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Hôpitaux - La pénurie de pharmaciens persiste

22 juillet 2013 | La Presse canadienne | Santé

Un an après la conclusion de lentente de travail des pharmaciens hospitaliers, lAssociation des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) croit quen dépit des gains enregistrés, il y a encore place à amélioration pour contrer la pénurie de personnel qui sévit dans ce domaine.

Le président de lAPES, François Paradis, affirme que malgré limportant rattrapage salarial par rapport au secteur privé, il manque encore « des pièces au puzzle » pour attirer la relève en quantité suffisante pour combler les besoins du secteur public.

Selon lui, trois éléments doivent être mis en place. Dune part, le titre de spécialiste en pharmacothérapie avancée devrait être créé pour les pharmaciens qui réussissent le programme de maîtrise dans cette discipline, puisquils possèdent des connaissances plus poussées sur les médicaments propres au milieu hospitalier.

Dautre part, la promotion de la profession de pharmacien hospitalier devrait être plus dynamique afin de la faire découvrir aux étudiants en pharmacie dès leur entrée à luniversité et alimenter leur intérêt tout au long de leur formation du premier cycle détudes.

Finalement, il faudrait veiller à amoindrir, voire éliminer, lécart salarial avec le secteur privé pour demeurer concurrentiel.

Davantage dinscriptions

En juillet 2012, lentente des pharmaciens hospitaliers a permis de réduire lécart pécuniaire avec le secteur privé de 35 à 20 % en début de carrière. M. Paradis reconnaît que cet important rattrapage a déjà contribué à augmenter lintérêt pour la profession. Le nombre dinscriptions à la maîtrise en pharmacothérapie avancée est passé dune moyenne de 56 au cours des dix dernières années à 75 cette année.

Il ajoute, par contre, que la pénurie de main-doeuvre dans ce domaine se fait toujours bien sentir, puisquune enquête de lAPES, réalisée lan dernier, indique que le taux de pénurie de pharmaciens hospitaliers sest continuellement aggravé sur 15 ans, pour atteindre 24 % en 2012 et en faire la plus grave pénurie du réseau de la santé québécois toutes proportions gardées.

LAPES estime quil faudrait, annuellement, 115 diplômés pour empêcher la pénurie de saggraver.

source : http://www.ledevoir.com/societe/sante/383445/la-penurie-de-pharmaciens-persiste

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  • Habitués
Posté(e)

S'il en manque tant que cela, pourquoi ne pas faciliter l'accès à l'emploi des pharmaciens immigrants??

Encore un coup d'esbrouffe en vue d'obenir plus d'argent pour ceux en place, sans rien vouloir réellement changer....

  • Habitués
Posté(e)

Parce que c'est bien connu : on préfère aller piquer des ressources dans l'établissement voisin plutôt que de miser sur du potentiel extérieur. Le jeu des chaises tournantes quoi....

  • Habitués
Posté(e)

ben oui, jeu de chaises tournantes qui évite d'absorber ceux que l'on a fait venir à base de pub et de promesses, mais qui empecherait d'augmenter les salaires...

Bref, encore un ordre sectaire qui n'est pas là pour le bien du public, mais pour continuer à se gaver sur le dos des patients qui subissent cette situation!

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