Québec a décidé de mener et qui semble porter ses fruits (il n'y a qu'à voir le symbole du Québec dans les oreillesd e beaucoup de francophones du monde, comparativement à la vieille france il y a quelques années...). On peut donc sans soucis s,ouvrir aussi à la culture des voisins du sud, parce qu'on peut survivre malgré eux encore, on peut avoir sa culture francophone et apprécier une partie de la culture de masse que les Etats-Unis.

Mais concrètement, l'identification culturelle des québécois d'aujourd'hui ne se fait plus par rapport à la parentèle française (comme protecteur et soutien linguistique et culturel) mais par rapport à la ressemblance nord américaine de la société (comme mode de vie et d'organisation qui n'empêche plus la culture et la langue québécoise d'être diffusée, appréciée et reconnue).

Juste un bémol: tu as bien fait d'utiliser l'expression "nord-américains" pour nous définir, et non "américains". Or, il faut faire attention quand on explique ce que l'expression veut dire. Dans mon cas, je ne parle PAS d'influence directe de la culture étatsunienne sur notre nation (il y en a une, comme en France, comme dans bien des pays), mais d'un état d'être lié au contexte dans lequel notre nation s'est crée. Quand je fais référence au fait que je suis d'Amérique du Nord, je parle de mon américanité et non d'américanisation, je parle de points communs que j'ai avec les habitants du continent parce qu'on est tous dans le même bateau depuis des siècles.

Un copier-coller tiré d'un autre fil qui abordait le sujet (je suis paresseuse ^_^)

«Ça me fait penser à une discussion que j'ai eu avec un ami français. Il a dit un jour, pour expliquer mon comportement à sa parenté française, que les Québécois étaient américains. Insultée, je l'ai repris en lui disant que j'étais nord-américaine. Il a insisté et a dit que les Américains nous avaient tant influencés que nous étions comme eux, donc américains mais parlant français. Outrée, j'ai rétorqué alors que les Français étaient arrivés en même temps que les Anglais et qu'il était normal qu'on ait des points en commun, l'espace étant le même, le contexte, l'aspect aventurier de l'entreprise, le fait qu'on ait "grandi" côte-à-côte, qu'on soit d'anciennes colonies. Bref, je mettais l'accent sur notre américanité. J'étais ulcérée d'entendre mon ami parler ainsi, lui qui avait habité le Québec pendant 7 ans. Comment pouvait-il ne pas faire la différence?»

Voici un texte fort intéressant qui aborde nos multiples visages.

On peut y lire ceci:

L'américanité est souvent d'ailleurs confondue avec l'américanisation des Québécois. L'américanité n'est pas l'influence culturelle qu'ont subie ces Québécois à travers la diffusion massive chez eux de produits culturels américains (U.S.A.); ce processus, c'est l'américanisation dont maints peuples donnent un exemple aujourd'hui. L'américanité, au contraire, est un caractère que les Québécois partagent avec les autres habitants de l'Amérique du Nord : les États-Uniens et les Canadiens; c'est celui qui s'acquiert par la transplantation dans un nouvel habitat, au contact d'une autre nature et par la fréquentation d'autres groupes humains. Les quelque dix mille Français qui s'établissent là au XVIIe et au XVIIIe siècle, deviennent des Nord-Américains, non à cause d'un processus de diffusion culturelle qui se serait établi entre les États-Unis et le Québec mais parce qu'ils sont soumis, comme leurs voisins du Sud, à un même milieu physique et humain. Les Anglais d'Angleterre deviennent petit à petit américains tandis que les Français deviennent québécois.

Si j'insiste maintenant sur le fait que je suis nord-américaine, cela n'a pas toujours été le cas. J'ai eu, à partir de l'âge de 15 ans (premier voyage en France) jusqu'à récemment, une forte fascination pour la France, au point où je me disais que je n'étais pas née au bon endroit et que ma place était là-bas. Ce n'est que lors de mon dernier voyage en France que j'ai compris que je n'étais PAS française, mais bien québécoise et nord-américaine. Ce fût tout un choc de réaliser que mes "cousins" étaient si différents de moi! Un exemple tout con: quand j'ai faim ou que je veux acheter un truc, je m'attends à avoir ce que je veux tout de suite, je ne m'attends pas à me buter à des portes closes ou à me faire dire qu'il n'y a plus de service avant 19h00! Ce détail m'a tellement suivi pendant tout mon voyage (et ça m'énervait! :mmm:), que j'ai compris que j'étais moulée sur le mode de vie nord-américain, axé sur la simplicité et l'efficacité. C'est un exemple parmi d'autres qui m'ont fait conclure en revenant que j'étais finalement né au bon endroit! :D

Je reste profondément attaché à la France et je dévore les infos à propos de ce pays si fascinant. Mais mon regard a changé et est plus objectif qu'avant. La France n'est plus la "mère-patrie", mais un pays dont mes ancêtres sont originaires. Ces derniers ont développé leur personnalité propre en débarquant ici et en construisant le pays. C'est cette culture qui vient d'ici qui a été transmis aux générations suivantes. :)

Modifié par cherry
  • Habitués
Posté(e)

"Les jeunes Québécois répondent quasiment à l'unanimité (82 %) se sentir plus proches de la culture nord-américaine. Pis encore, seulement 17 Québécois francophones sur 100 optent pour la culture française."

Et c'est quoi la culture nord americaine ? Vis a vis de la culture française ?

  • Habitués
Posté(e)

Je vous promet de ne vouloir véxer personne , mais quand on parlent de culture Québecoise reconnue de surplus par les étas uniens !!!!Je suis surpris,

alors vous me dirais que le cirque du soleil ou Céline de charlemagne sont éffectivement trés appréciés , mais le promotoire principal de beaucoup d'artistes Québecois reste la France ! car quand la langue Francaise devient un outil de culture , il est toujour plus facile de toucher 60 Millions de Francais que 7/8 millions de Québecois.

Par contre j'aimerai savoir si de tout temps les jeunes Québecois avaient ce même dédin pour la France , ou si c'est seulement un probleme d'identification qui vient obligatoirement un peu avant la quarantainne ,

Il est unanimement reconnue que les rapports familliaux ne sont vraiment pas pareils entre l'amérique du nord et le reste de la planête, l'américain moyen se trouve quelque part soulagé quand les enfants quittent la maison, alors qu'a peu prés partout ailleurs le lien reste assez fort, même en Angleterre .Y a t'il là un complexe d'oedipe ? , tuer le parent du même sexe pour rester avec le parent du sexe opposé ?

Je persiste a croire que l'Européen, assume son histoire, et que 400 ans ne sont rien pour lui , alors que pour le Quebec ces 400 ans son tout.

  • Habitués
Posté(e)

Cherry :

Il a insisté et a dit que les Américains nous avaient tant influencés que nous étions comme eux, donc américains mais parlant français.

De par mon boulot, je transige avec des États-Uniens, des Canadiens anglais et des Francais de France.

Je peux vous dire qu'une très grande partie de mon travail consiste a "interpréter", adapter voire modifier la facon de faire de la "business" pour eux au Québec.

Dans tous les "trade Show" auxquels je participe en Europe et en Amérique du Nord, les différents manufacturiers savent que leur stratégie de mise en marché et de marketing qui fonctionne très bien dans leur pays ne fonctionne pas au Québec et doit donc être adapté.

Les Québécois sont un amalgame de deux cultures fort différentes.

Un autre paradoxe, nous sommes issue de deux cultures colonisatrices (c'est tu un mot ca ?) alors que nous sommes nous même colonisés. Cela influence notre comportement, notre culture, nos défauts, nos qualités.

jimmy

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