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Faire venir une bonne au canada entant qu'étudiant


Faycal1

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  • Habitués
il y a 15 minutes, cartesienne1 a dit :

Les maîtres?!?!

 

Au Québec, les personnes qui ont une bonne sont des employeurs. Ceux-ci sont obligés de suivre les règlements des normes du travail qui protège justement les employés. Exemple: nombre d'heures maximum travaillées: 40 heures. Passé ce nombre, le temps est considéré comme supplémentaire donc payé "temps et demi". Obligation de deux jours de congé et d'au moins une semaine de vacance.

 

 

Bah justement, le Québec n'est pas parfait à cet égard. 

 

Je t'invite à lire cette étude dont je cite un extrait de la conclusion : 

 

"Nos résultats révèlent plus précisément une violation systématique du droit du travail, et de différents droits fondamentaux : le droit au respect de la vie privée et familiale, le droit à la liberté d’aller et venir, le droit à la liberté de sa personne, le droit d’association. Sur le plan du droit du travail, on soulignera l’obligation de faire des heures supplémentaires, la démesure liée à l’absence de mesure du volume d’heures de travail, le non-paiement des heures supplémentaires, l’absence de congés payés et de congés tout court, de même que l’assignation des travailleuses à une série de tâches infinies, autre forme de démesure du travail. En ce qui concerne maintenant la violation du droit à la vie privée et familiale, on peut rapporter les témoignages des travailleuses concernant les intrusions des employeurs dans leurs chambres ou l’impossibilité de recevoir des amis, et plus largement l’absence de temps à soi… Par ailleurs, compte-tenu des récits de vie que nous avons entendus au fil de cette recherche, nous ne pouvons qu’insister sur les relations affectives, familiales et communautaires, qui sont de facto sacrifiées au profit du bien-être des familles canadiennes. Enfin, la violation du droit à la liberté apparaît très clairement remise en cause par l’impossibilité des travailleuses de pouvoir quitter le logement faute d’en posséder les clefs pour ne prendre que cet exemple. Sur ce point, nous ajoutons qu’en vertu du Programme des aides familiaux, les travailleuses ne sont pas libres de changer d’employeur et/ou de secteur d’emploi. La question de savoir si cette dérogation au droit du travail commun peut être interprétée comme une contravention au droit à la liberté nous semble d’ailleurs constituer un véritable enjeu juridique aujourd’hui."

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  • Habitués
à l’instant, Kweli a dit :

 

 

Bah justement, le Québec n'est pas parfait à cet égard. 

 

Je t'invite à lire cette étude dont je cite un extrait de la conclusion : 

 

"Nos résultats révèlent plus précisément une violation systématique du droit du travail, et de différents droits fondamentaux : le droit au respect de la vie privée et familiale, le droit à la liberté d’aller et venir, le droit à la liberté de sa personne, le droit d’association. Sur le plan du droit du travail, on soulignera l’obligation de faire des heures supplémentaires, la démesure liée à l’absence de mesure du volume d’heures de travail, le non-paiement des heures supplémentaires, l’absence de congés payés et de congés tout court, de même que l’assignation des travailleuses à une série de tâches infinies, autre forme de démesure du travail. En ce qui concerne maintenant la violation du droit à la vie privée et familiale, on peut rapporter les témoignages des travailleuses concernant les intrusions des employeurs dans leurs chambres ou l’impossibilité de recevoir des amis, et plus largement l’absence de temps à soi… Par ailleurs, compte-tenu des récits de vie que nous avons entendus au fil de cette recherche, nous ne pouvons qu’insister sur les relations affectives, familiales et communautaires, qui sont de facto sacrifiées au profit du bien-être des familles canadiennes. Enfin, la violation du droit à la liberté apparaît très clairement remise en cause par l’impossibilité des travailleuses de pouvoir quitter le logement faute d’en posséder les clefs pour ne prendre que cet exemple. Sur ce point, nous ajoutons qu’en vertu du Programme des aides familiaux, les travailleuses ne sont pas libres de changer d’employeur et/ou de secteur d’emploi. La question de savoir si cette dérogation au droit du travail commun peut être interprétée comme une contravention au droit à la liberté nous semble d’ailleurs constituer un véritable enjeu juridique aujourd’hui."

Et pourquoi donc lire cette étude qui soulève des situations inconcevables et ILLÉGALES au pays?

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  • Habitués
il y a 5 minutes, cartesienne1 a dit :

Et pourquoi donc lire cette étude qui soulève des situations inconcevables et ILLÉGALES au pays?

 

 

Parce que les situations d'exploitation ne sont pas plus légales au Bénin, en Iran ou en Indonésie. Elles sont tout aussi illégales dans ces pays qu'ici. Mais entre les lois et les réalités il y a une grosse marge. Ici comme ailleurs. 

 

Ce qui est un peu particulier ici, si tu as bien lu, c'est que les situations d'exploitation dénoncées dans l'étude sont en lien direct avec un programme gouvernemental. Je crois d'ailleurs qu'il y a eu des changements majeurs à ce programme à cause de ça. 

Modifié par Kweli
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  • Habitués
Il y a 3 heures, cartesienne1 a dit :

Les maîtres?!?!

 

Au Québec, les personnes qui ont une bonne sont des employeurs. Ceux-ci sont obligés de suivre les règlements des normes du travail qui protège justement les employés. Exemple: nombre d'heures maximum travaillées: 40 heures. Passé ce nombre, le temps est considéré comme supplémentaire donc payé "temps et demi". Obligation de deux jours de congé et d'au moins une semaine de vacance.

 

Oui ça c'est la théorie et la loi. 

 

La réalité...des fois elle est bien différente, loi ou pas loi. Dans la réalité, des gens font venir une bonne depuis l'étranger et parce qu'elle vient au Canada grâce à eux, ils en profitent pour ne pas respecter aucune de ces règles là.

 

Toute façon elle ne dira absolument rien, elle ne parle aucune des deux langues officielles, ne connait pas ses droits et sait qu'à la moindre insatisfaction, la famille qui l'emploie va rompre son contrat et retour au pays car plus de visa.

Modifié par crazy_marty
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  • Habitués
Il y a 11 heures, crazy_marty a dit :

 

Ben oui mais rester au Marco, le problème c'est que ça permet absolument pas d'avoir un petit passeport canadien, on sait jamais, au cas où, ET que ça permet pas de faire venir une "bonne" d'une famille amie pour lui donner à elle aussi des papiers.

 

Ah c'est sur ... vu comme ça :)

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