Enseignante au primaire

[bijotte38]

Bonjour à tous!

J'aimerai quelques petits conseils de ceux déjà passé par là.

Je suis prof des écoles en france et je cherche un poste à Québec.

Malheureusement je n'ai pas encore mon évaluation des diplomes, et donc pas encore de permis d'enseigner (qui vont arriver dans quelques mois). Je voulais savoir si il était possible de faire sans pendant un certain temps?

Ensuite une conseillère en immigration m'a dit qu'il était bien d'aller démarcher les commissions pour aller poser son cv. Est-ce vraiment nécessaire? Comment avez-vous fait pour trouver votre premier poste?

Merci bien de répondre à mes interrogations.

[Kweli]

Kweli tu m'as donné ton avis selon ton expérience et je t'en remercie mais je suis tout à fait libre de demander d'autres avis puisqu'ils diffèrent d'une personne à l'autre ! D'ailleurs j'ai eu l'occasion de discuter avec des personnes qui ont eu une toute autre réponse!

Ce que j'essaie de te dire est que si tu as une chance de te faire embaucher en tant qu'enseignante dans un CPE (ce qui est possible comme je te l'ai dit dans un autre message), alors pourquoi t'imposer une dépense de 105 $ et 6-8 mois d'attente? Si la personne a décidé de te faire confiance avec ton diplôme d'enseignante et non d'éducatrice, elle te fera confiance et c'est tout, je ne vois pas ce que l'équivalence y changera.

Enfin, c'est toi qui vois ...

[Ally]

Ah ben. Mes collègues profs' qui voulaient se réorienter quittent une galère pour en trouver une autre. Triste.

Pour ceux qui n'ont pas d'attaches particulières au Québec, pensez peut-être à bouger. J'ai eu pas mal d'appels pour aller travailler dans les commissions scolaires dans l'ouest.

Je confirme, les commissions scolaires francophones hors du Québec cherchent des enseignants qualifiés (de même que les écoles autochtones mais là, c'est un autre domaine).

C't'encore drôle...

Mon but était d'aller dans les communautés autochtones à la fin de mes études. Je n'ai eu qu'un appel suite à mes multiples candidatures. Le poste a finalement été pris par une enseignante "du sud" qui n'avait pas moins de... 9 ans de carrière/précarité à son actif!

Tsé...

Au Québec, il y a deux commissions scolaires autochtones seulement dans le nord (crie et inuite) et pour toutes les autres communautés, les écoles (en fait les conseils de bande, une vingtaine au Québec si mes souvenirs sont bons) sont libres d'embaucher qui et comment elles veulent. Dans certaines, il faut avoir le bon réseau pour percer, dans d'autres, c'est plus transparent. En général, plus la communauté est éloignée, plus elle a de la misère à embaucher.

Bah en fait, y en a une 3e qui dessert des communautés autochtones sur la basse côte-nord.

Mon entrevue était chez les innus, donc une école gouvernementale. Et ils n'ont plus vraiment de mal à embaucher.

Bref.

[Azarielle]

Ah ben. Mes collègues profs' qui voulaient se réorienter quittent une galère pour en trouver une autre. Triste.

Pour ceux qui n'ont pas d'attaches particulières au Québec, pensez peut-être à bouger. J'ai eu pas mal d'appels pour aller travailler dans les commissions scolaires dans l'ouest.

Et en Outaouais, il y a souvent des postes menant à des permanences qui sont disponibles.

[Azarielle]

C't'encore drôle...

Mon but était d'aller dans les communautés autochtones à la fin de mes études. Je n'ai eu qu'un appel suite à mes multiples candidatures. Le poste a finalement été pris par une enseignante "du sud" qui n'avait pas moins de... 9 ans de carrière/précarité à son actif!

Tsé...

Au Québec, il y a deux commissions scolaires autochtones seulement dans le nord (crie et inuite) et pour toutes les autres communautés, les écoles (en fait les conseils de bande, une vingtaine au Québec si mes souvenirs sont bons) sont libres d'embaucher qui et comment elles veulent. Dans certaines, il faut avoir le bon réseau pour percer, dans d'autres, c'est plus transparent. En général, plus la communauté est éloignée, plus elle a de la misère à embaucher.

En effet, les conseils de bande peuvent magasiner la commission scolaire qui offre les services. Je pense entre autres à une communauté attikamek qui vit au nord est de Joliette et qui fait affaire avec une commission scolaire de Lanaudière quelques années et qui ensuite fait affaire avec une commission scolaire de la Mauricie quelques années et ainsi de suite, en alternance entre les deux régions. Dans ce cas, les postes d'enseignants sont offerts d'abord aux enseignants intéressés de la commission scolaire choisie.

[Invité]

Et les remplacements en commissions scolaires ???

Apparemment la CSDM a besoin de pas mal de remplaçants, je connais une autre personne qui s'est retrouvée avec deux remplacements à l'année après quelques mois.

Mais c'est sûr que par exemple dans le cas d'un prolongement de PVT ça ne marchera pas.

[Ally]

Du remplacement à la journée, ça y a pas de problème pour en trouver (quoi que certains te diront le contraire pour certaines périodes de l'année). J'ai toujours très bien travaillé d'octobre à mai. Un peu moins en début et toute fin d'année.

Mais pour le public, encore une fois, il faut le permis d'enseigner.

[bijotte38]

Je suis allée voir quelques commissions scolaire à Québec, donc oui il faut le permis d'enseigner pour postuler. Il faut des recrutements tout au long de l'année et apparemment ils ont besoin de suppléants.

Je suis titulaire en France donc j'espère ne pas trop avoir de problème pour avoir ce permis. En attendant je pense chercher dans les CPE ou même faire éducatrice de garde en primaire. Et bien sûr aller au collège stanislas.

Par contre je suis prenante si il y a une personne qui peut me dire les différences de pratique entre la France et le Québec...

[Laura972]

Kweli tu m'as donné ton avis selon ton expérience et je t'en remercie mais je suis tout à fait libre de demander d'autres avis puisqu'ils diffèrent d'une personne à l'autre ! D'ailleurs j'ai eu l'occasion de discuter avec des personnes qui ont eu une toute autre réponse!

Ce que j'essaie de te dire est que si tu as une chance de te faire embaucher en tant qu'enseignante dans un CPE (ce qui est possible comme je te l'ai dit dans un autre message), alors pourquoi t'imposer une dépense de 105 $ et 6-8 mois d'attente? Si la personne a décidé de te faire confiance avec ton diplôme d'enseignante et non d'éducatrice, elle te fera confiance et c'est tout, je ne vois pas ce que l'équivalence y changera.

Enfin, c'est toi qui vois ...

[Invité]

Je sais qu'au SREPE ils prenaient un peu tout le monde (à côté de moi une fille qui a fait une formation RH, une autre maman au foyer ...) j'imagine avec un minimum d'études ...
Mais le salaire dépendait des diplômes et de l'expérience, si on arrivait à justifier tout ça on était un peu augmenté ...

[emma1068]

Les cpe, il me semble, sont tenus de recruter seulement deux tiers de gens diplômés, le reste ne doit pas l'être forcément. J'ai toujours trouvé cela plus que léger.

http://carrieresgagnantes.com/educateur-de-la-petite-enfance/article/comment-devenir-educateur-de-la-petite-enfance

Par contre, pourquoi ne pas ouvrir sa propre garderie? Bien entendu, il s'agira d'une garderie privée avec un nombre d'enfants de 5 ou 6. Par contre, pour le processus de reconnaissance (pour recevoir un financement de l'Etat), j'ai entendu dire que c'était à la tête du client, surtout du côté de Montréal. Mais bon, ça dépend, je pense du bureau coordonnateur.

[Invité]

Ouvrir sa propre garderie demande tout de même un bon apport financier rien que dans l'espace habitable non (car je vois pas une garderie dans un 3 1/2 minuscule ) et aussi peut-être connaître comment fonctionnent les choses ici ...

[emma1068]

Il y a de nombreux étrangers qui ouvrent des garderies. Bien entendu, on est pas obligé de commencer par 5 ou 6 enfants, mais ça peut être une possibilité à envisager, un projet à mûrir, la clientèle à cibler... Il n'y a pas tellement de démarches finalement, il suffit d'aller se renseigner sur les bons sites (finalement, ici c'est assez facile contrairement à la France). Qui ne fait rien n'a rien et ça on l'apprend en venant au Canada. Je crois que c'est le plus gros choc culturel pour un Français où tout ce qui est création d'entreprise est inenvisageable ou même méprisable.

Le permis d'enseigner est assez difficile à obtenir et les personnes qui enseignent doivent souvent trouver des contrats précaires, voire des contrats en tant que travailleur autonome. C'est comme cela que j'ai commencé il y a une dizaine d'années. J'ai travaillé pour diverses écoles de langues, des commissions scolaires (francisation en entreprise), le ministère de l'Immigration, le cyberapprentissage (E-learning) avec une université... Il s'agit de l'enseignement aux adultes, mais les rencontres sont riches et intéressantes; on aborde de nouvelles méthodes d'apprentissage de la langue qui sont purement québécoises. Le milieu est vraiment sympa et les collègues sont plutôt ouverts. Bien entendu, pour moi, ça a servi de tremplin (avec reprise d'études) pour exercer ma profession actuelle. Mais, c'est comme ça ici, il ne faut pas rêver. Il faut parfois être prêt à enseigner auprès d'un certain type de public, à s'adapter. Je ne vois pas en quoi créer sa propre garderie serait un projet impossible, surtout pour une personne qui possède des qualités pédagogiques et qui peut mettre en place des programmes éducatifs recherchés par les parents. Bien entendu, ça ne se fera pas dans les premières semaines parce qu'il faut cibler une certaine clientèle (anglophone?).

[Tatoo55]

Et le TECFEE ? On ne t'a n'as pas parlé. C'est un test de français écrit obligatoire pour pouvoir enseigner en primaire. De plus, pour obtenir l'autorisation d' enseigner, ne faut-il pas le statut de résident permanent ? (qui demande des mois de démarches.