Reportage Vidéo : Pénurie au Québec : Infirmiers français à la rescous

[immigrer.com]

Pénurie au Québec

Infirmiers français à la rescousse

Première publication 5 juin 2013 à 18h27

TVA Nouvelles

Le nombre d'infirmiers originaires de France a doublé au Québec depuis 5 ans, a appris TVA Nouvelles.

Les hôpitaux de la province, toujours aux prises avec un problème de pénurie, tentent maintenant de retenir

ces nouvelles recrues, car plusieurs quittent après seulement deux ans.

Depuis l'automne dernier, l'infirmier Rémi Spinec a quitté le sud de la France pour soigner les personnes

âgées de l'Institut de gériatrie de Montréal.

L'infirmier Rémi Spinec veut continuer à travailler au

Grâce à une entente entre le Québec et la France qui reconnaît leurs compétences professionnelles sans qu'ils

aient à passer l'examen de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, il a pu commencer à travailler dès

son arrivée à Montréal. Il se plaît dans notre système de santé.

«J'ai des médecins que, oui, les trois quarts du temps, je tutoie, qui me tutoie et ça se passe très bien, quoi!»,

commente l'infirmier à TVA Nouvelles.

Sarah Emery, elle, a atterri à Montréal en 2008 et travaille au département de néonatalogie de l'hôpital Sainte­

Justine. Ce qui l'a étonnée, c'est qu'ici les tâches sont mieux définies que dans les hôpitaux parisiens.

«Si j'avais à laver le plancher parce qu'on avait une admission, bien, je pouvais me mettre à laver le plancher»

donne la jeune femme en exemple.

Au Québec, on compte de plus en plus sur eux pour combler la pénurie d'infirmières. «Sur les 18 000

infirmières qui travaillent à Montréal, il nous en manque encore à peu près 4 000 par année pour les trois

prochaines années», explique Marie­Douce Primeau, de l'Agence de la santé et des services sociaux de

Montréal.

En 2007­2008, 259 infirmières françaises travaillaient à Montréal; dont 451 au Québec. Cinq ans plus tard, en

2012­ 2013, elles sont 606 dans la métropole, et plus de 900 dans la province.

Après deux ans, d'environ 70% des infirmiers français restent. Après sept ans, ils sont 60%.

Poste à temps complet recherché

Plusieurs ont quitté parce qu'on ne leur offrait pas de poste à temps complet, ce que les hôpitaux tentent de

modifier.

Rémi Spinec veut continuer à travailler ici. Son épouse, elle aussi d'origine française, vient d'accoucher et il

connaît mieux notre façon de nous exprimer.

­ D'après un reportage d'Harold Gagné

Source : http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2013/06/20130605-182754.html