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Au cours de la dernière année, la moitié (51%) des anglophones et des allophones ont envisagé de quitter le Québec, selon un sondage EKOS commandé en février par le réseau CBC. Encore?
Au bout du fil, Peter Trent. Alors, monsieur le maire, Westmount va-t-il se vider de ses citoyens anglophones?
Peter Trent n'en croit rien. «C'est une chose de le dire, c'en est une autre de le faire. Quand un sondeur téléphone, on a vite fait de répondre émotivement.»
Cela dit, M. Trent sent qu'il y a effectivement un malaise croissant chez les anglophones, un «malaise qu'on ne sentait pas il y a deux ou trois ans».
Il y a eu cette menace contre le statut bilingue des municipalités, puis cette Charte de la laïcité...
«De la même manière que les francophones se demandent s'ils ont leur place au Canada, les anglophones se demandent s'ils sont considérés comme un atout pour le Québec ou comme une entrave à son destin.»
Taline, étudiante à l'Université McGill, est de ceux qui veulent ardemment partir. Ses arrière-grands-parents sont arrivés ici d'Italie, au début du XXe siècle. Et comme ses parents, dit-elle dans un français pourtant dénué d'accent, elle a l'impression de ne pas arriver à être acceptée des francophones d'ici.
Pourquoi? Parce que, dit-elle, «il y a une pression ici pour proclamer qu'on est favorable à la séparation du Québec. Comme s'il fallait que je m'assimile, que je sois péquiste».
Ce sentiment est partagé par ses parents, indique-t-elle. Si elle part aux États-Unis, ils partiront aussi, et pas seulement pour suivre leur fille unique. «Ils sont tannés du Québec, de l'ambiance ici. En plus, ils ont l'impression qu'ils pourraient brasser de meilleures affaires là-bas.»
Des raisons multiples
Fait à noter, justement, l'envie de fuir, à en croire le sondage EKOS (réalisé entre le 10 et le 18 février auprès de 2020 Québécois, dont 782 anglophones), n'est pas seulement conditionnée par le climat politique ou la langue. Pas moins de 16% des répondants ont indiqué avoir envie de partir pour des raisons économiques.
«J'entends effectivement beaucoup de gens autour de moi - des petits commerçants, par exemple - dire qu'ils en ont assez des taxes, des entraves au libre marché, de l'étatisme en général», dit Beryl Wajsman, éditeur du Suburban, un journal qui s'adresse aux anglophones de Montréal, de l'Ouest-de-l'Île et de Laval.
«Mais vous savez, c'est dur, de partir. Moi, par exemple, j'y suis, j'y reste. Ma copine est québécoise, mes parents sont enterrés au Québec. Parmi mes amis, je n'en connais aucun qui est actuellement en train de boucler ses valises et de vendre sa maison. Il y a la famille, les amis et cette ville qu'on aime, où il fait bon vivre. En plus, mes amis qui ont déménagé à Toronto n'y sont pas heureux. C'est trop gros.»
Partir? Rex Brynen, professeur de sciences politiques à l'Université McGill affirme qu'il adore Montréal et y enseigner, et qu'il n'a aucunement l'intention de partir. Pour l'instant. Parce que «si la loi 60 [la Charte de la laïcité], hautement discriminatoire, est promulguée et si l'Université McGill consent à l'implanter, oui, je partirai.»
Carrie Finlay, 27 ans, n'entend pas bouger d'ici. «C'est sûr que quand on sera en campagne électorale, ça va jaser fort dans ma parenté et dans mon cercle d'amis anglophones, et que moi-même, je vais être un petit peu inquiète, mais je n'ai pas du tout l'intention de partir.»
Même si ses amis anglophones sont très instruits et qu'ils trouveraient facilement de bons emplois à Toronto ou à New York, ils n'ont pas davantage envie de déménager.
«La culture du travail, là-bas, avec ses heures de fou, ne nous attire pas du tout.»
Pas d'exode, selon les chiffres
Mais statistiquement parlant, qu'en est-il? Assiste-t-on déjà à un exode des anglophones du Québec?
En se basant sur les prestations fiscales pour enfants, Alain Bélanger, professeur et directeur des programmes de démographie à l'Institut national de la recherche scientifique, signale que non. «Le nombre de sortants pour les trois premiers trimestres de 2013 est inférieur à celui estimé pour les trois premiers trimestres de 2000, 2001, 2002, 2006, 2007 et 2008», soit une année sur deux depuis 2000.
Fait à noter, ces années-ci, seules l'Alberta et la Saskatchewan ont un solde migratoire positif, souligne-t-il.
Songer à s'en aller, mais où?
Ontario: 62%
États-Unis: 6%
Autres pays (sauf les États-Unis): 6%
Colombie-Britannique: 6%
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Si c'est vrai c'est triste, et il y a de quoi se poser des questions.

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Ca me tenterait bien l'expérience en Ontario :D Devenir totalement bilingue et avoir le droit de promener mon chien dans les parcs nationaux :8): ... Faut que je me décide à faire le saut à un moment donné mais mon chéri est pas trop de cet avis.

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Il y a eu cette menace contre le statut bilingue des municipalités, puis cette Charte de la laïcité...

La charte vise plutot les immigrants francophones notament maghrébins, pourquoi les anglophones se sentent concernés ?

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La charte vise plutot les immigrants francophones notament maghrébins, pourquoi les anglophones se sentent concernés ?

Ben voyons, d'où tu sors ça ? La charte vise les gens qui portent des signes religieux, donc des gens de toutes les origines, de toutes les couleurs et de toutes les langues.

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Il y a eu cette menace contre le statut bilingue des municipalités, puis cette Charte de la laïcité...

La charte vise plutot les immigrants francophones notament maghrébins, pourquoi les anglophones se sentent concernés ?

Sais-tu seulement que la communauté juive de Montréal est essentiellement anglophone...? Même chose pour les Sikhs, ils sont davantage intégrés à la communauté anglophone de Montréal.

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Bonjour,

Anglophone, Allophones, Francophones!!! Tous québécois !!!

Ce problème vise encore Montréal!!

Des familles qu'importe leurs origines et religions ont contribué et contribuent depuis siècles à la fondation de la ville et à son évolution.(social, architectural, sports, festivals, tourisme, commerces national et international, cinématographique, culturel, littéraire, scolaire , universitaire.............) J'espère que dans un futur proche et lointain cela continuera.

Diviser pour mieux régner "non". Je ne veux pas d'une province qui se mets dans une situation de marginalisation et que l'on détestera à travers le Canada et à l'internationale. (sur différents points)

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Il y a eu cette menace contre le statut bilingue des municipalités, puis cette Charte de la laïcité...

La charte vise plutot les immigrants francophones notament maghrébins, pourquoi les anglophones se sentent concernés ?

Sais-tu seulement que la communauté juive de Montréal est essentiellement anglophone...? Même chose pour les Sikhs, ils sont davantage intégrés à la communauté anglophone de Montréal.

Oui, la Charte ne vise vraiment pas que les maghrébins, c'est n'importe quoi. Et quasi tous les anglophones que je connais sont contre, parce que c'est une approche très différente du multiculturalisme/liberté de religion qui prédomine au Canada anglophone.

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La charte vise plutot les immigrants francophones notament maghrébins, pourquoi les anglophones se sentent concernés ?

Ben voyons, d'où tu sors ça ? La charte vise les gens qui portent des signes religieux, donc des gens de toutes les origines, de toutes les couleurs et de toutes les langues.

Et pourtant les non-dits de cette fameuse ''chatte''... oh pardon charte....vise les musulmans et ça sa ma lecture personnelle...

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Oui, tu as raison, c'est une vision différente du vivre-ensemble, de la neutralité de l'État et de la place de l'expression religieuse. En même temps, il me semble que l'appui à la charte est de l'ordre de 50%-60% dans le ROC.

Aussi, on oublie souvent que les Québécois francophones ont un passé trouble et douloureux avec le pouvoir religieux (clergé catholique) de leur propre religion séculaire. La même chose n'a pas été vécue au ROC.

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Oui, tu as raison, c'est une vision différente du vivre-ensemble, de la neutralité de l'État et de la place de l'expression religieuse. En même temps, il me semble que l'appui à la charte est de l'ordre de 50%-60% dans le ROC.

Aussi, on oublie souvent que les Québécois francophones ont un passé trouble et douloureux avec le pouvoir religieux (clergé catholique) de leur propre religion séculaire. La même chose n'a pas été vécue au ROC.

La charte ne fait pas l'unanimité chez les Québécois francophones, cela étant dit - loin de là.

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Évoquer le rapport historique des Québécois envers leur propre religion ne suppose pas qu'ils sont unanimement en faveur de la charte.

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Le débat revient souvent sur le forum décidément :)

Il y a clairement 2 visions du multiculturalisme

- La vision que chacun peut afficher ce qu'il veut dans l'espace public et importer toutes ces coutumes pour se sentir comme chez lui

- Le limitation de l'affichage sur la place publique de ses coutumes et tradition, afin que les libertés de l'un n’empiète pas sur le vivre ensemble des différente communauté

Pour moi clairement, le cas numéro 1 favorise le communautarisme au lieu du multiculturalisme, on reste entre nous sans vouloir connaitre "l autre"

Je comprends également que le cas numéro 2 puisse être vécu comme une atteinte à ses traditions, mais à mon sens préférable pour le vivre ensemble et le multiculturalisme.

Pour moi le cas numéro 1 peu tout à fait fonctionner sur une voir deux générations, mais qu'en sera il dans 50 ans ou + ? Je ne trouve pas ça bon d'avoir des barrières entre les communautés, ça risque à terme de déboucher sur les problèmes que connaissent quelques pays européens comme la France et l'Angleterre, mais également d'autres (Suède, Allemagne...) ou chaque communauté attribue d'autres communautés comme responsable de ces problèmes.

Dans ma jeunesse en France, dans les années 80, à l'école on se mélangeait tous, pas de barrière ethnico religieuse. La situation à vraiment changé en revanche à partir du milieu des années 90 où les gens se sont regroupés par religions ou ethnie.

Je n'ai pas fait d'études d'ingénieur, ni de fac d'histoires/philo/arts ou ce genre de chose, j'étais au lycée technique, ou étaient regroupé pas mal de jeunes de banlieues (tout comme mon collège d'ailleurs) , honnêtement je ne souhaite pas ce genre d'ambiance d’apartheid au Canada.

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Dans ma jeunesse en France, dans les années 80, à l'école on se mélangeait tous, pas de barrière ethnico religieuse. La situation à vraiment changé en revanche à partir du milieu des années 90 où les gens se sont regroupés par religions ou ethnie.

Je n'ai pas fait d'études d'ingénieur, ni de fac d'histoires/philo/arts ou ce genre de chose, j'étais au lycée technique, ou étaient regroupé pas mal de jeunes de banlieues (tout comme mon collège d'ailleurs) , honnêtement je ne souhaite pas ce genre d'ambiance d’apartheid au Canada.

Pauline Marois avait déja déclaré que pour elle la France est un bon modéle d'intégration.

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Il y a eu cette menace contre le statut bilingue des municipalités, puis cette Charte de la laïcité...

La charte vise plutot les immigrants francophones notament maghrébins, pourquoi les anglophones se sentent concernés ?

Sais-tu seulement que la communauté juive de Montréal est essentiellement anglophone...? Même chose pour les Sikhs, ils sont davantage intégrés à la communauté anglophone de Montréal.

Tout le monde sait que le projet de la charte était une réponse face à l'immigration récente maghrébine. Les juifs vivaient au Canada depuis 3 siécles , les sikhs depuis un siécle. Ils n'ont tout d'un coup pensé à faire la charte pour eux qu'en 2013?

Puis le débat sur la charte tourne plutot autour des musulmans et ce sont les femmes voilées qui se font insulter tous les jours dans les rues au Québec et non pas les juifs hassidiques ou bien les sikhs.

  • Habitués
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Le débat revient souvent sur le forum décidément :smile:

Il y a clairement 2 visions du multiculturalisme

- La vision que chacun peut afficher ce qu'il veut dans l'espace public et importer toutes ces coutumes pour se sentir comme chez lui

- Le limitation de l'affichage sur la place publique de ses coutumes et tradition, afin que les libertés de l'un n’empiète pas sur le vivre ensemble des différente communauté

Pour moi clairement, le cas numéro 1 favorise le communautarisme au lieu du multiculturalisme, on reste entre nous sans vouloir connaitre "l autre"

Je comprends également que le cas numéro 2 puisse être vécu comme une atteinte à ses traditions, mais à mon sens préférable pour le vivre ensemble et le multiculturalisme.

Je trouve que tu distingues bien les deux visions qui s'opposent. J'aimerais juste apporter une précision sur les termes utilisés qui n'ont pas la même signification de part et d'autre de la grande flaque.

De fait, nous utilisons le terme "multiculturalisme" pour désigner ce que vous appelez le "communautarisme" en France. Et plus précisément, ceux et celles qui dénoncent la politique officielle "multiculturaliste" du gouvernement fédéral, dénoncent en fait sa résultante "communautariste" et non pas la diversité en soi.

Découlant de cela, la vision 1 s'appuie sur le multiculturalisme et les droits individuels inscrits dans les chartes et mène au communautarisme car les membres des différentes communautés culturelles sont amenés à vivre au Canada comme dans leurs pays d'origine.

La vision 2 est aussi multiculturelle au sens qu'elle favorise également la diversité mais, contrairement à la première, elle s'appuie également sur le respect des droits collectifs dans une perspective d'accroître la cohésion sociale et le bien vivre-ensemble.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Le débat revient souvent sur le forum décidément :smile:

Il y a clairement 2 visions du multiculturalisme

- La vision que chacun peut afficher ce qu'il veut dans l'espace public et importer toutes ces coutumes pour se sentir comme chez lui

- Le limitation de l'affichage sur la place publique de ses coutumes et tradition, afin que les libertés de l'un n’empiète pas sur le vivre ensemble des différente communauté

Pour moi clairement, le cas numéro 1 favorise le communautarisme au lieu du multiculturalisme, on reste entre nous sans vouloir connaitre "l autre"

Je comprends également que le cas numéro 2 puisse être vécu comme une atteinte à ses traditions, mais à mon sens préférable pour le vivre ensemble et le multiculturalisme.

De fait, nous utilisons le terme "multiculturalisme" pour désigner ce que vous appelez le "communautarisme" en France. Et plus précisément, ceux et celles qui dénoncent la politique officielle "multiculturaliste" du gouvernement fédéral, dénoncent en fait sa résultante "communautariste" et non pas la diversité en soi.

Oui le modéle multiculturaliste canadien est un échec par rapport à celui de la France selon Marois ( c'est pas moi qui le dit c'est elle qui l'avait dit).. La preuve on voit tous les jours des émeutes ethniques dans les balnlieues de Toronto alors que les communautés culturelles vivent en harmonie et amour en France.

Modifié par OuestCanadien
  • Habitués
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Il y a eu cette menace contre le statut bilingue des municipalités, puis cette Charte de la laïcité...

La charte vise plutot les immigrants francophones notament maghrébins, pourquoi les anglophones se sentent concernés ?

Sais-tu seulement que la communauté juive de Montréal est essentiellement anglophone...? Même chose pour les Sikhs, ils sont davantage intégrés à la communauté anglophone de Montréal.

Tout le monde sait que le projet de la charte était une réponse face à l'immigration récente maghrébine. Les juifs vivaient au Canada depuis 3 siécles , les sikhs depuis un siécle. Ils n'ont tout d'un coup pensé à faire la charte pour eux qu'en 2013?

Puis le débat sur la charte tourne plutot autour des musulmans et ce sont les femmes voilées qui se font insulter tous les jours dans les rues au Québec et non pas les juifs hassidiques ou bien les sikhs.

+1 :thumbsup:

  • Habitués
Posté(e)

Il y a eu cette menace contre le statut bilingue des municipalités, puis cette Charte de la laïcité...

La charte vise plutot les immigrants francophones notament maghrébins, pourquoi les anglophones se sentent concernés ?

Sais-tu seulement que la communauté juive de Montréal est essentiellement anglophone...? Même chose pour les Sikhs, ils sont davantage intégrés à la communauté anglophone de Montréal.

Tout le monde sait que le projet de la charte était une réponse face à l'immigration récente maghrébine. Les juifs vivaient au Canada depuis 3 siécles , les sikhs depuis un siécle. Ils n'ont tout d'un coup pensé à faire la charte pour eux qu'en 2013?

Puis le débat sur la charte tourne plutot autour des musulmans et ce sont les femmes voilées qui se font insulter tous les jours dans les rues au Québec et non pas les juifs hassidiques ou bien les sikhs.

+1 :thumbsup:

Et je rajoute que c'est pas la loi en elle meme qui met les maghrébins en malaise ( de toute facon trés peu de femmes voilées travaillent au gouvernement, ca va pas changer grande chose pour les maghrébins) , mais plutot le débat xénophobe qui tourne autour et risque de créer plus de préjugés.

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