Dur dur... je suis coincée ici, le cauchemar du quotidien

[Samir Bendriss]

Bonsoir,

Vous allez peut-être trouver que je suis totalement négative mais voilà, moi je suis tombée, je pense, le plus bas que j'ai pu être moralement. Je ne suis pas française, et pourtant je me retrouve dans la description que les québécois font des français. Il n'y pas que les français qui sont normaux, si je comprends bien. Je ne suis même pas francophone à la base moi... Mais je n'arrive pas à "m'adapter" à eux, je ne comprends pas leur sens de l'humour, autant qu'ils ne comprennent pas le mien. Je me sens comme un extraterrestre. J'ai voyagé tellement dans ma vie, j'ai changé de pays pour la 4e fois mais c'est qu Québec que la vie est pour moi la plus dure. Un québécois m'a dit que pour être ami avec un québécois, tu dois le cotoyer pendant des années. J'ai battu les 4 coins du monde, mais je n'ai jamais entendu ou vu cette attitude de ma vie. Peut-être au Japon? Et encore... pas à ce point. Je suis dans l'incompréhension et je ne sais pas comment réagir. J'ai complètement perdu mon identité car je ne sais plus comment interagir avec les gens autour de moi et en même temps je ne peux pas adopter une identité d'ici puisque voilà, c'est impossible.

Je ne peux pas rentrer dans mon pays, c'est impossible. Je vis ce cauchemarre chaque minute de ma vie. J'essaye de trouver une issue, genre méditer ou ce genre là pour pas péter un plomb. Comment vivre une vie ici? Je dois être forte pour mon enfant mais comment faire? Quelqu'un a déjà vécu ça et a

Bonsoir,

Vous allez peut-être trouver que je suis totalement négative mais voilà, moi je suis tombée, je pense, le plus bas que j'ai pu être moralement. Je ne suis pas française, et pourtant je me retrouve dans la description que les québécois font des français. Il n'y pas que les français qui sont normaux, si je comprends bien. Je ne suis même pas francophone à la base moi... Mais je n'arrive pas à "m'adapter" à eux, je ne comprends pas leur sens de l'humour, autant qu'ils ne comprennent pas le mien. Je me sens comme un extraterrestre. J'ai voyagé tellement dans ma vie, j'ai changé de pays pour la 4e fois mais c'est qu Québec que la vie est pour moi la plus dure. Un québécois m'a dit que pour être ami avec un québécois, tu dois le cotoyer pendant des années. J'ai battu les 4 coins du monde, mais je n'ai jamais entendu ou vu cette attitude de ma vie. Peut-être au Japon? Et encore... pas à ce point. Je suis dans l'incompréhension et je ne sais pas comment réagir. J'ai complètement perdu mon identité car je ne sais plus comment interagir avec les gens autour de moi et en même temps je ne peux pas adopter une identité d'ici puisque voilà, c'est impossible.

Je ne peux pas rentrer dans mon pays, c'est impossible. Je vis ce cauchemarre chaque minute de ma vie. J'essaye de trouver une issue, genre méditer ou ce genre là pour pas péter un plomb. Comment vivre une vie ici? Je dois être forte pour mon enfant mais comment faire? Quelqu'un a déjà vécu ça et a su dépasser?

On est comme toi des nouveaux arrivants , moi j ai eu de lexperience de changer la localite plusieurs fois mais a l interieur de mon pays dorigine au maroc et labas cetait pire , le maroc est compose de plusieurs races, les arabes , les berberes, les sahraouis, les rifins etc... Et jai appris a madapter au changement des coutumes etc... Ici jai remarque quil ya des emmigres renfermes sur eux , des chinois surtout , des egypthiens , ils forment un groupe , par contre la solution a mon sens c est aller vers lautre , etre spontane , laisser les autres decouvrir la difference qu on porte en nous , cest la complementarite , je ne changerais pas mon caractere , ma facon de se comporter pour faire plaisir a lautre , je reste a l'aise ainsi , ici ils sont tres serieux , il faut prendre les choses a la legere , on est tous des nouveaux arrivants mais ne jamais oublier qu on a un baggage et un histoire considerable qui peut surprendre . Notre avenir depend de notre present qui tire ses racines de notre passe

[Sen123]

[

On est comme toi des nouveaux arrivants , moi j ai eu de lexperience de changer la localite plusieurs fois mais a l interieur de mon pays dorigine au maroc et labas cetait pire , le maroc est compose de plusieurs races, les arabes , les berberes, les sahraouis, les rifins etc... Et jai appris a madapter au changement des coutumes etc... Ici jai remarque quil ya des emmigres renfermes sur eux , des chinois surtout , des egypthiens , ils forment un groupe , par contre la solution a mon sens c est aller vers lautre , etre spontane , laisser les autres decouvrir la difference qu on porte en nous , cest la complementarite , je ne changerais pas mon caractere , ma facon de se comporter pour faire plaisir a lautre , je reste a l'aise ainsi , ici ils sont tres serieux , il faut prendre les choses a la legere , on est tous des nouveaux arrivants mais ne jamais oublier qu on a un baggage et un histoire considerable qui peut surprendre . Notre avenir depend de notre present qui tire ses racines de notre passe

Personnellement, je suis toujours allée vers les autres. Je suis habituée d'être une étrangère, je sais ce que c'est puisque j'ai dû m'adapter à des pays différents dans ma vie et j'adore les autres cultures. Je ne sais pas pourquoi ici précisément, cela ne passe pas.

[veniziano]

Souvent ce n'est pas facile de detecter ce qui cloche chez les personnes mais ce que je sais est qu'en général c'est la solitude qui fait plus mal. Dans ce contexte, la personne voit le monde gris, voire même noir, que le monde ne le comprends pas, qu'ils sont froids et insensibles, individualistes, du chacun pour soi ...etc, alors qu'exactement le même monde, une fois la personne en fera une amie, trouveras un bon job et un chum séduisant et complémentaire par rapport à son caractère, voila que ce monde, pourtant le même, deviendra pour la personne comme un Paradis ...etc. Souvent j'ai toujours dit que la perception des chores reste relative à notre état d'esprit à un moment donné.

[Ayaba]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Le français n'est pas ma langue maternelle mais ça fait assez longtemps que je le parle pour savoir que quand on commence une phrase par "je" et bien comme le dit Larousse "sujet du verbe à la première personne du singulier, désignant le locuteur, la personne qui parle". De plus, je note que le bout "et surtout quand on est une femme seule" a été ignorée de façon très opportune.

[kobico]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Je ne serais pas aussi catégorique que toi. Je suis d'accord avec l'opinion de Ayaba. L'expérience personnelle est délimités par les activités que l'on fait à certaines saisons de la vie comme aller à l'école lorsque l'on est jeune, sortir et faire la fête (ou du sport) lorsque adolescent, fréquenter les terrains de jeux avec nos enfants lorsque jeunes familles, etc...

Bien sûr que l'on peut étudier et/ou se faire des ami(es) à tout âge selon nos dispositions personnelles mais il faut aussi reconnaître que l'on ne se fait pas des amies d'enfance à l'âge adulte, que les opportunités offertes sont bien différentes lorsque l'on fréquente un cegep de 5,000 étudiants ou un terrain de jeux fréquenté par 50 parents dont seulement 5 à la fois.... Le potentiel est très différent et c'est sans compter qu'à l'âge adulte, les gens ne sont pas nécessairement en recherche active de nouer de nouvelles relations puisque leur cercle est déjà établi.

Ayaba a mentionné "ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule". Selon moi, elle a encore parfaitement raison. Les sorties de couple, les sorties en famille excluent souvent les femmes seules, les hommes seuls aussi.

[Cherrybee]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Je ne serais pas aussi catégorique que toi. Je suis d'accord avec l'opinion de Ayaba. L'expérience personnelle est délimités par les activités que l'on fait à certaines saisons de la vie comme aller à l'école lorsque l'on est jeune, sortir et faire la fête (ou du sport) lorsque adolescent, fréquenter les terrains de jeux avec nos enfants lorsque jeunes familles, etc...

Bien sûr que l'on peut étudier et/ou se faire des ami(es) à tout âge selon nos dispositions personnelles mais il faut aussi reconnaître que l'on ne se fait pas des amies d'enfance à l'âge adulte, que les opportunités offertes sont bien différentes lorsque l'on fréquente un cegep de 5,000 étudiants ou un terrain de jeux fréquenté par 50 parents dont seulement 5 à la fois.... Le potentiel est très différent et c'est sans compter qu'à l'âge adulte, les gens ne sont pas nécessairement en recherche active de nouer de nouvelles relations puisque leur cercle est déjà établi.

Ayaba a mentionné "ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule". Selon moi, elle a encore parfaitement raison. Les sorties de couple, les sorties en famille excluent souvent les femmes seules, les hommes seuls aussi.

J'aime bien ce que tu écris. Néanmoins, Ayaba a écrit textuellement :

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule.

Alors je veux bien que ce soit difficile pour une femme seule qui est en charge d'enfant. mais "passé un certain âge", je ne suis pas d'accord. Comme beaucoup de personnes, j'ai gardé 2 amies d'enfance. On ne peut pas dire que c'est une foule. Et en revanche, je me suis fait beaucoup d'amis depuis que je suis ici. Ayaba donne son avis personnel, je donne mon expérience personnelle. L'un vaut l'autre.

[Sen123]

Souvent ce n'est pas facile de detecter ce qui cloche chez les personnes mais ce que je sais est qu'en général c'est la solitude qui fait plus mal. Dans ce contexte, la personne voit le monde gris, voire même noir, que le monde ne le comprends pas, qu'ils sont froids et insensibles, individualistes, du chacun pour soi ...etc, alors qu'exactement le même monde, une fois la personne en fera une amie, trouveras un bon job et un chum séduisant et complémentaire par rapport à son caractère, voila que ce monde, pourtant le même, deviendra pour la personne comme un Paradis ...etc. Souvent j'ai toujours dit que la perception des chores reste relative à notre état d'esprit à un moment donné.

Je vous concède, la solitude peut effectivement vous mettre un filtre gris sur votre vie, tout comme l'amour vous en met un rose. Actuellement je ne suis ni seule physiquement, ni en couple pour voir les choses en rose. Je suis juste refroidie de la société. J'ai sourtout voulu en parler pour que ça sorte et aussi pour communiquer avec des personnes vivant la même chose que moi. Je ne suis pas satisfaite ici, mais quand j'avais mon copain ou mon travail, je ne l'étais pas non plus. J'ai pensé que c'était parce que c'était le début, et il y a plusieurs phases. Mais quelques années après je me retrouve à sentir la même chose. J'ai peur que dans quelques années, je ressentirai toujours la même chose.

[Cherrybee]

Mais quelques années après je me retrouve à sentir la même chose. J'ai peur que dans quelques années, je ressentirai toujours la même chose.

C'est justement cela que je trouve le plus inquiétant.

[Sen123]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Je ne serais pas aussi catégorique que toi. Je suis d'accord avec l'opinion de Ayaba. L'expérience personnelle est délimités par les activités que l'on fait à certaines saisons de la vie comme aller à l'école lorsque l'on est jeune, sortir et faire la fête (ou du sport) lorsque adolescent, fréquenter les terrains de jeux avec nos enfants lorsque jeunes familles, etc...

Bien sûr que l'on peut étudier et/ou se faire des ami(es) à tout âge selon nos dispositions personnelles mais il faut aussi reconnaître que l'on ne se fait pas des amies d'enfance à l'âge adulte, que les opportunités offertes sont bien différentes lorsque l'on fréquente un cegep de 5,000 étudiants ou un terrain de jeux fréquenté par 50 parents dont seulement 5 à la fois.... Le potentiel est très différent et c'est sans compter qu'à l'âge adulte, les gens ne sont pas nécessairement en recherche active de nouer de nouvelles relations puisque leur cercle est déjà établi.

Ayaba a mentionné "ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule". Selon moi, elle a encore parfaitement raison. Les sorties de couple, les sorties en famille excluent souvent les femmes seules, les hommes seuls aussi.

Voilà, c'est la mentalité québécoise qui s'exprime! Vous donnez exactement l'exemple du pourquoi en tant qu'étrangère et seule, au Québec, on ne peut pas se faire des amis aisément. Parce qu'ici, je crois que quasi tout le monde pense comme vous. En Europe personne ne pense comme ça. Personne ne pense à ce fait-là. Si on croise une personne et que le courant passe, il importe peu que vous l'ayez rencontrée dans votre jeunesse ou pas. Le lien est fait et c'est ce qui compte. Vous venez de prouver que dans ce sens, c'est une mentalité québécoise et non pas spécialement un problème des étrangers qui ne s'intègrent pas ou qui sont dépressifs...

Modifié 26 août 2015 par Sen123

[resterzen]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Oui, tu as raison, ce n'est pas si dur de se faire des amis à un certain âge, sauf ici...

Pourtant il y a des immigrants qui réussissent à se faire des amis avec des Québécois...

Tu devrais plutôt te demander pourquoi toi tu as échoué là où d'autres immigrants ont réussit...

Modifié 26 août 2015 par resterzen

[kobico]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Je ne serais pas aussi catégorique que toi. Je suis d'accord avec l'opinion de Ayaba. L'expérience personnelle est délimités par les activités que l'on fait à certaines saisons de la vie comme aller à l'école lorsque l'on est jeune, sortir et faire la fête (ou du sport) lorsque adolescent, fréquenter les terrains de jeux avec nos enfants lorsque jeunes familles, etc...

Bien sûr que l'on peut étudier et/ou se faire des ami(es) à tout âge selon nos dispositions personnelles mais il faut aussi reconnaître que l'on ne se fait pas des amies d'enfance à l'âge adulte, que les opportunités offertes sont bien différentes lorsque l'on fréquente un cegep de 5,000 étudiants ou un terrain de jeux fréquenté par 50 parents dont seulement 5 à la fois.... Le potentiel est très différent et c'est sans compter qu'à l'âge adulte, les gens ne sont pas nécessairement en recherche active de nouer de nouvelles relations puisque leur cercle est déjà établi.

Ayaba a mentionné "ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule". Selon moi, elle a encore parfaitement raison. Les sorties de couple, les sorties en famille excluent souvent les femmes seules, les hommes seuls aussi.

Voilà, c'est la mentalité québécoise qui s'exprime! Vous donnez exactement l'exemple du pourquoi en tant qu'étrangère et seule, au Québec, on ne peut pas se faire des amis aisément. Parce qu'ici, je crois que quasi tout le monde pense comme vous. En Europe personne ne pense comme ça. Personne ne pense à ce fait-là. Si on croise une personne et que le courant passe, il importe peu que vous l'ayez rencontrée dans votre jeunesse ou pas. Le lien est fait et c'est ce qui compte. Vous venez de prouver que dans ce sens, c'est une mentalité québécoise et non pas spécialement un problème des étrangers qui ne s'intègrent pas ou qui sont dépressifs...

Tu interprètes tout croche d'autant plus que j'ai repris des propos d'immigrants que j'ai lu sur la question des amis d'enfance. M'enfin, si tu suintes les préjugés, je n'y peux rien.

[nico35]

Bonjour "Sen123",

Je viens de lire avec attention ce sujet et ta dernière réponse et j'aimerais fournir mon avis...

Une petite précision pour commencer : Je suis français et je dois avouer que je ne parle pas au gens dans le métro / bus sauf exception ponctuelle. Manque d'ouverture peut être, peur de déranger une personne fatiguée de sa journée, c'est certain et peut être à tort...

Tout d'abord, je suis d'accord avec Kobico et avec ce qui ce dit en général.

En effet, il est certain que le moment où l'on côtoie le plus de de monde correspond à sa jeunesse ou scolarité et que, de fait, ce sont les moments où l'on a le plus de chances de se mélanger et de faire des connaissances puis des ami(e)s. Simple question de statistique.

Avec l'entré dans la vie active, notre cercle de côtoiement / croisement se restreint et se limite ainsi pour certains aux collègues de travail. Par chance, certaines fois l'entente sera parfaite et des amitiés naîtrons. Pour d'autre, la relation restera uniquement professionnel, question d'entente et non pas d'ouverture (ou pas toujours).

Je pense que dans ce contexte, qui est une réalité en France comme au Quebec visiblement, il faut forcer le destin et s'ouvrir au monde et ré agrandir ce cercle de côtoiement. Club de sport, de lecture ou tout autre activité...

Je peux me tromper mais je pense que sans élargir ce cercle, la solitude est presque inévitable et cela où que l'on vive...

J'espère vivement que tu arriveras à te mélanger au monde... Bon courage à toi.

Modifié 26 août 2015 par nico35

[Sen123]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Oui, tu as raison, ce n'est pas si dur de se faire des amis à un certain âge, sauf ici...

Pourtant il y a des immigrants qui réussissent à se faire des amis avec des Québécois...

Tu devrais plutôt te demander pourquoi toi tu as échoué là où d'autres immigrants ont réussit...

Ben je ne sais pas. Mais visiblement toi tu sais puisque toi tu as réussi... pourrais-tu partager ton expérience?

[Sen123]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Je ne serais pas aussi catégorique que toi. Je suis d'accord avec l'opinion de Ayaba. L'expérience personnelle est délimités par les activités que l'on fait à certaines saisons de la vie comme aller à l'école lorsque l'on est jeune, sortir et faire la fête (ou du sport) lorsque adolescent, fréquenter les terrains de jeux avec nos enfants lorsque jeunes familles, etc...

Bien sûr que l'on peut étudier et/ou se faire des ami(es) à tout âge selon nos dispositions personnelles mais il faut aussi reconnaître que l'on ne se fait pas des amies d'enfance à l'âge adulte, que les opportunités offertes sont bien différentes lorsque l'on fréquente un cegep de 5,000 étudiants ou un terrain de jeux fréquenté par 50 parents dont seulement 5 à la fois.... Le potentiel est très différent et c'est sans compter qu'à l'âge adulte, les gens ne sont pas nécessairement en recherche active de nouer de nouvelles relations puisque leur cercle est déjà établi.

Ayaba a mentionné "ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule". Selon moi, elle a encore parfaitement raison. Les sorties de couple, les sorties en famille excluent souvent les femmes seules, les hommes seuls aussi.

Voilà, c'est la mentalité québécoise qui s'exprime! Vous donnez exactement l'exemple du pourquoi en tant qu'étrangère et seule, au Québec, on ne peut pas se faire des amis aisément. Parce qu'ici, je crois que quasi tout le monde pense comme vous. En Europe personne ne pense comme ça. Personne ne pense à ce fait-là. Si on croise une personne et que le courant passe, il importe peu que vous l'ayez rencontrée dans votre jeunesse ou pas. Le lien est fait et c'est ce qui compte. Vous venez de prouver que dans ce sens, c'est une mentalité québécoise et non pas spécialement un problème des étrangers qui ne s'intègrent pas ou qui sont dépressifs...

Tu interprètes tout croche d'autant plus que j'ai repris des propos d'immigrants que j'ai lu sur la question des amis d'enfance. M'enfin, si tu suintes les préjugés, je n'y peux rien.

Pas du tout, j'ai beaucoup entendu cette idée depuis mon arrivée, c'est pour cela que je dis que c'est un trait commun à la société d'ici.

[Sen123]

Bonjour "Sen123",

Je viens de lire avec attention ce sujet et ta dernière réponse et j'aimerais fournir mon avis...

Une petite précision pour commencer : Je suis français et je dois avouer que je ne parle pas au gens dans le métro / bus sauf exception ponctuelle. Manque d'ouverture peut être, peur de déranger une personne fatiguée de sa journée, c'est certain et peut être à tort...

Tout d'abord, je suis d'accord avec Kobico et avec ce qui ce dit en général.

En effet, il est certain que le moment où l'on côtoie le plus de de monde correspond à sa jeunesse ou scolarité et que, de fait, ce sont les moments où l'on a le plus de chances de se mélanger et de faire des connaissances puis des ami(e)s. Simple question de statistique.

Avec l'entré dans la vie active, notre cercle de côtoiement / croisement se restreint et se limite ainsi pour certains aux collègues de travail. Par chance, certaines fois l'entente sera parfaite et des amitiés naîtrons. Pour d'autre, la relation restera uniquement professionnel, question d'entente et non pas d'ouverture (ou pas toujours).

Je pense que dans ce contexte, qui est une réalité en France comme au Quebec visiblement, il faut forcer le destin et s'ouvrir au monde et ré agrandir ce cercle de côtoiement. Club de sport, de lecture ou tout autre activité...

Je peux me tromper mais je pense que sans élargir ce cercle, la solitude est presque inévitable et cela où que l'on vive...

J'espère vivement que tu arriveras à te mélanger au monde... Bon courage à toi.

J'ai donné l'exemple du manque de l'amitié entre immigrants et natifs, pour souligner que cela se fait plus difficilement qu'ailleurs. Je ne souffre pas spécialement d'un manque d'amis car je n'ai pas de manque physique. Biensûr que cela m'aurait enchantée de les connaître mieux, je pense que c'est une belle approche pour connaître réellement le peuple parmi lequel je vis et j'apprécierais sans doute mieux ma vie. Ou pas, qui sait...

Mais je ne veux pas endosser seule un problème que beaucoup d'immigrants vivent. Je ne suis pas la seule à vivre ça de cette façon, il suffit de lire les témoignages...

[Kamouraskois]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Je ne serais pas aussi catégorique que toi. Je suis d'accord avec l'opinion de Ayaba. L'expérience personnelle est délimités par les activités que l'on fait à certaines saisons de la vie comme aller à l'école lorsque l'on est jeune, sortir et faire la fête (ou du sport) lorsque adolescent, fréquenter les terrains de jeux avec nos enfants lorsque jeunes familles, etc...

Bien sûr que l'on peut étudier et/ou se faire des ami(es) à tout âge selon nos dispositions personnelles mais il faut aussi reconnaître que l'on ne se fait pas des amies d'enfance à l'âge adulte, que les opportunités offertes sont bien différentes lorsque l'on fréquente un cegep de 5,000 étudiants ou un terrain de jeux fréquenté par 50 parents dont seulement 5 à la fois.... Le potentiel est très différent et c'est sans compter qu'à l'âge adulte, les gens ne sont pas nécessairement en recherche active de nouer de nouvelles relations puisque leur cercle est déjà établi.

Ayaba a mentionné "ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule". Selon moi, elle a encore parfaitement raison. Les sorties de couple, les sorties en famille excluent souvent les femmes seules, les hommes seuls aussi.

Voilà, c'est la mentalité québécoise qui s'exprime! Vous donnez exactement l'exemple du pourquoi en tant qu'étrangère et seule, au Québec, on ne peut pas se faire des amis aisément. Parce qu'ici, je crois que quasi tout le monde pense comme vous. En Europe personne ne pense comme ça. Personne ne pense à ce fait-là. Si on croise une personne et que le courant passe, il importe peu que vous l'ayez rencontrée dans votre jeunesse ou pas. Le lien est fait et c'est ce qui compte. Vous venez de prouver que dans ce sens, c'est une mentalité québécoise et non pas spécialement un problème des étrangers qui ne s'intègrent pas ou qui sont dépressifs...

Tu interprètes tout croche d'autant plus que j'ai repris des propos d'immigrants que j'ai lu sur la question des amis d'enfance. M'enfin, si tu suintes les préjugés, je n'y peux rien.

Pas du tout, j'ai beaucoup entendu cette idée depuis mon arrivée, c'est pour cela que je dis que c'est un trait commun à la société d'ici.

Oui tout a fait c'est un trait de société.

les enfants apprennent très tôt à avoir un cercle d'amis très restreint. même dans les cours d'écoles les unions se font et demeurent (restreinte et fermé) toute l'année au moins.

Dans les CEGEP également les groupes d'études se font au début de l'année ou du programme et perdurent jusqu'au bout.

C'est claire que pour un nouvel arrivant(immigrant ou Québécois nouvellement établis dans une ville) ça peut être déroutant. Il y a des récits de personnes (Québécois/immigrant) qui constate que leur enfants sont souvent isolé à l'école, on ne l'invite pas aux anniversaires ou au partés 2 a 3 ans après leur installation dans une nouvelle ville ou région etc...... Pourtant globalement (apparemment) les gens sont très sympathique et ont le contact facile.

C est une situation encore plus graves si votre enfant à un defaut genre obésité ou handicap.

En dépit de l'individualisme ambiant, les québécois sont généralement des gens Loyaux, et comme disait quelqu'un , lorsqu'un québécois t'adopte il peut mourir pour toi.

Malheureusement comme dans toutes les relations c'est un mélange de contexte, d alchimie, de hasard et d'attitude personnel qui peuvent engendrer cela.

Et comme dans toute relation il ne faut pas vouloir tout suite envahir (la bulle) de l'autre des le premier contact...il faut être soi même et laissez les points communs se faire progressivement.

[Sen123]

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Je ne serais pas aussi catégorique que toi. Je suis d'accord avec l'opinion de Ayaba. L'expérience personnelle est délimités par les activités que l'on fait à certaines saisons de la vie comme aller à l'école lorsque l'on est jeune, sortir et faire la fête (ou du sport) lorsque adolescent, fréquenter les terrains de jeux avec nos enfants lorsque jeunes familles, etc...

Bien sûr que l'on peut étudier et/ou se faire des ami(es) à tout âge selon nos dispositions personnelles mais il faut aussi reconnaître que l'on ne se fait pas des amies d'enfance à l'âge adulte, que les opportunités offertes sont bien différentes lorsque l'on fréquente un cegep de 5,000 étudiants ou un terrain de jeux fréquenté par 50 parents dont seulement 5 à la fois.... Le potentiel est très différent et c'est sans compter qu'à l'âge adulte, les gens ne sont pas nécessairement en recherche active de nouer de nouvelles relations puisque leur cercle est déjà établi.

Ayaba a mentionné "ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule". Selon moi, elle a encore parfaitement raison. Les sorties de couple, les sorties en famille excluent souvent les femmes seules, les hommes seuls aussi.

Voilà, c'est la mentalité québécoise qui s'exprime! Vous donnez exactement l'exemple du pourquoi en tant qu'étrangère et seule, au Québec, on ne peut pas se faire des amis aisément. Parce qu'ici, je crois que quasi tout le monde pense comme vous. En Europe personne ne pense comme ça. Personne ne pense à ce fait-là. Si on croise une personne et que le courant passe, il importe peu que vous l'ayez rencontrée dans votre jeunesse ou pas. Le lien est fait et c'est ce qui compte. Vous venez de prouver que dans ce sens, c'est une mentalité québécoise et non pas spécialement un problème des étrangers qui ne s'intègrent pas ou qui sont dépressifs...

Tu interprètes tout croche d'autant plus que j'ai repris des propos d'immigrants que j'ai lu sur la question des amis d'enfance. M'enfin, si tu suintes les préjugés, je n'y peux rien.

Pas du tout, j'ai beaucoup entendu cette idée depuis mon arrivée, c'est pour cela que je dis que c'est un trait commun à la société d'ici.

Oui tout a fait c'est un trait de société.

les enfants apprennent très tôt à avoir un cercle d'amis très restreint. même dans les cours d'écoles les unions se font et demeurent (restreinte et fermé) toute l'année au moins.

Dans les CEGEP également les groupes d'études se font au début de l'année ou du programme et perdurent jusqu'au bout.

C'est claire que pour un nouvel arrivant(immigrant ou Québécois nouvellement établis dans une ville) ça peut être déroutant. Il y a des récits de personnes (Québécois/immigrant) qui constate que leur enfants sont souvent isolé à l'école, on ne l'invite pas aux anniversaires ou au partés 2 a 3 ans après leur installation dans une nouvelle ville ou région etc...... Pourtant globalement (apparemment) les gens sont très sympathique et ont le contact facile.

C est une situation encore plus graves si votre enfant à un defaut genre obésité ou handicap.

En dépit de l'individualisme ambiant, les québécois sont généralement des gens Loyaux, et comme disait quelqu'un , lorsqu'un québécois t'adopte il peut mourir pour toi.

Malheureusement comme dans toutes les relations c'est un mélange de contexte, d alchimie, de hasard et d'attitude personnel qui peuvent engendrer cela.

Et comme dans toute relation il ne faut pas vouloir tout suite envahir (la bulle) de l'autre des le premier contact...il faut être soi même et laissez les points communs se faire progressivement.

Oui, c'est vrai. Merci d'avoir si bien dit. Je me suis dit aussi que l'amitié entre les gens d'ici prend plus de temps mais elle qu'elle doit être solide. Sinon à quoi bon. Tant mieux pour eux... Un québécois m'a dit une fois que le québécois n'aime que soi-même. Il voulait dire par là, sa culture, son dialecte, sa mentalité, ses meurs. Le reste ne l'intéresse pas vraiment. J'ai ressenti aussi qu'en général, le québécois ne veut pas d'immigrants mais que le gouvernement fait du recrutement en masse en Europe et s'en fiche de son opinion. Nous on a toujours eu l'habitude de voir des gens avec des cultures et langues différentes, pour nous c'est normal. J'aurais aimé savoir tout ça avant, je serais allée en Ontario dès le début, ça m'aurait évité les tracas actuels, j'aurais vécu comme j'ai toujours imaginé le Canada, un mélange de cultures où chacun apporte ce qu'il y a de mieux dans la sienne.

[jimmy]

...et voila allons y dans le Québec bashing

[nico35]

Franchement, ce topic commence à m'inquiéter un peu...

On y dépeint les québécois comme des gens peu accueillant finalement et qui ne veulent pas plus d'européen dans leur contrée...

Si tout ce que tu dis Sent123 est vrai, merci pour ces informations, je vais réfléchir à mon projet.

Maintenant, si le but du topic est de décourager les gens, c'est pas cool et ça marche.

Juste une question qui ne se veut aucunement méchante : As tu tenté d'une manière ou d'une autre de te rapprocher de personne ? Si oui, de quelle façon ?

Merci par avance.

[jimmy]

Maintenant, si le but du topic est de décourager les gens, c'est pas cool et ça marche.

Bien sur que ca marche...c'est du Québec bashing dans toute sa splendeur

On se demande quelle est la motivation de ces gens la

Comme je l'expliquais sur un autre fil, il y eu sur ce forum un gars qui faisait cela et cela a été prouvé qu'il était payé pour le faire et ainsi encourager l'immigration dans des provinces anglophone

il n'y a qu'un mot pour décrire ca : minable